KDO au four et au moulin

Le président de la Commission de la CEDEAO, le Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo, fait parti des dirigeant qui se sont énormément dépensé au sommet extraordinaire sur le Mali. Le lundi soir, on le voyait à l’hôtel ivoire s’entretenir avec plusieurs personnalités. Le mardi, il était le deuxième à prendre la parole après l’allocution du président Alassane Dramane Ouattara. Pendant le huis clos, c’est KDO qui a présenté aux chefs d’Etat et de gouvernements, la situation politique qui prévaut au « Pays de Soundiata Keita ». En fin de semaine dernière, il avait conduit une mission de la CEDEAO à la rencontre des nouveaux maîtres de Bamako.

Les chefs d’état major étaient de la partie

Le sommet avait un important volet militaire et stratégique. C’est sans doute la raison pour laquelle les chefs d’état-major des pays de la sous région ont été conviés. Aux cotés du Président du Faso, on pouvait apercevoir, en plus du ministre délégué à l’intégration régionale Vincent Zakané, le chef d’état-major général des armées, le général de brigade Honoré Nabéré Traoré et son aide de camp.

Un front qui va au delà de la sous-région

Des pays non membres de la CEDEAO comme l’Algérie et la Mauritanie ont participé à la rencontre. Très actifs dans la lutte contre les terroristes et les mouvements salafistes, ils sont venus exprimer leur solidarité avec la sous région et leur condamnation de la rébellion et du putsch. Qui plus est, l’ONU et l’Union africaine sont venues consolider ce front contre les troublions.

Des lauriers à Wade et Sall

La bonne tenue du second tour de la présidentielle sénégalaise a été saluée par tous les intervenants à la cérémonie d’ouverture. Ils ont surtout salué le geste du président sortant qui a reconnu sa défaite et appelé son challenger, Macky Sall, pour le félicité. Un bel exemple qui contraste avec la situation malienne et qui conforte tous les démocrates.

Rassemblées par B N à Abidjan

Sidwaya