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Criminalité dans nos cités : Les restes d’un corps humain, découverts à Bobo

Publié le mardi 27 mars 2012 à 03h27min

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Le vendredi 23 mars 2012, les restes du corps d’un homme ont été découverts dans une cour inhabitée dans le quartier Yéguéré de Bobo-Dioulasso. Une découverte qui traduit la bestialité humaine qui va croissante.

Ayouba Dembélé, élève en classe de 5ème et 15 ans environ, a été le premier à voir le corps sans vie du monsieur dont l’identité ne pouvait être connue compte tenu de son état de putréfaction et des parties du corps qui manquaient. Le bras droit, la main gauche, les deux oreilles, la peau du crâne et les organes génitaux sont les parties qui ont été emportées du corps de la victime. Cet acte inhumain a eu lieu dans les périphériques du quartier Yéguéré de Bobo-Dioulasso. Plus précisément, dans l’enceinte du siège de la Maison de la parole en construction.

Les traces laissées sur les lieux, sont assez expressives. Ainsi, la victime semble avoir été pendue sur la branche d’un nimier à l’aide d’une corde (le reste de la corde sur la branche et le sang en sont la preuve) avant de lui sectionner les parties du corps suscitées. Et selon Ardjouma Sanou, major du Service d’hygiène de Bobo-Dioulasso, l’assassinat du monsieur pourrait remonter de 4 à 5 jours par rapport à la date du 23 mars 2012. Cet homme de sexe masculin et dont l’âge pourrait se situer entre 20 et 24 ans, a été victime de la bestialité humaine. Une bestialité qui tôt ou tard, serait punie conformément à la loi. Car la gendarmerie nationale (la brigade ville, la brigade territoriale sans oublier la section des enquêtes) a fait le constat sur les lieux, en présence du substitut du procureur du Faso, monsieur Zerbo. C’est donc dire que l’enquête pour tracter l’auteur de ce crime odieux est déjà en cours. Et pour faciliter la tâche aux autorités compétentes, la franche collaboration de la population est vivement souhaitée.

L’Express du Faso

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