LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

Publié le lundi 26 mars 2012 à 02h46min

PARTAGER :                          

Ceci est une correspondance adressée au président du Faso. Elle fait suite à la polémique suscitée par la désignation de membres de la composante opposition pour le comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles.
Excellence,
Invités par le ministère chargé des Relations avec le parlement et des réformes politiques à designer trois (3) représentants pour participer au comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles, le 14 février 2012, se sont retrouvés, vingt (20) des vingt-deux (22) partis ayant pris part au assises nationales, au secrétariat permanent des réformes politiques. Après concertations et à l’absence de consensus, trois noms ont été désignés par élection.

Cependant, il avait été convenu, unanimement, qu’un règlement intérieur devrait régir les mandatés et les mandataires. Pour ce faire, un comité de rédaction a été mis en place et devait rendre les résultats de ses travaux le 23 février 2012 afin que l’assemblée des partis puisse les amender et les adopter pour parachever l’acte de désignation par un procès-verbal dûment signé.

Excellence monsieur le président,

A la date indiquée, les trois mandatés font savoir que leurs partis refusent catégoriquement tout principe de règlement intérieur. Ceci étant, et puisqu’ils n’ont mandat que de l’assemblée des vingt-deux (22) partis, Prenant acte de cet abus de confiance pour une mission qui n’a même pas encore commencé, notre devoir était de dénoncer cette forfaiture, cette manière de faire de la politique qui engendre des démons de la discorde. Douze (12) partis et formations politiques dont huit (8) des quatorze (14) partis ayant participé au CCRP et quatre (4) des huit (8) partis ayant rejoint le cadre du dialogue aux assises, ont purement et simplement adressé une lettre de récusation au ministre d’Etat, le 24 février 2012, pour lui relater les faits et lui dire clairement qu’ils récusent les trois (3) membres comme étant nos mandatés.

Excellence monsieur le président du Faso, A ce stade de recherche de solutions et de consensus pour le renforcement et la consolidation du vivre ensemble, nous n’avons pas compris : 1- pourquoi il est tellement difficile pour le ministère de rappeler les deux groupes pour concertations larges et franches ? 2- pourquoi valider un choix sans procès-verbal de désignation en bonne et due forme ? 3- pourquoi insiste-t-on à démarrer un « train avec des occupants qui n’ont pas de tickets » ? 4- comment comprendre que pour suivre des réformes consensuelles, on y accepte des représentants non consensuels, pire contestés ?

Excellence monsieur le président du Faso

Avant de nous adresser à vous, nous avons tenu à nous faire entendre par le ministre d’Etat, le Premier ministre, la presse et l’opinion nationale parce que nous pensons toujours que le Burkina Faso doit prendre impérativement le chemin du dialogue constructeur tant attendu et non continuer sur la lancée sans issue d’intrigues et de violence qui ne confèrent que des victoires troublant la paix du cœur « des vainqueurs » ;
- Que la raison du plus fort n’est pas toujours la meilleure ; - Que plus que jamais, il n’y aura de laissés-pour- compte dans un Faso où la résignation et la démission n’auront plus longue vie ;
- Que la recherche du vrai et du juste doit être dorénavant le gouvernail des gouvernants.

Excellence monsieur le président,

Fort de la justesse de notre revendication, convaincus que plus que jamais le Burkina Faso a besoin d’hommes et de femmes qui veulent donner un visage nouveau à la politique, nous voudrions vous interpeller afin que vous puissiez vous impliquer dans la résolution de cette discorde qu’on a laissée prendre des proportions de crise.

Excellence monsieur le président,

Convaincus qu’il n’y pas de crise mineure, tout comme il n’y pas de petites maladies, nous réaffirmons, jusqu’à nouvel ordre, notre récusation des sieurs

- Maxime Kaboré du PIB,
- Séré Adama du RDEBF,
- Congo Nayabtingougou du MTP.

Tout en croyant toujours à votre sincérité dans le processus de recherche de paix, de quiétude et de développement pour un Burkina Faso nouveau, nous voudrions ne pas regretter notre participation à ce dialogue. Veuillez donc recevoir, Excellence monsieur le président, nos sincères salutations.

Pour le groupe

- MPF Achille Ouedraogo

- Prit- lannaya Mamadou Kabré

- UFC Issa Balima

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 26 mars 2012 à 04:32 En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    piffffffffff.....des désoeuvrés qui ne savent pas quoi faire de leur temps et qui se lèvent créer des machins en croyant que ce sont des partis politiques.
    ils n’ont pas honte,ils ne connaissent pas la honte quand ils font leur guaribous
    tchurrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

  • Le 26 mars 2012 à 08:20 En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    Par vos démarches vous êtes entrain de montrer que vous n’êtes pas aller au CCRP pour défendre les intérêts du PEUPLE BURKINABE. Vous êtes seulement guidés chacun par son ventre. Si non pourquoi on vous récuse et vous persistez. L’opposition aurait vraiment eu une hauteur d’esprit dans cette histoire de CCRP en y participant pas. Quel âge a chacun de vous ? Combien d’enfants a chacun de vous pour vivre dans cette honte. C’est vraiment regrettable.

  • Le 26 mars 2012 à 09:11, par Foula En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    combat de chiffonniers ! L’opposition n’aura donc compris qu’à ce rythme le peuple Burkina ne pourra jamais composer avec lui ? A bon entendeur salut !

  • Le 26 mars 2012 à 09:36, par leNostalgique En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    Qui a mandaté ces représentants auprès comité de suivi ? Personne, selon vous.

    Qui vous a mandaté auprès du CCRP ? Personne.

    Le débat est clôs.

  • Le 26 mars 2012 à 10:36 En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    RIDICULOS !Dieu protège le Faso de tous les "ventriotes"

  • Le 26 mars 2012 à 11:04 En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    Je demande à Achille Ouedraogo du MPF, Mamadou Kabré du Prit- lannaya et Issa Balima du UFC de laisser Le Président COMPAORE en paix car toutes leurs questions ont une et une seule réponse : Ce qui vous a poussé d’aller participé au CCRP c’est les mêmes causes qui ont poussé les trois représentants donc, vous pouvez chercher d’autres coups bas ailleurs et laisser le peuple en paix. Les saprophytes ont toujours eu des surprises désagréables. Chacun crée un parti pour avoir des avantages personnel et non du peuple, allez y chercher du travail à faire au lieu de chercher les grains faciles car un vrai Burkina doit être honnête. Vous êtes des opposants et c’est au Président du FASO de résoudre vos problèmes, quelle honte. comment arrivez-vous regarder vos familles, s’il l’existe ? Soient des responsables exemplaires.

  • Le 26 mars 2012 à 11:50 En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    Si les 3 représentants sont contestés,pourquoi c’est seulement trois personnes qui signent ? je suis d’avis que l’opposition doit prendre ses responsabilités et résoudre ses différends.

  • Le 26 mars 2012 à 11:58, par tampiiga En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    je rejoins les autres en vous disant ceux ci c’est un jeu de casino vous avez perdu accepté et laisser Blaise en paix d’ailleurs il n’a pas votre temps bandes de salot

    • Le 26 mars 2012 à 18:00, par Bouglass En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

      Monsieur Tampiiga, dites-moi comment on se fait publier,même quand on insulte dans son post. Je ne vais pas jusque là mais je suis censuré à chaque coup. Il y a du deal ou du copinage dans ce furum ? Webmaster, je veux savoir : sans menace, sans injure,sans formulations très imparfaites, sans logique déplacée, sans et dix fois sans, je suis censuré. POURQUOI ?

  • Le 26 mars 2012 à 12:15, par Tang-zug bugum En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    Hum !!! Voilà palabre de mangement qui commebce encore ! Enlevez notre nom dans votre buz’ness. Est-ce que nous vous avons demandé d’aller. Eh ! Toi aussi tu aimes manger. Si tu peux pas manger, tu fais palabre. C’est quoi çà même.

  • Le 27 mars 2012 à 09:47, par Luluan "le monde a change" En réponse à : LETTRE AU PRESIDENT DU FASO : « Le Burkina doit pendre la voie du dialogue »

    Pauvre de vous. Pourquoi vous vous referez au President ? Vous a t il envoye au ccrp ? Incapable de resoudre vos problemes, quel probleme du peuple pourrez vous resoudre ? Si vous ignorez ce que veut dire la honte, de grace pensez a vos progenitures. Pauvres merdeux.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?