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UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

Publié le vendredi 16 mars 2012 à 01h41min

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Six cents zéros et zéro moyenne à un devoir à l’université de Ouagadougou. C’est quels étudiants ça ? C’est quels enseignants ça ? C’est quelle université ça ? C’est quoi ça ? Où est-ce qu’on peut aller avec ça ? Mais de quel mal souffrent nos universités publiques ? Ce qui est sûr, elles souffrent d’un mal.

Je dirai même plus : d’un profond malaise. Je prends mon stéthoscope, aussi fou que ma tête, je le pose sur la partie qui m’intéresse aujourd’hui (car tout le corps de ces universités leur fait mal) et j’écoute. Voici ce que j’entends. Des étudiants composent des devoirs. Les enseignants les corrigent et les étudiants se retrouvent à chaque devoir avec des notes catastrophiques. Et donc, des résultats catastrophiques qui entraînent des redoublements en nombre catastrophique pour déboucher plus tard sur des exclusions tout aussi catastrophiques.

Mais chose bizarre, certains, pour ne pas dire tous, deviennent des as une fois inscrits dans des universités privées, où enseignent les mêmes enseignants sous le règne desquels ils ont été expulsés du campus public. Voilà le constat. Maintenant, mon diagnostic. Quand il faut être médecin, il faut l’être jusqu’au bout, aussi fou, soit-on. Mon diagnostic, disais-je, concerne d’abord les enseignants. Pour commencer, c’est le nombre des étudiants qui explique ces évaluations catastrophiques. C’est certain, on ne peut pas évaluer de la même manière, avec la même rigueur et la même efficacité 2000 étudiants comme si c’étaient 20 étudiants.

On se fatigue et on finit par donner les 2000 copies à des aide- correcteurs qui n’ont parfois pas le profil du métier. Ensuite, ils doivent être aigris, ces enseignants. Ils enseignent à 3 000 étudiants, mais ce n’est pas pour autant que leur salaire augmente. Si tu manges beaucoup de coucous-benga sans beaucoup d’huile, il ne faut pas être étonné d’avoir un gésier aussi aigre qu’une sauce de tamarin. Autre chose, il y a certains de ces enseignants qui ont l’air d’être imbus de leur personne et ont parfois une bouffée d’orgueil inopportune. Pour ces derniers, on dirait que c’est inadmissible de donner une certaine note à un étudiant, voyant cela comme si ce dernier voulait se mesurer à lui. Il y en a aussi qui ont l’air de pratiquer une sorte de sadisme qui ne dit pas son nom. A les entendre parler et voir corriger les copies, (je vais dire pian !) c’est à croire qu’ils tirent un malin plaisir à donner des notes catastrophiques à leurs étudiants.

C’est comme si certains ont décidé de mettre en valeur la médiocrité au lieu d’évaluer l’excellence. Voilà, j’ai dit ! Si c’est faux, Dieu merci ! Si c’est vrai, c’est très grave. Passons aux étudiants. Retenons d’ores et déjà que comme dans toute classe, il y a des cancres. Et pour eux, franchement, on ne peut rien faire. Il y a ensuite les conditions d’études. Walayi ! Les étudiants souffrent pour étudier dans ce pays. Et cela, je ne vous apprends rien. Enfin, il y a des étudiants qui ont de sérieux problèmes pour suivre la pédagogie de leurs enseignants. Etudiants du 21e siècle avec professeurs du 17e siècle, il peut y avoir parfois des problèmes de connexion ou de réseau. Cela dit, terminons ce diagnostic avec l’université elle-même.

Elle a trop d’étudiants dans ses entrailles, ses infrastructures sont noyées et dépassées et ses outils didactiques sont couverts de poussière et de toiles d’araignée. Voilà ! Maintenant, l’ordonnance. Les enseignants doivent se remettre en cause. Si tu administres un cours à tes élèves et qu’à l’évaluation, aucun d’entre eux ne réussit à avoir la moyenne, il faut certes s’interroger sur le niveau des élèves, mais il faut toi-même te remettre en cause. Aux enseignants dont le contenu des cours est dépassé, remettez-vous à jour ! On ne peut pas dispenser pendant 10 ans le même cours sans changer une seule virgule, alors que le monde évolue. Il ne faudrait pas qu’un étudiant soit négativement sanctionné alors qu’il a fait des efforts de recherche et d’actualisation du cours que son enseignant lui a administré. Il faut ensuite réadapter les méthodes d’enseignement, d’évaluation pour les enseignants, et pour les étudiants, il faut revoir la façon de faire le « boilo ».

C’est vrai que les vieilles marmites font de bonnes sauces, mais ce n’est pas certain que les méthodes didactiques des années soixante feront toujours bonnes recettes en 2012. Autre chose, et on ne cessera jamais de le répéter, décongestionnons nos universités publiques. Construisons des amphis (j’ai lu dans le Conseil des ministres que de nouveaux amphis seront construits), augmentons et actualisons le nombre d’enseignants afin qu’un prof n’ait plus jamais à s’égosiller devant tout un village confiné dans une seule case. Enfin, vous-mêmes vous savez, le nerf de la guerre est le nerf enthousiaste de la bonne volonté. Traitons mieux nos enseignants ! Ils seront moins aigris et ils n’auront pas tendance (je ne dis pas que c’est vrai, mais c’est possible !) à déverser leur aigreur sur les pauvres étudiants. Si quelqu’un a la velléité de me donner un zéro après cette longue dissertation, walayi, je lui dis d’avance qu’il est fou ! De toute façon, je m’en fous !

Le Fou

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 16 mars 2012 à 04:00, par elcohote En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    WALAHI LE FOU TU N’EST PAS FOU CETTE FOIS CI.
    Y EN A DE CES PROF DANS CHAQUE UFR ON DIRAIT QU’EUX C’EST BON DIEU QUI LEUR A ENSEIGNER LEUR SAVOIR. PRENONS DES GENS COMME GANSORE, CLOVIS, YONI EN SEG ; IBRIGA ET TOE EN SJP ET QUI SAIS-JE ENCORE ? Y EN QUI EN CE 21e SIECLE QUI SONT INCAPABLE DE MODIFIER NI DE FAIRE PRENDRE LEURS COURS CORRECTEMENT. COMMENT PEUT-ON APPRENDRE UN COURS QUAND ON NE L’A MÊME PAS. YONI ET CLOVIS EN SEG LEURS COURS N’ONT NI TETE NI QUEUE. POUR CLOVIS ENCORE VAUT MIEUX. YONI C’EST UN MARASME INTELLECTUEL, INCAPABLE DE DONNER COURS DE MARKETING, AVEC TOUS CES DOC DISPONIBLES. IL PASSE SON TEMPS A PARLER DE YOGA.

  • Le 16 mars 2012 à 04:41 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Tu es fou mais tu es bien renseigne..

  • Le 16 mars 2012 à 04:49, par Arsène En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    C’est déplorable et regrettable de constater à quel point on sacrifie la jeunesse de notre pays. Je pense que c’est expressément fait pour limiter le nombre d’étudiants diplômés, le gouvernement n’ayant pas les moyens de les caser.
    Ce professeur qui à le courage de distribuer 600 zéros et aucune moyenne devra être renvoyé de l’université car soit il manque d’aptitude pour transmettre le savoir, soit il le fait exprès, et dans tous les cas on doit le remercier. Il est inconcevable que des étudiants se retrouvent subitement carents en 4eme année ; comment s’y sont_ils retrouvés ? Que le professeur en question retourne dans sa Belgique natale, distribuer ses zéros et on verra s’il fera un trimestre. Les mauvaises conditions d’étude n’expliquent pas tous ces zéros. Pourquoi avec d’autres enseignants de la même UFR, le problème n’est pas constaté ?

  • Le 16 mars 2012 à 08:39, par Pawalmdékiswendsida En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Bonjour le Fou,
    Je trouve votre réflexion pertinente et d’actualité. J’estime que la faute ne reviens ni aux enseignants irresponsables qui donnent ces notes ou aux étudiants qu’on a souvent accusé à tord ou à raison mais qu’on peut jeter la faute sur le gouvernement. Comment pouvez-vous comprendre qu’en enseignants donne 100, 200 et même 600 zéros sans que ni la présidence de l’université ( on la comprend, puisque dirigée par des enseignants) ou l’État ne l’interpelle. Les enseignants qui continuent cette besogne ont copié sur certains de leurs devanciers qui ont donné jusqu’à leur retraite des notes téléphoniques aux étudiants qui sont devenus aujourd’hui des experts de l’administration.
    Outre ce laisser-aller du gouvernement, il y a aussi son irresponsabilité évidente dans la formation des enseignants. D’abord, un enseignant d’université n’est pas formé en pédagogie. Il est recruté juste avec son doctorat et allez, il doit assurer des cours. L’absence de pédagogie explique certains dérapages des enseignants.
    Enfin, l’irresponsabilité notoire du gouvernement se ressent dans la situation actuelle des universités publiques. Quand un État responsable veut ouvrir une université, il doit recruter des enseignants. Mais comment recruter alors qu’on en a pas formé. Je suis au troisième cycle à l’Université de Ouagadougou. Existe-t-il aujourd’hui des bourses de formation au troisième cycle ? Combien d’étudiants burkinabè sont annuellement envoyés en France, aux USA et ailleurs pour se former en thèse ?
    Avant toute ouverture d’université, l’Etat, s’il était responsable aurait pu envoyer des étudiants en formation en prévision dans l’optique de réaliser cette ambition. Or, dans la pratique, l’Etat compte sur les mêmes enseignants de l’Université de Ouagadougou. Voyez le cas de l’Université de Koudougou. Il y a combien d’enseignants recrutés par l’Etat ? Je connais des jeunes recruter avec le DEA à qui l’université refuse d’accompagner en bourses pour qu’ils fassent leur thèse. Alors que la solution passe par là.
    Cher le Fou, Merci de m’avoir permis de réagir sur une question qui me tiens à coeur. J’ai toujours été de ceux qui pensent que nous avons un Etat qui n’est pas du tout visionnaire ou planificateur malgré l’existence d’un ministère en charge de cette matière. Peut-être, est ce culturel ?

  • Le 16 mars 2012 à 08:57, par Pawalmdékiswendsida En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Bonjour le Fou,
    Je trouve votre réflexion pertinente et d’actualité. J’estime que la faute ne reviens ni aux enseignants irresponsables qui donnent ces notes ou aux étudiants qu’on a souvent accusé à tord ou à raison mais qu’on peut jeter la faute sur le gouvernement. Comment pouvez-vous comprendre qu’en enseignants donne 100, 200 et même 600 zéros sans que ni la présidence de l’université ( on la comprend, puisque dirigée par des enseignants) ou l’État ne l’interpelle. Les enseignants qui continuent cette besogne ont copié sur certains de leurs devanciers qui ont donné jusqu’à leur retraite des notes téléphoniques aux étudiants qui sont devenus aujourd’hui des experts de l’administration.
    Outre ce laisser-aller du gouvernement, il y a aussi son irresponsabilité évidente dans la formation des enseignants. D’abord, un enseignant d’université n’est pas formé en pédagogie. Il est recruté juste avec son doctorat et allez, il doit assurer des cours. L’absence de pédagogie explique certains dérapages des enseignants.
    Enfin, l’irresponsabilité notoire du gouvernement se ressent dans la situation actuelle des universités publiques. Quand un État responsable veut ouvrir une université, il doit recruter des enseignants. Mais comment recruter alors qu’on en a pas formé. Je suis au troisième cycle à l’Université de Ouagadougou. Existe-t-il aujourd’hui des bourses de formation au troisième cycle ? Combien d’étudiants burkinabè sont annuellement envoyés en France, aux USA et ailleurs pour se former en thèse ?
    Avant toute ouverture d’université, l’Etat, s’il était responsable aurait pu envoyer des étudiants en formation en prévision dans l’optique de réaliser cette ambition. Or, dans la pratique, l’Etat compte sur les mêmes enseignants de l’Université de Ouagadougou. Voyez le cas de l’Université de Koudougou. Il y a combien d’enseignants recrutés par l’Etat ? Je connais des jeunes recruter avec le DEA à qui l’université refuse d’accompagner en bourses pour qu’ils fassent leur thèse. Alors que la solution passe par là.
    Cher le Fou, Merci de m’avoir permis de réagir sur une question qui me tiens à coeur. J’ai toujours été de ceux qui pensent que nous avons un Etat qui n’est pas du tout visionnaire ou planificateur malgré l’existence d’un ministère en charge de cette matière. Peut-être, est ce culturel ?

  • Le 16 mars 2012 à 09:04 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    le fou, tu n’es pas fou. Tu est plus lucide que certains profs sortis de la Sorbonne ou de Haward. Ils sont tous pareils. Ne veulent pas la contestation, même en matière de connaissance et de savoir qui évoluent sans cesse. Tu conteste ce qu’il a dit, il te réplique, je suis dans le métier ça fait plus de 20 ans. Comme pour te dire qu’il sait tout. C’est vraiment domage et les étudiants sont très dépaysés. Il nous faut une nouvelle race d’enseignants dans nos Universités publiques, sinon c’est la descente aux enfer. Avez-vs déjà entendu qu’un enseignant à donner 600 zéro à l’ISIG ou à Saint Thomas d’Acquin, pour ne citer que celles-la. Mais les mêmes, ou presque, y enseignent. C’est méchant chers profs. Vous avez lutté, l’Etat à fait des efforts aussi des efforts parce que vous avez aussi été et êtes toujours des fils de pauvres

  • Le 16 mars 2012 à 09:15 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Walayi !!! ce monsieur est trop fort. Merci à toi et bon courage.

    PS : c’est quoi son nom même ? Un drôle de fou en tout cas (LoL)

  • Le 16 mars 2012 à 09:15, par Aliende En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    C’est vraiment très grave !!!
    Si nous ne formons pas bien la relève, comment pourrons nous nous développer ? Nous serons toujours obligés d’importer les cerveaux que d’autres auront formé avec leurs moyens.
    Réveillons-nous si nous ne voulons pas rater le car du développement !!!

  • Le 16 mars 2012 à 09:26, par simpos En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Vraiment toi le fou, je ne sais pas quoi te dire. Quelle belle analyse dans un francais impeccable ! Tu es bon comme le dirais un etudiant.
    Courage et sache que tous le monde s’empresse de te lire.
    Il reste maintenant que les concernés de ton ecrit en fasse bon usage.

  • Le 16 mars 2012 à 10:14, par Hamar En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    En donnant de mauvaises notes on se bombe la poitrine comme quoi on est le seul Pr titulaire en telle option ou qu’on a Bac+20.Bref,leur seule chance est qu’ils sont nés bien avant et ce n’est pas certain qu’ils allaient reussir dan notre situation. Les Pr d’universités mettent ce pays en retard quand des bourses pourissent dans leurs tiroires comme quoi il n’y a pas d’étudiant meritant ces bourses. Cè lamentables

  • Le 16 mars 2012 à 10:24, par Hamar En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    En donnant de mauvaises notes on se bombe la poitrine comme quoi on est le seul Pr titulaire en telle option ou qu’on a Bac+20.Bref,leur seule chance est qu’ils sont nés bien avant et ce n’est pas certain qu’ils allaient reussir dan notre situation. Les Pr d’universités mettent ce pays en retard quand des bourses pourissent dans leurs tiroires comme quoi il n’y a pas d’étudiant meritant ces bourses. C’est lamentable

  • Le 16 mars 2012 à 10:27, par Gomsida 1er En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    600 zéro en 4ème année. il faut se poser beaucoup de questions. ces étudiants ont au moins 4 années d’étude derrière eux et s’ils étaient si nuls, c’était pas évident qu’ils réussissent à leur BAC. le problème de l’UO est que : 1-le cours est dispensé sans grande explication, 2-le prof lors du contrôle se fixe pour objectif de recaler le plus grand nombre possible. 3- les copies sont confiées a des étudiants du 3ème cycle avec des instruction précises. un professeur qui donnent 600 zéro se doit de donner des explications car y a problème.

  • Le 16 mars 2012 à 10:38, par Omar DAO En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Non le fou, tu n’as pas zéro, tu as au minimum la moyenne parce qu’on arrive au moins à suivre ton raisonnement aussi fou sois-tu.

    Moi j’ai l’opportunité d’encadrer de temps en temps dans le cadre de mon travail des diplômés de niveau maitrise. Qu’est ce que le niveau est bas, c’est vraiment alarmant. Il y en a qui sont même incapables de construire un argumentaire cohérent, n’en parlons pas de la langue française, là c’est vraiment terrible. Honnêtement je me demande sincèrement si certains ont même le bac.

    Donc, je peux comprendre qu’un enseignant rigoureux qui veut évaluer selon certains standards internationaux donne autant de mauvaises notes. Mais il y a quelques uns qui sont bons, qui excellent même dans d’autres systèmes. Si parmi 1000 étudiants aucun n’a la moyenne, il y a là un problème d’enseignant, c’est sûr.

    • Le 16 mars 2012 à 11:31 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

      Le fou,ne perdons pas de vue qu’à l’UO nous avons affaire à des FACULTES (et non en instituts ou écoles )d’où ces effectifs pléthoriques et les COURS y sont donc MAGISTRAUX !!!!Cherchez la définition et vous ne jetterez plus la moindre pierre aux professeurs et autres maitres de conférence !!!!En faculté un travail profondément personnel doit être abattu par les étudiants, partout ailleurs c’est comme ça(posez la question aux "anciens" qui ont fait Lomé,Dakar , Abidjan ....ils étaient tout aussi nombreux en amphi mais ils se sont battus doublement pour décrocher leurs diplômes !! ou faites un tour m^me en France où très souvent le taux de réussite en 1ère année ne dépasse guère les 20 pour cent quand le taux d’abandon avoisine dans certaines facs de droit les 50 pour cent !!!!! contrairement aux Ecoles et /ou instituts où LES EFFECTIFS réduits premettent un meilleur encadrement et un meilleur suivi !
      Laissons M. Meyer tranquille, si je ne m’abuse, il est présent sur le campus de l’UO depuis des lustres déjà !Des profs du supérieur maso ? je ne peux y croire !!!!! LE TRAVAIL RIGOUREUX ET PROFOND PAIE !!!!!

    • Le 16 mars 2012 à 17:44, par WENDSONGDO En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

      Cher enseignant, ne tente pas de justifier l’injustifiable ! C’est inadmissible qu’un Pr administre des zéros et qu’il n’est pas à s’expliquer ? Eux, ils ont été formé dans des universités où avec plus de 15% d’échec, le Pr doit s’expliquer ! Où ils ont eu le loisir de "noter" leurs Pr ! Pourquoi s’érigent-ils en Dieu une fois rentrés au Pays ? Ce sont les trois "M" de Ablassé. Tenez-vous bien, j’ai soutenu un DEA à l’Université de Ouaga avec 13/20 et mention passable dans l’ensemble ; j’ai envoyé mon mémoire aux Editions Universitaires Européennes et il a été publié sans modifications. Sont-ils plus intelligents que les Pr émérites de cette maison de publication ? non non et non !!!C’est la preuve mes chers compatriotes, nos Pr sont "méchants" et "mauvais". J’ai toujours dis que si un Pr se vante de donner 200 zéros et plus dans une classe, sa place n’est pas à l’Université ! Il n’ a qu’à développer cette même adversité dans un cabinet d’étude contre la pauvreté que nous peinons à vaincre. J’invite donc tous les acteurs concernés à agir pour qu’on ne sacrifie plus les enfants de pauvres braves paysans dans nos universités.

  • Le 16 mars 2012 à 11:19, par Nobga En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Le Fou, il y a un grand fossé entre le primaire et le secondaire, entre le 1er et le 2nd cycle du secondaire, entre le secondaire et le supérieure.
    Il y a des diplômés du CEPE qui ne peuvent pas bien écrire leur nom, des admis du BEPC qui ne peuvent pas faire la différence entre le singulier et le pluriel, des bacheliers qui ne peuvent faire de recherche d’un mot dans un dictionnaire car ne connaissant pas l’ordre des 26 lettres d’alphabet.
    Avant, nous ne disposions que d’écoles et d’instituts supérieurs. Avoir le bac en son temps ne t’ouvrait pas systématiquement les portes de l’université car sans bourse il faut payer cher et pour les fils de pauvres, adieu l’université. Le bac était un concours. Un jury d’environ 200 personnes récoltait souvent moins de 8 admis au bac (second tour compris). Aujourd’hui ce sont des facultés et tout le monde peut s’inscrire à l’université sitôt le bac en poche (y compris les travailleurs qui veulent ajouter de l’huile à leur benga). Et si pour finir Toto doit enseigner Doudou, on ne peut récolter que des conteneurs de zéro. C’est pourquoi d’ailleurs des maîtrises aux Phd, dioctorats 3è cycle et même d’état sont achetés. Pour trouver le travail, si on n’achète pas aussi c’est une autre paire de manche. Le mal est dans tout le système (enseignants, élèves, étudiants, parents et politiques).

  • Le 16 mars 2012 à 11:53 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Bonjour à tous,
    Le fou, juste une précision : le gouvernement a décidé de la construction de pavillons et non d’amphi. C’est pas pareil. C’est le lieu d’ailleurs de dire aux uns et aux autres que le problème de nos universités dépassent largement les seuls acteurs de ce milieu. Il appartient au peuple burkinabè de savoir qu’il joue là sa survie intellectuelle, ... sa survie simplement. Je vous donne l’info suivante : Ibam(le business school de l’université de Ouagadougou) à travers la fondation Ibam a entrepris de demander l’aide de quelques structures pour la construction de batiment pour ses étudiants. Imaginez un peu ce qu’à donner une structure comme ONEA sur un budget de 52 millions. J’ai envi de vous laissser imaginer.... Vous ne trouverez pas,... j’en suis sur. Juste 100.000 frs. Et la CNSS rien.
    D’après les chiffres d’une petite étude, c’est pourtant la meilleure écoles de formation dans les métiers du tertiaire. C’est normal. A Ibam, le redoublement n’est pas autorisé en 1ere année. On passe avec 12.
    C’est une école qui devrait pourtant avoir un traitement spécial compte tenu de son statut. Regardez dans les autres pays, les universités sont bien construites surtout leurs business School ( Lagon au Ghana, INPH à Yamoussokro, Obafemi au Nigeria). Chez nous, c’est lamentable. On a pas les moyens ; oui c’est ça ! Voyez ce qui m’attriste chez ce régime, ce n’est pas les détournement et autres. Ils sont entrains de casser les ressorts psychologiques. Après eux, ce sera difficile.
    Parlant des Prof à l’Uo, je crois qu’il sera bon pour certaines structures de la société civile ou organes de presse d’instituer des prix ou des etudes-baromètres pour les profs qui se seront illustrer positivement. Les critères pourront être par exemple : le suffrage de leurs étudiants, leurs travaux publiés...
    Il faut que nos universités cessent d’être des sortes d’enclaves. L’université ne peut être laissé aux seuls profs et étudiants. Mêmes les journalistes, prenez les bonnes habitudes d’aller toujours tutoyer ces profs ( surtout ceux là qui se disent suis seul dans mon domaine là) à répondre de manière scientifique aux préoccupations de l’heure.
    Par rapport aux Pr titulaires, le système CAMES est pervers. Une fois que t’es titulaire, plus besoin de travailler. Tu peux faire de la politique maintenant. Il nous faut trouver des incitations pour obliger les Prof titulaires à continuer à encadrer des doctorants et à entretenir leurs labo. C’est parce qu’ils n’ont plus rien à faire qu’ils sont ambassadeurs, dg,...
    Franchement, je trouve que c’est un gachis qu’un monsieur comme Pr. Filiga soit "obliger " d’accepter de diriger la direction générale des impots. Il a mieux à faire, surtout pour son labo(il en a forcement). je pense qu’il a suffisamment formé d’étudiants capables d’occuper ce poste.
    Attention : dans les années à venir, l’Uo ne pourra plus former de mathématiciens !
    On a mis ensemble biologistes, physiciens, chimistes, mathématiciens... soit disant ST ( cobaye LMD). En mathématiques, les deux premières années sont cruciales. En les mettant ensemble, ce sont ces derniers qui perdent beaucoup. Dans certains pays (chine, Usa ( allez à l’Univ de Princeton)...), c’est une filière qui a un caractère stratégique : les mathématiques fondent les autres sciences. Chez nous,......no comment.
    Bonne journée à tous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 16 mars 2012 à 12:16, par Black En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    S’il vous plait chers compatriotes que quelqu’un me trouve parmi nos dirigeants un(e) seul(e) qui a son enfant dans une université au pays, la plupart ont leurs rejetons soit en Europe soit USA entrain d’étudier avec l’argent qu’ils ont amassés je ne sais comment

  • Le 16 mars 2012 à 12:22, par TIENFO En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    a notre humble avis cette situation de niveau de nos étudiants puise ses racines dans un système scolaire bradé par des reformes ou concept imposés à notre système éducatif. posons nous la question suivantes : quel est le niveau réel de nos enseignants du primaire et même du secondaire. il est évident que quand un aveugle doit conduire ses semblables ils se retrouveront tous dans un goufre. revoyons notre système éducatif.

  • Le 16 mars 2012 à 12:23, par Jérôme En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Ces zéros sont le signe que l’enseignant est incapable de faire passer son message. Par conséquent, lui même devrait se remettre en cause et changer au cas échéant de metier. C’est vrai que de nos jours, le niveau des étudiants est déplorable, mais tout le monde ne saurait être cancre à ce point.

    • Le 16 mars 2012 à 17:50, par Elco En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

      Cher fou ;cette situation catastrophique dont vous relatez n’est que la partie visible de l’iceberg ;En effet un diagnostic stratégique montre que tous les compartiments de l’universté souffrent de nombreux problèmes:l’administration de l’uo(defaillante,inéfficace),les enseignants (bc sont archaiques ;mauvais,incapables ;mesquins et peu proactifs ;exploiteurs) ;les étudiants(manqued’encadrement,et de motivation financière),le CENOU(en déça des attentes),les infrastructures(insuffisantes,exigues,des labo archaiques),avec des programmes de cours en dephasage avec les besoins réels du pays et de l’individu !Imaginez-vous que l’administration ne peut mème pas remettre aux étudiants leur diplomes au moment voulu et il faut une session pour ça !cette administration va prendre un serieux cout si elle ne change pas ses pratiques !Tout le système est bloqué !solutions affaire à suivre !

  • Le 16 mars 2012 à 12:24, par Amso En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    merci, le fou. pour dire juste un peu entrez juste dans un des pavillons de l’université et vous vous poserez des questions. le tableau apparait minuscule et vous vous demanderez s’il faut avoir des jumelles ici pour suivre les cours tant est que le tableau doit pouvoir bien servir à ce que l’on sait. franchement pour étudier dans nos Université on vous demande plus de la matière grise mais un MENTAL DE FER.

  • Le 16 mars 2012 à 13:11, par bogui En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    un enseignant du primaire, du secondaire ou du supérieur qui évalue ces apprenants et moins de la moitié n’ont pas la moyenne, doit se remmettre en cause : son message n’est pas passé. Ce qui veut dire que l’objectif est raté. Mais à l’université de Ouaga, les profs qui collent les étudiants se pressent de dire que leurs étudiants sont carrents. Oui. Mais à vous de leur transmettre le savoir pour qu’ils deviennent forts comme vous. A y voir de près, on peut dire que c’est une politique commerciale qui ne dit pas son nom. En effet, on décourage à l’université publique pour recevoir les rescapés à bras ouverts dans le privé.Et là-bas, pas d’échec puisque on caresse dans les notes. Il faut qu’on nous évite le scénarios des hôpitaux publics où les médecins dessertent au profit des cliniques.

  • Le 16 mars 2012 à 13:57, par tinto En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Il serait indécent que le Ministre des Enseignements Supérieur et Secondaire et le Président de l’UO ne prennent pas part à cette tribune, car il s’agit d’un problème de fond. Je souhaite que Canal 3 et la TNB organisent qqchose sur le sujet

  • Le 16 mars 2012 à 13:58 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Il serait indécent que le Ministre des Enseignements Supérieur et Secondaire et le Président de l’UO ne prennent pas part à cette tribune, car il s’agit d’un problème de fond. Je souhaite que Canal 3 et la TNB organisent qqchose sur le sujet

  • Le 16 mars 2012 à 14:31, par indulgence En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Etudiants j ai pitié de vous.Il y a des prof qui se prennent pour des dieux.Dieu les voient.j ai connu un qui collait de tres mauvaises notes à ses étudiants pour masquer sa propre carence.
    Quant au gouvernement sa stratégie est de mal former les enfants des pauvres.Ainsi leurs enfants seront toujours devant les notres.

  • Le 16 mars 2012 à 14:39 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    On parle des problèmes à l’université qui est le sommet de la pyramide mais c’est la base de notre enseignement qui est gatée.
    Comment des cancres peuvent se revéler des supermen à l’université ?
    Déjà dès le primaire,les enseignants sont des cancres incapables de tenir un raisonnement logique à l’oral et quand tu leur demandes de te retranscrire à l’écrit ce qu’ils voulaient exprimer,c’est la catastrophe.Comment voulez-vous que des cancres puissent former des élàves ?
    Et c’est la meme chose dans les lycées et collègues avec les memes lacunes chez les enseignants.
    Résultat:On amène un bétail de cancres à l’université avec un BAC distribué parceque sur 100 bacheliers,en réalité 98% ne le méritent pas.
    Ce pouvoir a mis l’éducation nationale à terre et ce n’est pas le seul secteur.C’est fini le bon vieux temps où on trouvait des gens qui se dévouaient au travail.Maintenant c’est la course pour le gombo gluant tout en sabotant son travail.

    Par un enseignant déçu qui compte démissionner pour ne pas etre comptable de ce tsunami de notre système éducatif

  • Le 16 mars 2012 à 15:39, par Altruiste En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise.

    "le fou c’est celui qui a tout perdu sauf la raison", le fou je te remercie pour ta dissertation qui mérite 18/20. nous n’avons plus rien à faire si ce n’est de prier DIEU car nous sommes tous à l’abatoire, ils ont sacrifié l’avenir du pays. nos professeurs sont des genies et nous étudiants sommes des moutons, ils se foutent d’eux-mêmes pas de nous. 600 zéros, c’est pour signifier quoi ? si l’école doit former des déchets scolaires alors il n’ya rien de plus lamentables que l’école, certes, mais un pays où les enseignants ne revoient pas leurs méthodologies, il leur vaut mieux une machette pour une plantation. Même le cultivateur change de méthode. tu as raison le fou des étudiants du 21e siècle face aux professeurs du 17 e siècle, la resultante sera baclée. Même s’ils se croient plus forts que notre promotion, il serait mieux qu’ils sachent que "nul ne detient le monopole de la connaissance".

  • Le 16 mars 2012 à 15:52, par 777 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Il est vari que les étudiants ont une part de responsabilité dans les notes médiocres mais il faut également que certains enseignats se remettent parfois en cause. Ce n’est pas possible que sur 1000 Etudiants, on enregistre 600 "zero". Et c’est toujours dans les mêmes matières : TGO, Droit international privé, Droit commercial. Ces professeurs doivent à un moment se demander comment se fait -il ? Est-ce que j’ai vraiment la pédagogie. Tenez, en droit Administratif dispensé par Laurent BADO par ex, on enregistre pas autant de mauvaises notes ?

  • Le 16 mars 2012 à 16:01 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    De toutes les façons les enseignants dans nos universités ont beaucoup, beaucoup, beaucoup à se reprocher dans les notes minables que quiconque—même si nos jeunes étudiants, compte tenu de ce qui se passe au secondaire, arrivent au supérieur avec un déficit record. Si je le dis, ce n’est pas pour accuser gratuitement quelqu’un, encore moins remettre en cause les efforts de certains enseignants—comme le Pr Ibriga l’a dit à juste titre, je refuse que les enseignants donnent des notes pour plaire, pour faire dire aux uns et aux autres qu’ « il est bon ». Mais la manière surtout aujourd’hui de donner les cours et aussi et surtout, surtout d’évaluer les étudiants. Tenez ! Mon chef de service dans une administration publique de la place avait commencé à recevoir fréquemment des filles, entre 13h et 14h30 c’est-à-dire la descente. Mais rien ne m’a « tiqué », bien que je l’eusse vu en train de corriger des copies. Oui des copies, vous avez bien entendu ! Mais pas des copies d’élèves de secondaires. Des copies d’étudiants (les feuilles de composition de l’université sont bien discernables par rapport à n’importe quelles autres). Jusque là vous me direz : « normal, où est ton problème ? » Oui, justement mon problème, c’est le suivant. Ces filles étaient, ou plus exactement, sont des étudiantes de l’université de Ouaga, je ne sais de quel niveau, en droit. Elles venaient reconnaître leurs copies à partir de leur écriture—les copies n’étant pas « désanonymées »— pour mériter, ou si vous voulez, avoir la note qu’elles voulaient ou veulent. Mon chef fut un promotionnaire de mon cousin à l’UO, de la 1ère année à la 4ème où ils ont tous eu la maîtrise en droit. Et c’est l’un de leurs anciens Prof qui donnent les copies des étudiants à mon chef à corriger. Et alors il en profite pour faire la cour à ces dernières ou pour une quelconque contre partie que lui seul connaît. Ainsi celui-là, pensez-vous qu’il corrige bien les copies des étudiants ? A-t-il réellement le niveau pour cela, même s’il a une maîtrise ? Est-ce, dans ce cas le prof qui évalue ou quelqu’un d’autre qui n’a même pas donné de cours ? Mais l’Etat leur paye la correction de ces copies. Ca aussi c’est du vol !

    Cette réalité est pourtant généralisée à l’université de Ouagadougou. Les enseignants qui pourront jurer la main sur le cœur se comptent au bout des doigts, surtout dans les filières dites « chine populaires ». A notre temps un enseignant, jadis non titulaire, nous disait lors de ses devoirs de bien écrire, bien former nos lettres parce qu’il se ferait aider pour corriger nos copies par des étudiants de la 4ème année et effectivement on remarquait les différences dans les appréciations, les jugements de tel ou tel manquements et pire des copies identiques (défense en ligne aidant) n’avaient pas la même note, même voisines de 5 points d’écart. Allez-y comprendre.

    A cela s’ajoute l’ego de certains enseignants : chez moi, un étudiant ne doit pas avoir 16, 17, 18,19 etc. entend-on certains enseignants proférer fièrement, comme répondant à un principe pédagogique. Demandez aux étudiants de FLASH ( LAC/SH). A la SH il y a un enseignant qui donnent jamais de note impaire (il le proclame d’ailleurs), 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16 et ça s’arrête là (sur vint, vous m’aurez compris). Bien sûr les notes comprises entre 2 et 6 composent les 4/5 des ses notes. 16/20 probablement une sur dix milles copies. Au LAC/Angais, il y a un surnommé « the killer » et qui s’y sent fier dedans.

    A tout cela s’ajoute les tricheries chez les étudiants. Aujourd’hui, des étudiants fantômes arrivent à engranger des diplômes vite par rapport aux étudiant intègres et sincères. Ceux –là sont composés en majeur parti des étudiants salariés. Certains payent les « étudiants cracks » pour composer à leur place, comme quoi ils ne cherchent pas connaissance mais à « beurrer son pain ». Les surveillants des devoirs ne diront pas le contraire. Certains sont tombés dans leurs filets, comme cette dame de licence en droit l’an dernier.

    Durant mes cinq années passées au Campus de Ouagadougou—pour ne ressortir avec un certificat niveau, donc pas maîtrise complète) ma meilleure note fut conquise et acquise par un missionnaire : 18/20, la seule fois d’ailleurs. Mais les « misères de notes, je les ai eues aussi, la plupart du temps assorties de remarques insultantes, démoralisantes et inquiétantes. Des camarades ont dû prendre leur FONER et décamper pour aller se former ailleurs et, aujourd’hui, sont mieux placés que moi.
    Kérya

  • Le 16 mars 2012 à 16:22, par VOLTAIRE DU FASO En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    lE MANQUE DE PEDAGOGIE EN EST LA CAUSE.ECHEC DES ETUDIANTS EGALENT ECHEC DES ENSEIGNANTS.LA SOLUTION EST DE ADOPTER EVALUATION SANS NOTES CHIFFREES COMME AU LUXEMBOURG.

  • Le 16 mars 2012 à 16:49, par MALICK DAKAR En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Vous aussi vous etes un Zéro,titre accrochant,document vide et rédaction nulle.

  • Le 16 mars 2012 à 17:46, par contribution En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Je me réjouis de l’ampleur, de la teneur et surtout de la force des arguments des uns et des autres. Je souhaite seulement dire que personne n’est né avec une connaissance préétablie. tout le monde a appris. Sur cette base tout le monde peut être excellent en se donnant la peine d’apprendre. Seulement dans l’acte d’apprendre il y a plusieurs facteur l’interaction de l’apprenant (je dis bien apprenant pas étudiants ou élèves) avec le savoir, l’interaction de l’apprenant avec le formateur (je dis bien formateur pas enseignant) et l’interaction entre le formateur et le savoir.
    Si l’interaction entre le formateur et le savoir pose problème ; le débat est clos. Donc je crois que ce n’est pas à ce niveau. Le problème tient au rapport de l’apprenant au savoir et du rapport qu’a l’apprenant avec le formateur.
    Ainsi, un contenu d’enseignement doit être enseigné avec le formateur jouant le rôle de facilitateur de l’apprentissage des apprenants. Pour ce faire, le formateur doit être formé pour former et non n’avoir que des titres de capacité et il doit aussi aimé sont travail. On ne naît pas enseignant, on le devient. il faut aimer sont métier pour y exceller. Si on veut être un bon formateur on doit être à l’écoute du formé, car qui enseigne s’enseigne soit même. Certains prix Nobels ont étudiants d’anciens prix Nobels mais les échanges entre eux ne se faisaient pas de supérieurs à subalternes mais d’égal à égal car celui qui était prix noble avait l’humilité d’écouter son étudiant. Et l’étudiant avait la certitude d’exposer ses idées sans être rabroué. Voilà le succès de certains prix Nobels comme Bohr et Rutherford car le premier était l’étudiant du second et il a amélioré la théorie de son maître. Il y a une fierté à donner qu’à recevoir.
    L’autre aspect est le rapport de l’apprenant au savoir. il faut cesser d’être absentéiste au cours, il faut aussi que le formateur évalue ce qu’il a enseigné mais pas ce qu’il est sensé enseigner ou ce que l’apprenant est sensé avoir appris.
    Bref une simple contribution qui pourrait aider au débat ?

    • Le 16 mars 2012 à 22:43, par Albatros En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

      Merci "Contribution" pour ton apport.

      - L environnement dans lequel le savoir s acquière, devrait etre consolidé, developpé et transmis est enormement determinant.
      - Un aspect que certain(e)s de nos chers Profs tardent aussi à prendre en compte est le degrer de vitesse dans lequel les connaissances perdent leur actualité. Ce qui necessite une perpetuelle dynamique en prenant naturellement les jeunes souvent source de creativité et peut etre aussi de vitalité.
      - Plus l UO servira d exemple dans la sous region, plus elle sera un pole actractif pour les etudiants des pays voisins. Ce qui a été alors lgtps associé à un investisment peut rentable, pourait alors ètre autrement étiquété.
      - Le rayonnement scientifique n est plus envisageable à un niveau local mais international.
      - Un coup oeil sur l evolution de la pluspart des etudiant(e)s burkinabe à l étrangers amenerait à se demander si ils/elles ne sont pas enfait nos étalons. Si les freres et soeurs presents sur le campus meritent des centaines de 00,00 alors on devrait chercher les raisons peut etre hors de leur capacité intellectuelle.
      - Pensons surtout à une véritable relève de nos précieux/-es enseignant(e)s d université vue la fuite vers/ l établissement à l étranger des soit disant "meilleurs tètes".
      - Certes nous devriont pas metre de coter la situation economique de notre Faso. Le minimum à retrouver serait neammoins une certaine identification de la presente generation avec les organismes de l Etat chargés de la formation. Plus elle se sentira concerner, plus elle devrait pouvoir mieux apprecier leur fonctionnement et leurs effors.

      Du courage à tous !

  • Le 16 mars 2012 à 19:41, par contribution En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Je me réjouis de l’ampleur, de la teneur et surtout de la force des arguments des uns et des autres. Je souhaite seulement dire que personne n’est né avec une connaissance préétablie. tout le monde a appris. Sur cette base tout le monde peut être excellent en se donnant la peine d’apprendre. Seulement dans l’acte d’apprendre il y a plusieurs facteur l’interaction de l’apprenant (je dis bien apprenant pas étudiants ou élèves) avec le savoir, l’interaction de l’apprenant avec le formateur (je dis bien formateur pas enseignant) et l’interaction entre le formateur et le savoir.
    Si l’interaction entre le formateur et le savoir pose problème ; le débat est clos. Donc je crois que ce n’est pas à ce niveau. Le problème tient au rapport de l’apprenant au savoir et du rapport qu’a l’apprenant avec le formateur.
    Ainsi, un contenu d’enseignement doit être enseigné avec le formateur jouant le rôle de facilitateur de l’apprentissage des apprenants. Pour ce faire, le formateur doit être formé pour former et non n’avoir que des titres de capacité et il doit aussi aimé sont travail. On ne naît pas enseignant, on le devient. il faut aimer sont métier pour y exceller. Si on veut être un bon formateur on doit être à l’écoute du formé, car qui enseigne s’enseigne soit même. Certains prix Nobels ont étudiants d’anciens prix Nobels mais les échanges entre eux ne se faisaient pas de supérieurs à subalternes mais d’égal à égal car celui qui était prix noble avait l’humilité d’écouter son étudiant. Et l’étudiant avait la certitude d’exposer ses idées sans être rabroué. Voilà le succès de certains prix Nobels comme Bohr et Rutherford car le premier était l’étudiant du second et il a amélioré la théorie de son maître. Il y a une fierté à donner qu’à recevoir.
    L’autre aspect est le rapport de l’apprenant au savoir. il faut cesser d’être absentéiste au cours, il faut aussi que le formateur évalue ce qu’il a enseigné mais pas ce qu’il est sensé enseigner ou ce que l’apprenant est sensé avoir appris.
    Bref une simple contribution qui pourrait aider au débat ?

  • Le 16 mars 2012 à 23:40, par leo En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Merci pour l’auteur de cet article.
    En fait, le vrai probleme repose sur l’enseignant. Je suis un ancien etudiant de la FASEG(promotion 1994 annee d’obtention de ma maitrise). Je suis reparti en faculte pour un 3eme cycle(aux USA). Ici, j’ai vu la differtence dans la maniere d’evaluer les etudiants. Chez nous a Ouaga, les enseignants testent seulement les etudiants surtout sur leur capacite a memoriser les lecons.Alors que la capacite a memoriser ne devrait venir qu’en derniere position. Dans la plupart des universites et ecoles americaines par exemple, en se basant sur les travaux de cherchers comme Sternberg(triarchic theory of successful intelligence) et de Gardner(Multiple intelligence theory} les etudiants et eleves sont evalues sur la base de leur abilite analytique, creative et practique. Celle de memorisation vient en derniere position. Tester seulement la capacite a memoriser est loin d’etre suffisant pour mesurer la connaissance.
    La methode d’evaluer et d’enseigner doivent changer dans nos universites publiques

  • Le 17 mars 2012 à 13:17, par grand k En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Merci et one love le fou pour ton analyse.a L’ufr seg il faudra prier pour que yoni parte afin que la filiere EGEO rtrouve sa place.

  • Le 17 mars 2012 à 13:38 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Le fou est un éclaireur.L’enseignant d’université est un dieu ;Il est l’homme le plus libre mais cette liberté ne doit pas être assimilé au libre arbitre.Ils ont une liberté eexagerée par rapport à leur employeur qu’est l’Etat et par rapport à leur travail d’enseignant.
    - Ce sont eux qui recrutent,qui se recrutent (si vous ne connaissez personne à l’université vous ne serez jamais quelqu’un)
    - leur promotion n’est pas soumise à l’Etat
    - leur travail d’enseignant n’est pas encadré (un enseignant peut être programmé par l’administration mais peut disparaitre pour réapparaitre quand il veut sans rendre de compte à personne ;
    - Ils ne sont pas évalués sur leur travail d’enseignant mais uniquement sur leurs recherches de promotion
    - le conseil de discipline n’a jamais fonctionné malgré les situations claires d’inconduites d’enseignant ;
    - Les évaluations soumises aux éttudiants par eux relèvent de l’arbitraire(des consignes suicidaires de limitation de lignes de reponses, des notes négatives alors par principe les notes vont de 0 à 20). Lorsque l’étudiant ne respecte pas les consignes , non seulement on annule la totalité des points concernés par la question mais l’enseignant se permet de retrancher 5 points sur l’ensemble de l’examen-voir OUATTARA SIAKA EN SOCIO/MEYER ET KAGAMBEGA EN SJP)

  • Le 17 mars 2012 à 17:56, par Alex En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    L’enseignant en question doit se poser la question s’il mérite son salaire. Si l’objectif de l’enseignant est d’enseigner e t transmettre des connaissances, alors l’enseigant qui a eu 600 zéros dans sa classe doit se dire qu’il a lui-même échoué dans le travail pour lequel il est payé, et donc se remettre en question. À la limnite, il devrait démissionner pour laisser la place à d’autres car aujourd’hui personne n,est irremplaçable. Dans d’autres systèmes qui prévalent ailleurs dans les systèmes reconnus comme les plus performants (Amérique du Nord) c’est inadmissible qu’un enseignant ait de tels résultats et continue à enseigner.

  • Le 17 mars 2012 à 19:15 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Les choses ont peut être changé aujourd’hui par rapport aux années 90 où j’étais étudiant en fac de maths. Là, des enseignants se comportaient en véritables fascistes, terrorisant à souhait les étudiants par des notes punitives sans possibilité de recours à l’époque (les copies n’étant pas anonymées et non restituées aux étudiants - seule les notes étaient communiquées (celles d’examen -juin & sept)). Alors, il fallait en plus d’être bon en classe, savoir aussi ne pas se faire remarquer ("il fait le malin") pour se tirer d’affaire.
    L’argument des effectifs plétoriques aujourd’hui incriminé ne me semble donc pas être la cause principale du problème (à l’époque les effectifs étaient très réduits mais le problème des notes à la tête du client existait bel et bien et, souvent proclamé haut et fort par certains profs). La réalité est que l’Etat a laissé se développer à l’université une culture d’impunité des enseignants et de leur non obligation de rendre compte par rapport non seulement à la qualité de leurs enseignements mais aussi à l’intégrité de leurs évaluations des étudiants (ces mêmes enseignants se retrouvent dans l’enseignent supérieur privé avec des comportements tout à fait différents vis à vis d’étudiants plus faibles).
    Il revient alors à l’Etat de mettre un terme à ce fascisme intellectuel qui a cours dans nos universités publics. En effet, il n’est pas normal que pendants des décennies, des intellectuels aient été payés pour freiner le développement d’un pays (les noms ont été volontairement tus)

  • Le 17 mars 2012 à 20:44, par Pogbi En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Le Bac est le premier diplôme Universitaire ; par conséquent un étudiant qui entre a l’université est supposé avoir le niveau requis pour réussir au moins un programme. Un étudiant peut redoubler dans un programme ou même être réorienté dans un autre programme mais tout ça l’institution doit travailler a minimiser ces cas malheureux.
    Six cents zéros dans une classe, c’est inadmissible : l’enseignant doit répondre quelque part pour avoir causé une perte financière a la nation. L’argent du contribuable ne peut ainsi être gaspillé impunément.

  • Le 18 mars 2012 à 11:18, par Sidyeta En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Bonjour mon message s’adresse à Malick DAKAR je lui demande d’être un peu honnête intellectuellement si tu as la prétention d’enseigner ne refuse pas de voir la vérité ou du moins la réalité 1000 personnes dans une classe venant d’horizon différentes ne peuvent être tous nuls et je pense sincèrement que dans pareil cas c’est l’enseignant qui est soit nul soit méchant.
    Quelqu’un a aussi cité des pays comme la côte d’ivoire,la France pour montrer à quel point les étudiants se battent penser vous qu’au BURKINA les étudiants ne se battent pas on ne généralise pas avec un exemple svp

  • Le 18 mars 2012 à 12:47, par sylvie Ouédraogo En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Merci
    je profite deverser ma colère car en 2007/2008 dans l’UFR/SJP un professeur nous a dit comment voulez-vous qu’un devoir de 15 000FCFA soit pareil à un devoir de 300 000FCFA. nous avons en son temps critiqué un devoir qu’il a donné à l’USTA Saaba et un devoir qu’il a donné à l’UO.
    Donc quand tu paie moins cher tu dois redoubler mais quand tu paie 300 000 tu dois à coup sur passer en classe superieure.
    Dommage pour ce pays

  • Le 18 mars 2012 à 21:02 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Le problème à l’UO, c’est qu’il y a une compétition qui ne dit pas son nom entre les enseignants et les étudiants. C’est vraiment dommage. Donner 600 zéro aux étudiants que l’on a soi-même enseignés, le prof est simplement nul même s’il est à l’UO depuis 100 ans ! Merde à la fin !

  • Le 18 mars 2012 à 22:32, par Mikael1 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Ce qui me désespère moi, c’est que je ne vois aucune lueur d’espoir pour l’avenir à moyen terme de notre pays. Ce n’est ni le gouvernement actuel, ni le système universitaire actuel,ni la situation actuelle du pays qui me décourage autant. Mais quand je regarde le comportement de la jeunesse actuelle, je suis très péssimiste.C’est elle(la jeunesse actuelle)qui constitue l’avenir immediat du pays. Mais je ne la crois pas capable de faire mieux que les ainés. Prenons comme exemple ce forum. Il n’ya aucun debat contradictoire autour du sujet. j’ai l’impression que lorsque quelqu’un essaie de donner un avis autre que celui de l’article,son message n’est pas publié.c’est de telles attitudes qui m’amènent à dire que la sortie du tunnel n’est pas pour demain.

  • Le 18 mars 2012 à 23:49 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

    Tres belle analyse. Le probleme de l`UO est grave. Que direz vous aux enseignants qui disent aux etudiants "remettez moi mes mots car vous les etudiants vous ne comprenez pas francais." Je pense que simplement le Professor est limite slmt au cercle du resume qu`il a eu des document dates depuis les annees. Je suis un ancien de la SEG. J`etais surpris de voir mon professor de Politique General d`Entreprise me coller un 2 simplement j`ai decouvert le livre qu`il utilise sans changer de virgule. C`est dommage le systeme educatif du Pays quand on compare comment les choses sont aus US.

    • Le 30 mars 2012 à 14:41, par ISMA9 En réponse à : UNIVERSITES PUBLIQUES DU BURKINA : Ces notes qui cachent un profond malaise

      Comprenez les Prof, ils galèrent trop pour ne pas être aigris, Je vous dit que c’est l’aigreur, quand il pensent qu’ils touchent(avec leur soit Doctorat) et vivent moins que ces mêmes étudiants qu’ils forment(même avec la maitrise).
      Prenons l’exemple du Senegal, et on comprendra bcp de chose.

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