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RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

Publié le mardi 13 mars 2012 à 00h40min

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A l’instar de l’armée, la police nationale vient d’expurger de ses rangs, certains de ses éléments. Elle a soldé ses comptes avec ses fonctionnaires ayant participé, selon les termes de l’arrêté n°2012-053/MATDS/CAB, « à un acte collectif d’indiscipline caractérisée, pour insubordination, pour attitude ou comportement attentatoires à l’éthique ou à l’honneur du corps. » En plus de ces 136 agents ayant fait l’objet de révocation, 32 autres ont été blâmés. Ces sanctions étaient prévisibles. Dura lex, sed lex, diront les juristes. Certes, on ne saurait, raisonnablement, être euphorique à l’annonce de ces sanctions tant leurs conséquences sociales sont déplorables. Si l’on s’en tient rien qu’aux conséquences familiales de ces révocations, on ne peut pas s’en délecter.

Il est de notoriété publique qu’au Burkina Faso, derrière un salarié, qu’il soit du public ou du privé, se cachent très souvent, au-delà de sa simple cellule familiale au sens juridique du terme, bien des bouches à nourrir. Avec ces mutineries et leurs conséquences, ce sont des vies, des carrières et certainement des rêves qui ont été brisés. Tant du côté des mutins que d’innocents citoyens. C’est un euphémisme de dire que c’est un vrai gâchis pour le pays. Mais, dans un Etat de droit, la sanction de tout comportement déviant est normale pour peu qu’elle soit prévue par les textes en vigueur et qu’elle s’appuie sur des preuves solides. Dans les emplois où la discipline est la règle d’or comme c’est le cas au niveau des forces de défense et de sécurité, il est clair que les mutins et les auteurs de tout autre acte d’insubordination, ne peuvent échapper aux sanctions.

Pour ce qui est de la police nationale, il faut espérer que le temps mis pour prononcer ces sanctions, surtout les révocations, a permis de garantir les droits des personnes incriminées, c’est-à-dire de vérifier que ce sont les vrais coupables et rien qu’eux qui paient les frais de leur indiscipline. En d’autres termes, il faut souhaiter qu’il n’y ait pas de sanctions arbitraires, de règlements de comptes déguisés. Ceci étant, même si le ras-le-bol des mutins et autres manifestants était compréhensible, il n’a pas été exprimé de façon républicaine. Cela est fort déplorable. La hiérarchie de la police a donc décidé de faire preuve de fermeté pour l’exemple, c’est-à-dire de sanctionner pédagogiquement.

En tout cas, force doit rester à la loi. Seulement, il faut que cette loi soit appliquée à tous ceux qui ont commis les mêmes fautes, sans discrimination, si tant il est vrai que leur culpabilité soit régulièrement établie. Là encore, les Burkinabè attendent de voir si leurs gouvernants iront jusqu’au bout de la logique. Car, malheureusement, la crainte qu’il y ait deux poids deux mesures dans cette litanie de sanctions, subsiste. Rien à ce jour ne permet en effet de dire que tous les mutins ont été sanctionnés. Car, sans qu’il soit besoin d’établir des critères de hiérarchie des fautes, on peut penser, au regard des évènements qui avaient eu lieu, que les policiers sanctionnés aujourd’hui n’ont pas fait pire que les mutins non inquiétés, en termes d’insubordination, de comportement peu honorable.

C’est dire qu’il faut à tout prix éviter les sanctions partielles et partiales. Autrement, le sentiment d’injustice déjà omniprésent dans le quotidien des Burkinabè ne fera que se renforcer avec ce qu’il comporte comme potentiel explosif. A l’issue de cette catharsis douloureuse mais nécessaire, il faut croiser les doigts pour que les forces de défense et de sécurité se relèvent sans trop de peine. Pourvu que tout cela serve de leçon à tous et à chacun et que des comportements républicains s’ancrent solidement dans les consciences. Cela y va de la sécurité et de l’avenir du pays. Il faut aussi espérer que ceux qui ont été radiés feront, en toute sincérité, leur mea culpa et rebondiront de façon digne dans la société, qu’ils sauront se reconvertir utilement. Toujours est-il qu’il ne fait point de doute que le Burkina a intérêt à refermer, dans les meilleurs délais, cette page triste de son histoire.

Pour ce faire, il faut que la bonne gouvernance, à tous les niveaux, cesse d’être juste un beau discours et que la confiance soit établie ou rétablie entre la justice et les citoyens. Dans cette perspective également, les griefs des mutins à l’encontre de leurs supérieurs hiérarchiques, pour autant qu’ils soient fondés, doivent trouver des réponses satisfaisantes et durables. Il faut traiter le mal à la racine et faire en sorte que l’injustice et l’impunité soient désormais un triste et lointain souvenir. Sinon, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la suite du triste feuilleton serait, hélas, trop prévisible.

« Le Pays »

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Vos commentaires

  • Le 13 mars 2012 à 02:23, par DA En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Pourquoi maintenant ? il y eu un temps avec les Oubda Amosse comme Directeur General de la police qui conclure que le drame de Sapoui était un accident naturel malgré la mort de N. Zongo brulé vif, aucun policier n’a eté radier, ni aucune sanction pour le D.G. A présent que les caisses de l’Etat sont vides pour payer la police, on radie. Je me pose la question, dans quel monde sommes-nous ? Au lieu de les radier, Il ya des moyens de formation pour discipliner nos policiers dont certaines et certains sont des formidables mères et pères de famille.
    Da

  • Le 13 mars 2012 à 03:17 En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Je suis pas d’avis avec cette radiation, car ce ne pas la solution juste au problème. Tout le monde sait que il ya deux armées au Burkina. Une(01) qui est l’aile armée du cdp dont la 1ère unité est le régiment présidentielle avec une ramification des chefs à la tète de l’autre armée qui est républicaine. Malheureusement, l’armée républicaine est restée longtemps sous le joug du pouvoir. Mais selon les spécialistes de la question militaire que j’ai rencontrés, les rapports pouraient changer d’ici là ; et les vagences seraient à craindre. Tot ou tard, meme certaines personalités civiles qui ont embarqué dans ou melé paieront un lourd tribut. S’il vous plait je demande de faire passer mon écrit.
    Tous ces mouvements sont des policiers, des militaires,...sont le signe d’une société en crise profonde. Et c’est là qu’il faut une solution. Le pire est à venir

  • Le 13 mars 2012 à 05:13 En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    il y a pas de justice dans ce pays parceque ceux qui sont sanctionnés sont ceux qui n’ont pas de bras longs sinon la liste des fautifs serait plus longue. aussi je suis certain qu’il y a des innoncents sanctionnés.
    dans tous les cas je les félicite,je les décore

    • Le 14 mars 2012 à 10:45, par Béatrice En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

      Bonjour,

      Je suis une mère Burkinabé.
      C’est un cri de coeur.

      Je demande Pardon aux Gouvernements. Précisement à son Excellence Monsieur le Président du Faso,à son Excellence Monsieur le Premier Ministre, à Monsieur le Ministre de la Sécurité, aux autres membres du Gouvernement, de pardonner à ses Policiers.

      Nous sommes dans le mois du pardon, coïndence avec le Carême des Chrétiens, qui est aussi un moment de pardon.

      Le 31 Mars de chaque année est décrété JOURNEE DU PARDON au Burkina Faso.

      C’est un cri de coeur, que je fais au noms de toutes les femmes du Burkina qui pleurent présentement.

      C’est beaucoup de familles qui sont touchées par cette radiation. Beaucoup d’enfants pleurent par manquent de quoi vivre, se scolarisé. Beaucoup de Vieilles, Vieux, pleurent aussi.

      Une sanction vaut mieux que de les radiés. Même si vous allez les sonctionnés 3 mois sans salaire, cela faut mieux que de les chassés.

      Monsieur le Président du Faso, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de la sécurité, les autres Ministres, Pardon, Pardon, Pardon.

      Je vous prie d’agréer, S.E
      Monsieur le Président du Faso, S.E. Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de la Sécurité, Les membres au Gouvernement,mes salutions les plus respectueuses.

      • Le 14 mars 2012 à 21:52, par BENO En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

        BSR
        JE PENSE EN TOUTE SINCERITE QUE SI LA DIRECTION DE LA POLICE A MIS TOUT CE TEMPS AVANT LEUR RADIATION C ETAIT POUR MIEUX SITUER LES RESPONSABILITES.
        SOUVENT LE NOMBRE IMPRESSIONNE MAIS IL FAUT VOIR L’ACTE POSE.ON A LICENCIE DES ENSIGNANTS POUR FAIT DE VOL DE QUELQUES LIVRES OU POUR AVOIR PUISER DANS LA CANTINE SCOLAIRE.IL YA EU DES PREFETS LICENCIES POU DETOURNEMENT DE VIVRES.POURQUOI PAS LES POLICIERS SI LES MILITAIRE LES ONT DEVANCES.LE MUNITIONS ET LES DEGATS MATERIELS QU’ILS ONT CAUSES MEME LA DETENTIO DE LEURS SALAIRE JUSQU’A LA FIN DE LEUR CARIERE NE POURRA PAS COMPENSER LES DEGATS.CHAQUE FONCTION CONNAIT SES DROITS ET DEVOIRS.
        MA CHERE MERE SACHE QUE TES FILS ONT FAIT PLEURER DES MERES COMME TOI QUI ATTENDAIENT DES SANCTIONS CONTRE CES POLICIERS ET MILITAIRES.QUI EST CE QU LETAT DOIT ECOUTER.ON NE FERA QUAPLIQUE LA LOI.

      • Le 16 mars 2012 à 11:47, par TIENFO En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

        merci madame pour votre sensibilité maternelle.le pardon l’essence de notre existance. qui ne fait pas de faute. "que celui qui n’a jamais péché lui jete la première pierre" cher president du faso attaquer la racine du probleme au lieu de vous attaquer aux branche. notre pays morale agonise et vous et le premier responsable

  • Le 14 mars 2012 à 09:06, par Sanbiiga En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Je pense que l’Etat n’est pas aller dans le fonds. Le Président du Faso a reconnu que ces jeunes n’avaient pas tort de manifester. Des mesures ont été prises pour résoudre les injustices qui ont été créées et entretenues par les responsables de ce corps. Pourquoi il n’y a le nom d’aucun de ces responsables sur la liste des sanctionnés ?

    Il y’a certains qui ont été radié parce qu’il n’ont pris qu’une tenue. Mais que dire de ceux qui volent des milliards des caisses de l’Etat qui tuent et brulent ? Entre voler une tenue et détourner un milliard de l’Etat ou encore mal exécuter un chantier comme la route de Bobo ou encore le pont qui est tombé en moins d’un an qu’est qui est le plus criminel ? Et le ministre qui a acheté un table à mangé à des millions au compte de l’Etat (un des numéros du journal Le Repère qui a été consacré avec les factures à l’appui).

    Je pense qu’il faut que l’Etat revoit sa copie. C’est une poudrière que nos dirigeants sont entrain de créer. Je ne le souhaite pas mais le jour où nous allons entendre qu’il y a une manifestation des hommes de tenus, nous allons vider la ville. Parce que ce précédent les conduira à règlement sanglant. La médiation qui a été menée visait à un règlement pacifique de la crise. En ce moment si on doit emprunter la voie judiciaire, il fallait entendre les responsables de ces corps qui sont à l’origine de ces mouvements d’humeur par leur mauvaise gestion. Mais sacrifier des jeunes qui ont manifesté contre l’injustice, la gabegie et la corruption n’est pas la solution.

    Bref, je pense qu’il faut prendre le temps de bien réfléchir pour trouver une solution durable à la crise.

  • Le 14 mars 2012 à 10:03 En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Bonjour, Je suis une mère Burkinabé. C’est un cri de coeur à l’endroit de nos Autorités.

    Je demande au Gouvernement de pardonner à ses policiers. Car nous sommes dans le mois du pardon, le mois saint. Surtout que le 31 Mars de chaque année à été décrété la journée du Pardon au Burkina Faso.

    Je demande au Chef de l’Etat, au Premier ministre, au Ministre Jérôme BOUGOUMA et à sa suite de pardonner à ses policiers. Car rien ne faut dans un pays, si c’est pas le pardon.

    Au lieu de les radiés, il faut les sanctionnés. Même si ils doivent faire 3 mois sans avoir de salaire, je crois que ça vaut mieux que d’être radier.

    Car c’est beaucoup d’innocents, de vieilles, vieux, familles qui en souffrent. Comment vont devenir tout ses pauvres gens qui comptaient sur les enfants pour vivre.

    Pardon, Pardon, Pardon, Monsieur le Président du Faso.

    Ils font plus recommancer.

  • Le 14 mars 2012 à 12:27, par ULTOR En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    c’est avec consternation et vive emotion que j’ai appris le licenciement de ces policiers qui, il faut le souligner ont manifesté dans leurs lieux de travail sans piller, violer ou voler. certes je ne doute pas de la lecture et du jugement faits de cette mutinerie policiere par le gouvernement. mais quelles en sont les causes exactes ? En dehors du marrasme politique que vit le Burkina, il faut se pencher sur les problemes que vivent les policiers.Voyez comment le personnel est géré:CONCOURS PROFESSIOONNELS,AFFECTATIONS,MISSIONS,DECORATIONS,ETC...A titre d’exemple,des policiers sont affectés depuis 2008 et n’ont pas encore perçu leurs frais de transport.Ils ont pourtant rejoint les postes d’affectation a eux assignés en s’endettant sûrement.Pourquoi sont-ils obligés à faire crédit à l’Etat ? En ont-ils les moyens ? Qu’est devenu l’argent destiné à ces policiers ? Bien d’autres choses frustrent les policiers:les fausses promesses sur leur statut par exemple. Ces gens licenciés ont profité d’une situation pour décrier les comportements de certains de leurs chefs dont d’autres ont participé à les juger et licencier.Est-ce normal ? Si vous enquetez, vous découvrirez la realité. Combien de VILLAS ont été construites avec nos services payés ? Nos frais de mission ? Nos frais de transport ? Nos budgets d’équipement ? Après un tel audit, nous pourrons dire s’ils ont tort ou raison. La manière ? Ils n’ont pas droit à la grève.Pourquoi ?Pour mieux les assujettir sûrement.Pourquoi tous les gouvernements se taisent et laissent faire ? N’ont-ils pas de parents policiers ? UNE BONNE ENQUETE A LA DIRECTION GENERALE DE LA POLICE INFORMERA L’OPINION PUBLIQUE DE TANT DE CHOSES SUR LA VIE DES POLICIERS. VOUS POURREZ VOUS DEMANDER POURQUOI CES FEMMES ET HOMMES C0NTINUENT A TRAVAILLER. ULTOR

  • Le 14 mars 2012 à 14:27, par Béatrice En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Bonjour à toutes et à tous.

    J’aimerai bien aller à la rencontre de son Excellence Monsieur le Premier Ministre pour lui implorer humblement sa gratitude, et lui demander pour qu’il fasse quelque chose pour la reprise des policiers à leurs fonctions. Mais je ne sais pas comment faire ? Par quel chemin passé ? S’il vous plaît, aider-moi. Comment sont les procédures à tenir ?

    Je demande à toutes les personnes de bonne foi de venir à mon aide pour ma doléance.

    Que le Dieu Tout-Puissant vous bénisse et bénisse notre cher Pays le Burkina Faso.

  • Le 14 mars 2012 à 14:40, par Béatrice En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Bonjour à toutes et à tous.

    J’aimerai bien aller à la rencontre de son Excellence Monsieur le Premier Ministre pour lui implorer humblement sa gratitude, et lui demander pour qu’il fasse quelque chose pour la reprise des policiers à leurs fonctions. Mais je ne sais pas comment faire ? Par quel chemin passé ? S’il vous plaît, aider-moi. Comment sont les procédures à tenir ?

    Je demande à toutes les personnes de bonne foi de venir à mon aide pour ma doléance.

    Que le Dieu Tout-Puissant vous bénisse et bénisse notre cher Pays le Burkina Faso.

  • Le 14 mars 2012 à 14:42, par Béatrice En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Bonjour à toutes et à tous.

    J’aimerai bien aller à la rencontre de son Excellence Monsieur le Premier Ministre pour lui implorer humblement sa gratitude, et lui demander pour qu’il fasse quelque chose pour la reprise des policiers à leurs fonctions. Mais je ne sais pas comment faire ? Par quel chemin passé ? S’il vous plaît, aider-moi. Comment sont les procédures à tenir ?

    Je demande à toutes les personnes de bonne foi de venir à mon aide pour ma doléance.

    Que le Dieu Tout-Puissant vous bénisse et bénisse notre cher Pays le Burkina Faso.

  • Le 14 mars 2012 à 18:06, par toroyiri En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    on n’a toujours dit que le tueur revient sur ses traces mais dans ce pays l’histoire rattrappera chacun ;le licenciement des enseignants sous la revolution à été l’oeuvre des mêmes qui licencient aujourdhui ;en son temps on nous a fait croire que c’etais le président du CNR qui était sans foi mais l’histoire les a rattrappé.Dieu ne dort pas.
    Sankara disait :"je souhaite qu’on garde de moi l’image de celui qui a été utile pour son pays et non pour lui même."

  • Le 17 mars 2012 à 14:16, par Le Saint En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Je ne comprend pas !
    Il doit avoir un fond de dossier,c’est bizare.
    Dieu doit être fatigué de se monde !

  • Le 23 août 2013 à 06:44, par Bambara abdoul bari En réponse à : RADIATIONS A LA POLICE NATIONALE : La fermeté pour l’exemple

    Bjr à tous et toutes les membres de gourvernance du burkina faso.

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