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ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

Publié le vendredi 2 mars 2012 à 02h09min

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Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ouvre aujourd’hui son 5e congrès ordinaire sous le thème « Face aux mutations sociales, économiques et politiques, impulsons, dans la cohésion, une dynamique nouvelle au CDP ». A l’occasion de cette importante rencontre sur la vie du parti au pouvoir, nous avons rencontré son secrétaire à l’information, Bédouma Alain Yoda, afin d’en savoir plus sur les attentes du parti à l’issue de ce congrès, et la place de la jeunesse dans les instances. Aussi avons-nous évoqué avec lui, le profil que le parti entend donner à son nouveau président et les probables candidatures à ce poste. Le CDP pourra-t-il effectuer une mue à l’issue du congrès ? Lisez plutôt.

« Le Pays » : Dans quel contexte s’ouvre le 5e congrès ordinaire du CDP ?

Bédouma Alain Yoda, Secrétaire à l’information du CDP : Comme vous le savez, le contexte national ne peut pas être détaché du contexte sous-régional et international. Le monde vit aujourd’hui dans des mutations importantes sur les plans social, politique et économique. Notre sous-région a également connu des difficultés politiques et tente de se construire sur le plan économique, notamment avec l’UEMOA et la CEDEAO. Aussi, notre pays, il y a un an, a vécu des situations difficiles qui ont été jugulées et nous espérons que cette accalmie va être de longue durée dans la mesure où chacun a tiré leçon de la crise sur le plan politique mais aussi économique. C’est dans cet environnement que se tient le 5e congrès ordinaire du CDP. Mais un élément qui n’en est pas moins important, ce sont les élections couplées de novembre ou décembre 2012. C’est un événement très important car c’est la première fois qu’il y aura des élections couplées, législatives et municipales, dans notre pays. Notre parti est aussi un parti organisé sur l’ensemble du territoire, un parti de gouvernement, un parti qui a une dynamique interne et externe importante et de ce fait, il était de notre devoir d’organiser ce congrès, qui a été rapproché de quelques mois, pour parler de toutes ces questions. Ce congrès doit nous permettre d’avoir une stratégie pour affronter les échéances politiques qui arrivent.

Comment se porte donc le CDP dans ce contexte ?

Vous pouvez le constater, le CDP se porte bien. Le CDP se porte bien en ce sens qu’aujourd’hui, il gère la majorité absolue des communes du pays. Il gère la totalité des conseils régionaux du territoire, Il est majoritaire au parlement, Il tient régulièrement ses instances aussi bien au niveau central que décentralisé. Contrairement à beaucoup de partis, le CDP a fait une rentrée politique dont le thème portait sur la jeunesse et le CDP tient son congrès. Je pense que cela montre la vitalité et la santé du parti. Il me semble que notre ambition normale est de préserver tout ce capital et notre congrès verra dans quelle mesure ces capacités seront renforcées à cause justement des mutations sociales, politiques et économiques.

Justement, il y a une nouvelle organisation administrative à travers l’augmentation des arrondissements et des secteurs à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Comment le parti entend s’organiser pour occuper ces nouveaux espaces ?

Le CDP s’y prendra comme d’habitude, avec méthode et organisation. Dès que les nouveaux arrondissements ont été créés, aussi bien à Ouagadougou qu’à Bobo-Dioulasso, nous avons entamé, comme il se doit, des concertations à tous les niveaux pour avoir des représentants provisoires, puisqu’après le congrès, nous allons certainement renouveler les instances au niveau des régions, des provinces, des communes et des secteurs. Nous sommes déjà prêts pour mener la bataille si cela était nécessaire.

Quelle est la décision que vous attendez le plus du 5e congrès ?

Comme décision, c’est le congrès qui va en décider. La direction politique a fait son travail, à savoir la création de trois commissions : la commission thème, la commission chargée de la stratégie à adopter par rapport aux élections à venir et la commission chargée du bilan de la vie du parti et des perspectives qu’il convient de lui donner. Le congrès est la seule instance qui décide de l’orientation du parti pour les trois années à venir. Il appartient donc au congrès de prendre la décision dont vous parlez.

Le bureau sera renouvelé, le président actuel a annoncé qu’il ne sera plus candidat au nom de l’alternance. Quel est le profil que le parti entend donner au nouveau président du CDP ?

Il ne me semble pas qu’il ait dit seulement au nom de l’alternance. C’était un mot qui était venu, mais il n’a pas dit qu’il ne se représentait pas au nom de l’alternance. Je crois qu’il a dit que le CDP étant un grand parti, il doit donner l’exemple à ce niveau-là. Je voudrais vous dire que quelle que soit la situation, le CDP aura une direction politique. Notre principe de travail, c’est la collégialité. La présidence n’est pas le travail d’un individu qui joue au Zorro. Nous aurons une instance politique qui est le Bureau politique national ; nous aurons également un exécutif beaucoup plus resserré pour gérer le parti au jour le jour et nous allons essayer de nous ouvrir davantage à tous ceux qui sont nos sympathisants ou qui pensent qu’avec le CDP, il y a moyen de construire, au Burkina Faso, une société de paix, de cohésion, une société qui progresse toujours. Je pense que la social- démocratie, c’est tout cela et vous savez que notre idéologie, c’est la social- démocratie.

Plus précisement quelle est le portrait-robot du nouveau président ?

Vous savez, nous avons tellement de cadres compétents, aguerris et expérimentés que vraiment ce n’est pas ce qui manque au parti. Vous pouvez être certain que le CDP ne sera pas orphelin si le président actuel du parti ne se représentait pas.

Quelques noms circulent déjà. Paramanga Ernest Yonli, le vôtre aussi. Seriez-vous prêt à être le nouveau président du CDP ?

(Rires) Ne devançons pas l’iguane dans l’eau. Je vous ai dit que la seule instance qui décide des structures dirigeantes du parti, c’est le congrès. De ce fait, il ne me semble pas opportun de prédire. Vous faites votre travail mais nous ne fonctionnons pas ainsi. Nous fonctionnons selon des statuts et un règlement intérieur que nous essayons de respecter le mieux possible. C’est la raison pour laquelle je vous invite à ce congrès. Vous verrez que les débats seront sereins et à l’issue du congrès, une direction va être mise en place dont un président. Mais je suis étonné que vous disiez que je suis sur la short list.

L’Union pour la République (UPR) a quitté l’Alliance pour la mouvance présidentielle (AMP) prétextant qu’il y a un manque de démocratie en son sein. Quelle analyse faites-vous de cette séparation ?

Est-ce que vous pensez que nous sommes des gens qui souffrons d’un abandon quelconque ? Nous sommes assez organisés, assez représentés et je pense que ce n’est pas un problème particulier. Du reste, les textes fondateurs de l’AMP donnent la liberté aux partis qui la composent de se retirer ou d’y rester. Alors, l’UPR n’a fait qu’exercer son droit normal. Maintenant, les commentaires sont des commentaires sur lesquels vous pourrez interroger l’UPR. Ce n’est pas nous qui les avons faits. Nous sommes mal placés pour en juger.

Le CDP n’a donc pas de remords par rapport à la situation ?

A partir du moment où l’UPR dit toujours soutenir le programme du président du Faso, qui, comme vous le savez, est le président pour lequel le CDP s’est toujours battu, nous n’avons pas de problème particulier. Chacun fait son chemin. Du reste, même à l’intérieur de l’AMP, l’UPR avait sa politique, ses députés et ses conseillers municipaux. Il n’y a pas de problème particulier. Nous restons de bons amis mais seulement, pas à l’intérieur de l’AMP.

Quelle est la situation de la FEDAP-BC aujourd’hui par rapport au CDP ?

Il faut que vous vous remémoriez que la FEDAP-BC est une structure associative qui a décidé de soutenir le président du Faso. Cette fédération a, en son sein, des militants, des sympathisants du CDP et d’autres partis ou des militants d’autres partis qui sont ou non de la mouvance présidentielle. Nous n’avons pas de commentaire particulier à faire sur la FEDAP-BC et son avenir. Il reste bien entendu que ceux qui sont de cette structure associative et qui sont intéressés pour intégrer un mouvement politique comme le CDP sont les bienvenus ; cela va de soi. Mais, nous n’avons pas, me semble-t-il, un problème quelconque. D’ailleurs, plusieurs fois, nous avons donné notre point de vue par rapport à la FEDAP-BC. C’est une association à but non lucratif et qui soutient le président du Faso. De ce point de vue, nous avons les mêmes objectifs, mais la différence est que nous sommes un parti politique dont le rôle est la conquête et l’exercice du pouvoir d’Etat. Ce que nous avons déjà fait et continuons de faire.

Mais la FEDAP-BC prend de l’ampleur, il y a le risque qu’elle devienne un parti politique ?

Je n’en sais rien. Je pense qu’il faut interroger les premiers responsables de cette structure. Ils savent ce qu’ils veulent. Ce que nous savons, c’est que nous considérons que la FEDAP-BC et d’autres organisations comme les Tanties de Blaise Compaoré et d’autres associations qui soutiennent la candidature de Blaise Compaoré, sont des partenaires avec lesquels nous travaillons. La création d’un parti politique est libre et totale au Burkina Faso, selon l’article 13 de la Constitution. De ce point de vue, nous n’avons aucun problème.

Quelques bisbilles ont été constatées à la rentrée politique avec des responsables des jeunes au sein du parti. Quelle est la place qui sera réservée aux jeunes dans le nouveau bureau ?

Je pense que vous avez donné trop d’importance à un événement qui n’en valait pas la peine. Le camarade Salif Savadogo a parlé ; il était prévu dans le cérémonial qu’il prenne la parole. Il n’y avait pas de problème. C’était une question que nous gérions. Comme je l’ai toujours dit, nous gérons nos questions internes à l’interne. Mais nous n’avons pas attendu cela pour faire des propositions. Vous-même avez parlé du thème de la rentrée politique. Le thème était centré sur les questions de la jeunesse parce que nous estimons qu’aujourd’hui, la jeunesse représente une partie importante de la population qu’on ne peut pas ignorer. Du reste, nous ne l’avons jamais ignorée. Chez nous au CDP, la jeunesse, c’est de 21 à 45 ans. Quand vous prenez les maires du CDP, à travers le Burkina Faso, plus de 60% sont dans cette tranche d’âge.

Quand vous prenez également d’autres responsables, que ce soit au niveau politique ou administratif, vous verrez qu’il y a des jeunes qui occupent des postes de responsabilité. Mais nous pensons qu’il faut que nous préparions une relève beaucoup plus politique pour la jeunesse. Et c’est la raison pour laquelle notre ambition est de l’amener à s’assumer. S’assumer veut dire apprendre, accepter les responsabilités, travailler à être aguerri sur le terrain pour être les seniors de demain. De ce point de vue, ce n’est pas parce qu’il y a eu des bisbilles comme vous le dites que nous avons décidé qu’un certain quota sera réservé à la jeunesse, de la même façon que sur le plan légal, il y a un quota qui est réservé aux femmes. Vous savez, le monde a changé et le monde bouge. Je pense que si l’on veut faire en sorte qu’un pays avance avec tous ses enfants, qu’on n’ait pas l’impression qu’il y a plusieurs catégories qui n’avancent pas au même rythme. Il faut travailler à ce que tous soient intégrés. Je dirais, en passant, que vous aurez constaté que nous sommes le seul parti au Burkina Faso qui respecte cette loi de quota d’une part et d’autre part, qui a réservé autant de places aux jeunes. Nous estimons que cela n’est pas suffisant et qu’il faut aller au-delà.

Aussi, il faut dire que ce ne sont pas les places qui comptent le plus, c’est la formation politique et la responsabilisation de ces jeunes pour occuper demain, en responsables confirmés, les différentes positions que nous développerons.

Ce n’est donc pas un calcul pour réserver les postes aux différentes composantes du parti mais la compétence ?

Pour un parti comme le nôtre, qui est un parti de taille importante, qui exerce le pouvoir d’Etat et qui a donc de grandes responsabilités, il est certain que ceux qui sont promus, doivent être à la hauteur de la tâche parce que quand on fait des listes, c’est pour gagner. Et quand vous mettez des gens à des postes de responsabilité, c’est pour qu’ils les assument avec conscience, pour des résultats. Eh bien, nous avons des jeunes capables de faire cela. C’est pour cela que ça ne nous pose pas de problème de les promouvoir, contrairement à ce que d’autres partis ne peuvent faire.

Y a-t-il déjà des candidatures pour le bureau ?

Je vous ai expliqué comment ça fonctionne dans notre parti, mais vous voulez absolument me tirer les vers du nez alors que je n’en ai aucun. Vous verrez à la sortie du congrès quelle sera la place réservée aux jeunes, aux femmes, à l’expérience. Dans tous les cas, un grand parti comme le nôtre doit avoir une direction politique qui soit plurielle, pluridisciplinaire et intergénérationnelle.

Votre camarade Salif Diallo a eu sa sanction levée et participerait au congrès. Peut-on s’attendre à ce qu’il intègre de nouveau l’instance dirigeante du parti ?

Ecoutez, il est bon que vous m’écoutiez et que vous notiez que c’est le congrès qui décide. Si cette instance décide qu’un tel va être président du parti, il le sera. Si elle décide qu’il fera parti de l’exécutif resserré du parti, il le sera ; du bureau politique national, il le sera. Ce n’est pas nous qui décidons et d’ailleurs nous sommes une direction sortante. Demander à des sortants de dire comment la nouvelle direction sera composée, je pense que c’est nous donner des problèmes. Le congrès va décider. Je pense que le camarade Salif Diallo est un camarade qui a beaucoup de compétences, d’expériences, qui a exercé de hautes responsabilités. Cette expérience doit toujours servir le parti selon les règles du parti.

Un dernier mot à propos du congrès ?

Comme à tous nos congrès, les militants sont appelés à s’exprimer librement, positivement, dans la discipline et la cohésion. Pour ce congrès, nous mettons l’accent sur la cohésion pour une dynamique nouvelle afin de faire face aux mutations. Le pays, la sous-région, la région et le monde connaissent beaucoup de mutations. Il faut donc anticiper. Cette capacité d’anticipation nécessite la cohésion, l’unité d’actions et la discipline. J’invite les militants à respecter cela au cours du congrès.

Interview réalisée par Aimé NABALOUM

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 2 mars 2012 à 04:04, par fongnon En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

    interview es pauvr sans enseignement.que de fuite en avant......songé a votr candidat de 2015 ces arivé oh

  • Le 2 mars 2012 à 06:13, par Komtoebiiga En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

    Bedouma pour ne pas anéantir le cdp tu feras mieux éviter ces sorties . Depuis que tu nous a divisé notre Komtoega on ne parle plus de toi . Alors cache toi on est bien fatigué de votre équipe ne vous prenez pas pour indispensables au pays. Finie l usure au pouvoir

  • Le 2 mars 2012 à 09:34, par Sidketa En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

    Vous savez il y a des gens qui ont atteint le sommum de l’arrogeance et de la malcause au sein de ce CDP parce que tout simplement le peuple les a accompagné dans leur élan. Peuple vaillant du Faso, reveille-toi. Beaucoup de tes enfants de la classe d’Alain t’insulte, te néglige et te diminue parce que tu leurs a donné ta voix. Lève-toi et fais les comprendre que tu as muri, que tu as grandi et que tu en a marre !! Voyez avec quelle arrogeance qui l’a toujours caractérisé il réponds à la question sur le retrait de l’UPR. "Le CDP ne souffre d’aucun abandon". Que les autres partis de la mouvance en tire des leçons. Mais toute façon, ce qui arrive au chien à la mosquée c’est que c’est lui qui l’aurait aussi voulu. La solution pour moi à tout cela c’est l’ALTERNANCE. Allons aux urnes et votons utile !!!

    • Le 3 mars 2012 à 08:28, par pougneere En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

      Vous semblez confondre arrogance et assurance monsieur Sidkèta, quant à la "malcause" dont vous parlez elle est sûrement une projection de vos pensées dans une interview que vous ne comprenez pas ; ou très peu .Ou alors nous n’avons pas lu le même article.
      Tout militant (quelque soit son parti politique et son statut en son sein) a le droit de parler de son parti en termes valorisants surtout quand il a des raisons d’en être fier:confer les exemples très concrets dans l’article.Si tel n’est pas le cas dans votre structure politique,agissez au lieu de commenter amèrement les interviews des autres.

      (J’espère que mon message passera cette fois ...)

  • Le 2 mars 2012 à 09:35, par Respect En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

    Monsieur le Secrétaire à l’Information, svp ayez au moins l’honnêteté intellectuelle un jour,nous sommes dans une situations assez virtuelle actuellement,qui est sans doute la résultante de votre manière de gouverner,vous couvrez tout le territoire National c’est vrai mais acceptez le avec une incompétence notoire caractérisé par l’enrichissement individuel.
    A mon avis tout ce que nous vivons aujourd’hui vient de vous et vos camarades qui n’aviez jamais acceptez que vous êtes au seuil de l’incompétence,vos visions sont limités,vous êtes en déphasage avec nos réalités.
    SVP retirer vous c’est bon nous ne pouvons pas manquer de vous remercier pour vos efforts pour le pays mais sachez que vous venez de sacrifier toute une génération qui reste sans repère,permettez à d’autre de s’affirmer c’est ça aimé son pays,croyez vous que vous êtes plus intelligents que les autres.
    vous me faites honte quand vous vous exprimez,hélas QUE DIEU guide notre si chers Pays.

    • Le 3 mars 2012 à 00:09, par Tchegwe En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

      Facile de s’asseoir derriere son pupitre et son écran pour distiller des mots aussi acerbes.... Je ne peux vous laisser employer de tels qualificatifs. Vous ne connaissez pas Mr Yoda, vous ne le connaitrez jamais (j’espère)et vous resterez aussi amer et etroit que sont vos ecrits.
      Nombreux sont ces autorites que vous indexez qui ont sacrifié leur sante, leur sommeil, leur coeur, leur famille pour que ce pays.
      Apprenez à connaitre ceux que vous critiquez, ensuite et seulement ensuite vous aurez le droit de vous exprimer sinon vos paroles ne sont que pure calomnie.
      Avec votre RESPECT !

  • Le 2 mars 2012 à 09:48, par jfousseni@yahoo.fr En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

    J’ai toujours pensé que ce Monsieur était arrogant donc manque d’humilité et à travers cette interview je me rends compte que je ne me suis pas trompé.
    N’oubliez pas, on peut être fort, grand et gérer le pouvoir aujourd’hui et être dernier demain. J’invite le cdp à tirer toutes les leçons de la crise de 2011 lors de ce congrès pour ne pas le regretter lors des élections à venir.
    A bon entendeur, salut !

  • Le 2 mars 2012 à 23:03, par KINTE En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

    Monsieur YODA !
    Nuance de fond : le rôle d’un Parti politique n’est pas la conquête et l’exercice du pouvoir. Le Rôle d’un Parti Politique est la Prévision et la Gestion des besoins de la société, ce qui en fin de fait peut vous amener à exercer temporairement et non permanament le pouvoir. Le but ultime n’est pas la CONQUETE et l’EXERCICE du pouvoir. Voilà la différence......Monsieur YODA.

  • Le 3 mars 2012 à 09:40, par Respect En réponse à : ALAIN B. YODA, SECRETAIRE A L’INFORMATION DU CDP : « Le président du CDP n’est pas un Zorro »

    Il me semble que certaine personne n’imagine pas une vie meileur sans le CDP,sinon pourquoi,chaque fois qu’on critique les propos d’un bronze du pouvoir,on trouve des gens tapis dans l’ombre pour les defendres,ça me fait très mal de savoir que le Faso souffre encore au 21 siècle de la PAUVRETE MENTALE DE SES FILS hélas c’est dommage,le monde depuis un certain moment a amorcé une mutation irreversible de gouverner,il y’a eu des méga partis plus que le CDP en Afrique mais aujourd’hui qui ont presque disparru de nos jours,ce sont des étapes normales de toutes strucures, on nait on grandit on atteint le sommet et on chute c’est la triste réalité du cycle de vie de toute structure,les Bronzes cdpistes le savent très bien,mais incapable de concevoir que le BF sera gerer peut être même bien après eux qu’ils le veuillent ou pas pourquoi donc ne pas des a présent anticipé ce qui doit et va arriver, gouverner c’est prevoir surtout.

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