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Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

Publié le vendredi 24 février 2012 à 19h07min

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Le collège des conseillers a tenu sa 79e session ordinaire le mercredi 15 février 2012, au siège de l’Institution, sous la présidence de sa première responsable, Mme Béatrice Damiba. Au-delà des questions courantes de régulation, le traitement de l’information relative à la rébellion touarègue par la presse burkinabè a largement occupé les travaux de la session.

A propos de l’interview du rebelle malien : Le CSC déplore “la légèreté” de L’Obs. et de L’Evénement (1)

“Le collège des conseillers a examiné une note d’étude portant sur le traitement de l’information relative à la rébellion touarègue au Mali par les médias burkinabè. Le conseil a jugé les propos tenus par les intervenants dans la presse susceptibles d’envenimer la situation au Mali et de détériorer les rapports entre le Burkina et ce pays frontalier ami. Pour les articles incriminés, il s’agit de « Mali/Un colonel touareg nous a dit… », paru dans le quotidien L’Observateur Paalga du 09 février 2012, et « Conflit au nord Mali/Moussa Ag Assarid : Cette fois, c’est l’indépendance ou rien », publié dans le bimensuel L’Evènement n°227 du 10 février 2012.

Le Conseil a déploré la légèreté avec laquelle ces médias ont ouvert leurs colonnes à des « rebelles » qui tiennent des propos racistes et appellent à la partition d’un Etat souverain voisin.
Le Conseil a relevé la gravité des faits et en a appelé à la responsabilité sociale du journaliste, ainsi qu’à son sens du patriotisme, interpellant fermement les responsables des médias au respect des règles de déontologie et des dispositions légales régissant le traitement de l’information au Burkina ainsi que celles relatives aux droits civils et politiques applicables aux réfugiés. Le Collège a pris la décision de leur adresser des lettres de rappel ferme au respect des règles du métier en la matière.

Le conseil s’est ensuite intéressé à une publication du journal Le Quotidien dans son numéro du 1er février 2012. Ce journal a publié des photos dévoilant les traits d’enfants censés errer dans les rues de Ouagadougou. Il a estimé que cet article, qui vise certes un but noble de stigmatisation d’une situation, porte atteinte à la dignité des enfants et pourrait constituer un obstacle à leur insertion sociale future. Le Conseil a décidé d’adresser au journal « Le Quotidien » une lettre d’observation. Vu la récurrence de telles atteintes par des médias au droit à l’image de nombreux citoyens, le Conseil envisage l’organisation d’un panel sur le droit à l’image dans les prochaines semaines, afin de renforcer la sensibilisation.

L’instance de délibération du CSC a pris connaissance de deux notes d’étude relatives à la création d’une radio communale à Barsalogo, dans le Sanmatenga, et à une visite d’inspection des installations de la radio associative « Baasnere » de Tougouri (Namentenga) par une équipe technique du CSC et a donné son accord pour le démarrage de ses activités.

Dans le chapitre des comptes-rendus, le Conseil a été informé de la cérémonie de lancement de la nuit des publicitaires.

Diverses informations ont été données aux conseillers se rapportant à :
- à l’inauguration de la radio communale « La voix du Sourou »,
- au retrait de fréquences des radios communales de la même génération. Celles de Dano et de Sebba, en difficultés de démarrage,
- à l’étude d’audience des médias entreprise par le CSC, avec la collaboration des associations professionnelles des médias et l’appui technique de l’INSD.
La date de la prochaine session est fixée au 29 février 2012. Il faut noter que les sessions du collège se tiennent tous les 15 jours et non plus mensuellement, depuis le 1er février 2012.

Bureau de presse et de communication CSC

(1) Le titre est du journal


NOTE DE LA REDACTION : UNE CONCEPTION BOLCHEVIQUE DE LA RESPONSABILITÉ SOCIALE

“Nous y revoilà ! Le procès en irresponsabilité, instruit depuis le vendredi 10 février 2012 par le ministre des Affaires étrangères contre L’Observateur paalga, coupable d’avoir ouvert ses colonnes à un rebelle touareg partisan de l’indépendance du Nord-Mali, se poursuit, cette fois au Conseil supérieur de la communication (CSC). Il y a même désormais dans ce tribunal des pairs, si on peut dire, un coaccusé, L’Evénement. Que de fébrilité pour si peu ! On veut nous faire croire que, parce que nous avons interviewé un insurgé réfugié au Burkina, il y aura l’embrasement général chez notre voisin ou que la troisième guerre des pauvres aura lieu.

Allons donc ! Légèreté pour légèreté, on se demande bien si elle n’est pas au contraire chez nos contempteurs. L’Observateur, autant qu’on le sache, n’est pas la voix officielle du gouvernement burkinabè, et on imagine que les autorités maliennes ont cette hauteur de vue pour ne pas faire de malheureux amalgames. Quant au devoir de réserve enfreint par Jimmy, nous répétons au collège des conseillers ce que nous avons déjà dit au chef de la diplomatie burkinabè : c’est à l’Etat de l’imposer à ses hôtes.

Nous ne sommes pas des supplétifs de la puissance publique, et tomber ainsi à bras raccourcis sur nous est une façon bien trop commode de s’exonérer de ses propres défaillances. Ne nous réfugions donc pas derrière la sacro-sainte « responsabilité sociale du journaliste », invoquée quand ça peut servir nos desseins, pour tenir les médias en laisse et brider leur esprit d’initiative. Ou bien faut-il laisser cela à la grande presse internationale, seule en mesure de réaliser ce genre de scoop ? Car si on devait s’émouvoir toutes les fois que RFI, France24, Jeune Afrique, etc. interviewent un rebelle ou un mutin...

En vérité, et quand bien même il nous arrive humainement de flancher, on a comme un sentiment de harcèlement et de récurrentes tentatives d’intimidation depuis un certain temps, en tout cas depuis quatre bonnes années comme si, avec les remous sociopolitiques itératifs de ces dernières années (émeutes de la vie chère, affaire Justin Zongo, mutinerite aigüe sans oublier la bagarre toujours pendante sur l’article 37…), certain(e)s gendarmes et gendarmettes du CSC avaient reçu pour feuille de route d’encadrer et de recadrer des médias qui ont tendance à prendre trop de liberté.

Oui, on sait qu’il en est, et pas des moindres, qui n’ont jamais blairé ces plumitifs amateurs coupables à leurs yeux de n’avoir pas fait Lille, Bordeaux ou Strasbourg, pas même le CESTI de Dakar mais qui, en dépit de tout cela, pondent des articles dignes d’intérêt qui plaisent (ou déplaisent) aux lecteurs, notre ultime juge. On s’était laissé dire qu’à un certain niveau de responsabilité, on pouvait s’élever au-dessus de certaines petites considérations pour voir grand et parler de ce qu’il faut faire davantage pour que la presse burkinabè resplendisse au firmament de l’Afrique, voire au-delà. Mais visiblement, on s’est trompé.

Pour nous, le reproche qui nous est fait actuellement est d’autant plus injuste que, dans un passé pas si lointain que ça, le Burkina a offert le gîte, le couvert et même des f... à des rebelles notoires qui sont ensuite allés attaquer leur pays, divisé de fait en deux une décennie durant ; et que les médias burkinabé, y compris les organes d’Etat, ont alors déroulé le tapis rouge et abondamment ouvert leurs colonnes et antennes à ces insurgés. Où étaient nos censeurs quand la communication de Guillaume Soro et autres se gérait même dans les cabinets ministériels et les rédactions de Ouaga ?

On ne se souvient aucunement que quelqu’un ait alors opposé à la presse nationale dans son ensemble cette conception bolchevique de la responsabilité sociale du journaliste qu’on agite maintenant comme un épouvantail. On a compris, il y a réfugié et réfugié et selon qu’on a des accointances politiques et économiques ou pas, l’indignation est sélective. C’est plutôt léger, et nos honorables contempteurs feraient mieux de s’occuper de problèmes autrement plus sérieux, importants et urgents tels le respect du pluralisme, de l’équilibre et de l’équité dans les médias de service public que depuis des lustres ils ne parviennent pas à instaurer. En attendant, pour notre part, nous refusons d’être les souffre-douleur d’inquisiteurs médiatiques en mal de canards à plumer.

En fait, ils seraient tellement heureux qu’on se contente de leurs communiqués et autres conférences de presse institutionnels aussi insipides et soporifiques les uns que les autres. Mais puisque c’est comme cela, nous allons faire une confidence à cette armée de procureurs qui se penche sur notre cas : la prochaine fois que nous aurons sous la main un membre d’une cellule dormante d’Al Qaida au Burkina (s’il en existe), nous n’hésiterons pas à lui donner la parole. De cette façon, vous aurez au moins une bonne raison de nous traîner en justice.
Y en a marre à la fin !

La Rédaction

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 24 février 2012 à 19:39, par Charles En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Soyez modestes messieurs de l’Observateur Paalga ! On vous demande d’être patriotes ! J’ai vu des forumistes vous féciliter ! Et j’en suis ! Gardez vos convictions si vous pensez faire oeuvre utile, mais ne versez pas dans la suffisance et l’insulte ! Tout est dans la construction ici !

    Je peux affirmer que RFI ne vit que pour les intérêts de la France ! (Je ne fais pas de comparaison) !

    • Le 24 février 2012 à 20:19 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      comme tu as internet,je t’invite à consulter les sites maliens pour te rendre compte comment cette crise est traitée par la presse malienne et tu verras que devant notre presse,c’est maïs pcq ATT est lynché tout le temps et les rebelles ont droit à la parole pcq le journal n’est pas allé chercher un rebelle à tunis ou au niamey mais bien sur notre sol. toi charles,tu le savais que notre gouvernement hébergeait des rebelles tout frais sur ton dos ? si tu es conséquent avec toi,tu dois etre aussi contre le fait qu’un journal ait relayé l’information le comportement inhumain d’un ministre de la république qui se met à bastonner n’importe quel citoyen pcq il n’est pas n’importe qui. si je suis bien ta logique,il ne faut rien dire par patriotisme afin que ce sinistre ministre reste à sa place mais désolé,c’est toi l’apatride qui ne veut pas du bien de notre pays. en tout cas je les soutiens a 300% et je leur demande meme de nous fournir plus d’enquetes fouillées et faut pas que notre presse se laisse intimider par les memes ennemis du peuple

    • Le 25 février 2012 à 00:12, par Alpha En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      Je crois que Djibril Bassolé et son gouvernement se trompent de combat. Dites-moi si le journaliste de l’Observateur a rejoint le rebelle dans le maquis pour l’interviewer. Cette interview s’est déroulé au Burkina.
      Monsieur Le ministre pourquoi avez-vous un tel monsieur à séjourner dans notre pays si vous ne voulez pas qu’il soit interviewer par un journaliste. Je crois vous vous sentez mal à l’aise face à votre homologue malien, voilà pourquoi vous agissez de la sorte. Ayez le courage de vos actes. Vous avez décidé d’accueillir au Burkina des personnes de cette espèce, assumez-le.
      Nous burkinabé devons féliciter ce journal de nous avoir permis de constater que des rebelles maliens séjournent dans notre pays. D’ailleurs ce n’est pas le premier rebelle déstabilisateur d’un pays voisin à séjourner au Burkina. Rappelez vous des Charles Taylor, de certains généraux de Savimbi et autres.

    • Le 25 février 2012 à 00:27, par GMG En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      En clair, monsieur Charles semble prendre la défense de notre Etat bolcheviste !!! C’est bien ! Et, c’est bien triste. Moi, je dis, courage, messieurs de l’observateur. Il faut bien que ce pays devienne vraiment libre. Qu’on puisse s’y exprimer et afficher de la logique qui n’a pas que les couleurs de la logique du pouvoir en place et afficher une volonté de sensibilisation, d’informations complètes et globales pour l’émancipation totale du citoyen. C’est triste que les pontes du CSC soient eux-mêmes des journalistes aujourd’hui instrumentalisés !!!! Vive la liberté d’expression qui nous permet de voir un peu plus clair dans certaines situations. C’est triste le mouvement séparatiste malien. C’est triste ces gens qui qualifient d’autres Burkinabè comme Djibril Bassolé que je ne veux nullement défendre pour n’être que la suite de ce qui est déjà en place, d’étrangers. Mais permettez aux médias d’éclairer les réalités qui échappent aux communs des mortels sans verser dans de l’idéologie suicidaire... La force établie pour la raison de la force n’a conduit qu’au barbarisme.

    • Le 25 février 2012 à 01:17, par Sidnabiiga En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      Bonjour à tous !
      Je crois que certains ne comprennent pas que c’est dans les échanges sans exclusive qu’on peut trouver la vérité et nul ne doit etre baillonné.
      Et même si l’obs était parti dans le maquis trouver le rebelle, cela donne au moins un visage à une rebellion vers qui on peut aller pour discuter et envisager des solutions définitives sans rien escamoter !
      On sent en effet le deux poids deux mesures des autorités qui veulent faire porter le chapeau de l’indulgence face aux rebelles aux journaux alors que c’est à elles de discipliner ses rebelles à défaut du refus de leur accorder asile !Les autorités accueillent les rebelles pacque ce sont des Africains, des humains,et les journalistes leur parlent pour les mêmes raisons !Vous parlez de racisme ?Sachez qu’ils l’ont toujours été et pensent que même vous qui les aidez ne faites que votre devoir !
      Entre accueillir, héberger et fermer les yeux sur les déplacements d’un rebelle et l’interviewer, quel est le pire ?Je dis bien "fermer les yeux" sinon, les autorités sauraient que des journalistes étaient entrain de parler à un rebelle et pouvaient les dissuader à temps si tant est qu’elles sont sensibles à leurs relations futures avec le Mali !
      Et comme les journalistes n’ont rien entendu de tout cela, ils ont cru que ces rebelles méritaient les mêmes égards que leurs devanciers ivoiriens !
      Belle leçon de responsabilités de l’Obs !
      Le reste, l’opinion publique salutaire naissante se chargera de protéger les journaux et l’obs pour un journalisme pluriel de qualité et surtout sans exclusion !
      Quand un journal est tranquille en Afrique, il doit savoir qu’il ne compte pas mais avec l’ancrage démocratique en cours, plus rien ne sera comme avant et tous les journaux seront dorenavant tranquilles et compteront parce la peur changera de camp !
      Bon vent et tenez bon, le peuple est votre compagnon !

    • Le 25 février 2012 à 12:22, par Gomsida 1er En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      Chers conseillers de CSC, vous êtes entrein d’envenimer vous même la situation. comment l’état malien peut faire porter à l’état burkinabé, la responsabilité de la publication de l’obs. nous sommes tous souciés de la préservation de la paix dans les 2 pays et je pense que c’est une simple publication qui provoquera la guerre entre les deux pays. pensez vous qu’à Bamogo, les journaux sont muets sur cette question de rebellion ? pour montrer votre bonne foi, il suffit de faire comprendre aux rebelles que notre pays ne sera pas une base arrière pour eux. en s’acharnant sur les publications vous jeter le doute sur votre volonté à gérer avec transparence cette crise.

    • Le 25 février 2012 à 13:10 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      Quand on veut faire des comparaison avec RFI, on fait savoir à la population que RFI defend le point de vue du Ministère Français des Affaires Etrangères par contre l’Observateur n’est tenu de defendre le point de vue du gouvernement Burkina et du Mali car c’est un journal indépendant et responsable. Merci !

    • Le 25 février 2012 à 14:36, par AUGUSTIN. En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      LORSQUE L’ON DECIDE DE SE REFUGIER DANS UN PAYS VOISIN, L’ON NE DOIT PAS PENSER SEULEMENT AUX DROITS DU REFUGIE ; IL NE FAUT PAS PERDRE DE VUE SES OBLIGATIONS. MALHEUREUSEMENT, NOTRE AMI JIMMY A IGNORE ROYALEMENT SON OBLIGATION DE RESERVE.
      LA QUESTION QUE L’ON EST TENTE DE SE POSER EST CELLE-CI : « SUR QUOI SE BASE-T-IL » ? EH OUI ! POUR PARLER SANS CRAINTE COMME IL L’A FAIT, TOUT REFUGIE QU’IL EST, IL LUI A FALLU AVOIR DES « BASES » SOLIDES : COURAGE, TEMERITE, INCONSCIENCE, SURTOUT QUE NOUS N’AVONS PAS AFFAIRE A UN REFUGIE PERSECUTE DANS SON PAYS QUI CHERCHE A SAUVER SA PEAU, MAIS PLUTOT A L’ACTEUR D’UNE INSURRECTION CONTRE UN GOUVERNEMENT DEMOCRATIQUE.
      EN REALITE, L’OBSERVATEUR N’EST QU’UN INSTRUMENT (COMME IL EN EXISTE D’AUTRES A LA DISPOSITION DE CE REFUGIE) UTILISE PAR LE COLONEL JIMMY POUR VIOLER SON OBLIGATION DE RESERVE.
      AU LIEU DE BRISER L’INSTRUMENT, LE GOUVERNEMENT AURAIT DU MARQUER LE COUP, EN SANCTIONNANT SON UTILISATEUR PAR UNE EXTRADITION, OU A TOUT LE MOINS, EN EXPULSION. CELA AURAIT EU LE MERITE D’ETRE REVELATEUR DE LA POSITION DU BURKINA FASO.

  • Le 24 février 2012 à 19:53 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Courage aux journalistes de l’Observateur Palaaga et de l’Evenement.Ne vous laissez pas indimiditer par ces censeurs digne de la police politique de l’ex URSS.Ces bolchéviques à la sauce CSC doivent comprendre que cette période est irrémédiablement révolue.Le CSC est à la botte du gouvernement mais que les membres de ce CSC sachent que ce sont nos impots qui leur permette de mener cette vie de pacha.S’agissant du problème touareg,j’invite les membres de ce CSC a jeté un coup d’oeil sur la presse malienne et ils verront de visu que ces mêmes rebelles ont droit à la parole et pire,leurs propos cette presse traite ATT de collabo avec cette même rebellion.Pourtant les journalistes ne sont pas censurés ou intimidés comme vous le faites de manière subtile.En fait vous êtes gênés parceque notre gouvernement est gêné,lui qui a toujours l’habitude d’héberger des rebelles sur notre sol.Vous,journalistes,vous n’avez fait que votre devoir d’informer et je vous encourage à ne pas céder à cette pression machiavélique parceque ces gens cherchent à conserver leur privilège avec leur machin CSC inutile pour la simple raison que nous sommes sous une ère et une aire mondialisées où l’information fonctionne en système ouvert.Impossible de faire des censures puisque la meme information peut être diffusée ailleurs sous divers canaux.
    Vaquez à votre occupation et dites la vérité au peuple sinon c’est vous les journalistes qui allez mourir alors que eux vont continuer à bouffer et à tromper le peuple.Et dernier point,si je comprends bien,ce CSC ne doit pas être content de l’affaire de cet ex sinistre ministre de l’injustice qui se met à bastonner un pauvre monsieur comme à l’époque de l’esclavage.Si votre journal Observateur Palaaga n’était pas là pour relayer cette bavure immonde,on nous parlera toujours de bonne gouvernance alors que c’est faux.Donc soyez sereins,le peuple est derrière vous et laissez ce CSC dans ses élucubrations

  • Le 24 février 2012 à 19:55, par moi En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    La messe est dite.ça sent la fin du régime autoritaire de Blaise.Si un canard comme l’observateur, autre époque partisan ( quand même light)est capable de telle sortie contre les institutions étatiques, donc contre le pouvoir tout est dit.
    Blaise a intérêt à commencer à cogiter sur son sort , se chercher une sortie honorable.
    Allez l’obs.

  • Le 24 février 2012 à 20:19 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Y A EN VRAIMENT MARRE
    CE QUI EST BIEN DIT.
    BRAVO A VOUS

  • Le 24 février 2012 à 20:33 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    chers journalistes de l’obs
    cet article est effectivement la preuve de votre legerte au grand jour.
    evitez des injures inutiles et une escalade insensée.
    faites du travail de journaliste s’il vous plait.
    vous n’êtes ni au dessus de la loi ni au dessus de la société
    franchement !

  • Le 24 février 2012 à 20:52 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    ok guys
    vous avez fait votre travail ?
    tres bien mais croyez vous que vous etes a l’abris de toute critique ? NON
    laissez aussi les autres faire leur travail en vous critiquant.
    vous n’avez pas besoin de les insulter.
    c’est trop bas votre coup. trop plat comme approche

  • Le 24 février 2012 à 21:12 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Belle réplique et avec les termes qu’il faut. Bon vent à L’Obs. Tenez bon

  • Le 24 février 2012 à 21:13, par Kylian En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Messieurs de l’Observateur, vous commencez à exagérer et à tomber dans l’orgueil. La vulgarité aussi n’est pas loin. A ce rythme vous risquez de ternir votre image.

  • Le 24 février 2012 à 21:26, par hleak (marseille) En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Moi je soutien l’obs, y en a marre à la fin yes !!! J’aime Djibril Bassolet, mais si ce touareg n’avait pas été interviewer aurait-il compris qu’il est peut être dangereux ? Madame Damiba, je sais pas ce que c’est que du journalisme, mais allez censurer aussi c’est journaliste de nouveau qui ont fait tomber les regimes de Lybie, de Tunisie, de Syrie. Il faut laisser les journalistes là tranquille. C’est grace à eux que nous sommes au moins au courant que vous le gouvernement cachiez un rebelle malien au bf ! maintenant qu’il a parlé et qu’il est decouvert vous chercher des boucs émissaires !! Faut arreter, nous on est plus des enfants hein !!
    Courage à tous les journalistes du Faso

  • Le 24 février 2012 à 22:11, par Ousmane le grand En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Un peu de décence mes chers amis de l’Obs. Pourquoi RFI n’a pas dit en son temps où se trouvait Toumba ?

  • Le 24 février 2012 à 22:19, par bouba En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Je vous félcite pour votre travail accompli chaque jour, mais faîtes attention tout de même. Ne cédez pas trop au côté mercantile de votre media (publier du sensationnel pour être plus connu et plus vendu). Prenez du recul et méditez sur cette notion de responsabilité sociale qui n’est pas vide de sens.

    1) Pourquoi ouvrir vos colonnes à un rebelle sans même cherchez à rétablir l’équilibre en donnant également la parole aux autorités maliennes avant ou après ?

    2) Pourquoi vous et pas les autres medias butkinabè ? Croyez vous que ces media n’ont pas été approchés ou qu’ils ne pouvaient pas approcher les rebelles ou qu’ils ne veulent pas être plus vendus ?

    3) Pourquoi vous comparer à RFI, etc.

    4) c’est parce que l’État arrive à assurer la sécurité que vous êtes en vie et que votre journal arrive à paraître. Donc inscrivez-vous dans une ligne de conduite qui ne nuise pas à la paix et à la sécurité dans un pays ami comme le Mali.

    • Le 25 février 2012 à 06:56 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      Je t’invite à revoir ta copie mon frère bouba parceque là tu divagues,tu louches meme.A mon entendement,les journalistes n’ont fait que leur job et je leur tire mon chapeau sinon ça sera encore nous les citoyens qui serons là à accuser les journalistes de nous cacher la vérité ou de ne pas faire des d’investigations le jour où si par malheur des rebelles partaient de chez nous pour attaquer le Mali comme ce fut le cas pour la CI.Comme les comparaisons ne se valent pas souvent,aussi,tu ne dois pas etre content qu’un journaliste relaie l’information lorsqu’un certain ministre de la république se met à tabasser un citoyen parceque selon ta logique,divulguer une telle information sensible pouvait provoquer des troubles sociaux et destabiliser le pays.Si telle est ta conception du journalisme,on est mal barré car à ce petit jeu,tu veux que nos journalistes se contentent d’écrire sur nos soirées dansantes où on rit,on boit,on mange en se disant que tout baigne,c’est la bonne gouvernance dans ce pays et qu’il n’y a pas des Guiro dans ce pays,que des ministres qui bastonnent des citoyens n’est qu’une vue d’esprit des ennemis du peuple,que tout ça n’existe pas sous nos tropiques etc etc...!Si c’est cela ta conception du journalisme,permet moi d’etre en désaccord total avec toi et contrairement à toi,j’apporte mon soutien aux journalistes de l’Obs et de l’Rvenement et à bas cette catégorie de journalistes qui mangent dans les memes plats que nos gouvernants et qui nous servent ce que ces memes gouvervants veulent nous servir et c’est ce qu’on appelle etre le complice d’un système bolchévique

    • Le 25 février 2012 à 08:23, par fongnon En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      bouba g te repon:1 les otorité malien ne st pa refugié o brkna.2parcke lobs a des source particulièr.3 rfi est une chaine de reference koi kon diz.4 c’es la presence des rebel ki es une insecurite et lobs pr etr en pai atire latention.ya dotr kestion ?

    • Le 25 février 2012 à 14:42, par wendlasida En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      M.bouba, en qoui la publication de l’Obs peut nuir à la paix au Mali ? Au contraire,c’est le silence qui serait dangéreux car ses rebelles seraient tranquilles pour préparer leurs actions sur le territoire malien. Maintenant, les autorités maliennes savent à quoi s’en tenir.

      Avec cette publication on peut émettre deux hypothèses qui donnent toutes les deux froid au dos :

      1)-Le Burkina accueille sur son sol des rebelles qui destabilisent les pays voisins. Ce qui est très dangéreux

      2)- Le Burkina accueille des réfugiés sans savoir exactement qui ils sont. Là également c’est très dangéreux.

      Quand on ne veut pas que des rebelles soient interviewés par des journalistes burkinabè, il ne faut pas leur en donner l’occasion en empêchant ces derniers de séjourner au Burkina. C’est tellement simple.

  • Le 24 février 2012 à 22:26 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Bel article d’indignation. A chacun son rôle et il est du droit de la presse privée d’interviewer qui il veut et à l’État de sanctionner les réfugiés qui enfreignent au droit de réserve. Et pourquoi même reçoit-on ces rebelles au Faso ? Qu’ils dégagent et retournent en Libye où ils ont été formés. Il ne faut pas nous faire détester davantage par nos voisins...

  • Le 24 février 2012 à 22:40, par lepassant En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    messieurs les journalistes , vous etes passes a cote de la plaque !!!!!argumentation sophiste pas du tout digeste...bye

  • Le 24 février 2012 à 22:42 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    On veut nous baillonner la presse. La liberté d’expression n’existe pas réellement au Faso. Le journal est libre d’interviewer quique ce soit dans la recherche de la vérité pour mieux informer ses lecteurs. RFI en a fait. Mais n’est pas poursuivi. Laissez les gens s’exprimer câmême.

  • Le 24 février 2012 à 23:46, par zeda En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    ce n’est pas aux journalistes de dire qui doit entrer au Burkina. je suis plus reconnaissant aux journalistes qui me font savoir que nos autorites laissent entrer chez nous des gens dangereux. j’appell cela avoir le sens de la responsabite sociale. ce que doit faire les autorites c’est de saluer la vigilance des journalistes qi nous permet de faire les bonn pressions.si ls journalistes avaient toujours ete si vigilants on aurait pas accueilli des gens si louches. Du courage braves gens de l’obs et de l’evenement ! Si vous laissnt entrer des gens qui attaquent leur compatriotes de la maniere la plus laches sans ee fermes engagements de rezpect de nos lois, ne vous etonnez pas qu’ils se foutent de nous ! Du reste les journaux se defendent de la plus bell maniere. Elegance et fermete

  • Le 25 février 2012 à 00:22, par Jaime En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Absolument soyez modeste. Personnellement je n’ai pas non plus apprécier cet article. Soyez un peu plus responsable et ne pas tomber dans le sensationnel pour vendre. Cette interview n’était pas opportune.

  • Le 25 février 2012 à 00:23 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Je suis entièrement d’accord avec L’Obs. Personne n’ignore comment Guillaume Soro and Co étaient traités au BF. Les journaux et la TV leur étaient suffisamment ouverts sans que personne ne s’en émeuve. La Côte d’Ivoire n’était-elle pas un pays frère et ami ? Le CSC, que je respecte, doit essayer de ne pas obéir bêtement aux injonctions du gouvernement. Si le Ministre des Aff. Étrangères n’avait pas manifesté son mécontentement vis-à-vis de l’Obs, je ne pense pas que les conseillers du CSC se seraient saisis de cette fausse affaire. Il faut arrêter la politique du "deux rebellions deux mesures". L’Obs, vous êtes dans votre bon droit. Continuez ainsi.

  • Le 25 février 2012 à 00:56, par Lexy En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Il faut arrêter ce comportement de mercenaire qui ne grandit nullement le Burkina. Le journaliste a fait son travail et de la manière la plus professionnelle possible. S’il avait fait des analyses inappropriées et mensongères, on pouvait lui en tenir rigueur. Si les autorités Burkinabé n’avaient rien à se reprocher elles auraient pris des décisions claires et publiques à l’encontre de ce soi-disant réfugié. Par exemple, on pouvait l’expulser immédiatement ou le remettre aux autorités maliennes. Comment quelqu’un de cette trempe peut-il allègrement franchir notre frontière et de prévaloir du droit de réfugié tout en refusant impunément le devoir du réfugié, celui de ne pas faire de déclarations inappropriées ?
    Le CSC essaie de porter sécours aux autorités mais sa tentative est maladroite.
    Merci en tout cas à l’Obs de nous informer de la présence d’un rebelle sur notre sol près à en découdre avec les autorités maliennes. Ceux qui s’indignent inutilement contre l’Obs devraient plutôt faire pression sur les autorités pour qu’elles nous débarrassent de ce mercenaire.

  • Le 25 février 2012 à 08:00, par Yaa-mâam En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    L’Observateur Paalga n’est pas un bulletin d’information des affaires étrangères dont Djibril Bassolet serait le Directeur de publication.Il appartenait aux affaires étrangères de cadrer leurs hôtes guerrilleros en disant ce qu’ils sont autorisés ou pas à faire et dire dans notre pays en qualité de réfugiés.Par ailleurs,à combien gens,ministres,fonctionnaires et citoyens lamda la presse tend le micro chaque jour dans ce pays et qui disent "non, je ne veux pas parler".Et lorsqu’ils choisent de se taire est-ce que la presse publie ce qu’ils n’ont pas dit ?
    Quand au CSC, je me rapelle qu’il y a quelques années de cela, il a fait des vagues contre un journal parce que celui-ci avait présenté en première page, le dos noir et blanc d’un citoyen que les éléments du conseil avait fait cramer au feu.Et j’ai le sentiment que le SCI à l’époque était ému, non pas que quelqu’un ait grillé ce dos, mais plutôt que quelqu’un ait montré l’image de ce dos grillé.
    Moi j’encourage la presse à tout dire et à tout montrer, maintenant chacun n’a qu’a prendre ses précautions pour ne pas faire ou dire ce qu’il ne souhaite pas que la presse rende publique un jour.La règle est simple : ne faites pas de choses gênantes et la presse n’aura rien de gênant à montrer.En d’autres termes,Monsieur Bassolet, si vous avez donné la possibilité à un rebel de circuler et de parler au hasard dans notre pays,il ne faut vous en prendre qu’à vous-mêmes si découvrez la diarrhée verbale de ce rebel un matin dans la presse.

  • Le 25 février 2012 à 08:51, par Luluan " Le monde a change" En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Merci a l’observateur de nous informer n’en deplaise au CSC. N’eut ete ce journal l’affaire du pauvre mecanicien n’allait jamais etre su et connaitre l’evolution que l’on sait.Dans nos republiques bananieres, c’est toujours ainsi. chercher a baillonner les journalistes vaille que vaille pour faire plaisir au prince du moment. Il appartient a l’Etat, tout en accueillant nos freres Maliens de les informer de leurs droits et devoirs vis a vis du pays d’accueil,que le journal sera pret a vehiculer j’en suis sur. Courage pour votre ligne de conduite.

  • Le 25 février 2012 à 09:03, par fakim En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Bien que je ne suis pas d’accord avec le pouvoir car nos dirigeants savent quels sont les refugies qui sont chez nous (surtout un colonel de surcroit) je trouve que les gens de l’observateur ont ete legers dans le traitement de l’informtion, eux aussi n’ignorent pas le statut d’un refugie. Et aujourd’hui c’est le Mali, demain ca pourrait etre le Burkina et entendre un rebelle dire qu’il veut l’independance d’une bonne partie du Burkina dans un quotidien d’un pays voisin ne serait pas apprecier par une bonne partie des burkinabe. Il est donc mieux de reconnaitre son tort car cela ne fera que grandir le journal. Aussi, il ne faut pas se justifier en parlant de ce que nos dirigeants ont fait en acceuillant, soutenant des opposants
    d’autres pays, il fallait denoncer cela en son temps et pour cela je ne pense pas que l’observateur est un exemple. Donc cher observateur, ne tombez pas aussi bas comme les gens du pouvoir.

    • Le 25 février 2012 à 18:26 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      hahahahahahahaha jimmy n’était pas un réfugié qui fuit la guerre mais un rebelle qui est là sur notre sol et protégé par le pouvoir et c’est pour cela il s’est mis à parler au hasard puisqu’il ne craint rien. je crois qu’il a voulu imiter les soro guillaume et autres mais nous en avons marre de tout ça où nous passons et a juste titre des hébergeurs de rebelles pour qu’ils destabisent les pays amis. alors csc et ministère des affaires étrangères,yakoooooooooooo et vive les journaux libres et indépendants comme l’obs et l’évenement

  • Le 25 février 2012 à 09:25, par Respect En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Pour moi la vérité est très nette comme de l’eau de roche,je félicite l’OBS et ...
    Il faut que nos autorités apprennent à assumer leurs responsabilités,on achète un journal pour avoir des infos sur l’actualité et surtout les vrais infos,nos journalistes nous ont permis de savoir que nous hébergeons une fois encore des rebelles sur notre territoire.
    Qu’on arrête nos critiques insensés envers nos médias,ils ne font que leurs travail,je regrette vraiment que nous avions toujours des gens qui se nourrissent que du faux...

  • Le 25 février 2012 à 09:55, par Yssif En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Ousmane le grand doit se rebaptiser Ousmane le petit. En quoi doit-il exister un parallélisme entre le cas Toumba et le cas de ce rebelle. Il faut que les gens se cultivent un peu. Tous ceux qui comprennent un peu à la géopolitique savent que la France était complice sinon supportait Toumba. veux-tu alors insinuer que le Burkina supportait ce rebelle ?
    Moi il y a quelque chose que je ne comprends pas à la manière dont notre pays est géré. Ma simple logique de survie me dicte que toute personne est sensée chercher à bien cohabiter avec ses voisins avant de penser aux amitiés lointaines. Or chez nous, c’est le contraire. Nous cherchons toujours noise à nos voisins. Sinon comment expliquer que ces rebelles viennent par vagues et de manière répétitive dans notre cher Faso. Ce n’est d’ailleurs pas innocent, quand ils nous réclament comme médiateur (avec la Mauritanie, leur autre soutien : tout le bureau politique de leur MNLA s’y trouve). On pouvait comprendre leur présence chez nous s’ils étaient arrivés avec ces pauvres réfugiés qu’on nous montre à la télé. Or que nenni, ces gens sont certainement dans les hôtels huppés aux frais de nous tous sans qu’on ait demandé notre avis. D’ailleurs ce rebelle est rentré chez nous à la tête d’un convoi de 4x4 (selon ses propres déclarations d’adhésion au MNLA consultable sur leur site). Que c’est déplorable surtout quand ensuite notre gouvernement veut ensuite jouer aux innocents. Je hais ces gens qui nous dirigent et qui sont utilisés par la France (voyez ces drones qui survolent Ouaga nuitamment, voyez comment l’armée française est très visible dans notre septentrion) pour régler ses comptes à un peuple digne (le Mali a refusé à la France une base militaire au Nord pour soit disant combattre AQMI). Je demande simplement à mes compatriotes de se réveiller car notre cher Faso ne nous appartient plus.
    Merci à l’observateur d’être redevenu le journal qu’il était dans un passé lointain en nous révélant tout ce que ces hypocrites tentent de nous cacher alors qu’ils poignardent traiteusement ceux avec qui nous partageons le même destin.
    Et puis qui y a-t-il au CSC, n’est-ce pas les mêmes qui se sont distribués les rôles pour nous régenter ? Que peut-on attendre de Mme Damiba et Cie ?

  • Le 25 février 2012 à 10:09, par DIARRAKE En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    - BRAVO L,Obs VOUS N,AVEZ PAS CROISER CES TOUAREGS DANS LE MAQUIS A PLUS DE MILLE KM DE OUAGA. AVANT VOTRE ORGANE LES REBELLES ONT DEJA SIGNIFIE QUE LA DISCUSSION ENTRE EU ET LE GOUVERNEMENT MALIEN SE FASSE AU BURKINA-FASO, EN MAURITANIE OU EN SUISSE.QU,EST CE QUE CELA VEUT DIRE.DEVINEZ LE RESTE.

  • Le 25 février 2012 à 10:13, par DIARRAKE En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    - BRAVO L,Obs VOUS N,AVEZ PAS CROISER CES TOUAREGS DANS LE MAQUIS A PLUS DE MILLE KM DE OUAGA. AVANT VOTRE ORGANE LES REBELLES ONT DEJA SIGNIFIE QUE LA DISCUSSION ENTRE EU ET LE GOUVERNEMENT MALIEN SE FASSE AU BURKINA-FASO, EN MAURITANIE OU EN SUISSE.QU,EST CE QUE CELA VEUT DIRE.DEVINEZ LE RESTE.

  • Le 25 février 2012 à 10:18 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Mesdames et Messieurs du CSC, un peu de professionnalisme !!

    Pourquoi avoir attendu que le Ministre Bassolet fasse une déclaration avant que vous ne réagissiez !! Faites votre travail en tant que "Professionnels" ; ne soyez pas le porte-voix du Gouvernement. Vous travaillez en principe pour l’Etat Burkina et non pour le Gouvernement !!!Un peu d’esprit d’indépendance, ça vous grandit, et vous constaterez que vous réfléchissez mieux et juste !!!

  • Le 25 février 2012 à 10:18, par DIARRAKE En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    - BRAVO L,Obs VOUS N,AVEZ PAS CROISER CES TOUAREGS DANS LE MAQUIS A PLUS DE MILLE KM DE OUAGA. AVANT VOTRE ORGANE LES REBELLES ONT DEJA SIGNIFIE QUE LA DISCUSSION ENTRE EU ET LE GOUVERNEMENT MALIEN SE FASSE AU BURKINA-FASO, EN MAURITANIE OU EN SUISSE.QU,EST CE QUE CELA VEUT DIRE.DEVINEZ LE RESTE.

  • Le 25 février 2012 à 10:45, par ARTHU En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Merci à l’OBS. Nous preferons avoir les informations à partir de chez nous que sur les médias internationaux. C’est ca le patriotisme. Le CSC doit arrêter ses errements.

  • Le 25 février 2012 à 12:46, par samspade En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    je soutiens l’observateur pour cet article car les autorités sont les premiers responsables.
    ils auraient dû lui faire signer un accord écrit avant de séjourner dans notre pays. après cette article la fatwa appliquait à lui, expulsion sans avertissent mais rien. certainement qu’on le reçoit nuitamment quelque part pour essayer d’avoir plus information et peut jouer au médiateur.
    pendant la crise 2011 au bf, RFI était plus informé que nous pourquoi, parce que même les proches du chef de l’état répondaient au appels téléphoniques de RFI pour montrer que la situation n’était plus que ce qu’elle était. mais les journaux locaux rien. encore une fois félicitation à l’obs.
    au fait le monsieur est toujours au burkina ou bien il a déjà dans le maquis.

  • Le 25 février 2012 à 13:13, par un bolchevique repenti En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    bravo, l’obs apparemmant il y a des gens qui ne voulaient pas qu’on sache que le burkina "couve" un cessessioniste. eh ben on a su !

  • Le 25 février 2012 à 15:53 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Felicitation à l’observateur et abas le CSC.

    • Le 25 février 2012 à 16:33 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      Messieurs de l’Obs, si ya na marre vous fermez et vous circulez ou vous écrivez désormais sur vous et sur vos familles mais plus sur ce qui peut concerner toute la nation. C’est quoi ?! Etes-vous au dessus des critiques ? Vous prétendez faire votre travail ! Eh bien laissez les autres faire le leur. Si on vous dit que vous avez mal agit refléchissez un peu et dégonflez vous. En quoi votre itw grandi le pays ? On dit que l’erreur est humaine mais persévérer dans l’erreur est diabolique. Esperons que vous allez arrêter de nous pomper l’air.Ce n’est pas parce que vous avez la possibilité dans cette situation de publier à souhait vos abbérations que vous devez continuer à nous fatiguer avec ça.Si les autres ne se font pas trops entendre ce n’est pas parce qu’ils ont tort. C’est parce que le niveau de vos débat est très bat. Franchement decevant de la part de ce grand journal.C’est nul !Et c’est nous qui en avons marre ! marre ! marre ! Arrêtez-nous ce débat minable !

  • Le 25 février 2012 à 16:01, par Lyy En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Bravo l’Observateur et l’Évenement !!!
    Pour une des rares fois que je vous félicite, on vous condamne ! Ces interviews étaient l’apanage des médias internationaux tel que RFI. Effectivement, la communication de Guillaume Soro et autres se gérait dans les cabinets ministériels et les médias de service public ou apparentés. Justement, on vous avait muselé et Blaise et compagnie voudraient que vous demeurés complices comme vous l’avez été avec la rebelion ivoirienne ou l’aventure libérienne. On n’est pas dupe ! Vous êtes bien informés et connaissez bien les va-et-vient de ces rebelles dans les coulisses du pouvoir ! Ne vous taisez plus. Vous en avez marre aussi ! Norbert Zongo a payé de sa vie ce qui fait l’essence même de votre métier : la liberté d’expression.
    Nous n’avons pas besoin d’une autre crise à nos frontières. Je signale que des millions de burkinabè continuent de payer le lourd tribut de la crise ivoirienne. Ils ont assez joué au fauteur de troubles puis au facilitateur. Je demande aux internautes d’être vigilant.
    Juste pour ma curiosité ! Est-ce qu’il y a eu une déclaration officielle condamnant fermement les massacres ignobles dignes du moyen âge perpétrés au Mali et la rebellion qui menace l’intégrité territoriale de ce pays frère et ami ?

  • Le 25 février 2012 à 16:15, par fulbert WISEMAN En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Bien dit l’OBSERVATEUR !!! Je suis a 200% daccord avec vous !! Le CSC se trompe d’adversaire. L’OBS n’est pas allé chercher le colonnel dans une grotte ! Ce colonnel est logé et blanchi au frais de la princesse. L’OBS n’a fait que donner la parole à un protagoniste d’un conflit. Avec ce machin de "responsbilité sociale" aucun journaliste ne pourrait faire son travail correctement. RFI, CNN, BBC passe leur temps a donner la parole à des rebelles, vous penser qu’ils sont irresponsable ? Ce sont juste des organes de presse !
    Et cette histoire de droit à l’image à geométrie variable me fait sourire. Quand les journaux montre les visgaes des voleurs avant leur jugement le CSC ne dit rien. Je rappel que dans le droit il existe la sacro sainte presomption d’innocense. Maintenant qu’un journal ose montré la triste réalité des enfants du Bf on veut nous divertir avec cette histoire de droit à l’image. Mais on se moque de qui ?
    Vous préferez la politique de l’autruche ? SIDWAYA (la voix du gouvernement) le fait très bien !
    Cher OBSERVATEUR continu ton travail n’en deplaise au CSC !!

  • Le 25 février 2012 à 16:28, par Nerwayan. En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    L’Observateur joue son rôle d’informer ses lecteurs. L’Observateur n’est pas SIDWAYA. Et même si c’est le Burkina qui était en guerre, il serait normal qu’un bon journaliste aille chercher l’information chez l’adversaire. Arrêter vos conneries. Pour réagir, il faut être un tant soi peu informé.
    Les combattants touarègues sont aussi des êtres humains. Je ne crois pas que le racisme soit l’idéologie officielle de MNLA. Qu’il y ait quelques écervelés qui pensent mal ne jette pas l’opprobe sur tout le mouvement. Cette rébellion est un avertissement pour tous ceux qui oppriment une partie de leur peuple. Malheur à Ceux qui baillonnent leur peuple avit lancé quelqu’un. Je ne suis pas pour l’irrédentisme d’où qu’il vienne mais de là à réduire le problème touarègue à un problème de noir contre blancs.Il ya un pas que je peux franchir. Je vous signale que la majorité de touarègues sont des noirs.
    Et même ??
    Dans cette affaire,je crois plutôt que c’est le gouvernement qui est dans la frébrilité voire dans la peur. Laissons nos journalistes faire leur devoir. Personne n’est plus éduquée, plus patriote, plus responsable que l’autre pour le cas qui nous concerne. Basta.

    • Le 25 février 2012 à 16:49 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      La radio des mille collines au Rwanda jouait aussi son rôle d’informer les citoyens.

      • Le 25 février 2012 à 17:58 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

        Merci !Tout ce que ecrit un journal n’est pas forcement vrai ou sans danger pour une nation.Le travail de journaliste consiste a bien mesurer les consequences avant de publier un article.De plus le csc na pas interdit l’interview mais sest interroger sur le contenu.Sur ce coup la l’observateur na pas ete professionnel et sest comporter de facon mesquine en utilisant des termes qui ne respectent pas l’autorite publique.Noublions pas que les csc est kan meme une institution a respecter meme si on est pas toujours daccord avec elle.Etre patriote consiste dabord au respect des Institutions et Autorites.Et kan meme titrer l’ecrit en parlant de conception bolchevique !!!Nimporte quoi on est pas en ex URSS mais au Faso.Et nous sommes censes aavoir notre propre systeme politique.

      • Le 25 février 2012 à 18:44 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

        mais où est le rapport entre la fiction et un fait réel avec un rebelle que nos autorités hébergent et qui n’est pas un réfugié à savoir qu’il n’est pas n’importe qui ? ta réaction est décevante mais je suppose que tu roules pour ces mercenaires qui cherchent a destabiliser les pays amis mais maintenant nous le savons grace au journal l’obs et partir de ce moment,nous allons dormir les yeux ouverts pour ne pas surpris lorsque des pays comme le mali nous acusera que notre pays est le bastion de la rébellion. je dis donc grand merci aux journaux qui ont accepté de lever le lièvre

      • Le 25 février 2012 à 18:46, par Nerwayan En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

        Comparaison abjecte et indécente qui reflète un manque d’éducation

    • Le 27 février 2012 à 12:12, par LOLA En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

      Vraiment il convient d’accepter que dans cette affaire, l’Obs, la doyenne de la presse Burkinabè (ce n’est pas n’importe quel organe de presse) soit humble car l’humilité est le trait premier des grands, pour reconnaître que c’est la recherche du sensationnel qui a été poursuivie au détriment du professionnalisme et de la déontologie. Du reste est ce qu’on corrige une bêtise par une bêtise ? S’il est vrai que le Gouvernement est peu regardant sur un certain nombre de ses comportements, attirez bien son attention et c’est ce que qu’on attend de vous. Mais ne commettez pas vous même la bêtise pour espérer corriger la bêtise tout de même. En tout cas, faites le sondage et vous verrez que ce n’est pas seulement que le Gouvernement qui ne vous reconnait pas dans cette"légèreté". ça arrive et il faut humblement le reconnaître. Longue vie à notre grand organe qu’est l’obs.

  • Le 25 février 2012 à 20:14 En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    Chers amis du CSC, faites attention à votre rôle. On ne peut pas écrire chaque fois ce qui vous plaît. Ce n’est pas cela l’information ni la régulation. La presse malienne fait plus que ce qu’ont fait l’Obs et l’Evenement. Si vous ne le savez pas, mettez-vous à lire. Evitez surtout ce genre de censure qui risque de se retourer contre vous-même. On a vu cela il n’y a pas longtemps. Pensez un peu !

  • Le 27 février 2012 à 09:44, par jeancharles En réponse à : Gueguerre entre l’Obs et le CSC : Une conception bolchevique de la responsabilité sociale

    bizarre tout ca,on semble se réveiller à l’obs qui il n’y a pas longtemps avec le régime firltrait .je vous encourage dans cette voie,ne vous laisser pas embrigader.

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