Banque Mondiale : Fin de mission pour la représentante résidente au Burkina
Mme Galina Sotirova, représentante résidente de la Banque Mondiale au Burkina est en fin de mission. Pour l’annoncer officiellement, elle a convié les hommes de médias à un déjeuner de presse le mardi 21 février 2012 à Azalaï Hôtel Indépendance de Ouagadougou. Ce fut l’occasion de faire le bilan de son séjour burkinabè et le point des appuis du groupe de la Banque Mondiale au Burkina.
Ses quatre années passées au Burkina ont été marquées par le renforcement des relations du groupe de la Banque Mondiale avec les organisations de la société civile et des médias. Mme Sotirova a salué la « franche collaboration » du gouvernement burkinabè ainsi que l’ensemble des acteurs du développement.
Pendant son mandat au pays des hommes intègres, elle peut se targuer d’avoir réussi à rehausser le portefeuille de la banque Mondiale en faveur du Burkina Faso de plus de 10%. Les appuis budgétaires et appuis projet des quatre années se chiffrent à plus 960 millions de dollars. Des ressources additionnelles ont été octroyées au Burkina pour faire face à des évènements exogènes comme les crises et les inondations de septembre 2009. Cette hausse du portefeuille s’explique par les performances enregistrées par le Burkina Faso en matière de croissance économique mais aussi d’efforts en matière de bonne gouvernance.
Elle n’a pas manqué de souligner la cohérence des stratégies de développement du Burkina (CSLP puis SCADD) qui, depuis plusieurs années, a connu des croissances économiques positives malgré les périodes difficiles, faisant allusion aux émeutes de la faim de 2008 et des inondations de 2009. Comme quoi, l’économie burkinabè se porte bien. Mais, il faut surtout maintenir le cap si non l’améliorer, souhaite-t-elle.
Après quatre années bien remplies, Mme Galina Sotirova quitte le Burkina pour d’autres responsabilités. Des acquis ont été engrangés mais des défis énormes demeurent. De ce fait, elle recommande au Burkina Faso de travailler à maintenir la croissance économique actuelle, approfondir les reformes entamées en matière d’administration, poursuivre le renforcement de la bonne gouvernance et promouvoir l’emploi des jeunes. Mais aussi contrôler la croissance démographique.
Des efforts sont faits notamment par la cour des comptes et de l’autorité supérieure du contrôle de l’Etat (ASCE). Mais le défi, c’est de réduire les lenteurs des procédures judiciaires, reconnait-elle.
Elle aura donc passé quatre années « riches et productifs grâce à des collaborations franches des différents partenaires ». Mme Sotirova quitte donc Ouagadougou avec le sentiment du devoir accompli. Elle dit être marquée par la chaleur et l’hospitalité du peuple burkinabè.
Moussa Diallo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 22 février 2012 à 17:47, par megd’alors En réponse à : Banque Mondiale : Fin de mission pour la représentante résidente au Burkina
Megde ! ainsi donc la jolie nana-là va partir ! tous mes espoirs de pouvoir un jour serrer ses pinces s’envolent....encore megde et megde !
2. Le 22 février 2012 à 20:05 En réponse à : Banque Mondiale : Fin de mission pour la représentante résidente au Burkina
Merci beaucoup Madame pour ce vous avez pu faire pour notre pays ; Nous vous en sommes reconnaissant ;
Au passage vous avez consommé burkinabé aussi, notre faso danfani.
En 4 ans les appuis budgétaires et appuis projets sont une réalité (960 millions de dollars américain, donc au bas mot 960.000.000*500=480.000.000.000 Milliards de FCA BCEAO) mais le constat qu’on fait est que la situation de la majeure partie de la population n’a pas changée, elle s’est même empirée diront d’aucuns ;
Du coup, le citoyen lamda dira simplement que l’argent a été mal géré ; il dira aussi que cet argent se trouve dans des cantines à quelque part chez certaines hautes autorités ; et moi je trouve qu’il aussi raison ;
Vous avez rempli votre mission et que Dieu vous bénisse.
Que Dieu sauve le Burkina.
Le 22 février 2012 à 23:40 En réponse à : Banque Mondiale : Fin de mission pour la représentante résidente au Burkina
En voilà une belle sankariste dans de beaux tissus samo. Un exemple au profit de l’artisanat local ; un exemple pour toutes nos sœurs démobilisées par l’aliénation néocoloniale (cheveux gominés, décrépis-rêches-inesthétiques et pagnes Wax d’importation hyper-cher) et une mentalité de petite bourgeoise complexée.
Cet exemple montre que l’Afrique inspire ; alors arrêtons d’avoir la haine de nous mêmes et de nos valeurs ou produits.
Pour le reste, j’ai la Banque mondiale et le FMI en horreur. Ce sont des institutions mortelles pour notre indépendance économique. Ce sont des institutions de recolonisation aux mains des Occidentaux.
Le 22 février 2012 à 23:48 En réponse à : Banque Mondiale : Fin de mission pour la représentante résidente au Burkina
En voilà une belle Sankariste dans de beaux tissus Samo. Un exemple au profit de l’artisanat local ; un exemple pour toutes nos sœurs démobilisées par l’aliénation néocoloniale (cheveux gominés, décrépis-rêches-inesthétiques et pagnes Wax d’importation hyper-cher) et une mentalité de petite bourgeoise complexée. Pour notre identité, il en sortir, tout comme il faut combattre et interdire l’usage des détergents cancérigènes éclaircissants pour peau noire. C’est une question de santé publique et d’acceptation de nous-mêmes en tant qu’Africain(es).
Cet exemple montre que l’Afrique inspire ; alors arrêtons d’avoir la haine de nous mêmes et de nos valeurs ou produits.
Pour le reste, j’ai la Banque mondiale et le FMI en horreur. Ce sont des institutions mortelles pour notre indépendance économique. Ce sont des institutions de recolonisation aux mains des Occidentaux.