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Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

Publié le mercredi 15 février 2012 à 02h36min

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S’il y a un comportement qui mérite aussi d’être banni avec la dernière énergie dans notre société, ce sont ces comportements et propos identitaires. Se départir de propos, de comportements et autres discours à relent communautaire, ethniciste ou régionaliste doit être un souci permanent pour chaque Burkinabè.

On en a déjà assez pour en créer d’autres problèmes : nature hostile, chômage, maladies, sous alimentation, pauvreté etc. Malgré tout cela, et sans verser dans un minimalisme, " Dieu merci ! " pour avoir fait du Burkina Faso un pays où les uns peuvent " injurier " les pères et les grands-pères des autres sans que cela n’attire des foudres. Le Bobo et le Peulh ’’s’attaquent’’ copieusement, le Mossi et le Samo ou le Dafi " se mâtent ", le Bisa et le Gourounsi ne " se ratent pas ", Dagara " ne laisse pas " le Sénoufo, le Gulmantché et le Yadéga se " tirent " les oreilles bref, chaque ethnie a son groupe ethnique " esclave juré ". La parenté à plaisanterie. L’une des valeurs culturelles sûres et les mieux partagées au Burkina.

Dieu seul sait combien de situations difficiles (individuelles ou collectives) ont trouvé dénouement heureux et facile grâce à cette valeur. On se rappelle encore comme si c’était hier (beau pour être oublié), qu’à la campagne présidentielle de 2005, Emile Pargui Paré, en course pour la magistrature suprême, avait imaginé une lutte fictive, lors de sa sortie de rencontre des militants de Ziniaré (village d’où est natif Blaise Compaoré, président sortant et candidat à sa propre succession) au terme de laquelle il a terrassé "l’enfant" de Ziniaré. Donnant du même coup une autre saveur à la politique. Et c’est cela aussi une éducation. Et cela est un mérite qui se vit. N’est-ce pas beau tous ces comportements et propos qu’on entend et qu’on voit à longueur de journée dans notre société ! En ville comme au village ! Sans autres considérations subjectives ! Il arrive que des expatriés sursautent d’étonnement face à des scènes de parenté à plaisanterie avant de tomber sous le charme de cette " richesse " culturelle. Autant de petits gestes à préserver à tout prix. C’est aussi la clé de la stabilité sociale. Elles sont les soubassements de la " stabilité sociale " de notre société.

Chacun fera œuvre utile de préserver cet acquis malgré les vicissitudes de la vie. Chaque Burkinabè doit avoir cela en tête dans sa course quotidienne vers son pain quotidien. Cela mérite une répétition autant de fois qu’il faut. Surtout pour les milieux associatifs et politiques en particulier.

Mieux vaut être un acteur passif de la scène publique que d’être la source d’une situation pernicieuse pour l’ensemble du pays. Jauger ses propos est une question de bon sens, de conscience et de responsabilité indispensable à la société. Se rabattre sur un discours à relent ethniciste, communautaire ou régionaliste dans son seul intérêt est bien méchant. Le milieu politique apparaît comme un terrain fertile par excellence pour ces velléités. La scène politique, un terrain devenu quasiment " corsé " par l’arrivée de nouvelles forces, donc de ’’nouveaux’’ hommes. Un terrain devenu de plus en plus hostile pour la raison aussi que les populations se laissent de moins en moins captiver par les jeux politiques. La bataille est devenue maintenant un " ring " de propositions concrètes. Amenant certains individus " moralement indécents " à miser sur les fibres divisionnistes pour parvenir à leurs fins. Contre la cohésion et la stabilité sociales. Le reste, ce n’est pas leur problème, ce sont pour eux des faits divers. Heureusement que les populations refusent d’accompagner ce genre d’individus lorsqu’ils versent dans de telles " bassesses d’esprit".

Des gens qui, en général, devaient être les premiers à déconseiller de telles pratiques parce que considérés comme éclairés. La cohésion sociale sur laquelle on s’appuie pour vaquer à d’autres occupations et pour jouir de la liberté d’opinion et d’activités est une richesse inestimable à tenir comme un oeuf. Et chacun, à quelque niveau qu’il se trouve, doit faire cet effort. Il vaut la peine d’être fourni. En ces périodes préélectorales, il sied d’attirer l’attention de chaque Burkinabè sur la vigilance à observer sur cette question pour ne pas se laisser embarquer dans ce " sale truc ". C’est aussi l’un des plus grands services, et pas des moindres, que chaque Burkinabè peut rendre à son pays. Il n’est pas matériel, mais les autres apports matériels seront fragiles sans cet apport immatériel, véritable ciment social.

" Tout près n’est pas loin ", apprend-on d’artistes : Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Nigéria sont des réalités qui méritent de donner des leçons à ces " sorciers " de plein midi.

Kader PALENFO

Le Progrès

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Vos commentaires

  • Le 15 février 2012 à 07:26, par Sidnooma En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    L’article ne dit rien sur l’esprit, le comportement "et autres discours à relent communautaire, ethniciste ou régionaliste" qui peuvent etre dangereux pour la société. Par exemple, combien de fois n’a t-on entendu un mossi avancer cette idée terrible pour le Burkina : " le président du Burkina doit toujours être un mossi, nous sommes les plus nombreux". Il faut un débat sur cette idée retrograde qui sème la graine des conflits ethnicistes. Certains vont même jusqu’à prétendre ou insinuer que les mossi sont "les plus intelligents". Avec de telles idées, nous sommes bien partis pour assurer à nos enfants et petits enfants une guerre fraticide comme celle que nous avons vue (et vecue) en Cote d’Ivoire.

    Aujourd’hui ce n’est pas le nombre qui fait le candidat à la Présidence. Autrement Barack Obama n’aurait jamais pu être élu président des Etats-Unis. C’est la qualité du candidat, sa capacité à fédérer les énergies dont regorgent le pays pour aller dans la même direction !

    • Le 15 février 2012 à 14:12 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      je suis d’accord avec toi et pire,ce phénomène ethiniciste a commencé a pointer son nez doucement dans ce pays vers les années 2000 et peut etre que je me trompe mais ça a commencé en meme temps avec les crises en cote d’ivoire.
      dommage parceque avant on s’en foutait de ça,on ne faisait meme pas attention

    • Le 15 février 2012 à 15:05, par Watching En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      Vous vous egarez. Ce qui doit venir viendra. Je suis moaga et fier de l’etre. A vous le droit de connaitre votre identité ou de l’ignorer mais ne forcer pas les autres à etre tous des chinois. La paix ne resiste dans la negation de soi. Vous avez un probleme contre les mossé et vous l’exprimer a la moindre opportunité sur le forum. Choisissez d’etre un assimilé mais sachez que certaines personnes sont nées dans la fierté.

      • Le 15 février 2012 à 16:24, par Omer En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

        Les gens vraiment fières de parlent pas comme cela. Tu dois être plutôt un complexé. Et puis de quel héritage tu parles ? Tes ancêtres mossis ont inventé l’écriture ? Ont-ils permis à ton pays de ne pas être colonisés ? Ont-ils échappé à l’esclavage ? La seule chose qui différencie objectivement les mossis des autres 50 ethnies du Burkina c’est leur nombre. Au Burkina, ils sont les plus nombreux, au gouvernement, ils sont les plus nombreux, parmi les fonctionnaires, ils sont les plus nombreux, parmi les commerçants ils sont les plus nombreux, à la MACO, ils sont les plus nombreux et dans les cimetières ils sont les plus nombreux. Alors il est où la différence objective avec les autres ?

        • Le 15 février 2012 à 17:20 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

          Les mossi sont les plus beaux, les plus forts, les plus intelligents, les plus cons, les plus idiots, les plus laids, les plus filous, les plus faux, les plus obsequieux, les plus.....Completez. Ils sont les plus....nombreux.. en bien ...comme en mal.lol.

          Drabo C. Oumar le Boss des plus Nombreux, non, des plus Nombril.

        • Le 15 février 2012 à 17:24 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

          Ici au FASO toutes les éthnies sont pareil.Le burkinabés de nature est conservateur.Comme nous sommes a Ouaga on ignore souvent ce qui se passe dans les village.un fonctionnaire qui a fait la région du SUD_OUEST ou de l’EST peut témoigner.en toute impartialité les mossés respectent un peu mieux les autres éthnies.Dans les régions que j’ai eu à citer,si un du village te demande un service c’est ton devoir de le faire car tu est chez lui. Bref ne jetons pas la balle a nos frères mossés le problème est d’ordre nationale.Que la paix règne à jamais au FASO

    • Le 15 février 2012 à 19:21 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      Il faut comparer les choses comparables. Les americains et les burkinabés sont deux peuples differents en terme de mentalité. Les americains ont mis des siecles avant d’accepter un noir au pouvoir. Donc vas y comprendre maintenant le cas du Burkina dont tu as tendance á t’en prendre aux Mossis que je respecte bien.

  • Le 15 février 2012 à 08:30, par zoumbiéssé En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Bravo à l’auteur de cet article. Comme on dit, ce qui va sans dire, va mieux en se disant, parce que rien n’est évident en soi.
    Notre peuple doit magnifier sa cohésion, sa grandeur d’esprit.

    Le maintien des acquis devra être le leitmotiv des politiques. Deux voies sont possibles:la promotion des équilibres économiques régionaux et la sanction vigoureuse des auteurs de propos ethnicistes.
    C’est aux décideurs de donner l’exemple. Lier la dénomination d’une localité à une ethnie est par exemple une erreur inadmissible : Biron-Marka (Kossi), Komki-Peulh (Kadiogo, Camp-Mossi...etc.

    cet article mérite de faire l’objet de commentaire aux élèves au BAC

  • Le 15 février 2012 à 08:39 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Bien vu et bien dit mr l journaliste. Tt à fait d’accor avec vtre analyse simple et claire.Un prblème dont on parle peu, pour ne pas dire du tout, dans les médias.

  • Le 15 février 2012 à 08:46, par Chiposs En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Un vrai pblème latent soulevé par le journaliste. A chq Burkinabè d’être conscient dc !

  • Le 15 février 2012 à 10:23 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Article très intéréssant !
    Enfin quelqu’un qui partage ma vision. J’ai toujours pensé qu’aucun peuple n’est violent de par sa nature. La paix pour un pays doit rester une quête quotidienne.
    Malheuresement au Burkina on rencontre des gens qui n’hésitent pas à taxer les autres ethnies de "mauvais". Parexemple depuis quelques temps je sens une "Bissaphobie" latente à ouagadougou. Certains parents n’hésitent pas à mettre leurs enfants en garde contre les Bissas. Je trouve cela extrèmement dangereux et inquiétant. Aucune ethnie n’est foncièrement bonne ou mauvaise. Chaque ethnie a ces qualités et ses défauts.
    C’est bien méchant de stigmatiser telle ou telle ethnie.

    • Le 15 février 2012 à 14:20 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      tu racontes koi toi en alimentant des rumeurs sur les bissas ? j vis a ouaga mais jamais entendu ce que tu racontes,ni meme mes enfants
      alors sois plus clair pour qu’on comprenne
      merci d’avance

    • Le 15 février 2012 à 17:37 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      J’ai,depuis un certain temps à Ouaga,entendu les gens utiliser cet adage :"Si tu vois un Bissa et une vipère tombés dans un même puits,mieux vaut pour toi ne sauver aucun"
      Moi,je cherche à comprendre une telle haine et je n’arrive pas car les Bissas autour de moi sont tous des citoyens normaux et qui ne recherchent que la paix.
      D’óu sort cette phrase ?Et pourquoi cette phrase ?
      Merci

      • Le 15 février 2012 à 18:54 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

        Mon cher ami,
        Les proverbes sont souvent le fruit de longues années de reflexions et de preuves. Les proverbes traduisent toujours une realités. Ne t’en fait pas tu auras l’occasion de faire l’experience de ce que dis ce proverbe. J’etais comme toi jusqu’à ce que je fasse l’experience

        • Le 15 février 2012 à 20:43 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

          Ma meilleure amie etait Bissa qui malheureusement n’est plus de ce monde et j’ai eu une belle histoire d’amour avec un Bissa même si à la fin ca s’est terminé en queue de poisson entre nous.Malgré mon amertume par rapport à cette rupture avec le Bissa,je ne peux pas généraliser pour stigmatiser les Bissas de mauvais,car il ya un aute adage mossi qui dit :"Ce qu’il ya chez les Mossis(bon ou mauvais)il ya ca aussi chez les Peuhls
          Mais je voudrais tant comprendre cette haine envers les Bissas
          Merci mon frère d’avoir repondu à mes questions

    • Le 15 février 2012 à 23:01, par ao En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      les bissa vous emmerde parcequ’on va prendre le pouvoir d’ici quelques années parceque nous sommes les plus intelligents et les plus honnetes. que des gens nous détestent pour ça,c’est tant pis pour eux mais nous ne détestons personnes sauf les escrocs,les voleurs,les filous,les idiots

  • Le 15 février 2012 à 12:12 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Article très intéressant !
    ah oui, c’est d’autant plus vrai que même chez nos Grands dirigeants on voit souvent des comportements méprisables de ce genre. grand journaliste, grand intellectuel, etc... quels sont ceux qui ont lancé le machiavélique projet de "l’épopée des mossés" heureusement pour le peuple Burkinabé ce projet a échoué. on les connait tous.
    avec "gago" en Ci on a vu des professeurs d’université théser sur l’Ivoirité pour dire que y’a Ivoirien dans Ivoirien. ça les a amené où ?
    faison très très attention à ces genres de discours, de comportements qui sont le lit des guerres tribales et raciales qui viendront aggraver notre situation déjà pas enviable. pauvrété c’est nous, maladie c’est nous, mauvais esprit c’est nous, voleur c’est nous, mercenaire c’est nous, paresseux c’est nous ; vraiment !! S’IL VOUS PLAIT
    il faut des lois pour punir tout comportement ou propos ethniciste dans ce ays pour arrêté pendant qu’il est encore temps le mal.
    Dieu sauve le Burkina

    • Le 15 février 2012 à 15:11, par Watching En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      L’epopée des mossé fut une realité et une tres grande fierté pour les mossé. Je suis moaga et fier de l’etre. Soyez qui vous etes. Si vos parents ou ancetres n’ont rien laissé pour vous ceci n’est pas la faute des mossé. Un pays ne se construit pas dans la negation de l’identité des peuples. Le colonisé ou assimilé aimerait que l’on ne parle pas du passé, que tout le monde soit sans histoire pour trouver une fierté d’existence. Helas, le monde a une histoire et les gens ont des heritages. Si vous avez un probleme avec votre heritage ce n’est pas la faute des mossé. Ne soyez pas jalous et sachez que votre jalousie ne changera rien. Le moaga est et restera moaga.

      • Le 15 février 2012 à 17:25 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

        Tu sais pourquoi ce machin n’est pas alle loin ? C’est a cause de l’ identite dans l’ identite. Non seulement le but etait de glorifier les mossi, mais les mossi de ouaga voulaient tirer la couverture sur leur role dans cette poupee et les autres mossi ont compris. Alors comprenez que les moins mossi ne puissent pas se laisser conter. Arretez les betises. Les vraies contradictions c’est entre ceux qui ont le pouvopir de possedr des cantines et ceux qui ont le droit d’etre voles des ressources communes. Que le president soit mossi ou vietnamien, ce n’est pas ca qui fera le bonheur des mossi s’ il est sans projet de societe. Qu’est-ce que ca vous fait qu’ il y ait un miossi a la tete du pays ? Juste parce qu’ il est mossi/ Vous gagnez quoi dans tout ca ? L’ ecole ne joue pas son role dans ce pays ou les gens reflechissent toujours comme de vrais cosaques.

        Yam Yid Naaba.

  • Le 15 février 2012 à 12:24, par Sénèque En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    "Attention à l’esprit identitaire" a-t-il dit ? Pourtant le papier n’a pas fait une analyse approfondie de ce phénomène bien réel qu’est l’ethnicisme et/ou le régionalisme primaire du Burkina de la IVe République. La parenté à plaisanterie est certainement une belle institution de régulation sociale qu’il convient de préserver et consolider mais il est faux de croire qu’elle pourrait être d’un quelconque secours quand le péril lié à ces tares adviendra. Il vous souviendra que durant les premières années de la crise consécutive à l’assassinat de Norbert Zongo des burkinabè manipulés par le régime en place ont saccagés et brulés les biens d’autres burkinabè avant de les chasser de certaines localités (Koudougou, Seguenega, Tenkodogo etc) sous le prétexte que ces derniers seraient des étrangers. Il faut le dire tout net l’ethnicisme et/ou le régionalisme sont pratiqués et encouragés par ce vieux régime qui régente nos vies depuis 25 ans. Notre peuple n’est pas ethnicise c’est plutôt l’Engeance qui l’est pour parler comme mon ami Anta. Chassons l’Engeance pour bouter l’ethnicisme hors de nos frontières.

  • Le 15 février 2012 à 12:55, par Lafibaobo En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    On peut critiquer la forme , le style de l’article si l’on veut. Mais le sujet abordé est très pertinent et devrait faire l’objet de discussions publiques tant les enjeux sont importants. A ce propos, des Burkinabé ont récemment été violentés, spoliés et chassés de Mogtedo parce qu’ils appartiennent à une ethnie...peul ; quelles sont les suites de ce drame ? C’est un épisode de plus de ce qui est devenu une banalité. Comment les drames sont-ils arrivés dans des pays proches ? Un exemple agite actuellement un pays frère qui ne le mérite vraiment pas...

    Alors, mille fois oui !!! c’est un sujet qui requiert l’attention de tous...

  • Le 15 février 2012 à 13:28, par Leventdelaterre En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    On dit qu’ il n’y a pas de fumée sans feu. Si le journaliste évoque le problème, c’est qu’il existe. Aujourd’hui, le « Sinakouya » ) (cousin à plaisanterie) n’est qu’une façade. On sait comment la question ethnique se pose au Burkina Faso, surtout depuis l’avènement de la décentralisation et la découverte de l’or dans certaines régions. Que signifie privilégier le recrutement les fils du village, de la région au détriment des autres (bien qu’ils soient eux aussi des Burkinabès) ? N’est-ce pas du régionalisme.
    Aussi entend-t-on souvent dire à Ouagadougou, comment l’a évoqué l’un des formistes que le pouvoir au Burkina Faso appartient au Mossi. Il y a des ethnies même qui ne se marient pas aux peuls, que les peuls n’aiment pas se mélanger aux autres...
    Ce n’est pas la plaisanterie qui peut empêcher les conflits, au contraire elle peut l’empirer. Les pays cités par l’auteur connaissent cette caractéristique culturelle africaine, elle n’est pas propre au Burkina Faso. Elle est même souvent utilisée pour créer des communautés de destin, ce qui cristallise davantage la haine...Donc monsieur le journalisme, faites votre travail, le problème existe et dites qu’il existe, ainsi le Burkina Faso se portera mieux. Dites le directement, cette approche qui consiste à soulever un problème par son contraire ne pourra arranger la situation. Dites qu’au Burkina Faso, si tu n’es pas fils de telle région ou telle commune, tu ne pourras jamais y être un député ou maire. Des politiciens qui usent de cette fibre pour se positionner.

  • Le 15 février 2012 à 14:43 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Savez vous que derrière sa tolérance apparente, forcée, je dirais, par sa condition de pauvre, sans ressources naturelles le burkinabè actuel est l’un des plus xénophobe, régionaliste, ethniciste et sectariste qui soit ? Toujours prompt à accuser, caractériser et stigmatiser son prochain, à enfermer les autres dans un cliché : l’ivoirien est flemmard et fait le malin...le ghanéen est faux-type, le béninois est hautin,gonflé ; les libanais sont des corrupteurs. Et entre eu-mêmes : le peulh est dangereux ; le gourmantché n’est pas dégourdi, le bobolais ne sait que siffler le thé, les mangalais sont des sorciers, le bissa aime faire le fûté, le mossi aime voler, etc.Zorgo n’est qu’à quelques km de Ziniaré. Mais imaginez vous un instant un zorgolais obtenir une parcelle pour cultiver à Ziniaré ? On nlui rappelera qu’il est étranger .. Un Traoré peut-il être élu maire à Boussé ?.. Qu’en sera t-il si nous étions nantis et que c’est les autres qui avaient besoin d’immigrer chez nous ?

    • Le 15 février 2012 à 16:52, par Georges En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      Tu as parfaitement raison, moi je n’ai jamais accusé les ivoiriens concernant leur volonté de conserver leur terre. demandez à quelqu’un de quitter Gaoua avec son nom Kambou, ouattara ou autres et d’aller contester un champ au plateau central. Là on ne parle même pas d’étranger là. Et on verra le résultat. C’est une réalité que tout le monde sait, on fait juste semblant en esperant qu’il n’yaura jamais de dégat. Je suis en Occident et des burkinabés m’ont traité par deux fois de non burkinabé parceque j’ai dit que je comprenais pas le mooré.

  • Le 15 février 2012 à 14:58 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    J’apprécie sincèrement les analyses et les sujets abordés par ce journaliste dans sa rubrique. Tout le mérite revient à sa vision ’’discrète’’ des sujets et à la façon originale et simple de les aborder.
    Pour revenir au sujet, je dirais que je suis à 80% soulagé que cette question qui me hante la pensée au quotidien (au regard de ces comportements) soit soulevée enfin par un journal. Merci mon frère. Chaque Burkina n’a qu’à bien réfléchir.

  • Le 15 février 2012 à 15:40 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Il y a une obédience chrétienne je parle bien sûr des protestants qui excelle dans le communautarisme et dans la critique virulente et à la limite insolente des pratiques des autres religions. Nul n’a été investi d’aucune supériorité tant religieuse que divine pour se permettre de s’octroyer de droit de juger les fidèles des autres religions. Au lieu d’enseigner la bonne nouvelle ils passent tout leur temps à apprendre à leurs fidèles à se dresser contre les fidèles des autres confessions. Je ne peux pas admettre qu’une personne me croise et se permet de critiquer ma manière de louer dieu, mes fait et geste , de me culpabiliser comme si il était un envoyé de dieu sur terre. Ayez la malchance de capter une de ces télés confessionnelles dont je tairai le nom et entendre les prêches de leur pasteur principal et de ses différents animateurs, des paroles qui à la limite sont des accusations et des insultes à l’intelligence des honnêtes citoyens.Ils ne font que du matraquage intellectuel. Je pense que la CSI devrait jeter un regard sur ces chaines afin de les canaliser dans leur ardeur à diffamer. Le Nigeria est un exemple. Il n’y a pas de crise spontanée, une crise naît de la résultante d’ensemble de facteurs immédiats ou lointains souvent minimisés

  • Le 15 février 2012 à 16:22 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Je félicite l’auteur de l’article pour sa bonne foi. evidemment, les cultures ou ethnies burkinabe sont historiquement homogènes ; aucune n’était supérieure à une autre car cela se serait traduit par des conquêtes, ce qui n’a pas été le cas, en tout cas pas de façon avérée. Ce passé favorise l’entente cordiale qui se traduit par les multiples parentés à plaisanterie.

    Mais je trouve que ce qui attise le coté "ethniciste" aujourd’hui, c’est le déséquilibre dans l’aménagement du territoire, l’affectation inéquitable des projets et des ressources de l’Etat. Cet esprit "du chez moi d’abord" est mortel pour l’unité nationale et la cohésion sociale. Que chacun fasse son examen de conscience !

    Tenez, une province comme celle du Sourou a été abandonnée pendant si longtemps que ses filles sont victimes d’un exode suicidaire à Ouaga. Figurez-vous que c’étaient les Bella (qu’ils m’en excusent, car ce n’était pas bien non plus, car ils étaient aussi des victimes !) qui faisaient ces travaux il y a 30-40 ans ? Il y a eu une régression socio-économique terrible au Sourou qui ne peut qu’émouvoir toute personne de bonne conscience. La province a été sevrée d’investissement, hormis le projet d’irrigation agricole qui ne semble du reste pas bénéficier en priorité aux locaux, car ne l’oublions pas, dans une bonne politique de décentralisation, l’intérêt local ne peut être contraire à l’intérêt national et vice-versa. Du reste, et c’est bien connu, un des critères de durabilité et de viabilité des projets est l’appropriation par les populations locales. Le Sourou est si sevré d’investissement que sa ville principale ne peut plus exercer sa fonction économique d’emplois et de revenus des populations des villages environnants. Les routes défectueuses ne permettent pas non plus de développer des activités rentables...Malgré la bonne volonté louable des ONG, la solution radicale est d’améliorer le niveau des investissements dans la région pour juguler le flux de cette émigration spéciale.

    Le meilleur moyen de conserver notre paix sociale et nos belles plaisanteries, et cela est hautement souhaitable, est de veiller à une justice économique dans la politique d’aménagement du territoire. Sans vouloir aller dans les détails, le déséquilibre des investissements est une réalité. Si on n’y prend garde, il pourrait créer un fossé économique et social dangereux entre les populations.

  • Le 15 février 2012 à 16:23 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Ce que d´autres veulent,est que le Mossi baisse la culotte devant eux, mais ca jamais.
    Arretez de raconter du n´importe quoi.

    • Le 15 février 2012 à 17:42 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      Mossi a quelle bonne culotte même pour baisser, et pour montrer quoi à qui ? Si tu n’es pas malin, faut savoir que dans certaines partie de ce pays les mossis aussi sont victimes de xénophobie. On parle d’un problème qui concerne tout le monde mais toi tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez et tu ramènes tout aux mossis. Apprends à grandir un peu et seras utile au Faso.

    • Le 15 février 2012 à 18:33 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      Cette réaction est ... malheureuse ! Puisque nous sommes dans le thème de la parenté à plaisanterie, j’ai envie dire au frère que pour nous les samo, le mossi est un vendeur de calebasse, pas un baisseur de culotte !

  • Le 15 février 2012 à 18:47, par Boz En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Il y a un sérieux problème ici, depuis 1960 les présidents qui se sont succédés ont-il été tous mossi ?, même Sangoulé(paix à l’Âme d’un père esclave) a été renversé par un autre esclave qui trouvait qu’il ne servait pas bien le peuple.Thomas a été renversé par Blaise et d’autres mossis et non mossi Lingani et Zongo. Sachez que ce sont les intérêts personnels parfois à cause non seulement d’ignorance qui mènent à des écarts ethnicistes ou autres. Il y a 5 ou 6 races dans le monde et à l’intérieur de cela des nations qui s’affrontent par politiques et richesses, à l’intérieur de cela des religions qui s"affrontent et à côté des ethnies qui s’affrontent par intérêt, plus encore à fond des frères et soeurs qui se disputent pour un héritage etc... Le point est que lorsque nous savons que nul n’est indispensable plus que quiconque sur cette terre, nous aurons compris le sens de la vie. Nos ancêtres avaient compris non sans aller à l’école du colon, la sagesse de la parenté à plaisanterie que le colon lui-même n’a pas dans sa culture, pour garder une paix durable dans nos régions. Et nous devons, c’est un devoir de la préserver cette héritage, sinon qu’on le veuille ou pas, prenant mon exemple : je suis mossi des deux parents, j’ai des cousins bissa, par mes tantes, des oncles peuls par une de mes tantes gourounsi des neuveux gourmantché, samos(il sont rentrés chez nous), une nièce Lobi, une des soeurs de mon grand=père mariée à un Bobo et j’en passe. ÙAujourd’hui si je me lève insulter une ethnie quelconque je m’insulte, même des métisses il y en a je ne puis même parfois insulter le blancs parce que serait entrain d’insulter un beau-frère ou une belle soeur. Alors vous voyez, arrêtez de vous deverser sur le site avec des réflexions négatives pour des cas isolés et en faire une généralité, car dans toute ethnie et ou race il y a du bon et du mauvais.

  • Le 15 février 2012 à 19:13 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Une fois dans un grain de thè, une personne a dit qu’ici au Burkina Faso, le président doit toujours être un mossi. Il a poursuivi en disant que c’est pour cette raison que la présidence de l’An est revenue à un mossi. Une autre fois, le frère de ce dernier a été faire un business avec ses collègues. Un de ceux –ci, un moaga s’est allié à un autre non moaga. Il a trouvé que c’était bien quand leur union a volé en éclat, en disant qu’au lieu qu’il s’aligne avec ses frères moosé il l’a fait avec un allogène. Pour eux dans les localités moosé, ne peut être maire qu’un fils de la localité. J’ai été triste d’entendre ces paroles. J’ai fait remarquer à ceux-ci un jour que le député Ouali, bien que Gourmatché est bien posé à Gaoua, et sous sa mandature Gaoua a évolué. Vraiment, il faut que certains changent de mentalité. Pendant la campagne présidentielle, il a été dit que les Peulh ne votent que BC. Que les politiciens en manquent d’inpiration évitent de tenir certains langages également.

  • Le 15 février 2012 à 19:29 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Le scribouillard qui a fait ce article est un incendiaire ! Qu’est ce qui ta pris d’avoir une réflexion pareille ? Tu es en manque d’inspiration d’information donc pas de place au niveau des journalistes. honte à toi !

  • Le 15 février 2012 à 19:31 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    C’est avec joie et plaisir que je constate que mes compatriotes commencent a reagir a ce poison qu’est l’ethnicisme, tribalisme, etc. Depuis bien longtemps j’ai maintes fois tenté de lancer le debat mais en vain. Parfois mon commentaire n’est meme pas publié. Tant mieux que cela commence a se dire ouvertement sur la place publique. Cela me reconforte que le burkinabe, malgre l’état des lieux moral catastrophique, reste un tant soit peu lucide et correct.

    Si de par les pays en afrique le tribalisme /ethnicisme est chose courante, integrée meme dans les inconscients collectifs comme pratique normale, au moins au burkina on avait reussi a éloigner ce poison de la vie publique, meme si on sait le colonisateur s’est servi de cela pour mieux regner, principalement en allant titiller l’orgueil des mossi de ouaga, avec des arguments bidons. Mais dans l’ensemble cela n’a pas pris, meme si on sent en filigrane dans le traitement reservé aux autres parties du pays (comme Bobo, gaoua ou ouahigouya pour ne prendre que quelques exemples).

    Le jeu colonial et neocolonial n’a pas créé d’état nation et ne visait pas a le créer en afrique. Au burkina, une telle idée d’état nation a commencé a emerger dans les faits et pratiques seulement sous la revolution avec Thomas Sankara, qui a cherché à faire émerger dans le cœur de chaque burkinabe un sentiment national patriotique, d’appartenir a une nation, une patrie, d’etre un peuple et non d’appartenir a une ethnie, region ou autre entité. Cela a fait peur a certains qui n’avaient aucun interet a cela.

    Pourquoi justement aujourd’hui on parle de ce probleme : parce que c’est devenu trop criard le tribalisme dans le burkina d’aujourd’hui. Ce regime s’est construit en s’appuyant sur les relents tribalistes, en s’appuyant sur le moro naba de ouaga et en negociant avec certains chefs traditionnels qu’il a instrumentalisés pour asseoir son pouvoir car il savait que ce n’etait pas gagné pour lui. On pouvait tout reprocher au voltaique/burkinabe sauf toute idée de tribalisme ; s’il y avait opposition entre des individus, elle etait surtout ideologique, politique. Mais malheureusement ce probleme est venu des soi-disant intellectuels politiciens qui ont tout fait pour rester au pouvoir et manger. Aujourd’hui au burkina si tu veux avoir un poste, debrouille toi pour te coller une femme mossi (du centre c’est encore mieux !). Et les nominations ne se font plus sur la base des idees du ODP/CDP (d’ou la crise) mais surtout autour de la famille et de la cour du roi (disons plutot du naba de kosyam).

    Et c‘est encore eux ces politiciens vereux qui ont travesti nos coutumes a travers les chefs traditionnels et Et parmi ces pratiques, il y a la parente a plaisanterie qui est tres benefique et reste une richesse incommensurable de cohesion et de mediation sociales. Sur ce site, je suis intervenu plusieurs fois contre le fait de mettre cette pratique de parents a plaisanterie a toutes les sauces, meme lorsque cela va totalement a l’encontre d’un minimum d’égard pour l’autre partie (l’utilisation des parentés a plaisanterie dans les conflit d’ordre politique, journée du pardon, et tout ce tralala), est une grave erreur. Heureusement que certains chefs traditionnels comme le naba d’Issouka Modeste Yameogo (entre autres) a compris le probleme et tente de garder le role du chef traditionnel en dehors de la politique, politicienne je dois preciser.

    Mais je reste confiant car deja le fait que ca commence a se dire publiquement est une bonne chose Et j’espere que mes compatriotes reagiront largement a cet article et feront meme des propositions concretes contre cette pratique du regime de blaise qui regne sur fond de tribalisme mossi. Bien sur je m’attends a quelques reactions de quelques bornés limités d’esprit incapables de voir au dela de leur sentiment d’animal primitif gregaire. L’experience des autres (individus comme collectivites) doivent nous servir : le nigeria, cote d’ivoire, afrique du sud doivent nous enseigner. En cela je reste confiant que le burkinabe saura rester un peuple qui construise une patrie qui appartienne a tous et au benefice de tous : c’est cela la RES PUBLICA (la chose publique), c’est a dire la REPUBLIQUE. Sous la revolution avec Thomas sankara cette idée était traduite par le mot FASO (en dioula), alors le titre de l’hymne national le ditanyè (le chant du combat) est en lobi, les actes officiels du gouvernement et de l’état (kit, zatu, etc) étaient en moré, etc. Tout le contraire d’aujourd’hui. Deja je suis fier que mes compatriotes commencent a reagir ouvertement contre ce poison jusque la sous contrôle au burkina mais qui etait devenu chose banale.
    Je vais d’ailleurs prendre une rasade d’un vieux dolo de la veille tout aigre parce ce soulard d’esclave de gouin n’a pas pu resister a son bangui et qu’il est en train de dormir sous son palmier. C’est deja bien qu’il a réussi a en descendre, sinon il allait encore d’autres problemes a son seigneur et maitre. Bonne sanse a nous toussse
    SOME

    • Le 15 février 2012 à 23:39 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      merci pour ta contribution juste
      en tout cas,j’ai tjours dit et je persiste que ce monsieur en 25 ans de pouvoir a réussi la prouesse de foutre toute la société burkinabè en l’air. les gens ne se rend pas compte mais l’heure est pourtant grave car la morale a fichu dans ce pays et que tous les fondamentaux se sont effondrés
      j’ai peur pour l’avenir

  • Le 15 février 2012 à 20:49 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Le journaliste a oublié de préciser que tous les Samos sont des Canards, des Coqs, des Cochons, des Cafards, et tous les noms d’animaux qui commencent par C.
    Vivement les NAK, le LUMASSAN et bien sûr... Vive Sa Majesté, le Roi Soleil qui irradie de ses bienfaits tous ces fils. Que Dieu donne la Paix véritable aux 43 Provinces du Burkina et aux 2 Enclaves Mossi que l’administration, pour des raisons d’harmonie, à nommer "Province du Nayala" et "Province du Sourou".
    Le Futur Représentant Spécial de Sa Majesté pour le Pays San
    Yameogo Naam Ka’Boré Yé

    • Le 15 février 2012 à 23:47 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

      Sa Majesté, Futur Représentant Spécial en pays San, tu seras le bienvenu car nous avons de l’espace ; On est pas coincé comme au petit plateau mossi. Mais il faut savoir lutter, sinon ça va t’entendre !

  • Le 15 février 2012 à 21:12 En réponse à : Cas sur Table… : Attention à l’esprit identitaire !

    Mr le journaliste, votre article est pertinent. La plaisenterie à elle seule ne siffit pas pour la cohésion sociale. Il faut également une bonne repartition des infrastructures sociaux-économique. Le Mouhoun est par exemple, la région la plus délaisse du pays alors, qu’elle est le grenier de la nation. Pas de routes, pas d’écoles, pas d’hopitaux, pas de barrages etc.

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