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Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

Publié le mardi 14 février 2012 à 02h04min

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Actualité oblige, notamment l’arrivée massive de réfugiés touaregs dans notre pays, consécutive aux affrontements meurtriers dans le Nord Mali, et surtout les déclarations du colonel touareg Hassane Ag Mehdy dit Jimmy dans notre édition du 9 février 2012, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolet, a organisé une conférence de presse dans la soirée du vendredi 10 février pour faire l’état de la situation. Visiblement mécontent de l’initiative du journal d’avoir rencontré le rebelle, par ailleurs interpellé, le ministre a, en substance, déclaré : "Si on avait esté en justice contre l’Observateur, vous auriez crié au non-respect de la liberté d’expression".

17 h. Salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Point de presse. Un seul ordre du jour à cette rencontre avec les journalistes convoquée dare-dare : la situation des réfugiés touaregs au Burkina depuis le 17 janvier 2012, date d’éclatement du conflit, dans le Nord Mali, entre groupes armés du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et l’armée malienne, ayant entraîné l’exode massif de touaregs vers d’autres pays voisins dont le Burkina.

Le ministre Djibril Bassolet, animateur du point de presse, avance d’abord des chiffres : dix mille Maliens dont 72 militaires et paramilitaires sont présents dans les villes de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Ouahigouya, de Djibo, de Koloko, de Faramana, de Tinakof, de Mentao, d’Inabao et de Déou. Certains de ces réfugiés auxquels le Burkina offre l’hospitalité sont installés sur des sites de regroupement, d’autres ayant déjà trouvé le Djatiguiya dans des familles. Mais pour prévenir tout risque, l’Etat burkinabè, rassure Djibril Bassolet, a pris des dispositions sécuritaires visant à enregistrer et à fouiller systématiquement les arrivants pour éviter l’entrée sur notre territoire d’armes et de produits prohibés ; et mis en place une cellule de coordination pour apporter les premiers secours aux réfugiés, mobiliser des partenaires humanitaires du système des Nations unies (HCR, PAM, FAO, UNICEF).

Les réfugiés doivent également et surtout, a insisté le conférencier, "s’abstenir de tout acte ou propos susceptibles de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Mali".
Que pense alors le ministre des déclarations du colonel Hassane Ag Mehdy, rebelle touareg dans notre pays, interviewé par l’Observateur Paalga dans sa livraison du 09 février 2012 ? Avant d’y répondre, il tenta de faire partager son point de vue avec le confrère auteur de la question en la lui retournant ainsi : "D’après vous, est-il normal qu’un journal publie ce genre de propos ?" N’ayant pas obtenu de réponse, le chef de la diplomatie burkinabè afficha, dans la sérénité qu’on lui connaît, son indignation : "Si on avait attrait en justice le journal, ce sont les journalistes que vous êtes qui auraient crié à l’obstruction de la liberté de presse".

Néanmoins, il a invité les hommes de médias à aider les autorités à faire observer aux réfugiés le devoir de réserve, parce que, a-t-il expliqué, "vous connaissez ce qui est bien et ce qui l’est moins". Le colonel Jimmy a donc fauté. Des sanctions sont-elles envisagées à l’encontre du rebelle réfugié ?

"Nous n’accepterons plus que des déclarations guerrières et provocatrices soient faites à partir du Burkina. Ce qu’il a fait (Ndlr, le colonel) ne doit plus se répéter, ni par lui, ni par aucun réfugié", déclare le diplomate burkinabè, en précisant, par ailleurs, que le colonel rebelle a été interpellé pour être entendu. Chose curieuse, le Burkina s’emploie à accueillir des fugitifs sans toutefois condamner, du moins officiellement, le conflit dans le Nord Mali, qui reste tout de même une œuvre de rébellion. Serait-il de mèche avec les insurgés ? Le ministre Bassolet estime que notre pays est préoccupé à offrir l’hospitalité aux déplacés et que l’heure n’est pas aux jugements de valeur. Il a toutefois assuré que les autorités burkinabè ont pris des mesures pour que le Burkina ne serve pas de base arrière aux rebelles pour déstabiliser le Mali, pays voisin et frère.

Nankoita Dofini


Note de la rédaction : Journalistes-émissaires

Comme ça, le gouvernement burkinabè aurait voulu ou pu nous traîner en justice ! Mais qu’il ne se gêne pas ! On ne sait trop quel crime nous avons bien pu commettre pour mériter pareille attention, mais on peut lui faire confiance pour trouver quelque chose correspondant à notre cas en décodant par exemple le Code de l’information ou en cherchant du côté du droit commun.

En attendant donc qu’Edouard Ouédraogo soit convoqué au palais de justice, l’Observateur paalga a déjà eu droit à un procès en règle pour irresponsabilité (même si le mot n’a pas été prononcé) instruit par le chef de la diplomatie burkinabè, Djibril Bassolet, la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères ayant tenu lieu de prétoire.
Mais nous ne le suivons pas dans sa logique, car c’est une façon de se défausser sur les autres et ça ne marche pas.

C’est plus commode, il est vrai, de battre sa coulpe sur la poitrine des autres, mais tout de même ! On imagine que nos autorités étaient au courant de la présence de « Jimmy » sur notre territoire et c’était à elles de lui imposer ce sacro-saint devoir de réserve qu’au demeurant le rebelle n’était pas censé ignorer. Et si la puissance publique n’a pas pu faire en sorte qu’il « la boucle », si vous nous permettez l’expression, qu’elle n’aille pas trouver des boucs, que disons-nous, des journalistes émissaires pour expier ses propres péchés.

En fait, ce qui est en cause ici, c’est moins l’obligation de silence qui a été transgressée que la teneur du propos car, si Jimmy-le-croquant avait tenu des propos apaisants, on n’aurait certainement pas eu droit à une telle levée de boucliers. Et la tout aussi sacro-sainte "responsabilité sociale du journaliste" si souvent brandie ressemble parfois étrangement à cette fameuse "raison d’Etat" invoquée quelquefois à tort pour servir des desseins pas toujours catholiques.

Non, monsieur le ministre, avec tout le respect qu’on vous doit, on ne vous suit pas. C’est peut-être parce que le colonel touareg s’est ouvert à un canard local que ça émeut tant. Ç’aurait été un de ces médias internationaux qui ont pignon sur rue dans nos pays qu’on n’aurait pas vu une telle fébrilité, en tout cas pas un tel recadrage public. De notre point de vue, même nos confrères maliens auraient pu publier un tel entretien s’ils l’avaient eu sans être suspectés d’intelligence avec l’ennemi qui a aussi droit, ne l’oublions pas, à la parole et ce n’est pas en le muselant qu’on sera plus avancé dans la résolution de la crise.

Oui, on comprend que les responsables burkinabè soient gênés aux entournures par une telle sortie qui peut donner l’impression, vue du palais de Koulouba, qu’ils ne tiennent pas leurs réfugiés, mais de là à jeter l’anathème sur de pauvres pisse-copies qui ne sont en rien engagés dans et par les velléités sécessionnistes de leur interviewé… N’avons-nous d’ailleurs pas, dès le lendemain, pris clairement position dans un éditorial au titre suffisamment évocateur ? Oui, « la partition ne saurait être une solution » (cf. l’Observateur paalga n° 8064 du 10 au 12 février 2012).

La Rédaction

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 14 février 2012 à 04:02, par Alpha En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Je ne vois pas comment le ministre Bassolet s’en prend au journal. C’est à lui et son gouvernement de prendre ses responsabilité face à une telle situation lorsqu’un monsieur tient des propos pareils. Le journal a fait son travail, monsieur le ministre faites le tien à votre tour. Comme on dit à Ouaga, « chacun doit pédaler son vélo ».

    • Le 14 février 2012 à 17:17, par Patrimoine En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Si le Burkina Faso et le Mali sont "deux pays frères" comme on le dit, ces rebelles n’oseraient même pas venir ici. s’ils ne sont pas en sécurité au Mali ils ne devraient pas en être ici. pourquoi ne sont-ils pas au front, dans leur base ? n’importe quoi cette diplomatie burkinabè. et dire qu’ils croient qu’ils sont bons serviteurs...

    • Le 14 février 2012 à 17:53, par l’honnête En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      je suis parfaitement d’accord avec l’observation paalga. le journaliste a droit d’informer et le peuple a droit de savoir ce que font ses dirigeants surtout s’ils accueillent des rebelles sévissant dans un pays frère et ami. observateur paalga, informe nous s’il y a d’autres rebelles cachés au Burkina.

  • Le 14 février 2012 à 05:26, par Omar DAO En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Je comprends que l’Observateur se défende dans cette affaire mais il faut avouer que c’était quand même un peu osé de publier une telle interview. On ne peut pas dire que le journal lui-même ignorait le caractère "explosif" de cette déclaration qui a donné l’impression que le Burkina a quelque chose à voir (au minimum) dans cette nouvelle phase de la rebellion malienne.

    Je suis pour une presse totalement libre mais la liberté appelle forcément une responsabilité. Pour moi, on ne devrait pas ouvrir ses colonnes à n’importe qui, pour dire n’importe quoi, n’importe où simplement parceque chacun a droit à la parole.

    • Le 14 février 2012 à 12:38, par le bon citoyen En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Bonjour,

      Les burkinabè veulent une chose et son contraire.

      Le rôle du journaliste n’est de suivre aveuglement ce que les politiciens ont trouver comme piège pour tout cacher dedans et museler le peuple.

      C’est grâce des journalistes qui ont osé que les américains ont découvert la fâche caché de la guerre au Vietnam. je ne parle de monca gate et du water gate ?

      Qu’est ce que vous appelez sujet sensible ? C’est l’état qui a laissé faire. Et le monsieur connais son statu de réfugié ?

      Un journaliste, c’est pas celui qui attends qu’on lui sert l’information mais c’est celui qui la cherche.

      Faisons attention. Car un jour on voudra qu’on nous publie et l’état dira que c’est porter atteinte à sa surété.

      les gens raisonnent parce que c’est l’autre. Tout en oubliant qu’un jour on peut être dans le même situation de vouloir se faire entendre.

    • Le 14 février 2012 à 13:19 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Par la réaction des internautes sur les déclarations du Colonel en question, le peuple malien constate que les Burkinabès le soutiennent et ne sont pas pour cette rebellion. Le peuple Burkinabè est sollidaire au peuble Malien et compatit à ses souffrances actuelles...

      Du reste, les Burkinabès ont droit à l’information juste, pour leur permettre de comprendre aussi certaines choses et de se prononcer.

      C’est dommage qu’à la moindre chose, les popolations réagissent de la manière qui nous amène à critiquer négativemenet la publication de l’article par l’Observateur.

    • Le 14 février 2012 à 14:36 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Je pense qu’il faut féliciter l’obs d’avoir permis de mettre à nu les intentions du rebelle. ainsi tt le peuple devient temoin de cette histoire. si l’obs n’avait pas publié cet interview, comment aurions nous su ce que nous savons aujourd’hui sur l’interessé. si le gouvernement n’a rien a se reprocher qu’il laisse tranquille

    • Le 14 février 2012 à 14:44 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Mon cher Dao, tu l’as bien dit : De toute évidence, une fois de plus, nos dirigents se font les laquais de Sarkozy.
      C’est triste mais c’est comme ça.

    • Le 14 février 2012 à 15:30 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Omar DAO,t’es un ennemi des 2 peuples pcq là,tu soutiens les gens qui gardent des colis explosifs chez eux et comme c’est explosif,ça devait exploser un jour
      pour moi,les journalistes ont bien fait le boulot et que ce colis explosif soit remis aux autorités maliennes

  • Le 14 février 2012 à 07:02 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    En vertu de quel droit, le gouvernement va t-il poursuivre le journal ? Le journal est là pour la recherche de l’information, peu importe la source ou la circonstance. Le peuple à le droit d’etre informé et de manière juste. Je me permets de poser une question à ce ministre ; au compte de qui ce monsieur soit disant colonel Mehdy agissait au Liberia ? Un jour, notre armée reprendra le contole et tous ces nebuleux mercenaires seront mis hors état de nuire.

    • Le 14 février 2012 à 13:47, par Sylvanus En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Quand le peuple recevra des balles, des obus et des bombes en guise d’information sur sa sécurité, je serai impatient de lire ton opinion là-dessus. Vraiment le Net est un vrai bordel où n’importe quel couard se cache derrière son écran d’ordinateur pour déverser ses ordures ! Rien que des coups de feu tirés en l’air, de jeunes militaires isolés parcourant les rues de Ouaga à moto, pour museler ceux-là même qui les ont mis au monde. Rien qu’une rixe entre policiers et militaires, et beaucoup ont fêté leur 31 décembre 2006 dans leur cave. Ce que nous cherchons maintenant-là est à notre porte et pour bientôt.

  • Le 14 février 2012 à 07:08, par Maiga En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    L’article 222 de la Loi No. 043/96/ADP du 13 Novembre 1996 portant Code Pénal au Burkina Faso, Toute association ou entente quels que soient sa durée et le nombre de ses membres, formée ou établie dans le but de préparer ou de commettre des crimes contre les personnes ou les propriétés, constitue le crime d’association de malfaiteurs qui existe par le seul fait de la résolution d’agir arrêtée en commun. Le colonel déserteur, a dans l’interview qu’il a accordé à journal burkinabè l’Observateur donné la preuve qu’il fait partie d’une association définie à cet article. Au lieu de donner des leçons ou de menacer des journalistes, blaise et son gouvernement auraient mieux fait de faire appliquer la loi de leur propre pays.

    • Le 14 février 2012 à 11:31, par paix En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Messieurs les journalistes, avec tout le respect que je vous doit j’ai en même temps envie de vous dire d’arrêter vos idioties, liberté de presse ne veut pas dire bêtise. C’est pas parce qu’il est refugié au Burkina que le Burkina doit lui interdire toute visite ???? En l’intervivant vous avez mis en peril la vie de plusieurs milliers de vos ressortissants au Mali, vous avez risquez la vie des relations bilatérales entre nos deux pays et si procès il ya soyez sur que le peuple va soutenir que vous soyez condamner. Il est trop facil de dire oui on veut nous museuler. Ns on a rien a foutre de ce que pense un rebelle touaregs mais plutot de savoir comment va notre nation.Dc cherchez de bnes infos pour nous au risque de vous voir discrediter vis a vis de vos lecteurs !!!!

      • Le 14 février 2012 à 14:08, par MemoireVive En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

        Vous criez paix, paix, paix... alors que votre coeur est plein de haine ; vous n’aurez jamais la paix.
        Ce qui risque de mettre la vie de tes compatriotes en danger partout c’est cette tendance qu’à ton gouvernement d’ouvrir ses bras à ces rebelles qui revendiquent la résurrection de leurs mères.
        Pourquoi, c’est chez nous, que les rebelles courent à chaque coup de feu ? A la réaction des évènements, les victimes ont chercher refuge dans le pays le plus proche, pourquoi hébergent-ils moins de rebelles que nous ? C’est çà qui met au péril la vie des burkinabé hors du Burkina et on demande que çà cesse.

      • Le 14 février 2012 à 15:44 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

        si tu aimes vraiment la paix mais j’en doute parceque tu es un subversif,il faut commencer à interpeller ceux qui nous gouvernent de ne pas héberger des rebelles sur notre sol parceque la paix commence par là

  • Le 14 février 2012 à 07:21, par milou En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    bonjour ! les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets ! le manque crucial de professionnalisme de certains journalistes burkinabè nous conduit droit à des déboires incessants ! c’est dommage !Personnellement j’ai toujours admiré ce journal, mais cette fois il en a fait un peu trop !

  • Le 14 février 2012 à 07:30, par Le yadga En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Je ne suis pas totalement d’accord avec l’observateur paalga ,ce bandit devrais garder sa langue dans sa bouche ,mais il a voulu faire autrement et c’est a l’aide de l’observateur paalga.

  • Le 14 février 2012 à 08:05, par l’Enseignant En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Non non l’Obs ! svp arrêtez tt ça ! on a toujours du plaisir à vous lire mais "quittez dans ça " comme on dit.Ca n’a vraiment pas été CORRECT de publier ça surtout en ce moment là.c’est juste une question de bon sens.on se demande même pourquoi le CSC a laissé publier ça."ecrire ce qu’on veut" est une chose ;"gérér un Etat" est tt autre chose.rien que ce matin on a écouté M.MAIGA-Ministre des Affaires Etrangères du Mali-sur comment le comment le contrôle de l’info a échappé aux autorité et a donné lieu à des dérapages térribles.
    non,ça ne grandit pas de vouloir se justifier à tt prix

    Professionnellemnt

  • Le 14 février 2012 à 08:15, par Don Mike En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Monsieur le journaliste,comprenez vous meme que vous n’auriez pas du publier cet article qui n’a pas fait de biens au pays tout entier ;Et si la vie de nos compatriotes vivants au Mali etait mis à mal suite à cette publication,assumeriez vous l’entière responsabilté des degats causés ?Je crois s’est passé mais que ce genre de chose n’arrive plus car liberté d’expression oui mais la vie de vos compatriote d’abord.Donc sa ne sert à rien de vouloir vous dedouaner coute que coute.

  • Le 14 février 2012 à 08:20, par mackiavel En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Bassolé menace les journalistes sur aucune base sérieuse. La loi prévoit que le réfugier s’abstienne mais pas que les journalistes le rencontrent. Par conséquent, le pays a obligation de le soustraire aux journalistes qui ne font que leur travail. Il n’est pas interdit d’approcher un réfugier, il est plutôt interdit au réfugier de s’exposer. Nuance, mon cher ministre !!!

  • Le 14 février 2012 à 09:19, par Biiga En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Soyons un peu lucide quand même ! N’oublions pas que la liberté d’expression ne doit pas mettre le feu aux poudres. L’Etat même s’il est au courant de la présence de "rebelles" sur son territoire ne peut pas museler ces derniers et n’est pas comptable de leurs opinions personnelles. N’oublions pas que dans un autre pays voisin,la presse mal intentionnée a été l’instrument de discorde et haine vis à vis de notre pays. Alors tirons leçon de cette expérience pour ne pas que l’histoire se repète ! Merci

    • Le 14 février 2012 à 14:04, par Sylvanus En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Je tire mon chapeau à Biiga et à bien d’autres que j’ai trouvé lucides et patriotes. Vous lirez mes autres commentaires si la rédaction les laisse passer. Effectivement, si ceux qui défendent la logique de l’Obs le veulent bien, qu’ils me disent quelle a été leur réaction face au comportement de certains médias ivoiriens et d’autres pays lors de certains conflits comme en Côte d’Ivoire, au Libéria, En Guinnée, etc.

    • Le 14 février 2012 à 17:39 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      L’etat ne peut pas museler les refugies mais un refugie qui ne respecte pas les devoirs d’ un vrai refugie, un gouvernement responsable et qui n’est pas complice fait comment ? S’ il dit de ne pklus faire la prochaine fois, c’est que ya .. dans... Est-ce que quelqu’ un va te voler tu vas lui dire que de ne p[lus te voler la prochaine fois ? Faut le conduire a la gendramerie tout court.

  • Le 14 février 2012 à 09:25 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Le journal Observateur a été irresponsable, un point c’est tout

    • Le 14 février 2012 à 11:38, par Lorenzo En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      C’est incroyable combien les gens réclament de la part de notre presse une sorte d’auto-censure. Il y a beaucoup de chose qu’on n’aurait jamais su dans ce pays si la presse devait vous écouter. Si le gouvenement se sent vraiment dans l’inconfort, il fera ce qui sied pour renvoyer le réfugié indélicat, c’est tout simple ! La presse devrait donc se baillonner de peur de froisser le régime ou le gouvernement ??? Ou peut-etre devrait-elle demander l’autorisation des autorités avant de publier quelque chose qui ne transgresse en rien la loi ??? Tu décides d’héberger des rebelles ; alors soit tu assumes tes actes, soit tu t’abstiens d’en poser

  • Le 14 février 2012 à 10:24, par Snake En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Note de la rédaction propre !! Toutes mes félicitations. Si le Gouvernement est embêté par la publication de ces propos, qu’il déclare donc sa position claire et limpide quant à la rébellion au Mali. Ya pas plus "Intelligence avec l’ennemi" que ce qui se passe là ! Et les déclarations de nos dirigeants sont toujours floues.

  • Le 14 février 2012 à 11:15, par Lorenzo En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    C’est ce qu’on appelle chercher la paille dans l’oeil de son voisin et ignorer la poutre dans le sien ! Certains hommes politiques se croient toujours à l’époque de la révolution. J’aimerais bien voir l’Observateur poursuivi pour avoir tout simplement fait son travail !!! Dérive quand tu nous tiens...

  • Le 14 février 2012 à 11:41, par pasco En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    bonjour, vraiment on ne comprend pas les dirigeants de ce pays. si c’était un journaliste de RFI qui avait eu cette interview allait - il refusé de le faire parler. Moi ce n’est pas l’écrit du journal qui me fait mal mais plutot la présence de cet individu" un rebelle". Cher dirigeant, on est fatigué de recevoir des rebelles et ca suffit car on a connu d’autres dont je tairais les noms. Le mali voisin est en guerre, aucune déclaration du gouvernement pour rassurer la population frontalière

    et pire il accepte héberger les "cerveaux" de cette guerre. Meme si vous vous croyez intouchable, regardez vers la lybie, la tunisie, et l’egypte ; et soyez sage. Attaquez l’observateur pour cette interview !(pause). Je pense que vous avez suivis la voie de la sage et c’est tant mieux. Jouer votre role et laissez les journalistes nous informer librement.merci

    • Le 14 février 2012 à 17:05, par reveil En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Bien mon bien aimé ministre et si c’était RFI ou BBC à qui alliez vous vous adresser et à qui vous alliez demander des comptes. Chèrs autorités ne mettez plus en mal le peuple Burkinabè de l’extérieur et de l’intérieur pour des raisons pas raisonnables. Si vous savez qu’il( le dit colonel chef de bandits) est gênant et sa philosophie telle qu’il la développe lui même dans le journal n’est pas pour le bien des deux peuples alors en prenez vous à lui et à toutes les personnes de son genre. Je ne protège pas nos journalistes loin de là mais il faut que l’information soit donnée sans trie sinon il y’aurait tricherie.Vous voulez continuer à payer nos journalistes pour présenter dans le JT les images fausses de notre chère faso s’il vous plaît Excellence Président ayez pitié de votre peuple de vos frères et soeurs
      quand je voie Chantal Compaore parrainer des foires et mon président de dire qu’il ignore les prix des denrées c’est écœurant changeons maintenant Tonton Blaise.

  • Le 14 février 2012 à 11:54, par Respect En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Bonjour,franchement je félicite le journal, sans ce dernier qui pouvait penser que des rebelles de tels carrures se pavanent dans notre cité.
    ceux qui soutiennent le ministre soutiennent donc ce colonel.qui sans aucune crainte raconte...
    ah le Burkina,on va tout voir ici.
    Que DIEU NOUS PROTÈGE SINON

  • Le 14 février 2012 à 11:54, par Kader En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    l’initiative de la presse est à recadrer surtout quand il s’agit de donner une certaine legitimité à une rebellion. Il s’agit pas d’une guerre comme vous le criez c’est juste un probleme securitaire mal geré par le pouvoir de bamako. les peuples burkinabé et malien vivent en symbiose et il serait malheureux que des journalistes en manquent d’inspiration ou d’ethique puissent nuire à cette harmonie.
    D’accord pour le droit à la parole et Bamako n’a jamais refusé le dialogue avec les rebelles. la preuve ATT a été le premier,depuis 2002 d’ailleurs, a prôné le dialogue et même au lendemain des attaqes contre l’armée malienne, il a fait une sortie mediatique invitant la population à ne pas faire d’amalgame et aux rebelles de venir negocier.Je pense que vous avez failli à votre mission et de surcroit que vous etes mal placés pour donner une leçon de droit au peuple malien.Le dialogue est l’arme des forts et surtout gardez vous de penser que la rebellion, meme avec l’appui de certains pays, puisse venir à bout de l’armée malienne.Meydi, colonel de son état, a fuit les combats et pour quelles raisons ?? Arrêtez vos insinuations avec des titres provocateurs et réfléchissez un peu avant d’écrire des sottises. Et sachez que pour parler du droit, il faut d’abord assumer ses devoirs.
    Une autre précision, vous n’êtes pas militaire mais renseignez vous sur la puissance de l’armée malienne et je vous assure que vous ne chercherez plus à énerver le Mali

    • Le 14 février 2012 à 15:27, par burkindii En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Monsieur j’ignore personnellement où vous voulez en venir dans votre post en parlant de puissance de feu, etc. La puissance de feu des Etats Unis n’a jamais empeché un journaliste d’Al Jezira d’interviewer un terroriste d’Al Qaida planifiant des attentats sur le sol américain. Les relations entre les états ne se font pas par presse interposée. Alors qu’est ce que vous avez à brandir la prétendue puissance de feu du Mali et pour éffrayer qui ? Dans tous les cas il appartient à chacun de tirer les conséquences des évènements et le Mali peut se donner les moyens d’exiger l’extradition de ce réfugié indélicat. Sans plus...Et de grace permettez à notre presse de faire ce que nous attendons d’elle, car bien malin qui pourra évoquer le manque d’éthique ou autre chose quand nous savons tous qu’il se passe bien pire dans les pays où la presse s’est depuis belle lurette affranchie du baillon

    • Le 14 février 2012 à 15:33, par siat En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      mon ami kader, quand on a rien compris on se tait.

  • Le 14 février 2012 à 12:05, par Diagnoan En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Excusez moi chers internautes, juste poser une question : qu’est ce que la liberté d’expression ? cela sous entends t-il que le journaliste ne doit pas divulguer toutes les informations qu’il a en sa possession ? ou alors il doit faire un tri, quoi publier et quoi ne pas publier ? rrenseignez moi,SVP

  • Le 14 février 2012 à 12:41, par jackiss77@yahoo.fr En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Evitons d’intenter un faux procès à l’Obs qui n’a fait que son boulot, comme dans tout bon Etat de droit...S’i l’Etat avait joué sa partition en interdissant, dès le départ,toute prise de parole publique ou médiatique à ces soi-disant réfugiés là, aucun d’entre eux n’aurait eu le culot de s’exprimer face aux journalistes de l’Obs, quitte à se voir remis aux autorités maliennes.

  • Le 14 février 2012 à 12:43, par sukoy En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Chers amis qui peut metre sa main au feux que nos autorites n,on pas connaissance de la presence de cet colonel au burkina et qui afirme avoir servi au liberia et tout le monde en sait quelque chose et vous pouvez etre patriote comme vous voulez mais le gouvernement a ete iresponsable c,etait a eux de museler leur colonel et je vous dit que ca n,arrive pas qu,au autre bref qu,il laisse le journal tranquil.

  • Le 14 février 2012 à 12:49, par Jérôme En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Voilà où peut nous conduite la liberté de la presse. Les journalistes sont des Humains comme nous tous. Par conséquent, ils ont certes des forces,mais malheureusement ils ont des faiblesses qui peuvent les perdre. Voilà pourquoi l’esprit de responsabilité devrait le guider dans son travail sinon c’est la porte ouverte à tous les abus. Il en est de même de la dépénalisation du délit de presse qui pourrait être source de dérives et de règlement de comptes.
    Je crois que la liberté de la presse ne saurait l’emporter devant l’intérêt supérieur de la nation. Donc l’Obs ne rend pas service à la nation en publiant un tel torchon. Mais je crois simplement qu’il y a une logique commerciale derrière tout ça, qui consiste à mettre un titre accrocheur à la une du journal pour mieux le vendre, c’est tout.

  • Le 14 février 2012 à 12:53, par Zabrelou En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Messieurs de l’Obs,
    L’erreur est humaine. Reconnaissez que vous n’auriez pas du publier cet interview au lieu de tergiverser. Vous n’ignoriez pas les répercussions que pourrait avoir votre article sur les relations entre les deux pays.

  • Le 14 février 2012 à 13:00, par Sylvanus En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    vous les journalistes, vous croyez tout connaître mieux que quiconque, et vous revendiquez tout sans vergogne et sans égard pour le bien commun. parce que sous d’autres cieux le comportement de certains dirigeants d’Etats amène presque chaque jour des indignations et des condamnations quasi mondiales, vous ramener tout à la liberté d’information et d’informer, et toute tentative de vous raisonner tourne en une tentative de vous museler. je vous concède que les propos du ministre peuvent paraître à certains égards comme des menaces voilées, mais je vous rappelle que le ministre n’est pas le burkina tout entier, et que si un éventuel libertinage irraisonné de la presse burkinabé conduit à un conflit ouvert entre le burkina et le mali (ou tout au moins induit une implication sous quelque nature que ce soit du pays dans ce conflit), aucune excuse de votre part, ni aucun autre acte d’ailleurs de votre compétence ne pourra rembourser le prix que nous tous aurons à payer. Que les choses soient claires : je n’aurais pas réagi comme le ministre Bassolet face à l’interview réalisée par l’Obs (car je pense que le ministre est plus préoccupé par le jugement que son patron pourrait faire de sa non maîtrise de la situation, et des insinuations que la communauté internationale -la MAli en tête- pourrait faire quant à la non réaction du Burkina suite à des déclarations aussi osées et belliqueuses que celles du colonel rebelle !), mais mon indignation fait suite à votre droit de réponse déguisé qui suit le reportage. Je demande donc à nos chers journalistes de penser souvent au bien commun de tous les burkinabè, et pas seulement à la santé de leur entreprise médiatique, car quand les armes crépitent, le seul droit de réponse que vous ayez est de la mettre en veilleuse ou prendre les armes. Dans les deux cas, vous ne pourrez garantir le droit à la vie de personne, pas même de celles qui vous sont chères, ni le droit à la liberté d’expression de personne, ni aucun droit d’ailleurs que celui de mourir (et dans quelles conditions !).

  • Le 14 février 2012 à 13:30 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Eviter de mettre l’huile sur le feu. Cherchons plustôt la paix vous vous rendez compte ce que ses déclarations peuvent apporter pour le Burkina ? notre cher voisin à des problèmes aujourd’hui cherchons ensemble pour que la paix revienne au Mali. Oeuvrez plustôt pour la paix rien que la paix.

  • Le 14 février 2012 à 13:32, par warba En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    le journal a fauté car il aurait pu faire l’interview mais publier uniquement des commentaires sur ce rebelle et non toute l’interview.C’estunefaute professionnelle et penale de se constituer en tribune pour la destabilisation d’un pays voisin souverain et democratique.La liberté d’information a des limites notamment quand ça touche à la securité nationale et au bon voisinage.Et Si demain le Mali nous accuse de soutenir la rebellion à cause de cette maladresse.C’est une faute grave qui ne doit pluis se repeter car nous sommes des hommes intègres qui voulons la paix pour tous.Ce sont des dangereux actes comme ça qui peuvent conduire le pouvoir à la restriction par loi de cette liberté de presse

  • Le 14 février 2012 à 13:38, par Le Chat En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Foutez le camp au journal et au journaliste .Sans eux moi je saurai pas qu’il y a des rebelles touaregs au Faso et il sont meme libres de leur mouvement. Vous savez on nous a souvent cités dans des conflits. J’ai mon idée sur sa présence

  • Le 14 février 2012 à 13:51, par SUCRETTE En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    L’OBS. A FAIT SON TRAVAIL ! ET C’EST TANT MIEUX !! LE GOUVERNEMENT QUANT A LUI AURAIT DU FAIRE LE SIEN QUAND IL A RECU CE REBELLE DANS NOTRE PAYS ! IL DEVRAIT LE DEFENDRE DE TOUTE DECLARATION POUVANT METTRE EN COSE LA NEUTRALITE DU B.F. FACE A CETTE SITUATION AU MALI ! PAR CONTRE SI LA PRESSE N’EST PAS VIGILANTE NOTRE CHERE PAYS DEVIENDRA AUTRE CHOSE UN JOUR SANS QUE NOUS NE VOYONS RIEN ARRIVER ! JE PENSE MEME QUE L’OBS. DOIS POUSSER PLUS LOIN SON INVESTIGATION TOUT COMME LES AUTORITES NOUS DOIVENT DES EXPLICATIONS PLUS CLAIRES A CETTE QUESTION ! CE TYPE NE COMMANDE T-IL PAS DES TROUPES AU MALI DEPUIS OUAGADOUGOU ?!?

  • Le 14 février 2012 à 14:22, par Pierre En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Les mèmes qui accusent les journalistes de ne pas aller à la "chasse" de l’information, les accusent quand ils font leur boulot ! Et puis entre nous : le journaliste en question a-t-il menacé Mr le colonel de lui faire sauter la cervelle s’il ne realisait pas l’interview ? Faites votre boulot, et permettez que les autres autres (les journalistes) fassent aussi le leur.

  • Le 14 février 2012 à 15:16, par lecoco En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Je suis currieux de savoir que la presse Burkinabè ne sait pas faire la différence entre une situation sensible et une situation qui ne l’ai pas. c’est vraiment triste. Si d’aventure les déclarations du Colonel provoque un problème diplomatique ce sera au Gouvernement de trouver une issue pendant que les responsable du journal dorment tranquillement chez eux. Donc quand ils sont surpris du mécontentement du Ministre, moi je suis surpris de savoir qu’après avoir interviewé le colonel ils pensaient avoir bien fait.

    • Le 14 février 2012 à 17:42 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Qui definit les situations sensibles et qui n’ a pas le droit de rechercher l’ information ? Y a- til des sujets tabous ? Messieurs les journalistes burkinabe, vous etes mal barres. Quand vous cherzhez on vous dit que vous ne devez pas dire ci vous ne devez pas dire ca. Quand vous ne palerz que des chiens ecrases, on vous dit que vous etes que des go mboistes. Je suis heureux de ne pas etre journaliste au BF. Donc j’admire les journalistes burkinabe qui ont un peuple qui ne sait pas ce qu’ il veut. Mem,e si tu es d’ accord avec lui il va revenir en arriere pour dire que lui en tout cas il n’est pas d’ accord avec toi.

  • Le 14 février 2012 à 15:37, par ralogyaoba En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    bonjour Ce que nous imprimons a notre âme en ce bas monde,de bien ou de mal,nous l’emportons avec nous tout au long de notre pérégrination à travers les plans de la création.il ne nous sert a rien de fermer les yeux sur cette réalité ce autant plus que notre incroyance n’y changera rien,ne serrai que l’épaisseur d’un cheveu.le journaliste a juste jouer son rôle.si le gouvernement veux traiter lui comme vous voulez.Mr le journaliste je t’informe que la terrestre n’est nullement la mort réelle de l’être humain,ni la fin de tout.C’est un départ d’ici bas de notre esprit qui ,revêtu de l’âme de notre décès,abandonne l’enveloppe et passe dans l’au-delà,que nous y croyons ou non.Mr le journaliste notre séjour terrestre constitue le tournant le plus décisif,qui ouvre ou qui ferme pour chacun de nous(burkinabé)le chemin qui conduit vers les hauteurs lumineuses.

  • Le 14 février 2012 à 15:42 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    bonjour Ce que nous imprimons a notre âme en ce bas monde,de bien ou de mal,nous l’emportons avec nous tout au long de notre pérégrination à travers les plans de la création.il ne nous sert a rien de fermer les yeux sur cette réalité ce autant plus que notre incroyance n’y changera rien,ne serrai que l’épaisseur d’un cheveu.le journaliste a juste jouer son rôle.si le gouvernement veux traiter lui comme vous voulez.Mr le journaliste je t’informe que la terrestre n’est nullement la mort réelle de l’être humain,ni la fin de tout.C’est un départ d’ici bas de notre esprit qui ,revêtu de l’âme de notre décès,abandonne l’enveloppe et passe dans l’au-delà,que nous y croyons ou non.Mr le journaliste notre séjour terrestre constitue le tournant le plus décisif,qui ouvre ou qui ferme pour chacun de nous(burkinabé)le chemin qui conduit vers les hauteurs lumineuses.

  • Le 14 février 2012 à 15:58, par LE RIENNEUX En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Bravo L’Obs ! C’est grâce à vous que nous savons quels sont les différents types de réfugiés qu’abritent le BF. Aujourd’hui, notre pays ne pourra pas dire un jour qu’il n’est pas au courant de tel ou telle réfugié. Je ne vois pas sur quel base l’État peut ester en justice contre L’Obs. a moins que ce colonel n’ ait parlé que sur la menace, chantage ou contrainte du journal. Peut être que L’Obs. a inventé ou travesti l’interview. On dit toujours " LA VÉRITÉ ROUGIT LES YEUX MAIS NE LES CASSENT PAS !. L’Obs n’a jamais dire qu’il est d’accord ou soutien ce rebelle. Une interview c’est une interview. C’est mieux de connaitre son ennemi que de ne pas le connaitre.

  • Le 14 février 2012 à 16:07, par l’Enseignant En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    J’insiste et le redit "ca n’a ni été correct, ni professionnel ni même juste citoyen" de faire paraître ces choses là ! à vouloir "vendre beaucoup, on finit par faire des c....

    • Le 14 février 2012 à 16:18 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      toi tu aimes les camoufleurs de rebelles mais c’est pas honnete et pire c’est un jeu dangereux parceque cela veut dire que nos gouvernants trouvent leur compte avec ces rebelles qu’avec les autorités maliennes.
      ça n’arrive pas qu’aux autres
      wait and see

    • Le 14 février 2012 à 17:45 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Ce que l’ Obsrvateur a fait, ca releve de la semiologie ou semiotique, etude des signes, des textes, etc. Texte n’est pas cseulement ce qui est ecrit. L’ Obs a voulu dire que le gouvernement burkinabe aime couver les rebelles. Traductioon en francais facile. Dopnc le journal a fait oeuvre utile.Est-ce qu’ il a menti ? Journaliste, si tu me censures, ton tes fontchialbia- chon.

      Daabii.

  • Le 14 février 2012 à 17:37 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    ""Si on avait attrait en justice le journal, ce sont les journalistes que vous êtes qui auraient crié à l’obstruction de la liberté de presse".
    Mr. Le Ministre, vous n’avez auun droit de vous en prendre au messager. Sur quelle alliez- vous attraire le journal en justice. Ce serait mieux de l’ attraire en justice que de le bruler comme en 1984 mais les temps ont aussi change.Apres ce que ce soit- disant refugie a fait comme degat, vous en tant que gouvernment vous vous contenter de lui tapoter le poignet la ou une vraie gifle etait attendue. Montrez- nous que vous n’ etes pas de connivence avec les rebelles. Chassez hors du pays ce faux officier qui se dit rebelle. La rebellion se passe la ou ca se passe et si un colone ;l fuit, qu’ est-ce qu’ il veut alors ? Clarifiez- nous sa presence ici ou alors, il peut pller ailleurs a defaut d’etre remis comme un mauvais paquet aux autorites maliennes qui montrent beaucoup de patience dans cette affaire.

    J.M. Fayama, Toronto, Canada

  • Le 14 février 2012 à 18:39, par Ydan En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Un journaliste doit être responsable ; c’est que l’on demande à n’importe quel journal.
    Il ne faut pas attendre qu’on interdise un article, la sagesse exige que l’on prenne des mesures pour ne laisser dire n’importe quoi à un refugié.

    De grâce quand vous n’aviez pas été responsables, il faut l’accepter. Le problème des journalistes, de par le monde, c’est qu’ils refusent la critique alors qu’eux passent tout le temps à le faire. C’est un paradoxe que je n’ai jamais compris.

  • Le 14 février 2012 à 18:53 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    C’est la marque de fébrileté, si ce n’est le comble d’un Etat en total perdition que montre ce monsieur de ministre. Remarquez que ce genre d’interview a été accordé par le fils de Kadhafi réfugié au Niger à une presse étrangère. Lui par contre a dit des choses très subversives et attentatoires au CNT libyen. Les autorités nigériennes ne s’en sont pas prises à ce media mais plutôt au Réfugié gueulard. Mais ici on préfère se tromper d’ennemi. C’est la preuve que nous avons quelque chose à cirer avec ces rebelles qui allument le feu chez eux et viennent s’asseoir ici pour l’attiser.

    Un forum-iste a parlé de CDR. Qu’il sache que les mêmes qui étaient CDR hier sont ceux mus en faux véritables démocrates de ce régime qui brille par son amitié qu’aux seuls rebelles et rébellions.

    Ainsi donc notre hospitalité doit passer par l’abri accordé à n’importe qui, même dangereux. Et pire on se trompe d’adversaire, donc de bataille et de guerre. Monsieur le ministre, Excellence, est-ce au journaliste de ‘abstenir de dire ce que le « rebelle » a dit ou est-ce à ce dernier de s’abstenir de dire ce qu’il a dit ? Le journaliste a-t-il trahi les propos de l’interviewé ? A-t-il dit ou ajouté autre chose que ce que ce dernier a dit ? J’ai honte de mon pays, non de ses dirigeants d’aujourd’hui ! Votre tactique de toujours cacher la vérité n’est plus et ne doit plus être un mode de gouvernance. Son acte de décès est signé par le Tout Puissant Lui-même. Oui, Lui-même. On se rappelle ce que la tentative de cacher la vérité sur une mort suspecte a été l’an passé pour le Faso. Kankan
    (Publiez-moi s’il vous plait)

  • Le 14 février 2012 à 19:10 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Pour une fois le gouvernement à raison , L OBSERVATEUR À ÉTÉ IRRESPONSABLE ! Et puis arrêter la provoc , l opinion public ne vous suivra pas dans la bêtise !

  • Le 14 février 2012 à 22:36, par Sergent En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Arretez. Le cononel rebel sait pourqoui il fait des pareilles déclarations à la presse. Moi, je suis un réfugié politique burkinabè résident à l’extérieur, mais je me garde de faire des déclarations. J’ai reçu cinq fois des journalistes de la presse écrite et de la télévision. Mais j’ai toujours décliné. J’attends le moment venu pour le faire. Avant d’avoir ce statut de réfugié, j’ai été tenu de toute activité ou déclaration pouvant mettre en péril les relations entre les deux nations. Donc, le colonel sait qu’il ne peut pas inquièté.

  • Le 14 février 2012 à 23:16, par Major En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    Je demeure convaincu d’une chose ! les propos tendant à donner raison au ministre, proviennent d’une seule et même personne. que les honnêtes citoyens ne se fatigue pas à repondre à cet griot.

    • Le 17 février 2012 à 04:35 En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

      Ca doit etre le meme griot economiquement refugieau bord de la Seine, un peu loin quand meme, en france profonde, qui nous fatigue, du moins qui nous fatiguait puisque j’ai mis son d.. dehors. Depuis il a eu le cancer de la gorge on dirait puisqu’ il est devenu aphone. kiakiakiakiakiakiakiakiakiaki.’

  • Le 15 février 2012 à 13:05, par omar En réponse à : Déclarations du colonel Mehdy : "Si on avait traduit l’Observateur en justice..."

    "si l’observateur n’avait pas fait l’interview d’autres l’aurait fait"et peut être que les échos iraient même plus loin.
    Jonas savimbi ;charles taylor ;guillaume soro,ib et d’autres rebelles plus ou moins connus avec des causes plus ou moins justes ont été logés nourris et blanchis au faso,l’observateur ne les a pas interviewé mais le monde entier le sait.l’observateur nous a permi de condamner les propos de jimmy,et le peuple malien sait que le l’opinion publique burkinabé n’est pas ambiguë sur la question comme ses autorités.
    Quand aux donneurs de leçons revoyez vos copies sinon le jour que ça pètera ici acceptez vos dividendes et votre part de responsabilités car vous aurez contribué a encourager des autorités qui font du droit d’accueil des refugiés fond de commerce et vitrine,et fait du Burkina une base arrière de rébellion.

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