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Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

Publié le lundi 13 février 2012 à 02h33min

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Le printemps de l’enseignement supérieur dû à l’option du système LMD « Licence-Master-Doctorat » dans le monde universitaire francophone a ouvert le mercantilisme du savoir et l’usage de faux autour des programmes d’enseignement et des parchemins dans l’univers éducationnel de haut niveau en Afrique. Les instituts, centres et écoles de formation ont poussé comme des champignons avec tout le dérapage causé par le manque de suivi, d’évaluation et d’encadrement d’un domaine très rentable et très exigent dont des promoteurs se sont habilement accaparés pour mener du business au détriment de la mission essentielle de dispenser des connaissances et de contribuer à l’édification des ressources humaines.

Les appâts entretenus par les consonances ronflantes de filières professionnalisantes ou études diplômantes, attirent de plus en plus de bacheliers et de travailleurs en quête de bonification de compétence.

Si les universités publiques paraissent hésitantes et continuent de chercher des voies et les moyens pour adhérer sereinement et efficacement au « LMD », le privé s’y est engouffré avec têtes et pieds. .A travers des programmes aussi ambitieux que fallacieux. Les parchemins proposés vont « des créateurs de miracle » pour la performance d’une entreprise « aux fabricants de la bombe atomique » pour un contient plus respectable scientifiquement et numériquement sur la planète. Les acteurs de la libéralisation de l’enseignement et de la formation supérieurs prétendent être capables de toutes les issues à la pleine réalisation des rêves d’académie et d’emploi des postulants assoiffés de diplômes, le précieux sésame qui allie et confond abusivement « capacités ou facultés intellectuelles » et « compétences professionnelles ».

Le vide longtemps laissé par le confinement de l’enseignement supérieur aux mains de l’Etat s’est trouvé certes comblé par des intervenants privés mais leur participation ne parvient pas unanimement à étancher qualitativement la soif de valorisation du capital humain dont les jeunes diplômés de Baccalauréat et des professionnels en quête de plus de connaissances surtout innovantes ont longtemps souffert. Autant il y a des promoteurs qui ont su tirer leur épingle de cette ouverture au privé pour conforter cette nécessité de subsidiarité, autant des arrivistes manient habilement cette opportunité pour trouble l’enseignement supérieur et tirer la dynamique amorcée dans les années 1990 vers le bas. Ni l’immobilier abritant les centres, les instituts et les écoles privés, ni le contenu des programmes, ni la qualité du corps enseignants, …, ne reflètent rien une sincère entière et sans reproche.

La pagaille qui en est résulté a été saisie, dans tout son quiproquo, par une catégorie d’apprenants. La course aux licences professionnelles et aux fameux masters crée à la fois le sentiment d’une formation oligarchique et d’une ambition mensongère de meubler son curriculum vitae. Si ce n’est pas « un instituteur passé licence ès lettres modernes », ne bénéficiant d’aucune assise professionnelle dans une filière de journalisme et communication, qui s’improvise « expert en communication interpersonnelle » dans un institut d’enseignement supérieur en province après une vantardise le bombardant d’un master dont personne ne se souvient du lieu et de la date de délivrance ; c’est une prétendue vedette de télévision, justifiant difficilement du BEPC, qui prétend, sans vergogne, avoir obtenu un master en ligne à l’université de Poitiers en France.

Les mensonges se multiplient pour se faire valoir auprès de ses collègues et aux yeux de bacheliers ou d’apprenants parfois nantis de parchemins que l’enseignant pseudo-diplômé. Un registre avec numéro du master et photo du titulaire, tenu par le ministère en charge de l’enseignement supérieur s’impose maintenant pour toute fin utile.

Car les deux exemples, ci-dessus cités, illustrent la complicité des fondateurs dont parfois l’identité et le profil même restent une énigme. Une fois, l’autorisation d’ouvrir accordée à l’établissement en question, l’Etat n’assume plus ses responsabilités. Le département de l’éducation nationale tourne le dos pour laisser les apprenants à la merci de ces prédateurs du savoir. Guidé par le profit, ceux-ci ne confient pas toujours les tâches académiques aux personnes habilitées. Ils se rabattent également sur une catégorie d’élèves et d’étudiants peu soucieux de la pertinence des cours et programmes dispensés. La caution paraît ici financière. L’accès au diplôme repose sur l’acquittement des frais de scolarité. Le reste, on s’en fout. Pourtant, la garantie de la qualité du diplôme incombe à l’autorité publique.

La Burkina Faso regorge de potentialités et de valeurs humaines sures dans le monde universitaire et l’univers de l’emploi pour animer efficacement l’enseignement supérieur privé qui se retrouve aujourd’hui au carrefour des exigences académiques et des impératifs professionnels. Le tandem entre les secteurs du travail et de l’université étant devenu incontournable dans la dualité « Formation-employabilité ».
A Ouagadougou, la capitale, à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville, à Koudougou, à Ouahigouya, le péril des licences professionnelles et des masters plongent l’enseignement supérieur privé burkinabè dans le désarroi : « des diplômes délivrés par le privé sont vides de compétences ». C’est un échec parlant de la réforme du monde universitaire. Aussi bien chez les enseignants que chez les étudiants, les reproches sont partagés. Dans le souci d’amener l’enseignement supérieur privé à être un acteur clé du capital humain, une cure en son sein s’avère indispensable. Ce secteur d’activités brasse annuellement des centaines de millions F CFA voire des milliards F CFA mais il génère très peu d’individus formés à la pointe. D’où le reflet d’une exploitation intellectuelle et d’une arnaque académique entraînant souvent un savoir destructeur. Le secteur de l’enseignement supérieur privé national ne vaut pas aujourd’hui mieux qu’un site d’orpaillage. Il faut entreprendre courageusement de l’assainir pour éviter l’irréversibilité de l’hécatombe des connaissances et des diplômes.

L’anathème lancé contre les structures de formation privées amène à douter des personnes en charge d’y véhiculer le savoir ainsi que de la sincérité et de l’honnêteté des pensionnaires. Jamais, leurs étudiants n’ont crié, haut et fort, à l’abus. Et pourtant, certains centres, instituts, écoles ou universités ne valent pas mieux qu’une épicerie. « Qui est habilité à ouvrir et à enseigner dans un établissement d’enseignement et de formation supérieur ? » ; « Comment s’assurer que le détenteur de tel ou diplôme, fut-il un master, n’est pas un menteur ou un usurpateur ? », « Quels sont les critères d’admission dans ces structures de formation ? », « Quel crédit accordé aux diplômes de l’enseignement supérieur privé ? ». Voilà l’ossature d’ diagnostic qui contribuerait, sans doute, à séparer la bonne graine de l’ivraie. Dans un contexte francophone où les diplômes sont toujours synonymes de « connaissances tous azimuts », de « compétences inouïes et infinies », les falsifications de CV, l’usurpation de titres, l’usage de faux se pratiquent souvent dans des milieux même insoupçonnés.

La plupart des masters délivrés au Burkina Faso est en réalité des « mansters » alliant incompétence de leurs détenteurs et gangstérisme intellectuel des formateurs. Le leurre abandonnant les titulaires de ces diplômes à la résonance d’un tonneau vide est insultant pour les étudiants, leurs parents et le pays. Si le rythme des quelques établissements qui ont emprunté la voie de l’excellence n’arrive pas à inspirer les autres à se débarrasser de la traîne, l’Etat a l’obligation de frapper et briser leur carapace de la médiocrité. La propension aux brebis galeuses conduit à se référer contre gré, à la lenteur de tortue et à la patience de caméléon des universités publiques, devenues depuis, des « parkings d’étudiants » où prévaut néanmoins l’assurance de meilleurs cours et de programmes de qualité exécutés par des compétences internationalement reconnues.

S’il est vrai que poursuivant la vision anglophone, la capitalisation des acquis professionnels est maintenant un critère d’accession à des niveaux élevés, des échappatoires -des individus ont parachuté du BEPC au DEA sans pouvoir justifier de la classe de terminale ou du baccalauréat, des bons spectaculaires de diplômés très bruyants qui ont parvenu à des thèses et au titre ronflant de « docteurs » après six (6) de disparition dans la cité -commencent bien à inquiéter le système national de développement humain réel et les agences de recrutement. Seule la compétence délimite le champ du diplôme.
« S’incruster dans la haute sphère des parcheminés sans vraiment rien avoir de valeurs intrinsèques pour occuper un poste », a joué de mauvais tours à de nombreux postulants aux concours.

« Ne reflète pas le niveau supposé par le diplôme en question », lit-on le plus souvent dans les observations justifiant des rejets de candidature. Les rares « mansters » bénéficiant d’intervention, qui ont souvent réussi à franchir les mailles de la rigueur des tests, ont dû parfois abandonné du jour au lendemain leur emploi, quoique juteux, pour ne pas goûter à la honte de l’incompétence. Il ne sert à rien de s’attribuer des niveaux d’études que l’on ne peut académiquement et professionnellement assumer. « Le diplôme n’est qu’une borne indicatrice plantée sur la poudreuse et interminable route du savoir et qui se déplace plus ou moins vers l’infini selon que l’on continue de s’inscrire ou que l’on s’endort sur l’acquis ». Cette remarque d’un grand pédagogue, en la personne de l’écrivain burkinabè Nazi Boni, doit inspirer les uns et les autres dans leur mauvaise foi.

Dorcas Céleste KOIDIMA, dorcas.koidima@yahoo.fr pour lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 février 2012 à 05:02, par Ink En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Très bel article, ne nous leurrons pas. Sous d’autres cieux, ce sont les écoles privées qui ont la côte, mais en Afrique subsaharienne en générale, les diplômes issus de ces écoles privées ne représentent guère la valeur intrinsèque de l’étudiant.L’Etat doit mettre des règles strictes pour juguler ce phénomène, sinon c’est la catastrophe dans tout le système privé qui vise un nombre croissant d’étudiants d’année en année, alors bonjour les dégâts.

    • Le 13 février 2012 à 20:21, par le Burkinabé En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

      Bonjour chers internautes,
      C’est vrai que cet article est une pure vérité et c’est le constat réel sur le terrain. Mais je pense que l’Etat est conscient du problème mais laisse faire, tout simplement parce qu’il n’a pas les moyens de scolariser son peuple. Pire encore, l’Etat se dire qu’il vaut mieux 1 million de personnes à peu près qualifiées que 100 personnes très qualifiées.
      La situation actuelle des écoles privées au Burkina est la même que celle de la Côte d’Ivoire il y a quelques années déjà.
      Si on n’y prend garde, il y aura des titulaires de BTS et DUT qui vont gérér des cabines portables aux bords des voies, s’il ne sont pas tout simplement au chômage.
      Evitons qu’on en arrive à cette définition de BTS(Bara Té Sôrô)pour ceux qui comprennent dioula.
      A bon attendeur salut !!!

  • Le 13 février 2012 à 05:26 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Tu as dit la vérité mon frère ! il faut mettre de l’ordre dans le secteur !

  • Le 13 février 2012 à 08:54, par poukinini En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Merci pour cet artile.

    La pagaille organisée dans les écoles supérieures reflète celle que l’on constate dans les autres secteurs (armée, douane, marchés publics, football, politique,interprétation de la Constitution, etc.).

    Tout est devenu bussiness au Burkina, pour "le progrès continu pour une société d’espérance", "pour un Burkina émergent à l’horizon 2025", pour "la mise en oeuvre de la SCADD", etc.

  • Le 13 février 2012 à 09:28, par le diplômé En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    bonjour,je suis tout a fait d’accord sur votre réflexion,je me pose souvent la question a savoir si l’état ne subventionne pas les promoteurs pour qu’il y autant d’école supérieur ? en plus on sais que pour ouvrir une pharmacie il faut avoir le titre de pharmacien,mais pour ouvrir une école supérieur il faut avoir quel titre ? on fait tout son possible pour avoir un partenariat avec une école européen quelque soit son système éducative enfin de tromper la vigilance des parents et étudiant en leur proposent une possibilité de continuer ses études en Europe ou aux états unis.quel le rôle du ministère charger des l’enseignement supérieur dans tout sa ? Si il y a quelqu’un qui puisse répondre a toutes ses questions je serai très heureux de comprendre la situation.merci

  • Le 13 février 2012 à 09:44, par Charles En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Un grand merci à monsieur KOADIMA !

    Je crois qu’il y a un grand travail d’assainissement à faire ! Du genre mettre en ligne la liste des diplômés du supérieur. Une structure pourrait être mise en place à cet effet pour ce qui concerne les diplômes obtenus à l’étranger.
    Pour les instituts et et autres structures de formations locales, elles pourraient tenir à disposition en ligne notamment la liste de leurs diplômés. La liste des diplômés des 2iE est accessible en ligne (Bravo à eux) !
    Pour la réglementation et le respect des cahiers des charges, c’est un véritable abandon à tous les niveaux !
    La gestion des étalons est 100 fois meilleure !

    • Le 13 février 2012 à 16:37 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

      le pb de mettre en ligne la liste des diplomés est un plus mais là,on te parle des diplomes qui sont bidon,qu’ils ne valent pas plus qu’une feuille de papier format A4 puisque la personne qui aura ce machin qui vaut rien,ne sera jamais bon dans sa fonction meme si la personne fait partie des piplomés mis en ligne comme en 2iE

  • Le 13 février 2012 à 09:55, par ismo En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Très bel article, car le Burkina en matière de diplômes n’est plus ce qu’il était,l’argent a pris le dessus.Par ailleurs, l’état semble m^me cautionné ce comportement et c’est vraiment dommage, et ce que j’ai vécu récemment lors d’un séminaire est très édifiant ;un soi-disant DOCTEUR qui était le formateur a produit un document de base dune trentaine de pages qui contenait au moins 100 fautes, les incohérences et les illogismes ne pouvaient point être comptés.Les fautes élémentaires, quand le formateur s’exprimait,c’était simplement grave.Bref une formation creuse qui ne profitera qu’au cabinet et à l’individu sur le dos de l’état.
    Bref du simple BEPC, on devient DOCTEUR et personne ne sait comment, il est vraiment que l’état prenne ses responsabilités ;A la RTB, il y a aussi ce problème où de simples instituteurs sont détenteurs de masters en ceci ou cela,le simple conseil que je peux donner est que l’état et les recruteurs pour certains emplois de cadres réclament le bac qui doit être le diplôme de base.
    Je m’arrête là, encore une fois de plus, votre réflexion est très pertinente et j’ose espérer que les uns et les autres en prendront conscience.

  • Le 13 février 2012 à 10:32 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Très bonne analyse critique ..
    cela s’applique à toute la région de l’UEMOA et ca vient en son heure devant les crises de l’enseignement supérieur dans la région.

    Bravo !!

  • Le 13 février 2012 à 10:40, par arnauld du Plessix En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Cher monsieur,
    J’enseigne dans des grandes écoles en France et à l’étranger suite à du management opérationnel pendant plus de 25 années en entreprises. Je partage entiérement les sens de votre article et j’ajouterai simplement qu’il est navrant de voir que le niveau n’y est pas du tout dans beaucoup de cas. J’aborde la pratique et la théorie dans un mix pédagogique afin de prendre conscience aux éléves qu’ils vont être les acteurs du développement de leur pays,d’une place à l’internationale ou de la responsabilité d’un groupe d’hommes et de femmes qu’il faudra développer dans tout les sens. Car nous voilà au centre d’une problématique : non pas uniquement la question de la motivation où je trouve beaucoup d’ambiguïté, mais aussi la notion même d’implication réelle pour le bien commun...

  • Le 13 février 2012 à 11:25 En réponse à : Tricherie diplomes Canada et U.S.A.

    Merci pour l article,

    je complete en attirant l’attention du Burkina sur la meme derive a l etranger. De nombreux etudiants Burkinabe s’absentent du pays quelques annees et reviennent avec des bachelor, master, doctorates...d’Europe, du Canada, des U.S.A sans que personne ne fasse des verifications. Surtout aux U.S.A. et au Canada au l enseignement est plus business que intellectuel, les gens sans niveau s’inscrivent dans n’importe quelle ecole de village ou non-exigeant en critere de recrutement. UQAMontrea, Universite de Trois-Rivieres, University of East Meadow...vous connaissez ? Non et pourtant ces universites dont les diplomes ne sont pas valorises par les Americains et les Canadiens eux-memes, regorgent en majorite d’etrangers. Les frais d inscription des etrangers constituent le gros du chiffre d’affaires de ces universites qui s’activent donc pour que l’ambassade delivre les visas aux Burkinabe afin qu ils puissent venir payer les frais et eviter la faillite aux universites. Ces universites delivrent meme les diplomes (bachelor, master, doctorat) a des etudiants qui n’ont jamais assister a un cours, qui ratent tous leurs examens...Malheureusement lorsque ces etudiants reviennent au BF, on les nomme directeur, responsables de sections sans verifier leurs credentials. Arretons notre complexe d inferiorite qui fait croire que tout diplome obtenu hors du Burkina est valable. Si un diplome vient de Harvard, HEC (Paris ou Montreal),MIT, je peux comprendre que c est serieux, autrement faisons attention.

    • Le 13 février 2012 à 16:51 En réponse à : Tricherie diplomes Canada et U.S.A.

      j’ajoute pour dire il y a 10,15 ans les diplomes avaient de la valeur mais miantenant avec les NTIC,ils ont perdu de leur lustre d’antan,ces faux diplomés qui passent du bepc à direct docteur et d’autres fainéants ne se fatiguent plus la tete et ils pompent tout sur internet
      il y a meme des universités américaines qui te délivrent meme le diplome moyennant argent sans meme te voir

    • Le 13 février 2012 à 17:25, par Omer En réponse à : Tricherie diplomes Canada et U.S.A.

      Les universités que tu cites au CANADA ne sont pas des universités privées. Quand on ne sait pas, on ne dit pas n’importe quoi. Ce sont des organismes à but non lucratif. Le budget de l’université laval par exemple tourne autour de 500 millions de dollars soit près de 250 milliards de FCFA par an.

      • Le 13 février 2012 à 20:59 En réponse à : Tricherie diplomes Canada et U.S.A.

        mon ami,

        j’ai juste donner un complement a l article. Je n’ai pas dit que la situation est parallele. Je connais le Canada et crois-moi, plusieurs universites (publiques et privees) acceptent que l etudiant negocie sa note a la hausse ou achete son diplome sans le minimum intellectuel requis. Vas a l UQA (Montreal, Trois-Rivieres, Chicoutimi...)tu te rendras compte que c’est bourre d’Africains et d’etrangers qui peuvent juste payer les frais de scolarite. Par contre vas a HEC Montreal, University of Alberta...et tu verras que le recrutement est tres severe (minimum de moyenne avec baccalaureat africain ainsi que des cours preparatoires avant meme d y etre accepte comme inscrit) et que la population etudiante est diversifiee (Africains, Canadiens, Americains, Europeens, Latinos, Asiatiques...).
        Comment se fait il qu a l UQA, il y aie disproportionnellement plus de Noirs et Maghrebins et a HEC toutes les couches ethniques sont representees ? Il y a anguille sous roche sur la qualite du recrutement et des diplomes des UQA et d autres universites (USA et Canada) qui feraient faillite si les Noirs ne venaient pas verser chaque annee les frais d inscription.

        • Le 14 février 2012 à 02:03, par IN En réponse à : Tricherie diplomes Canada et U.S.A.

          M. arrêtez de raconter des inepties. Les universités québécoises que vous citez, qui forment le réseaux publics des universités du Québec avec celles de Rouyn Noranda,de l’Outaoais, de l’Abitibi-Témiscamingue, l’École de technologie supérieure,l’École natinale d’administration publique (ENAP), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) ainsi que la Teluq offrent de très bonnes formations. Rien que de savoir que plusieurs cadres des secteurs privés et publics québécois sont issus de ces institutions décrédibilisent vos propos. Par ailleurs, plusieurs de ces instutions ont été les lieux de formation et de perfectionnement de grands commis Africains, Burkinabé. Des ententes sont signées avec nos universités africaines pour que ces institutions délocalisent certains de leurs programmes de formation.
          S’agissant de la représentation sociologique dans ces universités et Écoles versus HEC Montréal, comparez ce qui est comparable. HEC Montréal et Polytechnique Montréal étant des écoles affiliées à L’Université de Montréal (à ne pas confondre avec l’Université du Québec à Montréal)vous aurriez dû prendre en considération ces deux entités au lieu d’un démenbrement de l’une d’elles pour la comparer avec l’autre. En clair, prenez la population de l,UQAM et comparez là à celle de l’UdeM ; vous arriverez certainement à des représentativités semblables des populations que vous stigmatisez comme étant des facteurs de médiocrité des universités qui les reçoivent. Vos propos sont d’une telle abération ! Plus clairement HEC Montréal ne reçoit que des étudiants voulant étudier en administration des affaires (commerce) alors que les autres universités ont des programmes dans tous les domaines. Il est bien normal que une université concentre plus une population cible qu’une école.
          Vous parlez de University of Alberta. L’Alberta est une province ne connaissant même pas le dixième de l’immigration québécoise. Vous êtes bien rigolo de vouloir y trouver des Africains ou autres étrangers comme au Québec.
          Enfin, la sévérité du recrutement dont vous parlez en ce qui concerne HEC MOntréal ou University of Alberta en comparaison avec l’UQAM ou autres universités du réseau du Québec a peut être été observés (je dis bien peut-être) il y a 10 ou 15 ans pour des programmes de formation sembables, ceci du fait de la philosophie de démocratisation de l’enseignemnt ayant guidé à la création de ces institutions québécoises par l’état, à la fin des années 60. Pensez vous qu’un étudiant diplômé (master) de l’École des sciences de la gestion (ESG) affiliée à l’UQAM est moins compétent qu’un autre étudiant terminant un master à HEC ??? Si vous le pensez, regarder les résultats des concours entre école de commerces, vous verez une université moyenne (en population) comme celle de Sherbrooke devancer HEC. Bref, vous n’y connaissez pas grand chose pour vous prononcez ; ne trompez pas l’opinion par la légerté de vos propos.
          Pour finir,s’il ya bien un endroit dans le monde occidental où les diplômes sont loins d’être acheté et où les étudiants étrangers sont suivis dans leur parcours (renouvellement de permis de séjours et autres documents d’immigration oblige), c’est bien au Canada et au Québec. Achetez des diplômes ???? vous seuls savez où. Le vôtre peut-être n’est-il pas authentique.

    • Le 14 février 2012 à 17:04 En réponse à : Tricherie diplomes Canada et U.S.A.

      Monsieur !!!!! parlez de ce que vous savez ? Il faut éviter de tomber dans la digression lorsqu’on évoque des questions intelligentes ? Je confirme et contre-confirme que vous ne connaissez pas le Canada, sinon vous vous seriez obtenu de raconter du n’importe quoi ? Citez moi une seule université africaine classée devant les universités dont vous faites allusion ? Soyons honnête, si votre collègue est allé au Canada et au retour on l’a nommé, vous aussi grouillez pour y aller ! Je pense que c’est honnête, sinon lorsqu’on parle de système d’éducation au Burkina, ne le comparez à celui du Canada ? C’est deux entités incomparables. Encore une fois, soyez honnête, ça compte beaucoup dans la vie et pour le développement du Burkina Faso.

  • Le 13 février 2012 à 12:05, par Veritas En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Je suis d’accord. Vraiment, il faut mettre de l’ordre dans toute cette pagaille. Helas, ils ont commencé avec année préparatoire, permettant ainsi à ceux qui n’avaient pas le niveau d’avoir le bac d’avoir aujourd’hui des "mansters". Pff, vraiment. Tu rencontres des gens en villes, des gens qui sont jamais aux cours, ils sont fiers de brandir des "manters". Obtenus comment ? tout le monde le sait. Moi je connais plusieurs personnes, qui ont échoué dans des "semblant" de supérieurs en 2eme année(c’est pour vous dire leur niveau), mais qui sont allés payer dans une autre en licence, ont leur a fabriqué le bac+2 qu’ils ont payés et ils se sont inscrits directement en licence. Je les connais c’est des gens que je fréquente. Il ya toutes ces écoles, qui vont jusqu’à ouvrir des filières droit, économie, et vue et au su de tous. Mais, chuuutt, niiiet. Et encore, allez y voir au BTS, des écoles qui ne finissent meme pas le programme ou qui ne font pas toutes les matières et ils accusent le BTS d’etre dur. Malgré les matières incompletes, ils ont des Bac+2. Ensuite, regardez dans les banques, les mines, ils sont versés labas. Ensuite, ils ont pleins de sous, ils vont s’incrire et font des "mansters". Tout ca avec la bénédiction des enseignants de l’université qui sont membres de ces comités scientifiques qui la plupart du temps n’y enseignent meme pas mais qui ont enveloppes toutes graces chaque fin du mois pour légitimiter le commerce de diplomes faciles. Ensuite, soutenu ou pas à l’université de ouagadougou, il suffit d’y aller avec tes sous et tu as ton "manster" un gars par exemple, en socio qui n’a pas soutenu, n’a pas la maitrise. il a la licence et un relevé de note qui montre qu’il a validé sa 4ème année, ok, il va à ISIAMIGEM etc, il s’incrit pour un "manster 2", ridicule, pendant ce temps, du commerce seulement. Un ami me racontait son histoire, n’ayant pas soutenu sa maitrise, il s’est inscrit en france pour des cours en ligne. il a validé mais les francais exigent de lui son diplome de maitrise avant de lui remettre son diplome francais. Voilà. A l’université de ouaga, tu ne peux pretendre à un DEA sans avoir eu au moins 14 à la soutenance, de meme les conditions d’accès au master 2 sont stricte. Mais si tu as l’argent, va chez les commercants de diplomes, avec BEP, BEPC, sans bac,dans 5 ans viens me narguer avec ton "manster". Malgré le fait qu’il est dit que desormais on ne peut s’inscrire sans bac dans un ’commerce de diplom", malgre qu’ils ont tous l’obligation de participer au bts, ils s’en foutent, ils ont la benediction des politiques et des enseignants, ils narguent l’université jusqu’à ils disent qu’ils ont diplome du CAMES.
    Très simple, en conte d’ivoire, y a pas de diplome d’école, tout le monde passe le BTS diplome d’Etat et voilà. Ici, c’est les commercants, pitié pour les étudiants des universités publiques. Tu as un bon niveau, mais là c’est le calcio, l’autre à les sous, il s’achete un diplome, il est dans une banque, dans une mine et il te nargue tous les jours...allez y faites un tour les soirs aussi, vous verrez tous ces professionnelles, toutes ces voitures, chez les "commercant de diplome", si c’était à l’UO, moins de 1% de ces acheteurs de diplomes rempliraient les conditions d’inscriptions et parmi eux, le taux de succès serait certainenement de 0,001%. Pitieeee pour les pauvres étudiants des universités publiques.

  • Le 13 février 2012 à 12:05, par Biiga En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Félicitation à M. KOIDIMA pour cette analyse plus que pertinente !Le pays chante et se vante de la qualité de ses ressources humaines partout mais si l’Etat continu ainsi de démissionner de son rôle dans l’enseignement superieur nous risquons de nous retouver avec rien que des "mansters" ou coquilles vides comme il est dit ! Restons vigilants !

  • Le 13 février 2012 à 12:18 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Mr le Journaliste, moi même étudiante en Master je suis attristée de te lire que tu généralise le comportement de peu d’établissement supérieur privé étant à la recherche sans limite du gain et malheureusement de peu d’étudiants (surtout les professionnels) à la recherche des diplômes pour obtenir une promotion. Ces deux cas d’individus sont l’opposé de nous étudiants à la recherche du vrai savoir et de nos établissements (conscient de nous faire transmettre le vrai savoir) qui se ménage pour nous obtenir une formation de pointe.
    Cher Journaliste es-tu conscient de tes affirmations ? Comment un élève detenteur du BEPC peut-il parachuter du BEPC au Master ? c’est dire là qu’un élève de CP1 a reussi à son BAC !
    SVP Pesons la réalité et la réalisation de nos cogitations.
    Ne remets pas en cause généralisée la competence de nos formations car, même s’il ya des gens qui prefèrent les falcilités, il y’en a d’autres aussi en grand nombre surtout qui sont conscient QUE SEUL LE TRAVAIL PAYE.

    • Le 13 février 2012 à 17:03 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

      tant mieux pour toi mais je connais des individus surtout les instituteurs qui avec leur pauvre bepc,non pas le bac mais se démerde par des acrobaties pour devenir docteurs et quand ils te parlent,pitiéééé,tu as honte a leur place puisque intellectuellement ils sont limités. c’est le nouveau faso,le culte de la médiocrité

      • Le 14 février 2012 à 00:23, par ANNAN En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

        combien d’instituteurs connais-tu qui avec un simple BEPC comme tu le dis sont devenus DOCTEUR ? ne tournes pas en dérision l’excellente analyse de DORCAS. dis seulement aux instituteurs,aux autres corps professionnels et aux étudiants de chercher à se former réellement au lieu de s’adonner allègrement à la chasse des diplômes théoriques à coquille vide.Je ne suis pas instituteur mais je te demande d’avoir un peu de respect pour eux si tu as passé, j’espère que tu te souviens, entre leurs mains.Ne méprises pas ceux qui ont contribué à ta formation.Tu as plus que le simple BEPC ! tant mieux !c’était là même le souhait de ton instituteur avec son pauvre BEPC. soyons poli dans nos interventions, envers les autres. MES RESPECTS A TOI

      • Le 14 février 2012 à 00:34 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

        Quand vous dites:je connais des individus surtout les instituteurs qui avec leur pauvre bepc, n’ont pas le bac... vous manquez de prudence.Attention aux généralisations.

    • Le 13 février 2012 à 17:53, par obaka En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

      Mon ami, pourquoi tu es si triste, je fus un enseignant dans un des instituts privés du Burkina, les professionnels sont le plus souvent plus assidus que les jeunes étudiants. Le problème de ces écoles c’est que c’est l’échec qui est l’exception alors que dans le public et surtout dans les années 70-80 c’était la réussite qui était l’exception.
      Il suffit de payer la scolarité pour passer même si on brille par un absentéisme notoire et une absence de volonté de s’instruire autrement (internet, livres).
      Le forcing au LMD a été imposé par ces étudiants soucieux de se "moderniser à l’américaine" et de "s’internationaliser à la française". La pression a été si forte que le CAMES lui même est pris dans le tourbillon. Demandez pourquoi on passe au système LMD on vous répondra que c’est la mode. Je pense que ces nations ne veulent plus de Senghor, je pense que ces nations ne veulent plus de Ki-Zerbo alors que çà continue et bonne chance.

  • Le 13 février 2012 à 12:34, par YO En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Merci pour cet article mais le problème est profond parcequ’il interpelle la complicitié de personnes correctement formées et de compétences reconnues.

    Il y a quelques années, un ami et moi-même, nous avons entrepris une étude sur ce sujet et nous nous sommes rendus compte que les deux établissements privés les mieux côtés par les parents, de l’extérieur, étaient les moins bien côtés par les étudiants, de l’intérieur. Cela met en exergue le décallage qu’il y a entre leur système de communication/publicité en direction du public et leurs offres réelles de formation. C’est ce qu’on appelle une arnaque.

    Il appartient au marché de l’emploi de ne pas se limiter au diplôme mais aux compétences réelles des candidats à l’emploi. Il lui faut aussi prendre la peine de vérifier de l’autenthicité des diplômes étrangers, et de l’effectivité de son obtention par le détenteur ; cela, par le biais du CAMES, par exemple.

    J’ai personellement vu un Monsieur sans le bac à l’université qui dit faire un DEA et dans une spécialité qui n’a rien à voir avec ses "acquis professionnels" éventguels. Mystif ou réalité ?

  • Le 13 février 2012 à 12:37 En réponse à : Diplôme d’accord, mais évaluation du titulaire sur le terrain d’abord

    Bonjour,
    Félicitations pour cet article, bien rédigé à mon avis, dans le fond et dans la forme. Pour moi, c’est surtout aux recruteurs de savoir faire la part des choses. Celui qui obtient un diplôme en prenant des raccourcis peut bien être fier de l’avoir obtenu, mais c’est sur le terrain qu’il devrait être réellement évalué !

  • Le 13 février 2012 à 12:45 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Bonjour, félicitation pour votre article. Comment comprendre que ’université publique peine à passer au LMD et des privés prétendent y être. Or nous savons que tous ses privés sont aligné sur les programmes d’enseignement établis par l’université publique. Il y a trop de "mansters" dont l’incompétence est notire car n’ayant pas les capacités dont confèrent ces "mansters".

  • Le 13 février 2012 à 13:04, par ANNAN En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    très belle analyse ! sachons qu’en matière d’éducation,les gouvernants de ce pays ont opté depuis fort longtemps pour le bradage pur et simple du secteur. Du primaire au supérieur via le secondaire,rien de sérieux. des établissements dits de formations avec des appelations à vous faire couper le souffle assaillent nos rues,nos quartiers,nos campagnes...Au BF,la forme a plus de valeur que le contenu.Ici,on ne recherche point la compétence ;ce sont les titres de diplômes qui ont droit de cité.Ce sont ceux qui donnent l’impression qui sont bien appréciés.Quand est-ce qu’on prendra conscience qu’on joue avec le feu à travers un tel système ?Une nation se construit-elle, à cour terme,sur une rentabilité économique incertaine ou,à long terme, sur une éducation bien struturée et rigoureuse ?Nos politiques semblent avoir de l’inclination pour la première solution MALHEUREUSEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!
    QUEL AVENIR SOMBRE POUR MON PAYS !!!!!!!

  • Le 13 février 2012 à 13:07, par Lecteur En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Bonjour,
    Article intéressant ! Il reflète certaines réalités, mais aussi fait marque de partialité de votre part. Une partialité poussé à des termes que l’on pourraient qualifier d’insultant " manster". J’admire votre engouement de dénonciation. Cependant, je déplore l’absence de solutions que vous auriez pu suggérez afin de remédier à un tel dérapage.

    • Le 13 février 2012 à 17:12 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

      déjà qu’il a eu le courage de dénoncer un fait que nous tous nous connaissons mais qu’a la différence de ce journaliste,nous aurons du mal à se faire comprendre,c’est maintenant aux autorités de prendre leur responsabilité en assainissant ce milieu qui nous envoie tout droit au mur pcq aucun peuple ne peut se developper avec ses enfants qui sont médiocres ;jamais jamais jamais ce n’est pas possible

  • Le 13 février 2012 à 13:39, par Dimathème En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Votre analyse est pertinente. Cependant tous les oeufs ne sont pas à mettre dans le même plat. Moi j’ai fait un master ici au Faso dans un établissement privé de la place mais mon DM est docteur dans son domaine. A ma soutenance, le jury était composé composé de docteurs. Ceux qui m’ont tenu durant les deux ans de cours( master 1 et 2) avaient au minimum le Dess ou le DEA pour ceux qui ont fait des études au Faso et le Master pour ceux qui ont fait les études au Canada.

    Là ou je vous donne raison, j’ai été sollicité pour des cours dans un établissement privé. J’ai tenu une classe et après j’ai été remercié. Officiellement c’est parce qu’on a trouvé une personne qui a plus d’expérience que moi mais officieusement c’est parce que j’ai refusé de revoir mes notes à la hausse. Pour moi un 02 c’est un 02 pourquoi faire varié la note jusqu’à un 08 ou limité mes notes dans la fourchette 08<x<18 ? moi j’ai eu un zéro en deuxième année de master car j’étais absent et j’ai pas signalé et le zéro figure sur mon bulletin de note. Cela ne m’a pas tué.

    Vivement que les fondateurs revoient leurs copies.

  • Le 13 février 2012 à 13:41, par tropvrai En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Merci, pour cet article j’espère que sa va interpeller plus d’un, franchement si sa continue on va se retrouvé avec des incapables sur diplômés, malheureusement les diplômes délivrés par l’université de ouaga sont dévalorisées. le secteur privés préfère recruter un nul sorti d’une prétendus grande école, qu’un étudiants sorti de l’université de ouaga, pour ma part je suis souvent étonné de savoir que certains individus possèdent des masters ; c’est abérant !
    merci pour l’article.
    il faut bien surveiller les écoles qui poussent n’importe comment !

  • Le 13 février 2012 à 14:37, par WENDSONGDO En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Bien vu ! cette analyse reflète le pensée de bon nombre de burkinabé intellectuels qui connait ce qu’est dispenser le savoir. Alors, comme toute appréciation est vue comme une jalousie, on laisse faire !!!sinon les vrais complices de ses écoles privées sont nos autorités des enseignements secondaire et supérieur, qui se "sucrent" avec les fondateurs peu scrupuleux. Et comme pour leur donner le champ libre, on s’arrange pour "saboter" l’année académique des universités publiques. Conséquence, plus d’inscriptions au niveau des écoles privées !
    Autre pan de cette analyse, on se procure pas les "diplômes" du privé qui veut, mais qui peut. Alors, voyez dans nos sociétés d’état et privées, ce sont les soi-disant diplômés des écoles privées qui sont "recrutés", ça en dit long. En outre, une université privée dans les filières d’enseignement multiplient celles des universités nationales par 5 ? où sort-on ces enseignants ? et ses compétences ?
    En somme, reconnaissons humblement que nos écoles supérieures privée sont plus des industries de distribution de diplômes que du savoir !!Agissons vite avant qu’il ne soit trop tard !!!!!!!!!!

  • Le 13 février 2012 à 15:01 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    ce mr est toujours excellent dans ses diagnostics des maux qui minent maintenant notre société ;là encore il vient aborder un autre probleme très grave de ces diplomites cad ces ramasseurs ou falsificateurs de diplomes de rue. rien de surprenant puisque nous sommes dans un pays de faux depuis 1 certain temps,tout est faux en nous-memes,c’est maintenant dans les gènes et pour ces faux diplomes,pas étonnant que dans l’administration,rien ne marche pcq les gens ne sont pas compétents. si on vérifiait bien les diplomes pour les concours,on se rendrait compte que plus de la moitié sont des faux. donc quand des gens ont commencé a tricher pour concourir,c’est sur que bien installés dans leur fauteuil qu’ils ne méritent pas,ils ne trouvent pas autre chose a faire que de continuer a voler l’état. faut nettoyer le système qui fait la promotion des cancres

  • Le 13 février 2012 à 15:39 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Je pense que les Pays Afraicains doivent être fiers du dévéloppement de l"enseignement supérieur privé ; Depuis l’époque coloniale, les africains ont toujours eu un complexe d’infériorité ; c’est à dire que le meilleur produit par exemple, est celui qui vient de l’exterieur. De manière analogue, il en de même que l’enseignement supérieur privé et publique
    Je pense qu’il faut d’ofice éviter de faires des préjugés sur le Diplômes délivrés par certaines grandes écoles privées soit disant que ce sont des diplômes au Rabait

    une personne qui obtient un diplôme supose qu’elle est compétente dans sa profession ; et donc, si on lance un concours ou un test, celui qui n’est pas bon ne peut pas être admis ; il ne sert à rien de miniser la qualité de l’offre de formation faite par les école privées ;
    Il ya aujourd’hui une crise de l’enseignement supérieur tant dans les universités publique que les universités privées ; ce qui est importants, c’est d’abord de faire confiance en ce qui vient de nous Africains, tout en proposant des mecanismes pour amèliorer la qualités de l’enseignement supérieur ; il ne s’agit pas sseulemnt les écoles privés mais aussi nos universités publiques ;
    lorsque vous n’avez pas confaince en votre propre produit, en ce qui vient vous, vous ne pouvez pas demander à quelqu’un d’autres d’avoir confiance ;
    il faut rappeler qu’il existe toujours des rivalités
    entre les université publiques et les grandes écoles ; ceux qui ont été formés dans les grandes écoles estiment qu’ils reçoivent la meilleure formation,et ceux qui ont été formés dans des universités publiques estiment qu’ils sont mieux formés sans pour autant avoir execé la preuve de la moindre compétence.
    Dans cerains Pays ,les meilleures universités sont privées : par expmle HAVARD UNIVERSITY aux USA.

    • Le 13 février 2012 à 17:30 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

      toi tu es où ?on te parle des établissements qui délivrent des diplomes sans valeur,des diplomes que toi et moi pouvons acheter parceque ces fondateurs d’établissement font du chiffre au détriment de la qualité,toi t’es là a nous parler de complexe par rapport a l’occident. c’est toi qui veux pas la réalité en face sinon nous savons que haward est un établissement privé pointu comme la plupart des établissements occidentaux mais ici c’est l’inverse pcq meme le public avec des moyens limités,possèdent des enseignants compétents,ce qui n’est le cas du privé car il suffit d’etre roublard,grande gueule meme si tu connais rien pour enseigner dans ce milieu privé

  • Le 13 février 2012 à 15:47, par dja En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Très bel article et bravo à vous pour votre analyse.Je travaille depuis sept ans dans une grande institution mais en toute sincerité le niveau d’etudes des nouveaux recruts reste insuffisant.Des travaux elementaires sur des tableaux excel,l’elaboration de rapports ou de messages adressés à la clientele restent criblés de fautes associés à l’ncapacité professionnelle conduira nos sociétés à la faillite et à la catastrophe sociale.

    • Le 13 février 2012 à 17:51 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

      TRÈS BEL ARTICLE UN BON NOMBRE VIENNE POUR ACHETER LES DIPLÔMES DANS LES PRIVES CERTES AVEC LA COMPLICITÉ DES FONDATEURS. AVEC DES DEVOIRS DE GROUPE A N’EN PAS FINIR ET IL YA DES PERSONNES CONSCIENCIEUX MÊME EN PASSANT PAR L’ANNÉE PRÉPARATOIRE BOSSE DUR POUR AVOIR LE BTS LA LICENCE ET LE MASTER. ÉGALEMENT A L’UO LA QUETTE DES NOTES A FAIT QU’UN GRAND NOMBRE DE DIPLÔMÉS DE CES UNIVERSITÉS PUBLIQUES SORTENT SANS UN VÉRITABLE BAGAGE ET ON CONSTATE DANS LES ENTREPRISES.
      DONC LA CRISE EST TANT DANS LES UNIVERSITÉS PUBLIQUE QUE PRIVE

  • Le 13 février 2012 à 16:19, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Assez plaisant et objectif pour cet article. Monsieur DORCAS, j’allais dire Mr le Dr C. P.

    L’enseignement sup. se résume aujourd’hui en management en blababla, en machin, même en cuissage.

    Chiao chiao !

  • Le 13 février 2012 à 16:20, par dja En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Très bel article et bravo à vous pour votre analyse.Je travaille depuis sept ans dans une grande institution mais en toute sincerité le niveau d’etudes des nouveaux recruts reste insuffisant.Des travaux elementaires sur des tableaux excel,l’elaboration de rapports ou de messages adressés à la clientele restent criblés de fautes associés à l’ncapacité professionnelle conduira nos sociétés à la faillite et à la catastrophe sociale.

  • Le 13 février 2012 à 16:24, par passek En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Bel article mais lauteur de lecrit doit relativiser !car meme en Europe ou nous faisons le copier coller,il ya des etudiants et sutout les travailleurs qui nont pas le bac mais qui peuvent poursuivre des etudes superieures,cela est possible.jai eu la chance de participer a un recrutement dun commercial (D T S) en tant que stagaire mais je vous assure quapres le test ecrit c’etait un etudiant sans Bac qui a devancer de loin les bac +2.pour vous dire que meme les travailleurs courageux qui sinscrivent dans ces ecoles sup sans le BAC ont obligations de bien suivre les modules ,si non au sein de leurs services ils ne pourront jamais gagner les test internes si on commence par une evaluation !donc laisser les gens bosser.

  • Le 13 février 2012 à 17:07 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Merci pour ce Papier, le privé e rime plus avec qualité au Faso. On na l’agrement du CAMES concerant un filière on plante cela comme un drapeau et ont fait n’importe quoi derrière..le problème c’est que l’agrément du CAMES c’est comme les autorisations de construire delivrées par l’urbanisme. Qui est là pour verifier que le prof dont les diplomes ont permis d’avoir le dit agrement a assuré correctement ses cours ? qu’il ne s’est pas fait remplacer par un de ses étudiants ? que le contenue du programme a été respecté. C’est souvent rageant de voir lors des jurys de soutenance un examinateur decendre un travail au lance flamme et l’impétrant se tirer avec un 16 ou 17/20 Si vous eenseignez dans ces ecoles supérieures privées (de même que dans certaines de nos écoles professionnels publique) on vous fais comprendre qu’il ne faut pas être très sévère : "ici ce n’est pas l’université", les diplomes sont distribués a la pelle sans aucune consistance. Je peux citer des exemple que j’ai moi-même vecu...On fini par se dire que malgré dont on accuse nos université...c’est encore mieux là-bas si on les obligeait à passer par des évaluations nationale on verra qui est qui Péparez vous là-bas et venez passer le BTS national avec le même sujet qu’à l’UO ou à UB..Si ça marche à Saaba et UACO pourquoi ça ne va pas ailleurs ? Une fois le diplome en poche on bombe le torse est dépose immédiatement dans le circuit pour gravir les échelon de l’administration et on signe avec des titre ronflants...

  • Le 13 février 2012 à 17:24, par rasta guingori En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Quel bel article ! Cependant je me permet de faire les remarques suivantes:Selon l’article tout laisse à croire qu’il n’y a que le public(U.O) qui délivre des diplômes valables dans ce pays alors que la formation donnée à l’université est souvent en déphasage avec la réalité.En effet on comprend souvent mal qu’un ’’maîtrisard’’ dans une discipline donnée doit se former encore pour être ’’opérationnel’’.
    Je vois le problème autrement, je pense qu’il n’ait pas besoin de remettre en cause le nombre d’écoles mais plutôt voir comment les accompagner non sans être rigoureux. Moi j’ai l’expérience des 2 systèmes, ce qui m’amène à faire cette lecture des choses.
    D’une part au public où il faut aller souvent en année de maîtrise sans avoir la possibilité de participer activement au cours avec ces professeurs très talentueux.A la limite on se transforme en robot preneur de notes pour à la fin vomir littéralement ce qu’on a bu.
    D’autre part il y a le privé (je ne parle pas des commerçants)où les effectifs sont très réduits et favorisent un très bon encadrement(participation active des étudiants +++) mais qui disposent pas très souvent de professeurs très compétents.
    Vivement que les uns et les autres arrêtent d’être complexés et que chacun soit fier de ce qu’il a comme valeur intrinsèque, qu’il ait ou pas des parchemins rares car ce n’est pas le diplôme qui va bosser pour son impétrant.

    Je pense qu’au lieu de jalouser les écoles supérieures privées car ns avons tous eu ce sentiment à un certain moment (parce que les conditions d’étude ds le public ns rendent aigres)il faut plutôt voir une complémentarité entre ces 2 systèmes où chacun comporte des forceset des faiblesses.
    ses

  • Le 13 février 2012 à 17:57 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Dorcas c fille ou c garcon ???

    Je suis tout a fait d’accord avec son analyse,et je souhaite que le gouvernement,surtout le Ministere en charge de l’education superieur soit plus regardant sur le serieux de ces ecoles privees qui delivrent des diplomes n’importe comment. Il suffit de payer la totalite de ses frais d’inscritption et tu as sans doute tes diplomes. Ce n’est pas serieux et c’est une injustice pour ceux qui vont a l’UO et qui triment labas pour les problemes que nous connaissons.Alors qu’ils ne sont pas les moins intelligents que ceux qui sont dans les ecoles superieurs. J’ai enseigne dans le prive,et je sais que c’est beaucoup plus du commerce que de l’enseignement. Tu ouvres ta bouche pour attirer l’attention des responsables et on te dit que c’est parce que ya beaucoup d’inscrits que tu es regulierement paye. Quand on te dit des choses comme ca,tu es oblige de la fermer car tu cherches ta pittance. J’invite de tout coeur le gouvernement a etre vraiment tres regardant. Merci a madame la journaliste pour son article,mais si souvent je la trouve trop inytransigeante sur certaines questions comme celle abordee dans son precedent article sur les religions

  • Le 13 février 2012 à 18:50, par çak siida En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    C’est une bonne réflection, car trop d’anarchie, mais il n’ y a pas que le secteur éducatif privé qui souffre de cette anarchie,l’enseignement public aussi aussi, jette un coup à l’UO et tu veras que la situation est loin d’être réluisante. et la faute imcombe au ministère en charge de l ’enseignement.
    Cette anarchie créée de serieux problèmes aux étudiants qui aspirent étudier à l’extérieur et surtout en Europe.
    C’est regrettable,j’espère que les cris des uns et des autres seront entendus.
    Dieu bénisse le Faso !

  • Le 13 février 2012 à 20:02 En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    L’UQUAMontréal et l’Université de Trois Rivières sont de bonnes universités même si elles ne sont pas côtées comme certaines grandes universités américaines.
    Quand les gens disent que les meilleures universités américaines sont privées, c’est qu’ils connaissent mal le système américain. Ces universités sont très subventionnées par les colectivités, les états et les entreprises privées. Leur fonctionnement est très strict et on n’ y entre pas parce qu’on a de l’argent mais parce qu’on a un très bon niveau.Les frais de scolarité ne peuvent pas leur permettre de fonctionner. Elles ne sont pas dirigées par un individu qui se nomme fondateur. Ce sont de grands centres de recherche et de savoir et sans la recherche elles mourraient. La bas c’est la qualité ou le dépôt de bilan.

  • Le 13 février 2012 à 21:11, par Machavel En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Bonjour on se connait pas mais vous aviez tellement raison sur la publication sur le Faso.net. Prénoms le cas de l’ EIER-ETSHER devenu 2iE. Un TS de 2000 vaut mieux que certain BAC+5 dans cette école.je m’explique :

    - Actuellement TS est remplacé par ingénieur de travaux(IT) ; la différence c’est que un IT est formée en trois ans et TS 2ans. du point de vue contenue de la formation c’est a peu près le même.Car pour TS c’est 1500h/an et IT c’est 900H/ an. soit respectivement 3000h et 2700 h. néanmoins les TS ont plus fait les TP que les IT ; mais les IT ont appris un peu la conception et le stage n’est plus long.

    - Avant les ingénieur du Génie rural était formé DEUG en MP ou PC + 3ans= BAC +5 mais on revenait sur le B-A-B.A de ce qui est enseigné en TS. devenus 2iE on peut faire BAC + 5 de façon continu LMD. or il continue de recruté niveau DEUG pour les mettre au même niveau académique que le BAC +3 commencé au 2IE. certes tout est bac +3 mais professionnellement tout n’est pas le même. Ce qui est grave on recrute avec une maitrise en Math ou physique et on les place en première année master M1 ; selon vous ce type faisant 2IE au 2IE vaut t-il mieux que un TS où un IT ?

    - Le pire c’est qu’on recrute tout BAC + 4 azimut et on lui délivre après 15 mois un master spécialisé dans le domaine de l’eau et qui usurpe le titre d’ingénieur de conception. Ce type vaut ’il mieux qu’un TS ? ceux qui sont professionnellement bons sont découragés dans la fonction publique tandis-que les faux cadres de conception sont bien rémunérés et occupent les postes de responsabilité.

  • Le 13 février 2012 à 21:29, par Burkinabé En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    Ce n’est pas un problème des écoles mais c’est un problème pour adapter nos formations à nos réalités.
    Prenons nous autres qui ont eu des diplômes de l’université, en dehors de ceux qui sont dans les UFR des sciences de santé, que savons nous faire ? rien du tout.

    Après une Licence, Maîtrise il faut encore courir devant les concours de la fonction public et tout le monde sait très bien que l’État recrute peu, que faut il faire ?

    L’économie d’un pays est aussi basé sur les promoteurs privés, et si l’État ne fait rien, nous aurons tous des problèmes un jour et en ce moment qui va répondre à nos questions.

    L’analyse du journaliste n’est pas correct, lui même, quel diplôme a t t-il eu ? et dans quelle école ?

    Dans nos universités public, faites un tour à 9h c’est déjà la queue pour prendre le repas, à quel moment ces étudiants vont suivre les cours ?

    Pourquoi l’État ne corrige pas ces problèmes ? tout ce que l’on sait dans notre pays c’est de critiquer.
    Quand nos frères soldats sont sortis est ce que la population a dit mot ? le pillage c’est pour demander l’aide de la population mais chacun est resté de son côté.

    Le pouvoir de Blaise n’est pas la pour gérer nos problèmes de formation, éducation mais il est la pour piller nos sous et former leur enfants ailleurs : canada, USA, France etc.

    Je suis sure d’une chose, de nos jours, les sociétés et les entreprises préfèrent les diplômes de ses écoles privés que ceux de l’université de Ouaga qui ne savent que citer les formules qu’ils ne comprennent pas car les prof ont exigés qu’il apprennent par cœur.

    Une maitrise en PC, Maths, Philo, EGEO, et quoi encore. ils partent tous dans les écoles avec des niveaux : savoir lire le cours par cœur.

    Je suis d’accord qu’on mette en place un système national pour contrôler la qualité de l’enseignement voire même fermer les écoles qui vont essayer de tromper les textes.

    je ne suis pas un diplôme d’une école privé mais ce journaliste qui fait ce critique,nous savons tous comment cela se passe à UFR LAC au département Art et communication.

    Combien de journalistes le ministère a rejeter alors qu’ils n’avaient pas de diplôme de communication ? uniquement le BAC

    Ils sont combien qui sont passer par des écoles de communication ? Dieu seul le sait.

    Il ne suffit pas de faire une licence ou maitrise en droit, sociologie, philo et vu les circonstances et on se transforme en journaliste parce qu’on sait former une phrase en respectant la règle de la grammaire française : Sujet+Verbe.

    Les vrais se sont ceux la comme Norbert ZONGO qui cherche à comprendre ou va l’argent des contribuables,
    ou va l’impôt que nos parents payer par nos frères dont on coute l’UITS sans montré son utilisation au niveau du pays.
    En principe c’est avec cet argent que l’Etat devrait donner de bon salaire à ces enseignants, faire des cantines dans les écoles pour que, une fois le ventre pleins, les enseignants et les étudiants vont mieux se comprendre.
    Bien payer les médecins, faire des pompes pour l’eau potable que de jeter nos milliards dans le football qui ruine le trésor public.

    monsieur le journaliste, combien de forage avez vous dans votre village. combien d’école ? avez vous un médecin, je dis bien un médecin de votre village ?
    est ce que ton cousin au village peut il faire un bon cursus scolaire ? non et bien non.
    pourtant l’existence d’une école professionnelle privé pouvait repêcher les déchets de l’école normale en donnant une formation soit en agriculture, soit en maçonnerie etc.

    Aujourd’hui, nous sommes dans un monde de compétition, et chacun doit faire un choix. les choix pour notre pays, c’est l’éducation & formation, la santé et l’agriculture

  • Le 13 février 2012 à 22:04, par ETUDIANTE En réponse à : Troisième cycle universitaire : L’enseignement supérieur pue les « manster »

    c’est ca la realite de ce pays.c’est l’avenir du pays qui est en jeu.comment peut organise un MASTER sabs avoir des PROF DE RANG A.IL YA DES DIPLOMES MASTER QUI ME FONT PITIE . A LALIMITE JE ME DEMANDE SI NOS DIRIGEANTS NE VOIENT PAS VENIR LES CHOSES.ON SE LEVE VENTRE EN LAIR ON CREE UN MASTER .DE GRACE EST CE QUE AU BURKINA ON PEUT FAIRE DES MASTER ALORS QUIL NYA PAS PRATIQUEMENT DE PROFESSEUR AGREGE EN GESTION.MOI JAIPREFERE FAIRE MA FORMATION AILLEURS QUE CES FAUX MASTERS AUCUNE ECOLE PRIVEE NEST CREDIBLE A LEXTERIEUR.ILS BERNENT LES GENS SUR PLACE.LE LABEL CAMES EST DEVENU DU JEU. IL FAUT QUE CA CHANGE

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