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FasoMètre : En forme, Souleymane Bassinga résident de Réo

Publié le vendredi 10 février 2012 à 00h31min

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Il a fait montre de courage et d’intégrité en dénonçant, à la gendarmerie, un autre jeune de son âge qui lui proposait de lui vendre une tête humaine. En fait, il s’agissait de la tête de sa copine assassinée par lui. N’eût été sa force morale et son sens élevé du respect de la vie humaine, Souleymane Bassinga aurait succombé à la tentation de l’argent et laisser ainsi courir l’assassin. Mieux, il a pris le soin d’informer ses parents puis la brigade de gendarmerie de Réo qui lui a montré la voie à suivre pour mettre le sieur Victor Zoundi hors d’état de continuer à nuire.

C’est un bel exemple de collaboration avec les forces de sécurité, mais aussi un bel exemple de courage et de vertu à une jeunesse burkinabè de plus en plus encline à l’argent facile à tout prix.


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Après la débâcle de la CAN, le public aurait bien voulu voir le technicien portugais maintenir la direction de son équipe jusqu’au bercail. Mais hélas. Une fois à l’aéroport international de Ouagadougou, il a été l’un des premiers à emprunter un taxi pour rentrer chez lui comme n’importe quel autre passager. Les joueurs n’ont du reste pas fait mieux, en abandonnant le car que la Fédé avait mis à leur disposition pour les amener au lieu de rassemblement d’où ils étaient partis. Même si la déception du coach est compréhensible, il ne devrait pas pour autant manquer de hauteur. Même dans la défaite, un entraîneur doit assumer sa charge jusqu’au bout, surtout lorsqu’il était à une mission officielle d’aussi haute importante que celle de représenter le pays à une phase finale de coupe d’Afrique. C’est dommage.

Journal du Jeudi

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Vos commentaires

  • Le 10 février 2012 à 16:52 En réponse à : FasoMètre : En forme, Souleymane Bassinga résident de Réo

    Je ne sais plus quoi retenir des articles qui se suivent et se contredisent sur un même sujet. Pardon messieurs les journalistes, relatez nous les faits tels qu’ils se sont produits et laissez nous à nos interprétations. C’est regrettable que le sieur Bassinga soit présenté aujourd’hui comme un homme intègre et courageux dont la collaboration avec la gendarmerie a permis d’arrêter un criminel. N’allons si vite en besogne car dans cette affaire il y’a eu un flottement quelque part qui a fait que le crime qui aurait pu être évité ne l’a pas été. Avant de louer le mérite de Mr Bassinga il faut approfondir l’enquête pour savoir s’il est vraiment blanc et si collaboration avec la gendarmerie a été franche. Des zones d’ombres existent dans cette affaire, le doute est donc permis. Est-ce à tout hasard que Zoundi est rencontrer Bassinga pour lui proposer une si « curieuse marchandise » ? Je pense qu’on ne propose pas comme ça une tête humaine à n’importe quel quidam quand on sait bien qu’elle ne peut être obtenue qu’à partir d’un cadavre soit par l’assassinat d’un homme vivant soit par prélèvement sur un homme déjà mort. Monsieur Bassinga peut être une source d’informations précieuses pour la gendarmerie qui permettront pourquoi pas de découvrir d’autres cas tout aussi macabres sur les sites d’orpaillage parce que pour des transactions de ce genre on ne s’adresse pas au premier venu mais certainement à quelqu’un qui appartient à un réseau. A la gendarmerie de faire et de bien faire son travail.

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