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Vision de L’Express sur… : Les sacrifices sur les voies publiques

Publié le vendredi 10 février 2012 à 00h35min

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Les sacrifices se font dans tous les lieux sans distinction. Quand un sacrifice est recommandé par un marabout, un devin ou un féticheur, il faut le faire à tout prix. En effet, les adeptes des sacrifices se soucient peu de l’environnement. Pour eux, la salubrité ne concerne que les autres. C’est pourquoi, il est fréquent de trouver des canaris (entiers ou cassés) au beau milieu des chaussées. On y voit aussi des racines, des feuilles, des œufs et l’on en oublie. La pratique est tellement fréquente que « ces ordures » laissées partout n’effraient plus les citoyens. En plein jour, des fanatiques de sacrifice se permettent de se laver tout nus sans être gênés par le regard d’autrui. « La vie est un combat », dit un adage populaire.

S’il est vrai que l’on doit se battre à tout prix pour avoir une condition de vie meilleure, il est aussi vrai que de telles pratiques dérangent. Surtout quand elles sont faites dans une grande ville. Si faire de tels sacrifices procurent un bien quelconque à leur auteur, les faire sans déranger les autres est recommandé. « Notre liberté s’arrête là où commence celle des autres », disent les philosophes. Si nous avons confié la gestion de nos communes à des maires, et des conseils municipaux, nous devons leur faciliter la tâche.

L’hygiène publique ne doit pas être la seule affaire de l’autorité municipale. Il est vrai que la culture de la salubrité publique n’est pas assez développée au Burkina. Mais, jeter des « ordures » au beau milieu d’une chaussée, c’est exposer les usagers aux risques d’accidents. Que dire de la santé ? Quand on sait que les choses jetées dégagent très souvent des odeurs nauséabondes. Quelle que soit la cause qui conduit à faire un sacrifice, le savoir-vivre en communauté doit primer sur notre seul intérêt. Aussi dérangeante soit-elle, la pratique est autant féminine que masculine. Que faire pour nous mettre à l’abri de telles pratiques ? Une question dont la réponse semble difficile à trouver. A moins que les ordonnateurs des sacrifices cessent de recommander à leurs clients de les jeter sur les places publiques. Sinon…

Souro DAO (daosouro@yahoo.fr)

L’Express du faso

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Vos commentaires

  • Le 10 février 2012 à 11:27, par autre-façon-de-voir En réponse à : Vision de L’Express sur… : Les sacrifices sur les voies publiques

    Quoi de plus normal dans un pays à 60% musulmans, 40% chrétiens et 100% animistes ! mais il faut reconnaitre que ces pratiques dérangent bocou la circulation. on y voit du tout, pigeon vivant, tête d’animal, animal entier... et souvent en voulant dévier ces choses, on s’expose à des accidents, je ne sais pas si c’est l’objectif visé. la moral n’y est plus dans ce pays et tous les moyens sont bons pour avoir l’argent rapidement, même si don doit couper la tête à sa copine ou copain. je dirais qu’il faut sensibiliser les gens, mais qui doit le faire ? dans cette affaire, on ne sait même pas qui fait ça. ahh, ce dur dès.

  • Le 10 février 2012 à 13:57, par TAO En réponse à : Vision de L’Express sur… : Les sacrifices sur les voies publiques

    Mon ami, ce tu dis est vrai mais à Kossodo, il ya une usine qui tue les riverains chaque jour par des odeurs insupportables mais personne ne bronche. Tu sais et tu vois ça au moins ? Donc c’est le plus dangereux. Tu as parlé ? Pourquoi ? Rien que ce matin, je me suis arrêté à côté de la voie pour décrocher mon téléphone, et je t’assur que j’ai vomi et je me sens toujours très mal. Rien que le passage, et ceux qui sont assis ou dorment labas en tt temps ? Peut être que je suis plus fragile mais l’accumation causera des dégats chez les plus résistants aussi.
    Je pense que c’est un problème qu’il faut réjoudre.

  • Le 10 février 2012 à 14:08, par TAO En réponse à : Vision de L’Express sur… : Les sacrifices sur les voies publiques

    Mon ami, ce tu dis est vrai mais à Kossodo, il ya une usine qui tue les riverains chaque jour par des odeurs insupportables mais personne ne bronche. Tu sais et tu vois ça au moins ? Donc c’est le plus dangereux. Tu as parlé ? Pourquoi ? Rien que ce matin, je me suis arrêté à côté de la voie pour décrocher mon téléphone, et je t’assur que j’ai vomi et je me sens toujours très mal. Rien que le passage, et ceux qui sont assis ou dorment labas en tt temps ? Peut être que je suis plus fragile mais l’accumation causera des dégats chez les plus résistants aussi.
    Je pense que c’est un problème qu’il faut réjoudre.

  • Le 10 février 2012 à 15:58 En réponse à : Vision de L’Express sur… : Les sacrifices sur les voies publiques

    Monsieur le journaliste, faut pas quitter dans ça kio !!
    Toi même si on te gagne pour faire sacrifice, on va faire !!

  • Le 10 février 2012 à 16:29 En réponse à : Vision de L’Express sur… : Les sacrifices sur les voies publiques

    Vous êtes en retard. Le journal La Nation a déjà traité ce sujet, il y a quelques mois....

  • Le 10 février 2012 à 17:07, par SPIRIT En réponse à : Vision de L’Express sur… : Les sacrifices sur les voies publiques

    monsieur le journaliste vous ne comprenez même pas une chose ceux dont vous avez cité censés gérer notre cité sont ceux-là même qui font ces actes. Prenez un exemple d’un pauvre qui cherche rien q’ à nourrir sa famille a-t-il de quoi à aller voir un marabout ? pire comment va-t-il faire pour se procurer de ce dont on lui demande ? PENSEZ PLUTÔT A LA CONSERVATION DES POSTES JUTEUX

  • Le 10 février 2012 à 17:09, par SPIRIT En réponse à : Vision de L’Express sur… : Les sacrifices sur les voies publiques

    monsieur le journaliste vous ne comprenez même pas une chose ceux dont vous avez cité censés gérer notre cité sont ceux-là même qui font ces actes. Prenez un exemple d’un pauvre qui cherche rien q’ à nourrir sa famille a-t-il de quoi à aller voir un marabout ? pire comment va-t-il faire pour se procurer de ce dont on lui demande ? PENSEZ PLUTÔT A LA CONSERVATION DES POSTES JUTEUX

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