LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

Publié le mercredi 8 février 2012 à 01h45min

PARTAGER :                          

Les Etablissements privés d’enseignement supérieur (EPES) connaissent ces derniers temps, un foisonnement incontesté au Burkina Faso. Leur présence dans le paysage du système éducatif est de prime abord, salutaire, d’autant plus qu’ils décongestionnent les effectifs des universités publiques, en offrant des programmes de formation plus diversifiés. Cependant, la qualité des prestations de services et les diplômes offerts font souvent place à des appréhensions sur la crédibilité de ces établissements.

En 2011, les statistiques du Ministère des enseignements secondaire et supérieur (MESS) faisaient état de 13 ?394 étudiants inscrits dans les Établissements privés d’enseignement supérieur (EPES), soit un taux de 21,95% du total de tous les étudiants (60 998) du Burkina Faso. Ce taux dénote, à n’en point douter, l’envergure que prennent ces établissements, au fil des ans. En effet, la législation qui sous- tend la création de l’enseignement supérieur privé au Burkina Faso remonte à 1991. Dès lors, les EPES ont commencé à tisser leur toile dans le paysage du système éducatif burkinabè. Ainsi, les premiers instituts privés sont apparus en 1992, avec l’ouverture du Centre d’études de formation en informatique de gestion (CEFIG), de l’Institut supérieur d’informatique de gestion (ISIG) et de l’Institut de gestion et maintenance (IDEGMI).

Ceux-ci ont été suivis d’une floraison d’autres écoles, instituts et universités privés. Officiellement, on dénombre à nos jours, 61 EPES (7 universités et 54 instituts et écoles) selon les données du MESS. Ces établissements se répartissent dans les villes de Ouagadougou, Bobo- Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Kaya et Dédougou. Si certains sont bâtis sur leur propre site, d’autres (la plupart) sont logés dans des immeubles en location avec un effectif de 30 étudiants en moyenne, par salle de classe. Dans ce lot d’instituts, quelques-uns sont des succursales des pays de la sous- région ou d’Europe.« Le siège de notre école se trouve à Lomé au Togo et c’est à partir de là-bas que toutes les informations nous parviennent concernant le fonctionnement de l’école.

L’IIM est un groupe représenté dans 8 pays », précise Mwinesso Tchanadema, directeur des programmes de l’Institut international de management (IIM). Les frais de scolarité dans ces EPES varient d’un établissement à un autre. Ils se situent dans une fourchette de 300 ?000 F CFA à 1 ?000 ?000F CFA, l’année, sinon plus selon les filières. La gent féminine est la catégorie d’étudiants la plus représentée dans ces instituts.

De nombreuses raisons expliquent cette flopée d’écoles supérieures privées. Le nombre de nouveaux bacheliers allant crescendo tous les ans, les universités publiques se voient incapables de contenir ce flux d’étudiants. Comme alternative, le marché privé se propose de recevoir la demande débordante. « Le concours de l’enseignement supérieur privé est indispensable, voire incontournable, car il offre à notre système éducatif une plus grande marge d’adaptation et une réponse à certaines sollicitations de notre environnement socioéconomique. Les privés viennent servir de zone d’oxygénation de l’État qui est en train de s’étouffer petit à petit », affirme le Pr Ambroise Zagré, recteur de l’Université libre du Burkina (ULB).

De plus, instituts et écoles supérieurs proposent des offres de formation de courte durée (Brevet de technicien supérieur ou Diplôme universitaire de technologie) dans les filières du secteur tertiaire ( comptabilité, secrétariat, bureautique, informatique, commerce, banque, assurance, finance, tourisme, hôtellerie, transit, gestion, management, marketing, électricité, ressources humaines, communication, etc.). Ces cursus n’excèdent pas 3 ans et permettent aux impétrants d’être présents très tôt, sur le marché du travail. Ce qui justifie en partie, la ruée des nouveaux bacheliers et de certains travailleurs vers ces établissements. Une autre raison et non des moindres, c’est que les universités publiques connaissent ces dernières décennies, des troubles académiques : grèves (1996-1997 ; 2006-2007) et année blanche (1999-2000). « Il n’y a pas de troubles ici. On reçoit les cours normalement. Et il y a moins de banditisme », se réjouit Nadia Ouédraogo, une étudiante en gestion commerciale à l’ISIG. Et Assétou Zampaligré, étudiante à l’institut supérieur School of management, d’ajouter :« les professeurs se donnent plus dans les universités privées que dans le public ».

En ce qui concerne le personnel enseignant de ces EPES, il est pour la plupart vacataire et vient des universités publiques ou du milieu professionnel (juristes, cadres de banque, financiers, assureurs, experts-comptables, statisticiens, ingénieurs, journalistes...). « Il y a des professeurs des universités de Koudougou et de Ouagadougou qui dispensent des cours ici », atteste Modeste Djah Adou, directeur général de l’École supérieure du tourisme et de l’hôtellerie (ESTH). Dans cet univers académique, la concurrence dans le domaine des offres de formation et même de la scolarité est sans commune mesure, rude. Pour le directeur général de l’ISIG business school, Faustin Gnoumou, c’est à l’honneur de l’enseignement supérieur privé du Burkina. « Plus il y a la concurrence, plus il y a la recherche de l’excellence. Nous pensons que c’est une bonne chose », dénote-t-il.

« Le problème de la pertinence des programmes d’étude »

Les EPES, quoiqu’ils décongestionnent les effectifs du public, font face à de nombreux obstacles liés à leur statut.« Il y a le problème de la pertinence des programmes d’étude de ces établissements. On constate qu’il y a une inadaptation des programmes d’étude de ces établissements, due au fait que certains de ces établissements transposent des diplômes venus du Nord (Ndlr : Europe) dans nos contextes, sans un esprit d’africanisation pour rester collés à nos réalités », déplore le Pr Ambroise Zagré. Pour lui, si ces écoles supérieures sont, pour la plupart, agréées par l’État, une bonne partie viole les textes qui régissent leur fonctionnement. Et de poursuivre qu’ il y a des instituts supérieurs privés qui prétendent au rang d’université, sans se conformer aux dispositions y afférentes.

« Par exemple, ils décident d’ouvrir une filière courte et à notre grande surprise, après le BTS, il y en a qui ouvrent des cycles comme la licence et le master professionnels. Alors que dans les objectifs premiers, c’était la filière courte qu’ils avaient annoncée. Pourtant, ils ne disposent pas d’enseignants permanents », explique-t-il. De là, se posent le problème de la qualité des diplômes et même de la crédibilité de ces instituts.« Il y a des écoles supérieures privées qui délivrent des diplômes qui ne sont ni reconnus par l’État, ni par le CAMES (Ndlr : Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) », s’inquiète Abdel Aziz Cissé, étudiant en 2e année de Business administration à l’Institut africain de management (IAM). Au CAMES, on se veut être rigoureux dans la reconnaissance des diplômes. « Il y a beaucoup d’instituts et d’universités qui ont leurs diplômes reconnus par le CAMES. Bien entendu, ces établissements ont répondu au cahier des charges qui répond à nos principes », rappelle le Pr Jean Koudou, directeur des programmes du CAMES. Bien que ce ne soit pas une obligation, ce ne sont pas tous les instituts supérieurs privés qui ont leurs diplômes reconnus par cette institution africaine, pour l’une des raisons selon laquelle ils ne remplissent pas les critères exigés pour faire valoir leurs parchemins.

De ce fait, il n’est pas étonnant de voir des écoles supérieures qui ouvrent leurs portes et attendent environ 10 ans après, pour demander la reconnaissance de leurs diplômes. Pourtant, il n’est pas rare de voir des annonces publicitaires du genre : « nos diplômes sont reconnus par le CAMES ». Comme si cela ne suffisait pas, elles affirment toutes être en phase de la mise en application du système Licence-master-doctorat (LMD). Concernant ce nouveau système, le directeur de l’enseignement privé du MESS, Ludovic Innocent Bouda, est on ne peut plus clair.« Le LMD, ce n’est pas la dénomination seulement, mais il y a tout une philosophie qui le sous- tend, en termes d’évaluation, de profil des enseignants et bien d’autres choses. C’est vrai que beaucoup d’établissements y sont sans en avoir les éléments réels. La confusion va se décanter d’elle-même quand tout le monde sera dans le LMD », précise-t-il.

En attendant que des textes du ministère de tutelle viennent assainir le milieu, des instituts, en plus des grades qu’ils délivrent aux étudiants en fin de formation, choisissent de nouer des partenariats avec des universités publiques et internationales.« Pour les licences, nous les préparons en collaboration avec l’Université polytechnique de Bobo. Pour les masters, nous les faisons en partenariat avec le Centre international d’études supérieures appliquées du Canada, à travers des cours en ligne », confie Issa Compaoré, directeur général de l’Institut supérieur de technologie (IST). Au MESS, la question de la crédibilité des EPES semble une préoccupation de l’heure. Selon Ludovic Innocent Bouda, un travail est en train d’être fait pour assainir le milieu.« L’État a un regard sur le fonctionnement de ces établissements. Les directions comme la nôtre sont des services de suivi.

Nous effectuons des sorties pour nous assurer que le fonctionnement de ces établissements répond aux exigences des cahiers des charges. A l’issue de ces sorties, nous adressons des correspondances à ces établissements avec des observations. Il peut arriver qu’on recommande la fermeture d’un établissement. Il y a déjà eu un cas, cette année », rassure-t-il. Qu’à cela ne tienne ! Au cours de la réunion extraordinaire du Conseil consultatif général (CCG) du CAMES, tenue les 16 et 17 janvier 2012 à Ouagadougou, la question des établissements privés d’enseignement supérieur a fait l’objet d’échanges entre les participants (recteurs, présidents d’universités, directeurs de centres de recherche…). Ils ont formulé des recommandations qui seront soumises à l’appréciation du Conseil des ministres de l’institution en avril prochain. Vivement que ce milieu connaisse un assainissement.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO


La nécessité d’une relecture des programmes de formation

Du 23 au 25 janvier 2012, l’Union nationale des établissements d’enseignement privés laïcs (UNEEPL) a organisé à Ouagadougou, un atelier de relecture des programmes des BTS et de passage au système LMD. Les participants (5 ministères, 5 organisations patronales, 3 syndicats du secteur de l’éducation, 2 universités publiques, 4 instituts et écoles publics et 25 écoles supérieures privées) ont, à travers des commissions, travaillé sur l’opportunité et la pertinence de chaque offre de formation, le regroupement et la reformulation de certaines filières. Ils se sont penchés également sur l’harmonisation des volumes horaires avec les standards du CAMES, la prise en compte du canevas du LMD, la définition des objectifs de chaque filière et les profils des diplômés et bien d’autres questions.

Les conclusions des travaux feront l’objet d’un atelier national de validation organisé par le MESS, afin de permettre leur application, dès la rentrée 2012-2013.

P.O.O


Conditions de création d’un EPES

Les critères de création d’un EPES répondent à deux grandes étapes, à savoir- : l’autorisation de création (anciennement appelée agrément) et l’autorisation d’ouverture. Concernant la première étape, elle fait l’objet d’un dossier comprenant des pièces administratives. Le dossier doit préciser le profil (personne physique ou morale) du fondateur devant assurer le fonctionnement de l’établissement. La seconde étape est subordonnée à la réponse du ministère de tutelle en fonction de la motivation du promoteur, par une lettre d’agrément de création. Puis, vient la phase de l’autorisation d’ouverture proprement dite. Elle demande également la composition d’un dossier comprenant des pièces relatives au dossier pédagogique, aux infrastructures et équipements, au directeur académique (recteur ou président pour les universités), au directeur administratif… Après une étude du dossier par un service technique du ministère, le fondateur est autorisé à ouvrir son établissement, après que celui-ci eut reçu une lettre d’agrément du département des enseignements secondaire et supérieur.
L’extension (ouverture de nouvelles filières et de nouveaux cycles) de l’établissement est aussi soumise à une autorisation du ministère, après étude du dossier.

P.O.O


De la reconnaissance des diplômes par le CAMES

Le CAMES est une institution supranationale au niveau de l’Afrique. Il s’occupe de l’enseignement supérieur et délivre des labels de qualité, par la reconnaissance des diplômes aux universités, instituts et écoles supérieurs qui en font la demande. C’est une démarche volontaire. Il arrive qu’un EPES puisse préparer par exemple, 5 diplômes, mais il n’en propose que 2 à l’institution, comme c’est le cas dans la plupart des EPES au Burkina Faso. C’est dire que le CAMES a ses critères de validation d’un diplôme. La reconnaissance de la validité des grades et diplômes est subordonnée à la constatation de l’identité dans le niveau des études. C’est-à-dire : l’égalité dans la qualification du personnel enseignant ;la similitude dans les conditions d’accès à l’enseignement supérieur, l’analogie dans le déroulement et le contenu des études, ainsi que dans l’organisation du contrôle des aptitudes et des connaissances. Ces critères sont la base du référentiel d’évaluation des diplômes au CAMES. Ceux-ci sont complétés par d’autres critères relatifs au profil des enseignants,au contenu des programmes,aux ressources documentaires, aux volumes horaires, etc. Un nouveau référentiel adopté en 2007 tient compte des formations offertes dans le cadre du système Licence-Master / Doctorat (LMD). Depuis 2009, le programme tient un colloque annuel auquel prennent part les experts en provenance des pays membres et des pays et organisations partenaires du CAMES. Les évaluations sont menées au sein de différentes commissions.

P.O.O

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 8 février 2012 à 09:33 En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    c’est parcceque l’universite de ouaga propose moins que les etablissements prives.

  • Le 8 février 2012 à 09:40 En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    Dans l’article il est fait cas d’une année blanche qu’aurait connu l’Université de Ouagadougou pour l’année académique 1999-2000. Il faut préciser qu’il ne s’agissait pas d’une année blanche, mais d’une année invalidée. Il ne faut pas confondre les deux cas de figure, surtout que nous parlons de l’enseignement supérieur et du système CAMES. Merci

  • Le 8 février 2012 à 11:41, par Burkimbila En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    IL y’a plein de brebis galeuses et d’affairistes parmi les fondateurs de ces établissements.
    En effet, pour avoir un diplome dans certains établissemnts, il suffit juste de s’aquitter des frais de scolarité. Même si on ne suit aucun cours, ou participe à aucune évaluation , le diplome est garanti. Un ami à moi s’est fait arnaquer par un établissement qui de nos jours serait fermé car n’arrive pas à honorer le paiement des vacataires. Cet ami a été niqué sur toute la ligne car on lui a fait savoir que le master qu’on allait le delivrel à la fin de la formation est reconnu pa le CAMES et donc aura au moins la même valeur qu’une maitrise de l’UO. Quelle fut sa deception à la fin. Près de 02 millions de FCFA perdu pour rien. On devrait traduire ce responsable d’etablissement, qui s’evertue même à animer des seminaires gouvernementaux, devant les tribunaux.

  • Le 8 février 2012 à 12:01, par estvrai En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    De notre temps le succès était l’exception, aujourd’hui et surtout dans ces écoles c’est l’échec qui est l’exception ; tant qu’on paie il n’y a pas de raison de ne pas réussir. Qu’on ne soit guère étonné de la valeur douteuse des diplômes, mais si pour tous, une licence = une licence, vivement que les anciens débarrassent le plancher.

  • Le 8 février 2012 à 23:29 En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    MRECI MON FRERE, concernant l,eclaircisement des diplomes reconnus CAMES et de la listes des instituts membres du CAMES.

  • Le 2 octobre 2013 à 05:51, par yameogo georges En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    bonjour moi c’est Georges je voulais solliciter votre aide pour avoir les renseignement concernant les document qu’il te faut avant d’ouvrir une école merci veillez agréer

  • Le 8 juillet 2015 à 07:27 En réponse à : Deux étudiants africains mettent au point un savon contre le paludisme

    Le Fasoap pourrait bien sauver un nombre incalculable de vies. Le Burkinabé Moctar Dembélé et le Burundais Gérard Niyondiko sont tous deux étudiants au Burkina Faso. Tous deux viennent d’être récompensés pour leurs travaux par l’université de Berkeley en Californie lors de la Global Social Venture Competition.

    Ils ont en effet, après des recherches à l’Institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement de Ouagadougou mis au point un savon révolutionnaire. Composé à partir d’ingrédients locaux, tels que la citronnelle et le karité (ils ne tiennent pas à révéler la liste complète des composants) le savon à la particularité de repousser les moustiques et de tuer les larves, empêchant ainsi la prolifération du plasmodium. Ce parasite, véhiculé par les moustiques est la cause du paludisme chez l’être humain.

    Une solution efficace pour seulement 300 FCFA

    Le savon, présente l’avantage d’être peu onéreux et donc accessible au plus grand nombre, de ne pas présenter d’effets secondaires, contrairement aux comprimés préventifs et rappelle Moctar Demblélé dans sa présentation, « il ne nécessite pas de modification des habitudes ».

    Les deux étudiants, premiers Africains à être ainsi récompensés par l’Université californienne souhaitent, une fois les tests complémentaires terminés, monter leur entreprise et commercialiser le Fasoap au prix de 300 francs CFA, soit 46 centimes d’euros.

  • Le 9 juillet 2015 à 11:38, par B. Lydie En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    Pourquoi, on ne publie pas la liste des établissements dont les diplômes sont reconnus par le CAMES ? ça pousserait les établissements à rechercher l’excellence.

  • Le 21 décembre 2015 à 15:11, par KOFFI En réponse à : Informations sur les axes de recherche

    Monsieur,
    je viens respectueusement par cette note, m’informer sur les différents
    axes de recherches qui accompagnent vos formations afin de faire acte de candidature pour des travaux de recherche et d’enseignement.
    En effet, je suis titulaire d’un doctorat , thèse unique de
    biotechnologies, en pharmacologie des substances naturelles, option
    Biochimie-Microbiologie.
    Je suis fortement motivé à travailler avec vous.
    Dans l’attente d’une réponse à cette lettre les prochains jours , je
    vous prie d’agréer Monsieur, l’expression de ma haute considération.
    Dr. KOFFI Allali Eugène,

  • Le 8 janvier 2016 à 10:43, par ADAM En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    moi juste je voudrai avoir la liste des instituts reconnus par le CAMES

  • Le 10 mai 2016 à 12:16, par Palamanga OUALI En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    Bonjour,
    Je suis à la recherche d’informations pour la création, l’ouverture d’école supérieure au Burkina :
    - Composition du dossier et lieu de dépôt
    Reconnaissance par par l’Etat burkinabé et CAMESS
    - Composition du dossier et lieux de dépôt
    Je demande à toute personne de bonne volonté de bien vouloir m’aider
    Vous pouvez me contacter directement par mon adresse mail : ouali2@yahoo.fr

  • Le 7 juin 2016 à 09:12, par kaboré samuel En réponse à : université polytechnique de bobo dioulasso

    bonjour j aimerais savoir quelles sont les conditions d’inscriptions en master 1 de diplomatie à l’institut des hautes études internationales du burkina. bien à vous

  • Le 4 juillet 2016 à 05:20, par KOLO Koffi Stéphane En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    C’est une bonne chose car ce forum apportera, beaucoup au Burkina voire l’Afrique

  • Le 17 octobre 2016 à 12:31, par koundouno saa bruno En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    Bonjour je voudrais poursuivre mes etude de Master dans votre Université quelle sont les modalités ainsi que programme de cours votre numero de telephone merci

  • Le 17 octobre 2016 à 12:38, par koundouno saa bruno En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    Bonjour quelles sont les conditions dinscription en Master 1et 2 en droit international public

  • Le 17 octobre 2016 à 15:09, par abi En réponse à : Etablissements privés d’enseignement supérieur au Burkina : La face et l’envers de la médaille

    j aimerais savoir si la reconnaissance des diplômes par le cames est infinitive une fois acquise ou renouvelable avec le temps.. merci

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique