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Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

Publié le mardi 7 février 2012 à 01h31min

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Suite aux récents effondrements d’immeubles à Pissy et à Ouaga 2000, le ministère en charge de l’Habitat, à travers la direction générale du contrôle des opérations d’aménagement et de construction, a entrepris une campagne spéciale de contrôle des bâtiments et aménagements en construction au Burkina depuis le 30 novembre 2011. Une journée sur le terrain avec les équipes de contrôle permet de constater l’ampleur du phénomène et les difficultés de contrôle de ces chantiers.

Il est 8H30, le jeudi 1er février 2012 à la direction générale de contrôle des opérations d’aménagement et de construction quand Karim Ilboudo et ses hommes font le bilan de la précédente sortie de contrôle des bâtiments de catégorie C (R+1 et plus) avant de descendre sur le terrain. En effet, depuis le 30 novembre 2011, c’est le même rituel qui rythme désormais la vie des cinq équipes chargées d’assurer le contrôle de tous les bâtiments et aménagements urbains en construction de catégorie C de la ville de Ouagadougou. L’objectif, selon le directeur général du contrôle des opérations d’aménagement et de construction, Karim Ilboudo, étant de démasquer tous ceux qui ne respectent pas la règlementation en vigueur en la matière.

9H05, l’équipe du technicien supérieur en génie civil, Hamidou Sawadogo, prend la direction de l’arrondissement de Nongr-Massom. A l’instar des quatre autres équipes, Hamidou Sawadogo, compte dans son équipe deux de ses collègues du ministère en charge de l’Habitat et trois agents de la sécurité. Au secteur n°26, Kossodo, M. Sawadogo et ses hommes scrutent toutes les ruelles du quartier. Aucun bâtiment ou aménagement en construction n’est épargné. Et à chaque fois, c’est le même scénario. La plupart du temps, le propriétaire du chantier n’est jamais là. C’est surtout les ouvriers ou les employés des immeubles concernés qui répondent aux questions des agents du ministère en charge de l’Habitat. A 10 h, l’équipe s’arrête au niveau d’un immeuble du secteur n° 26.

Le chef de chantier se présente et précise que le propriétaire est absent. Le chef d’équipe lui demande de présenter l’autorisation de construire. « Nous n’avons pas ce papier avec nous », répond le chef de chantier. « Et où se trouve le panneau devant signaler la présence des travaux ? », lui rétorque l’agent. A cette question, il fait semblant de chercher l’éventuel panneau et finit par dire que ce sont les enfants qui l’ont arraché. M. Sawadogo sort une convocation et demande au chef de chantier de donner le nom du propriétaire, mais« amnésie totale », du chef du chantier. Il ne se souvient plus du nom de celui qui l’emploie. Alors l’agent décide de mettre son nom sur la convocation comme un sous-couvert et là, la catharsis se produit, car il marmonne le nom de famille du propriétaire qu’il dit se souvenir vaguement.

Ensuite, le cap est mis sur un immeuble qui semble être abandonné. Sur place, l’équipe demande à voir le propriétaire qui, une fois de plus, est aux abonnés absents. Les agents n’ont eu d’autres choix que de marquer sur le bâtiment l’inscription suivante ? : «  ?Arrêt de Chantiers ? » ?qui signifie que la personne n’a plus le droit de continuer les travaux sans se référer d’abord aux services du ministère en charge de l’Habitat. Par la suite, les contrôleurs remarquent une mosquée en construction. Pour Hamidou Sawadogo et son équipe, ce bâtiment est délicat à contrôler car il s’agit d’un lieu de culte, mais il affirme que cela est nécessaire, car les églises et les mosquées sont par essence des lieux de rassemblement.

«  ?Ce qui fait que si les bâtiments qui abritent ces lieux de culte ne sont pas construits avec toutes les dispositions nécessaires, on met en danger la vie de dizaine de milliers de fidèles », dit-il. Alors, avec toute la politesse qui sied, ils abordent un « des locataires » de la mosquée qui s’empresse de leur répondre en ces termes ? : ?« Il faut vous adresser au maire de Nongr-Massom, car il est au courant de l’existence de cette mosquée et puis de toute façon, s’il s’agit d’une affaire d’argent nous n’avons rien pour payer ». Il a fallu toute la diplomatie d’un des agents pour faire comprendre que l’autorisation dont il parle n’est pas la même que celle de la mairie. Finalement, le monsieur de la mosquée récupère la convocation qu’il promet de remettre à l’imam de la mosquée.

Pour Hamidou Sawadogo, c’est l’une des difficultés qu’il rencontre sur le terrain car certains ne maîtrisent pas la loi portant code de l’urbanisme et de la construction au Burkina.
A 13 heures, l’équipe se retrouve au secteur n°24 de Tanguin. La fatigue commence à se lire sur les visages. C’est ainsi qu’après quelques contrôles de plus, l’équipe décide de replier à la base aux environs de 14h. Apparemment, la moisson est bonne puisque selon Hamidou Sawadogo, ils ont remis 24 convocations à des propriétaires d’immeubles qui devront répondre désormais à la direction générale de contrôle.

« Je ne payerai pas les 200 000FCFA… »

Il est 15h et le bureau du directeur général du contrôle des opérations d’aménagement et de construction, Karim Ilboudo grouille de monde. Les contrevenants ayant reçu les convocations sont venus qui pour comprendre, qui pour se justifier. Le directeur général, appuyé par trois de ses collaborateurs les reçoivent. Dans un premier temps, M. Ilboudo tente de comprendre le problème, ensuite il sensibilise la personne sur les manquements constatés sur son chantier et enfin il lui signifie la peine encourue aux termes de la loi.?« Quelqu’un qui entame une opération de construction sans autorisation, est passible d’une amende comprise entre 200 ?000 et 2 000 000 FCFA, mais ce qu’il faut dire aussi, c’est que pour l’instant, nous mettons l’accent sur la sensibilisation que sur la contravention ; ce qui fait que nous n’imposons que la sanction minimale qui est de 200 ?000 F CFA.

Comme nous savons que les populations ne sont pas suffisamment préparées, nous leur donnons dans le cadre de la loi, un délai afin qu’ils puissent s’acquitter de la contravention », affirme-t-il. Toutes les justifications sont bonnes pour les interpellés, mais dans la majeure partie des cas les intéressés reconnaissent que, soit ils ignorent la loi, soit ils ont négligé la procédure. « On a remarqué que certains ne connaissaient pas la loi mais au fur et à mesure que nous menons la sensibilisation, ils finissent par reconnaître la nécessité de disposer de l’autorisation de construire avant d’entamer toute action de construction. C’est vrai qu’il est difficile pour ces personnes qui ne maîtrisaient pas la loi de comprendre rapidement mais nous essayons d’expliquer, de donner l’information et généralement ils finissent par comprendre », explique Karim Ilboudo.

Devant l’affluence massive, une seconde équipe se met en place pour recevoir certains convoqués dans un autre bureau. Pendant ce temps, les esprits s’échauffent dans le bureau du DG. « Si vous voulez, vous pouvez venir casser le bâtiment car je n’ai pas les 200 000 FCFA pour payer », déclare un des convoqués. Il raconte qu’il a pris un crédit pour construire son bâtiment et qu’il a même suivi toute la procédure, mais il ne savait pas au début qu’il fallait récupérer par la suite une autorisation de construire au niveau du ministère en charge de l’Habitat. « Quand j’ai appris qu’il fallait ce papier, j’ai ordonné d’arrêter le chantier car de toute façon, je n’avais plus d’argent », a-t-il justifié. Pour M. Ilboudo, ces cas sont fréquents.« Certains agents signalent qu’ils sont victimes de menaces. D’autres refusent de répondre à nos convocations mais dans la plupart des cas, les personnes concernées se ravisent et finalement nous arrivons à nous comprendre », révèle-t-il.

Toutefois, il assure que s’il arrivait que la personne ne réponde pas à la convocation, la sanction va aller à l’étape supérieure. « C’est-à-dire que nous n’allons plus être seulement à l’étape de payer les 200 000 F CFA. Mais en général, nous faisons tout pour ne pas arriver à l’application à la lettre des sanctions prévues par la loi car nous sommes à une phase de sensibilisation », tempère-t-il. Pour lui, l’essentiel présentement est de faire comprendre à la population qu’il y va de son intérêt de suivre toutes les procédures avant d’entamer toute construction ou aménagement urbain. « Une maison construite sans respect des normes est susceptible de provoquer des désagréments comme ce que nous avons vécu à Ouaga 2000 avec l’effondrement de l’immeuble en 2011.

Et ce qui est dangereux est que certains mettent même leurs familles et leurs employés en danger en ne respectant pas les normes. C’est ce que l’Etat veut éviter », souligne-t-il. 17h 5mn, le bureau de M. Ilboudo commence à se vider. Une nouvelle journée de contrôle vient de se terminer et ce n’est sûrement pas la dernière, puisque le ministère en charge de l’Habitat compte élargir la campagne aux chefs-lieux de région. « A mi- parcours, nous pouvons dire que le bilan est globalement satisfaisant. Nous avons commencé avec les bâtiments de catégorie C, c’est-à-dire les bâtiments R+1 et plus, mais il n’est pas exclu que nous contrôlions aussi les catégories B et A par la suite. Nous espérons finir avec Ouagadougou d’ici à la fin de la semaine, faire le bilan et entamer les mêmes opérations dans les capitales régionales », prévient-il. En attendant, il lance un cri de cœur à l’endroit de la population.?« Mon vœu est que chaque citoyen puisse se prémunir d’une autorisation avant d’entamer toute opération de construire. Nous souhaitons une compréhension des populations, car la loi est là avant tout pour les protéger ».

Raphaël KAFANDO


Quelques articles du code de l’urbanisme et de la construction au Burkina

- Chapitre 2 - Du permis de construire

Art.190.- Quiconque désire entreprendre une construction dans une zone urbaine aménagée doit au préalable obtenir un permis de construire. Le permis de construire est également exigé :
• pour toute construction en zone non aménagée, d’établissements destinés à recevoir du public et de maisons d’habitation dont la surface de plancher hors d’œuvre dépasse cent cinquante mètres carrés ;
• pour les travaux exécutés sur les constructions existantes, lorsqu’ils ont pour effet d’en changer la destination, de modifier leur aspect extérieur ou leur volume, leur structure ou de créer des niveaux supplémentaires.
L’obligation d’obtenir le permis de construire s’impose à l’Etat et à ses démembrements, aux collectivités territoriales, aux concessionnaires de services publics et aux personnes privées.

Art.191.- Sont exemptés du permis de construire :
• les travaux de ravalement ;
• l’installation des dispositifs publicitaires régis par le code de la publicité ;
• les constructions et travaux couverts par le secret de la défense nationale ;
• les travaux sur les immeubles classés, autorisés par le service chargé du patrimoine culturel ;
• les murs de clôtures dont la hauteur n’excède pas deux mètres, sauf dispositions contraires applicables à la zone.

Art.192.- Les constructions et travaux exemptés du permis de construire doivent faire l’objet d’une déclaration préalable par le maître de l’ouvrage auprès de la mairie, sauf pour les ouvrages couverts par le secret de la défense nationale. L’exemption ne dispense pas le maître de l’ouvrage du respect des règles nationales d’urbanisme, de construction, de sécurité et d’hygiène.
Art.193.- Il est institué trois catégories de permis de construire :
• le permis de construire de catégorie A, pour les maisons à usage d’habitation en rez-de-chaussée (RDC) dont la surface totale de plancher hors œuvre ne dépasse pas cent cinquante mètres carrés ;
• le permis de construire de catégorie B, pour les maisons d’habitation dont la surface totale de plancher hors œuvre dépasse cent cinquante mètres carrés et les maisons à usages autres que d’habitation en rez-de-chaussée (RDC), dont la surface totale de plancher hors œuvre ne dépasse pas cent cinquante mètres carrés ;
• le permis de construire de catégorie C, pour les bâtiments à plus d’un niveau, les maisons à usages autres que d’habitation en rez-de-chaussée (RDC) dont la surface totale de plancher hors œuvre dépasse cent cinquante mètres carrés et les établissements recevant du public.

Art.194.- Seuls les bureaux d’études d’architecture ou les architectes agréés sont habilités à établir le projet architectural faisant l’objet de la demande de permis de construire. Il peut être fait recours à d’autres spécialistes participant à la conception dans les cas suivants :

• ouvrages en rez-de-chaussée (RDC) de faible importance et les maisons à usage d’habitation dont la surface maximale de plancher hors œuvre ne dépasse pas cent cinquante mètres carrés travaux concernant seulement l’aménagement et l’équipement des espaces intérieurs sans défiguration du volume extérieur.

Art.195.- Le permis de construire est délivré par le maire de la commune, après instruction des dossiers de demande par les services chargés des domaines, de la sécurité incendies, de la prévention des risques, de l’urbanisme et de l’architecture territorialement compétents. Dans les cas ci-après, le permis de construire est délivré par le ministre en charge de l’urbanisme et de la construction :
• constructions ou ouvrages réalisés pour le compte de l’Etat, de la région, des organisations internationales et des Etats étrangers ;
• constructions ou ouvrages à l’intérieur des périmètres d’opérations d’intérêt national. Une copie du dossier du permis de construire est alors transmise au maire concerné, dans un délai de quinze jours suivant son dépôt.

Art.196.- Le permis de construire doit être délivré dans un délai de trois mois à compter de la date de dépôt de la demande. Il est valable pour une durée de cinq ans, renouvelable une fois à la demande du titulaire.

Art.197.- Le permis de construire est périmé :
• si les travaux ne débutent pas dans un délai d’un an à compter de la date de délivrance ; il est de six mois dans l’hypothèse d’une seconde demande de permis de construire pour le même projet ;

• si les travaux sont interrompus pendant au moins deux années consécutives sans motif valable.
Art.198.- La procédure d’obtention pour chaque catégorie de permis de construire est déterminée par décret pris en conseil des ministres, sur proposition du ministre en charge de l’urbanisme et de la construction.

Art.199.- Le démarrage des travaux de construction est impérativement signalé par un panneau de chantier.
Art.200.- Le panneau de chantier mentionne obligatoirement en caractères lisibles les références du permis de construire, la nature et la durée des travaux, la source de financement, les acteurs intervenant : maître de l’ouvrage, maître d’œuvre, contrôle, entreprise(s).

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 7 février 2012 à 08:26, par Sid Pa Yii En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Si il est vrai que l’autorisation de construire est un document indispensable avant d’entamer un chantier, il faut reconnaître que cette loi est du pur"copier-coller" et les démarches en dépit ce que l’on annonce sont fastidieuses et les coûts parfois inacessibles ; quant on sait comment lesz gens triment pour construire, il serait souhaitable que de revoir la copie notamment en ce qui concerne les cabinets d’architectures qui ont des coûts prohibitifs.Mr le Ministre Barry, tout le monde ne réalise pas son chantier en cinq(05) ans car tout le monde n’a pas de "guiro"...Calculer un crédit de 5 ans pour un fonctionnaire de cat.A avec dix(10) ans d’anciennté et vous verrez que si il dispose d’une parcelle déjà alors il lui faudra au moins quinze(15) ans pour être chez lui en bonne et due forme alors il lui faut trois(03) autorisations de construire ?La loi c’est la loi mais si elle est inique alors n’espérez pas que l’on puisse la respecter pas par ignorance ou défiance mais parce que la vie est dure !

  • Le 7 février 2012 à 09:42, par Kozy En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Bonne initiative de s’assurer du respect de la loi dans l’interet meme des proprietaire d’immeuble. Je note aussi qu’il s’agit dans un premier temps de sensibilisation. Je reste neanmoins perplexe quant au bien fondé d’appliquer une peine de 200 mille FCFA. Je rappelle que nous sommes au Burkina et tout le monde sait nos conditions de vie. Que les travaux soient arrêtés par manque de moyens et qu’il te soit exigé une somme de FCFA 200 000, correspondant à 2 tonnes de ciment ???? Pour certains cas, il s’agit des immeubles déjà construits pour lesquels il ne reste que le crépissage et la fixation ds ouverture. Le permis de construire viendra à titre de régularisation. En quoi est ce que le paiement de cette pénalité corrige cette situation de faite.
    Gardons en mémoire les texte sur le port de casque et la taxe de développement communale. Je crois que nous venons de traverser des périodes assez houleuses. Ouvrons dans le sens de la sauvegarde de la paix sociale.

  • Le 7 février 2012 à 13:04, par SAWADOGO En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    La qualité d’un batiment n’est pas lié a l’autoristion de construire. la preuve le proprietaire de l’immeuble qui est tombé a ouaga 2000 avais ces papiers.il faut revoir les couts pour permettre aux cityens qui veulent construire de le faire.Qu’un accent soit mis sur ceux qui construisent des immeubles a usage public.
    Pourquoi des penalités quant vous parlez de sensibilisation ?pour permetre a des individus de se faire des GUIROS ?
    Faites attention vous risquez de provoquer une autre crise.
    A BON ATTENDEUR SALU !

  • Le 7 février 2012 à 13:05 En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    1) Choisissez entre sensibilisation et repression. Vs etes déjà dans la repression et non dans la sensibilisation. Bonjour les procédures contre le Ministère de l’habitat.
    2) Pourquoi les forces de l’ordre avec vous dans les domiciles des particuliers.
    3)Fallait sensibiliser dès l’adoption de la loi.

  • Le 7 février 2012 à 13:06, par SAWADOGO En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    La qualité d’un batiment n’est pas lié a l’autoristion de construire. la preuve le proprietaire de l’immeuble qui est tombé a ouaga 2000 avais ces papiers.il faut revoir les couts pour permettre aux cityens qui veulent construire de le faire.Qu’un accent soit mis sur ceux qui construisent des immeubles a usage public.
    Pourquoi des penalités quant vous parlez de sensibilisation ?pour permetre a des individus de se faire des GUIROS ?
    Faites attention vous risquez de provoquer une autre crise.
    A BON ATTENDEUR SALU !

  • Le 7 février 2012 à 13:17 En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    "Art.196.- Le permis de construire doit être délivré dans un délai de trois mois à compter de la date de dépôt de la demande. Il est valable pour une durée de cinq ans, renouvelable une fois à la demande du titulaire."
    Après 3 mois, on peut donc entamer sa construction si l’on a pas de réponse selon l’art.196.

  • Le 7 février 2012 à 13:19, par SAWADOGO En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    La qualité d’un batiment n’est pas lié a l’autoristion de construire. la preuve le proprietaire de l’immeuble qui est tombé a ouaga 2000 avais ces papiers.il faut revoir les couts pour permettre aux cityens qui veulent construire de le faire.Qu’un accent soit mis sur ceux qui construisent des immeubles a usage public.
    Pourquoi des penalités quant vous parlez de sensibilisation ?pour permetre a des individus de se faire des GUIROS ?
    Faites attention vous risquez de provoquer une autre crise.
    A BON ATTENDEUR SALU !

  • Le 7 février 2012 à 13:57 En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Tres bien dit. Je suis du même avis. Les frais des autorisations sont trop élevées ; les procédures sont compliquées. Franchement il faut que les autorités revoient leur copie. Il ne faut pas profiter de l’effondrement de l’immeuble de ouaga 2000 pour vouloir spolier la population. On souffre trop dans ce pays pour construire. Quand on regarde les procédures et les taxes qu’il faut payer pour disposer du permis, on ne peut que dire que les autorités ne connaissent pas les réalités de ce pays. Faciliter les choses et vous verrez que la population va respecter les lois.

  • Le 7 février 2012 à 14:20 En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    cette histoire de paparasses interminables qui coutent des peaux des fesses pour ce permis de construire et autres architectes etc,c’est du racket organisé pcq ça ne règle pas le problème de fond. on peut etre en règle mais quand t’es pas personnellement à coté pour surveiller,tu peux te retrouver avec un chateau fait de sable
    le pays est foutu,il y a que des escrocs partout et vos histoires de permis est ossi de l’escroquerie pour nous piller comme d’hab

  • Le 7 février 2012 à 14:25, par kalambanga En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Un fonctionnaire A1 sac au dos (C, B et efin A) loge une dizaine d’années en celibatérium, avant d’espérer acheter une parcelle après mult échecs et escroqueries auprès de ts les services (mairie, domaine, cadastre etc..) dont la plupart des agents participent aux deals des parcelles. lorqu’il finit par acheter auprès d’un des multiples atributaires de dizaines de parcelles (tjrs les mêmes)survient la question du transfert. Et là on lui dit de payer deux fois la taxe de jouissance et de faire des investissements qui seront évalués, frappés de taxes qu’il paiera avant d’espérer un PUH. Il se sent du coup non burkinabé et choisi d’abriter sa famille et d’éviter qu’elle ne soit jetée à la rue par le bailleur un mois après son décès. Le problème des constructions est traité par le haut. il y a des soucis dès la base. je propose un forfait (300 000F max) pour tous les transferts ce qui va faire des millards pour l’Etat au lieu de ses contraventions que personne ne peut payer. chantier arrêté ou suspendu, le prêt bancaire court et c’est la magnaminité de Mme qui permet à la famille de se nourir. revoyons la copie et mettons balle à terre.

  • Le 7 février 2012 à 14:30, par STEVE En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Acheter un terrain n’est déja pas une sinécure alors imaginons, comme mon prédecesseur le disait, un fonctionnaire qui trime pour payer sa parcelle prendre un crédit pour commencer la construction et en plus on lui dit d’aller voir un architecture qui va prendre de mirobolants honoraires pour ensuite aller payer en plus 140000F au moins au CEFAC, pour la demande de permis de construire, svp...
    Exigez cela de la part des personnes qui construisent des ERP ou des maisons R+N, mais nous pauvres fonctionnaires c’est des F2 ;F3 on construit pour installer nos familles.... On a pas tous des GUIRO dans nos poches.

    • Le 7 février 2012 à 15:59, par Carole En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

      Je reviens pour dire que si j´étais le propriétaire de la maison dont le contrôleur sur la photo est entrain de peindre lá, j´allais déposé une plainte contre l´équite. Depuis quand on a le droit de venir apposer voire badigeonner un mur, soit disant que c´est une information ! Y a t-il pas un autre moyen pour ca ?
      Ma proposition est que le ministere se fasse faire des papiers genre autocollant avec une couleur particuliere que l´on colle au mur ou á la porte d´un batiment. Et dans ce cas, toute la population sera informée et dès que l´on voit cette image tout le monde est capable d´en faire une interprétation et dans ce cas, la population, voire les habitants du quartier vont s´y associer pour dénoncer.
      Une autre chose aussi que l´équipe devait faire, c´est en même temps voire les devanture des maisons quelque soit leur niveau de construction, qui creusent des trous perdus sans les fermer et dans lesquels des enfants ont trouvé la mort. Ca aussi ca tue !!!
      Merci

    • Le 7 février 2012 à 16:02, par carole En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

      Je reviens pour dire que si j´étais le propriétaire de la maison dont le contrôleur sur la photo est entrain de peindre lá, j´allais déposé une plainte contre l´équite. Depuis quand on a le droit de venir apposer voire badigeonner un mur, soit disant que c´est une information ! Y a t-il pas un autre moyen pour ca ?
      Ma proposition est que le ministere se fasse faire des papiers genre autocollant avec une couleur particuliere que l´on colle au mur ou á la porte d´un batiment. Et dans ce cas, toute la population sera informée et dès que l´on voit cette image tout le monde est capable d´en faire une interprétation et dans ce cas, la population, voire les habitants du quartier vont s´y associer pour dénoncer.
      Une autre chose aussi que l´équipe devait faire, c´est en même temps voire les devanture des maisons quelque soit leur niveau de construction, qui creusent des trous perdus sans les fermer et dans lesquels des enfants ont trouvé la mort. Ca aussi ca tue !!!
      Merci

  • Le 7 février 2012 à 15:44, par Carole En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Je rejoins tous les prédecesseurs sur leur analyse. Mais j´ajouterai aussi que les effondrements sont souvent dûs á la qualité même du sable et pourquoi pas même du ciment ???
    Il n´y a pas longtemps, si j´ai bonne memoire, une entreprise bien connue produisait du faux fer pour les construction. Par exemple le fer de 8 avait été redimentionné et ne faisait que 7 cm de diamètre. Chose qui ne respecte aucune norme !!!
    Pour ce qui concerne le sable, vous constaterez qu´il est raclé sur des terrains à ouaga par les vieilles femmes et certains même ont trouvé l´idée de mouiller de la simple terre et quelq jours apres ca la couleur du sable utilisé pour la construction. Tout ca, vous avez beau avoir un architecte, votre permi de construire, y´aura toujours probleme.

  • Le 7 février 2012 à 16:34, par vive le Burkina En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    je me demande où va le Burkina ? vouloir imiter l’occident avec des réalités différentes !!! qu’ils nous disent combien coute cette autorisation ? qu’ils nous prouvent également en quoi cette autorisation peut empêcher l’effrondrement d’un batiment ? Même s’il suffit de faire une simple declaration, faut pas oublier qu’il faut joindre au dossier le plan etabli par un architècte "agré" !!!! combien coute le renouvellement ? combien de temps un burkinabè intègre met pour construire son taudit ? On devrait d’abord commencer à repondre ces questions avant de prendre de telle loi.
    je pense que le contexte actuel n’est pas favorable à l’application de nouvelle taxes. Nous avons vu ce que a donné la TDC. Monsieurs les membres du gouvernement ne prenez pas les décisions à chaud. les burkinabès croule déjà sous le coup des taxes exixtantes.

  • Le 7 février 2012 à 16:57, par zoewend En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    S’IL VOUS PLAIT MESSIEURS du ministere balle à terre !nous navons rien pour payer les autorisations de construction que vous reclamez !combien le fonctionnaire Burkinabe gagne a la fin du mois pour se permettre de payer ses taxes de trop.qui va aller prendre un credit de 7 ans pour aller tout mettre dans les taxes.nous nallons pas payer ca et si vous insistez nous allons sortir marcher pacifiquement pour vous signifier que nous nallons jamais payer ; avec les salaire miserable que nous percevons chaque mois !rappellez vous de la T D C

  • Le 7 février 2012 à 18:14, par Achille En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    L’Etat doit choisir :
    Soit on veut contrôler : dans ce cas on baisse considérablement les frais pour le permis de construire. Je propose 10.000 F CFA TTC
    Soit on veut une ligne supplémentaire de recette budget aire : Dans ce cas qu’il continu comme il le fait actuellement ; mais de s’attendre à ce que les gens ne puisse pas respecter cette loi.

    Je pense qu’il sera préférable que ce soit des construction d’une certaine envergure qui soit soumise à cette réglementation.

  • Le 7 février 2012 à 19:01, par Kakoko En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Je dis : j’ai commencé mon chantier en 2001. Mon 2ème crédit finit en fin février. Je me repose 3 mois : mars, avril, mai. En juin je prends mon 3ème et dernier crédit de 5 ans pour "terminer" et aménager CHEZ MOI. Dans ça, si j’enlève 200.000 FCFA pour amende et 300.000 fcfa pour autorisation, je ne pourrai pas aménager et je devrais attendre 2017 pour un 4ème et dernier crédit. Et ma retraite c’est en 2020. Dans ces conditions, si quelqu’un me dit d’arrêter mon ....... non, c’est pas vrai !!! BONNE CHANCE A NOUS TOUS. Cette loi encourage le vol et la corruption !

  • Le 7 février 2012 à 19:04, par Kabakoden En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Cette loi est irréaliste et son application est cynique. Le problème, ce n’est pas la loi, c’est le coût des matériaux de construction et des conditions de prêts de nos banques (Enfin,…. pour ceux qui passent par une banque pour construire).
    Je crois que nos dirigeants sont devenus fous ! Totalement déconnecter des réalités du pauvre Faso. On parle de centaines de milles comme des pièces de 100Fcfa. On est où là ? Donc ils ne sont pas au courant qu’un fonctionnaire catégorie A1 construit sur quinze ans au moins !!
    Ce n’est pas étonnant ! Depuis 1982, depuis 30 ans, c’est eux qui sont au Pouvoir, ils n’avaient pas 30 ans. Ils ne savent pas, faut les pardonner. Je leur explique :
    1. On prend un 1er prêt de 5 ans qu’on investit sur le chantier en 4 mois pour atteindre quelques couches après le sous-bassement
    2. On prend un 2ème prêt de 5ans à partir de la 6ème année pour construire, couvrir la maison et poser les cadres des portes et fenêtres. Ce crédit est englouti en 3 mois
    3. On prend un 3è prêt dans la 11ème année pour 5 ans pour les travaux, de plomberie, de chape et la pose de contre-plaqués dans les ouvertures pour pouvoir aménager. Quand vous voyer contre-plaqués dans portes, c’est pas parce que nous on n’aime pas vitre dê !! C’est patience, molo molo.
    Pour la finition totale, c’est technique individuelle

  • Le 7 février 2012 à 19:22, par Bisongo En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Payer quoi encore ? Reprenez vos parcelles et remettez-nous nos sous. Ainsi font-ils pour se constituer des Guiro. Ces contrôleurs de chantiers deviendront comme les douaniers : corrompus et immensément riches. Puis, un jour on nous dira qu’on a pris le DG de l’habitat avec des Guiro pour nous divertir.

  • Le 7 février 2012 à 19:53, par aidons nous à nous loger En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Si on impose des taxes difficile à payer, les gens trouveront les moyens pour ne pas les payer ! Il faut payer la parcelle, les taxes de jouissances, des taxes de résidences, les frais d’évaluation de la parcelle. et si la date d’attribution excède les cinq ans, on exige qu’il y ait une maison construite avec latrines, ensuite les frais de transfert (vu que la parcelle, tu l’a payée) et enfin le PUH.
    Tu fais combien de crédits ? Pendant ce temps tu es en location (au fait tu paye à quelqu’un d’autre pour pouvoir dormir chez lui). D’autre diront, si t’as pas les moyens, reste pas ouaga ! Et si je travaille à Ouaga ?????
    Après tout ce travail, tu décide de prendre le courage à deux mains avec ton chapelet, espérant en plus de tous les problèmes(logement, alimentation, scolarité enfants..) que la maladie ne s’invite pas, de vouloir construire . Ok, tu te renseignes, et là, pour avoir le permis de construire, on te montre la démarche ! et laquelle ???? Encore des couts énorme !!!
    Franchement, pensez vous que le citoyen burkinabè pourra réellement construire ?
    Je pense qu’on devrait revoir cette formule ! Si l’on arrive jusqu’à la PUH, l’État devrait favoriser les gens à les faisant payer une taxe d’environ max 100 000F, surtout pour ceux qui veulent se loger, avec au besoin présentation du plan de construction !
    Je pense de cette façon, les gens pourront réellement s’acquitter du permis de construire !
    Nous aimons notre pays, nous sommes des citoyens mais si les gens se trouvent dans l’incapacité d’être à jour du permis de construire, ils développeront des initiatives ou carrément diront qu’ils ne pourront pas payer (une autre façon de dire : qu’ils ne payeront pas). A qui la faute !!!!

  • Le 7 février 2012 à 20:33 En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    il faut que les burkinabè sachent ce qu’ils veulent.quand l’immeuble s’est effondré, ce sont les mêmes qui ont commencé à crier que l’état ne faisait rien, maintenant qu’on contrôle on trouve qu’il est trop dur. je suis d’accord qu’on devrait tenter d’assoiplir certaines choses tel que le prix, mais pour le principe je soutien à 100% Car pour l’instant on ne contrôle que les r+1 et plus. si tu peut construire ça c’est que tu peux avoir permis...

  • Le 7 février 2012 à 21:23, par Junior En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Si LAT pense k tou le monde a dè guiro a la maison il ne reussira pa sa politik.le citoyen a combien pour honoré cette demarche du ministèr d lhabitat.cè une façon d spolié la population.a ce rythm il yaura trop d parcel non mis en valeur.ce resserrement favorise la guiroze.ouvré l’oeil car votr polik nai pa faite pour aidé le peupl mais l’amené a la revolte.a bon entendeur salut.

  • Le 8 février 2012 à 01:52, par abefo En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Vraiment nous sommes dans le pays des surprises. Voilà un pays où des bâtiments s’effondrent massivement, personne n’a jamais présenté un rapport d’enquête sur les cas concernés. Aucune responsabilité n’a jamais été située clairement. aucun auteur fautif (professionnel impliqué ou propriétaire) n’a jamais été entendu et sanctionné et on veut nous faire croire que par miracle, le simple fait de prendre une autorisation de construire peut mettre à l’abri les bâtiments. Soyons sérieux messieurs les fonctionnaires du ministère de l’habitat. Tant que vous n’allez pas vous asseoir pour réfléchir réellement sur les causes profondes du problème, vous allez toujours vous tromper de combat. vous avez beau faire payer les gens pour avoir l’autorisation, vous ne pourrez jamais leur garantir qu’ils seront à l’abri. Dans ce ministère de l’habitat, j’ai l’impression qu’il ya un déficit de communication à l’interne et avec le public. Dites nous ce qui s’était vraiment passé pour les immeubles de Pissy, de l’avenur Kwamé Nkrumah, d’en face de la MACO, de ouaga 2000, etc. et on comprendra si le problème se situe vraiment du côté de l’autorisation de construire. allez molo molo.

  • Le 11 février 2012 à 07:21, par wholos En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    Moi j ai commencé a construire ma maison depuis 2001 et je n’ ai toujours pas finit,alors ,quand je vois ce genre de sois disant sensibilisation sur mon mur et que je dois payer 200000 CFA pour défaut de permis de construire,c est une méchanceté et une soif de se faire de l argent sur qui tentent de faire quelque chose de valable avec leur revenue gagné par des efforts,et mon par des cantines via les recettes des douanes ou ou autre service publique.
    l état est un rassemblement de mecs qui ne pensent pas au développement du peuple.
    quel belle merde pour l avenir si ça continue.
    Avant de pondre vos lois pensez que tous le monde n a pas les mêmes avantages que vous ,pauvres conards

  • Le 11 février 2012 à 10:48, par kinte En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    1 - Cette histoire est simplement du délire et de la folie qui va entraîner de la folie.
    Le fameux permis de conduire est juste perçu par beaucoup comme un moyen supplémentaire pour les pouvoirs publics (le ministère de l’habitat) de se mettre plein les poches.
    2 - Je pose juste quelques questions de bon sens : Pourquoi, bon Dieu, faut-il encore faire des études pédologiques sur un terrain aménagé par l’Etat pour chaque propriétaire de parcelle ? si la zone n’est pas constructible, pourquoi, on aménage les terrains et on les vend ?
    3 - Au dela du coût qui est exhorbitant, quand bien même vous les avez payé, il faut graisser les agents pour qu’ils se magnent le train pour vous sortir vous fameuses autorisations. On peut sortir des noms et beaucoup de dossiers pour soutenir. Après 3 mois sans réponse, j’ai le droit de construire selon la loi ? Alors, où se trouve le problème... Cette situation développe encore de l’affairisme.
    4 - Sérieusement, combien de burkinabé ont les moyens de payer ensuite un architecte pour les plans, et ensuite les frais de dossier (sans compter la flopy des documents à légalisé ou à avoir ?)...
    Bref... LE PROBLEME DE FONDS N’EST PAS L’ARGENT MEME, C’EST LE LOI ET LE SYSTEME.. on n’est pas sérieux

  • Le 18 mars 2012 à 11:59, par Lebda En réponse à : Construction des bâtiments au Burkina : Entre ignorance et négligence de la loi

    bjr
    SOS : il parait qu’il existe une loi portant sur la part du budget reservé aux arts plastiques dans la construction des édifices publiques ; j’aimerai avoir plus d’informations. merci

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