« A l’issue de cette assemblée générale, nous avons décidé de poursuivre la lutte, avec à la clé 48 heures de grève, même si les uns et les autres ont reconnu qu’il y a eu des acquis qui ont été engrangés ». Ainsi s’est exprimé Mahamadou Fayama, président du comité exécutif de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB). Les étudiants réclament la construction d’une médiathèque pour le département d’études germaniques, un bain linguistique à Accra pour les étudiants d’anglais, la construction d’amphithéâtres, etc. Ils s’insurgent par ailleurs contre « les velléités d’augmentation des frais de scolarité » dans les filières professionnelles de l’UFR.

Selon M. Fayama, le président de l’université, « a assuré que le bain linguistique au Ghana aura lieu en juillet 2012 ». Le premier responsable de l’Université aurait également promis la construction de trois pavillons, dont deux de 2 500 et un de 1 500 places. « L’administration nous a aussi promis des tentes climatisées, Nous attendons de les voir », a indiqué le président de l’UGEB.

Mais selon les étudiants, d’autres points n’ont pas obtenu satisfaction. Il s’agit entre autres de la question des frais d’inscription au département de Communication et Journalisme mais aussi de l’harmonisation des frais d’inscription dans les autres filières de l’UFR/LAC.

Pour les responsables de l’UGEB, l’administration a fait des promesses. Seulement disent-ils, « la présidence nous a envoyé un document sur lequel il n’y a aucune signature, pas même le logo de l’université ». Les étudiants ont donc estimé qu’il est nécessaire de reconduire un mot d’ordre de grève de 48h en attendant d’entrer en contact avec la présidence au début de la semaine. « Si l’administration accepte de signer un protocole d’accord dans lequel elle réaffirme son engagement à satisfaire nos doléances, nous aviserons. Mais si elle tente de nous rouler dans la farine, nous tirerons les conséquences qui s’imposent » a prévenu M. Fayama.

Inoussa Ouédraogo (collaborateur)

Fasozine