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FOIRE AGRO - ALIMENTAIRE DU JAPON : Dix entreprises burkinabè seront au rendez-vous

Publié le mardi 31 janvier 2012 à 00h54min

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Du 6 au 9 mars 2012 se tiendra au Japon une foire du marché des produits agricoles et alimentaires. Une dizaine d’entrepreneurs burkinabè y prendront part. Ces derniers ont assisté à une communication donnée par l’ambassadeur Tsutomu Suguira sur l’enjeu et les opportunités que leur offre une telle tribune. C’était le vendredi 27 janvier 2012 au sein de l’ambassade du Japon.

Le pays du Soleil levant entend augmenter son volume d’importation des produits agricoles et alimentaires au profit de sa population. Pour ce faire, le Japon souhaite s’appuyer sur la très bonne coopération qu’il entretient avec ses pays amis. C’est dans ce cadre qu’il a été initié une foire du marché des produits agricoles et alimentaires qui aura lieu du 6 au 9 mars 2012. A l’instar d’autres pays, le Burkina Faso y sera représenté par une dizaine d’entrepreneurs.

En vue de fournir toutes les informations relatives à cette foire, l’ambassadeur Tsutomu Suguira a livré une communication à l’intention de ces entrepreneurs qui y prendront part. D’entrée, son excellence Tsutomu Suguira, accompagné de ses plus proches collaborateurs, a souligné que cette foire a pour but de favoriser les échanges agro-alimentaires entre le Japon et les pays participants dont le Burkina Faso. Il ajoute que notre pays exposera à cette foire des produits locaux que sont les fruits, les légumes, les oléagineux et les céréales. Le Japon est un grand pays importateur des produits agricoles. A ce titre, on peut citer le sésame, le piment, le pois, le pois surgelé, le niébé, le haricot, le soja et la viande. Tsutomu Suguira a mentionné que son pays importe le sésame et le piment du Burkina Faso. Il ajoute qu’"une seule mangue au Japon coûte 50 000 à 150 000 F CFA".

Au regard de la forte demande de ces produits par la population japonaise, l’ambassadeur pense qu’il y a un marché potentiel à saisir par les entrepreneurs burkinabè. Toutefois, il fait remarquer que son pays est très exigeant sur certains aspects liés à l’importation des produits agro-alimentaires. Il s’agit notamment de la qualité des produits, du délai de livraison et du prix compétitif. Les participants, au nombre d’une vingtaine, ont suivi avec une grande attention la communication. Ils ont tous reconnu que le marché japonais est très attractif mais que des contraintes telles que la distance et le coût du transport demeurent. C’est ainsi qu’ils ont fait des observations pour faciliter les échanges commerciaux entre nos deux pays.

Il s’agit de l’instauration d’un partenariat entre le monde des affaires japonaises et burkinabè. L’ambassadeur Tsutomu Suguira a promis de prendre cette préoccupation en compte. Les hommes d’affaires burkinabè étaient composés essentiellement d’exportateurs de produits agro-alimentaires.

Ambèternifa Crépin SOMDA

Le Pays

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