LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

Publié le vendredi 27 janvier 2012 à 01h42min

PARTAGER :                          

Parti d’opposition créé le 1er mars 2010, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) se fixe pour ambition politique, « d’améliorer ce qui est déjà fait, corriger ce qui est mal fait et réaliser ce qui n’est pas encore fait ». Le parti de Zéphirin Diabré, militant et l’un des pionniers du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), refuse de s’enfermer dans les carcans idéologiques, qu’il qualifie d’avoir été importés, et se bat à court et à long terme, pour l’alternance au pouvoir. Voyage au cœur des ambitions politiques de ce parti d’un « dissident cdpiste ».

Fruit du Forum pour l’alternance, organisé pour la première fois à Ouagadougou en avril 2009, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) se fixe pour objectif, « de provoquer le changement attendu par le peuple burkinabè ». En effet, à l’issue du forum d’avril 2009 qui s’est penché sur la question de l’alternance au Burkina Faso, deux tendances se sont dégagées. Le premier groupe, conduit par le Professeur Luc Marius Ibriga, a choisit de continuer la lutte dans la société civile, en créant le Forum des citoyens pour l’alternance (FOCAL). Le second groupe, sous la direction de Zéphirin Diabré passe à l’action politique, en portant sur fonts baptismaux, le 1er mars 2010, l’Union pour le progrès et le changement (UPC).

Selon le président du parti de l’alternance, Zéphirin Diabré, l’UPC est né dans un contexte national marqué par une soif de changement. « Chaque jour qui passe, cette soif devient grande face aux difficultés de la vie quotidienne qui assaillent nos populations : la baisse constante du pouvoir d’achat, la difficulté de se nourrir, de se soigner, d’éduquer ses enfants, de leur trouver un emploi, etc. Ceux qui font face à ces difficultés sont révoltés de voir grandir les inégalités, la corruption, la mauvaise gestion de la chose publique », s’insurge le président de l’UPC. Le parti a pour ambition, « de construire une démocratie républicaine et citoyenne, en rétablissant les valeurs de l’Etat de droit, la force du constitutionalisme, la séparation véritable des pouvoirs, l’engagement du citoyen dans une nouvelle manière de faire la politique ».

Il entend aussi, selon son programme de société, repenser l’économie du pays, en traçant une nouvelle vision, de nouvelles pistes pour la croissance et veiller à ce que les fruits de cette croissance soient ressentis par tous les citoyens. Economiste de formation, Zéphirin Diabré veut, avec ses compagnons de lutte, construire une économie forte, prospère et basée surtout, sur l’autosuffisance alimentaire. « L’agriculture est la principale source de revenus de la majorité des Burkinabè. Elle doit avoir d’abord, une vocation de nourrir la population. L’objectif premier d’une économie d’un pays à majorité agricole est l’autosuffisance alimentaire », soutient le président Diabré. Toutefois, poursuit-il, l’agriculture peut avoir une deuxième mission qui est de générer des devises. Il s’agit pour cette deuxième vocation de l’agriculture, de produire, outre les cultures vivrières, celles de rente qui permettront de commercer avec les partenaires et d’impulser le développement. M. 

Diabré déplore que la première vocation de l’agriculture, qui est de nourrir la population, soit toujours oblitérée,au profitdes culturesde ventes.

Œuvrer à la promotion du genre

L’Union pour le progrès et le changement croit en la jeunesse et met tous ses espoirs en elle, Par conséquent, elle entend mettre l’accent sur sa formation et son emploi. Selon le secrétaire à la jeunesse du parti, Léonce Zagré, les jeunes constituent un maillon important, au regard de leur poids démographique et l’UPC entend valoriser cette jeunesse, en vue d’atteindre son programme de société « pour un développement mieux partagé ». C’est fort de ce constat que l’Union pour le progrès et le changement, de l’avis de M. Zagré, « veut offrir à la jeunesse des réponses pertinentes à ses préoccupations qui sont l’analphabétisme, l’inadaptation du système scolaire, l’insuffisance de la formation politique et le chômage qui engendre le grand banditisme et la prostitution ».

Cette jeunesse, indique Léonce Zagré, doit être bien formée, encadrée et soutenue. C’est pourquoi le parti entend réformer le système éducatif actuel du Burkina qu’il qualifie de théorique. « C’est une formation à l’issue de laquelle il est difficile d’être compétitif sur le marché de l’emploi. Notre programme de société prévoit un système adapté à nos réalités, en vue de diminuer le taux de chômage », rassure M. Zagré. Pour intéresser la jeunesse à sa cause, le parti de Zéphirin Diabré, dit rejeter la corruption qui achète des voix, mais ne peut pas faire des militants engagés. Le responsable des jeunes du parti soutient que son parti passe par l’éveil des consciences pour convaincre la jeunesse de la nécessité de l’engagement politique.

Le projet de société de l’Union pour le progrès et le changement compte aussi faire de la femme, longtemps rélégué à l’écart des sphères de décision, une actrice et une bénéficiaire du développement. « Pour beaucoup de partis, les femmes constituent un bétail électoral. Mais pour l’UPC, la situation non confortable de la femme doit changer. Pour cela, le parti veut mettre tout en œuvre pour l’épanouissement total de la femme et la promotion du genre », indique le manifeste du parti. Tout en saluant l’instauration du quota genre de 30%, le parti considère la parité intégrale comme idéale à atteindre. L’Union pour le progrès et le changement veut aussi faire des intellectuels, le fers de lance du développement du pays, une fois au pouvoir. Toutefois, Zéphirin Diabré et ses compagnons fustigent l’attitude de l’élite burkinabè. « Autrefois réputée pour son goût de la liberté d’expression, du débat et son engagement citoyen, l’élite burkinabè s’est-elle maintenant murée dans le conformisme, puis dans l’autocensure.

Par peur, par lâcheté, par crainte de perdre des privilèges, des honneurs ? " s’interroge le parti, dans son manifeste.

L’UPC, un parti sans idéologie

L’Union pour le progrès et le changement se veut être donc un parti de l’alternance démocratique. « Par alternance démocratique, nous entendons l’accession, par la voie des urnes, de notre parti et de ses alliés, aux responsabilités d’Etat, afin de mettre en œuvre une autre politique de développement », soutient le président de l’UPC, Zéphirin Diabré. La véritable alternance, selon le parti, ne saurait être ni une succession au sein d’un même parti politique ou autres partis satellites, ni un coup d’Etat populaire ou même dit salvateur. « Pour l’UPC, l’alternance suppose l’existence d’une alternative au pouvoir en place. Or, une véritable alternance ne peut être offerte par les héritiers d’un régime au pouvoir. Elle suppose une certaine rupture dans le contenu des politiques et pas seulement un changement de personnel dirigeant », précise le manifeste du parti. Toutefois, le changement prôné par l’UPC, n’est ni la résurrection d’un ordre passé et regretté, ni la vengeance, encore moins la chasse aux sorcières, à entendre les responsables du parti. Pour atteindre le but de l’alternance, le parti veut éviter ce qu’il qualifie d’erreur commise par d’autres partis politiques qui est de se réclamer de bords idéologiques.

« La mode est établi pour les partis politiques de notre pays, de se proclamer libéraux, socialistes, socio-démocrates, communistes. Ces étiquettes idéologiques ont été façonnées sur la base d’analyses, dans des environnements politiques et dans des circonstances fort éloignées de la réalité de notre pays », soutient Zéphirin Diabré. Et le responsable des affaires politiques du parti, Louis Armand Ouali, de rencherir : « Ce sont des concepts importés, dont la singerie ajoute au répertoire déjà rempli des choses que les Africains copient de l’Occident, sans s’assurer qu’elles ont un sens dans leur vécu quotidien. Plus important, aucune de ces idéologies n’offre l’exemple réussi de la création d’une société exempte de problèmes ». L’essentiel pour son parti, selon M. Ouali, est la réponse que l’UPC apporte aux problèmes concrets des citoyens et la position qu’il adopte face à un sujet.

Convaincre d’abord, les électeurs à aller s’inscrire

L’Union pour le progrès et le changement fixe son combat dans le long terme et compte mettre les moyens nécessaires pour parvenir à l’alternance. Selon le président Diabré, la raison d’être d’un parti politique ne se résume pas aux ambitions politiques et aux humeurs d’un individu, à savoir le président, mais à la volonté de tous les membres du parti de participer aux débats démocratiques. La vie d’un parti politique, a confié le président de l’UPC, ne doit pas se limiter aux périodes électorales. « Un parti doit bien s’installer et être bien structuré, sur l’étendue du territoire, avant de briguer la magistrature suprême. C’est un processus qui prend du temps et un parti qui veut réussir doit mettre le temps et les moyens pour y parvenir », relève l’ancien travailleur de la société AREVA. Et de préciser qu’une candidature de l’UPC à l’élection présidentielle de 2015 dépend de ses performances aux élections couplées de 2012, pendant lesquelles le parti compte mesurer son audience.

Malgré que le parti soit à son baptême de feu en matière de scrutin, l’ancien maire de Gaoua, Louis Armand Ouali, indique que l’UPC va très confiant à ces échéances de 2012. Le premier souci du parti, soutient-il, est de travailler à mobiliser et à augmenter considérablement, la liste des citoyens qui vont voter en les convainquant de la crédibilité du parti du lion et de la bonne volonté de ses animateurs.

Il salue donc l’introduction de la biométrie dans l’enrôlement des électeurs, même s’il reconnaît qu’elle n’est pas la panacée à tous les problèmes. Dans cette logique, le parti continue sa conquête du territoire et dispose de structures bien organisées déjà dans 41 provinces, selon le secrétaire général du parti, Denis Nikièma. Ces structures, à entendre Denis Nikièma, sont dirigées par des correspondants qui travaillent à étendre l’influence de leur formation politique, dans les différentes localités.

Le parti de l’alternance si dit légaliste et par conséquent, reconnaît officielllle le chef de file de l’opposition politique qui sert d’interface entre l’opposition et l’administration.

Lassané Osée OUEDRAOGO (oseelass@yahoo.fr)


Zéphirin Diabré, de l’ODP/MT à l’UPC

Spécialiste en sciences de gestion, Zéphirin Diabré est né le 26 août 1956 à Ouagadougou. Il est originaire du village de Foungou, dans le département de Gomboussougou, province du Zoundwéogo. Après l’obtention de son Baccalauréat série C en 1978, Zéphirin Diabré se rend en France pour ses études supérieures. En 1982, il sort diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Bordeaux, option finance. En 1987, il obtient un doctorat en sciences de gestion à l’Université de Bordeaux. Selon lui, c’est durant sa vie estudiantine, qu’il fait ses premiers pas dans la politique. Actif au sein du Mouvement des étudiants burkinabè, il se fait connaître dans la région de Bordeaux, en créant,, avec quelques camarades, le comité anti-Apartheid de la région, pour la libération de Nelson Mandela. En 1987, il regagne le bercail et rejoint l’Université de Ouagadougou, comme professeur, assistant de gestion à la Faculté sciences économiques et gestion et à l’IUT de Ouagadougou. Il assure aussi, des cours à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

En 1989, M. Diabré dévient le n° 2 du groupe Brakina, producteur de bières et de boissons gazeuses, tout en continuant à enseigner à l’université. C’est de cette date que débute son immersion dans le secteur privé, période pendant laquelle il fonde et dirige l’Association burkinabè de management. En 1992, à la faveur du retour du Burkina Faso à la démocratie, Zéphirin Diabré fait son entrée à l’ODP/MT, parti au pouvoir, nouvellement créé. Désigné tête de liste du parti pour la province du Zoundwéogo aux législatives de juin 1992, il est élu député. A la formation du nouveau gouvernement, le nouvel élu du Zoundwéogo est appelé à l’exécutif comme ministre du Commerce, de l’Industrie et des mines or. En mars 1994, juste après la dévaluation du FCFA, il est nommé ministre de l’Economie et des Finances. En septembre 1996, il est nommé président du Conseil économique et social (CES). En août 1997, alors que les populations du Zoundwéogo viennent de le réélire député, Zéphirin Diabré se sent mal dans sa famille politique, comme il le dit et démissionne de son poste de président du CES et de son poste de député au profit de son suppléant.

En octobre 1998, M. Diabré quitte le CDP, parti issu d’une coalition entre l’ODP/MT et d’autres partis politiques pour, dit-il, divergences de vue. En novembre de la même année, au moment où il travaillait avec l’économiste Jeffrey Sachs comme chercheur associé au Institute for international developement, il est admis au PNUD en tant que directeur général adjoint (1er Africain à occuper ce poste). En janvier 2006, il démissionne, selon lui, en cours de mandat pour retourner dans le secteur privé. Il rejoint le groupe AREVA comme président Afrique et Moyen-Orient. Au mois de mai 2009, il organise avec des camarades, un forum sur l’alternance. A l’issue de ce forum, l’idée d’un parti politique va germer et conduire à la création de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le 1er mars 2010. En septembre 2011, le président de l’UPC dit au revoir au groupe AREVA et travaille désormais comme consultant.

LOO


Zéphirin Diabré : « Je ne suis pas un produit du régime en place »

Militant de première heure de l’ODP/MT et membre fondateur du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Zéphirin Diabré dit signer son acte officiel de divorce avec ce parti en octobre 1998. Si certains estiment que l’enfant de Foungou a été un cacique, voire un produit du régime en place, la réaction de celui que ses militants appellent affectueusement « Zéph »,,, est sans ambages « Chacun est libre de faire son commentaire dans ce domaine. Mais, le mot produit est un vocable insultant. Je ne suis pas le produit du régime en place. Cette expression s’applique à ceux qui ne peuvent pas avoir une carrière en dehors du système politique actuel. J’ai eu une carrière avant la politique et je dois en avoir après la politique », s’insurge le président du parti de l’alternance. Et d’ajouter sur son passage au gouvernement : « Je n’étais pas au pouvoir, mais j’étais dans le pouvoir, cela constitue deux choses différentes.

A un moment donné, j’ai occupé des postes dans ce pouvoir, cependant ce n’est pas pour autant que je ne peux pas divorcer avec le régime, si je n’ai plus la même vision des choses ». Même ceux qui voient derrière la création de l’UPC, une main invisible de l’Hexagone, parce qu’ayant travaillé dans une société française, AREVA, « le dissident cdpiste » rejette en bloc ces idées qu’il qualifie de préconçues et précise que ce parti est né de sa seule volonté et celle de ses compagnons de lutte afin de participer aux débats politiques et démocratiques au Burkina Faso.

LOO

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 27 janvier 2012 à 12:53, par Americain En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Diabré, tu as fini de manger au CDP, tu as profité de BC t’enrichir au PNUD et au MEF et aujourd’hui, tu veux encore manger en nous faisant croire que tu veux changer les choses. On te connais, tu veux juste tromper la population acceder au pouvoir et s’entourer de tes cousins et cousines pour chiffonner l’economie du Burkina Fas0

  • Le 27 janvier 2012 à 13:47, par yasida En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Quand je lis vos ambitions politiques : "d’améliorer ce qui est déjà fait, corriger ce qui est mal fait et réaliser ce qui n’est pas encore fait" je ne comprends pas pourquoi vous avez quitté le CDP pour augmenter le nombre de partis politiques au Burkina. On voit que vous et Ablassé ont d’ailleurs toujours un pied dedans : Nostalgie quand tu nous tiens. On attend ce que ROC prépare mais on sait que lui aussi ne pourra jamais se détacher du noeud ombilical.
    La vérité est que, vous attendez, "SI BLAISE S’ABSTIENT DE RE-BELOTER ALORS VOUS PRENEZ VOUS ETES PARTANTS ; AU CONTRAIRE S’IL S’OBSTINE DE RE-BELOTER ALORS VOUS REVENEZ EN ARRIERE". C’est triste mais ce me semble le résumé de votre vrai ambition politique.

  • Le 27 janvier 2012 à 13:58, par yasida En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Merci au journaliste pour sa présentation. Pour un imminent spécialiste en marketing, on peut dire que Diabré n’a reculé devant rien pour se créer des opportunités qu’il a bien exploitées.
    Si le journaliste pouvait approcher l’autre, Ablassé, et faire un scoop similaire, on se rendrait compte que c’est en utilisant le CDP, donc Blaise, comme tremplin que ces messieurs se sont fait IMPORTANTS. Cela renforce mon point de vue dans l’exposé de mon post précédent : se détacher du CDP mais pas de Blaise. Donc si Blaise ne re-belote pas vous les verrez, si Blaise re-belote ils se dissipent.
    JE LEUR SOUHAITE BONNE CHANCE.

  • Le 27 janvier 2012 à 14:08, par Le WINNIEN En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Bon vent à toi son Excellence DIABRE. Je te crois !

  • Le 27 janvier 2012 à 14:19, par Jakpana En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Avant toute réaction,mes vœux de bonheur,du courage et de santé à tous les membres et sympathisants de UPC et surtout à son président sur lequel nous comptons beaucoup.je n’ai plus rien à ajouter après ce précieux article sauf répéter que tout les Burkinabé en age de voter et qui aiment ce pays doivent s’inscrire sur les listes de vote et aller voter le jour J pour qu’on ait ce changement tant attendu. que Dieu veille sur tout le Burkina.

  • Le 27 janvier 2012 à 15:35, par RANKARE En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Bonjour
    Juste une remarque dans la composition du bureau exécutif de l’UPC.Pourquoi les postes stratégiques ont été confiés à des bissas ?
    Je pense à mon avis que cette situation montre le fond sombre de ce monsieur avec son équipe.Mais qu’à cela ne tienne, je suis pour le débat démocratique et je lui souhaite bon vent.

  • Le 27 janvier 2012 à 18:28, par Le Bissa En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Le fait que les postes strategiques du bureau politique de l’UPC soient tenus par les bissa est un signe que le regime que Diabré compte mettre en place n’est autre chose qu’un regime ethnique.
    Le changement qu’il prone consiste simplement á remplacer Mr Traoré ou Ouedraogo au poste DG par Mr Lengani ou Mr Bambara. Ce sorte de changement a été experimenté par Laurent Gbagboeen RCI et on connait tous les resultats aujourd’hui. Le peuple burkinabé ne veut pas ce genre de changement. Le peuple a besoin de quelqu’un rassemble sans distinction ethnique.

  • Le 27 janvier 2012 à 19:17, par mam En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Mr Diabré il est difficile de croire en vous ( et aux autres partis politiques d’ailleurs) car vous avez et êtes d’une manière ou d’une autre encore lié au parti au pouvoir. Dans ce genre de pays ou la ’’démocratie’’ a deux visages, il est puéril de croire à 100% à un vrai opposant...car ce dernier finit toujours ( ou a toujours été) dans les ’’bras’’ du pouvoir...mais bon vent quand même.

    • Le 27 janvier 2012 à 21:59 En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

      Mam, être de l’opposition ne signifie pas qu’on est l’ennemi mortel des partis de l’opposition. Il faut encore éduquer politiquement de nombreux burkinabè. On peut ne pas avoir la même conception qu’un frère ou une soeur burkinabé, mais cela ne fait pas de vous un ennemi. Que ce soit entendu par tous pour le triomphe de la démocratie !

    • Le 28 janvier 2012 à 00:01, par Kader Sy En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

      M. Diabré, vous croyez que vous pouviez accéder à vos responsabilités au sein du PNUD sans le soutien de la diplomatie de votre pays ? Ne soyons pas dupes....Votre Parti, l’UPC, vendra le Burkina aux multinationales, à Mosanto pour l’agriculture, à AREVA pour nos mines d’uranium, à De Beers pour nos diamants, à Rio Tinto pour l’or dont notre sous-sol est constitué du nord au sud et de l’est à l’ouest. L’UPC est le parti le plus capitaliste, le plus réactionnaire, le plus à droite dans l’idéologie et le plus lié aux intérêts des puissances Wall Street de la City de London que n’importe quel autre parti. L’ALTERNCE vous fait piaffer, car vos bailleurs attendent....que vous leur vendiez ce pays qui est comme on l’a dit : "un scandale géologique" comme la RDC.

  • Le 27 janvier 2012 à 23:27 En réponse à : Vision Politique - Union pour le progrès et le changement : Les ambitions politiques d’un pionnier et dissident « cdpiste »

    Je m’adresse à celui qui parle d’ethnie : votre intervention est mal inspirée, malveillante et pue la malhonnetetté !
    1 : C’est mensonger de dire que les postes stratégiques à l’UPC sont tenus uniquement par des bissa
    2 : la remarque est mal venue et déplacée : Imaginez si les autres ethnies que celui de Blaise raisonnaient comme vous, que diraient-ils du régime actuel ? Tu as fais les statistiques des nominations prestigieuses et de l’occupation des postes stratégiques ou à sous ? Quelle conclusion en as tu tiré ? Mais ta déclaration n’engage que toi, l’écrasante majorité des mossi dont tu sembles te réclamer est de loin plus raisonnable. Tu dois être un mercenaire commis par le régime agonisant pour semer le doute et amener les débats à une basse échelle, sur un terrain dangereux.
    3 : Blaise est Mossi et distribuer les meilleurs postes de l’Etat aux membres de sa famille, en les appelant à se servir comme ils veulent. Si vous faites les statistiques diaboliques comme vous le suggérez, vous verez que des mossis constituent également l’écrasante majorité de ceux qui en souffrent. Par ex Les 2 milliards volés par Guiro aurait peut-être permi de sauver de milliers de vies et d’assureer la scolarité de milliers d’enfants burkinabè dont la majorité allait être naturellement des mossi !
    4 : Et puis il faut vraiment être malveillant et surréaliste pour vouloir faire croire que moins de 6% d’une population peut constituer unequelconque menace pour les autres. Au contraire la tendance d’un chef issu d’un groupe minoritaire serait de se surpasser et se sacrifier plus que de besoin pour mérité la confiance de la population.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique