Deux-cents (200) lions et léos ont été conviés à ce premier Comité consultatif des zones (CCZ). Ils sont venus du Burkina Faso (avec 11 lions clubs, 02 branches, 05 léos clubs) et du Niger (03 lions clubs et 01 léo club). Comme l’ont rappellé M. Jean Claude Nabyouré (président région 15), M. Moussa Bouda (président zone 151) et M. Oumarou Idani (président zone 153), le CCZ est un cadre d’échange d’expériences, d’évaluation des difficultés, mais surtout "de partage de nos succès comme rampe de lancement pour nous projeter sur des échelles supérieures aux plans quantitatif et qualitatif".

Pour un tel résultat, il faut compter sur les effectifs, et c’est justement à M. Dieudonné Hubert Millogo, délégué à la formation de la région 15, chargé du Burkina Faso, du Niger et du Mali qu’est revenue la mission d’exposer sur cette problématique. Cette question à son sens, est une préoccupation majeure car au plan international, pendant que les clubs accroissent, on assiste paradoxalement à une perte d’effectifs. "Il faut donc, déclare M. Millogo, diagnostiquer le mal afin d’y apporter des solutions adéquates".

Et c’est ainsi que le conférencier cite quatre principaux points. D’abord, la mauvaise organisation des réunions, ensuite la non-participation et la non-implication de tous les membres aux activités lions. A ces deux (02) premiers obstacles, viennent s’ajouter le manque d’harmonie dans les clubs, l’absence d’une commission dont les attributions consisteraient à veiller au maintien et à l’accroissement des effectifs. Comme solutions à ces problèmes, M. Millogo propose essentiellement la mise en place d’un système performant de communication à travers lequel les lions seront au même niveau d’information.

Il préconise également la transformation de la diversité en richesse, l’application sans complaisance, des procédures de recrutement. Il estime par ailleurs que les présidents de clubs devraient toujours tendre vers le management de qualité afin que chaque lion puisse contribuer au choix pertinent des œuvres.

A la suite de la communication, des débats fort intéressants ont permis de clarifier certains aspects. Après cela, on a auditionné les rapports d’activités des différents clubs. Dans l’ensemble, ceux-ci sont en bonne santé même s’il reste des efforts à fournir sur le plan des cotisations, des participations aux réunions, de la réalisation d’œuvres sociales...

Arsène Flavien BATIONO
Sidwaya