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Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

Publié le jeudi 19 janvier 2012 à 01h02min

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La commune de Ouagadougou, c’est maintenant 12 arrondissements et 55 secteurs. Un nouveau visage administratif auquel il va falloir s’habituer car impliquant de nouvelles données administratives et de nouvelles appellations. Pour comprendre les fondements de ce redécoupage administratif de la capitale burkinabé, nous avons pris attache avec son bourgmestre, Simon COMPAORE, qui a bien voulu nous recevoir le 13 janvier dernier, pour un « entretien sans protocole ».

Un entretien qui a eu lieu à l’hôtel de ville quelques heures avant le lancement officiel de la campagne d’information sur le redécoupage administratif de la commune. Outre les questions liées à ce nouveau visage administratif, Simon COMPAORE a répondu à d’autres non moins importantes en rapport avec son mandat à la tête de la commune.

Avant le redécoupage administratif, comment se présentait la ville de Ouagadougou ?

L’équipe municipale qui est arrivée aux affaires en 1995 a hérité d’une loi qui découpait la commune de Ouagadougou en 5 arrondissements (Boulmiougou, Bogodogo, Nongr-Massom, Sig-Noghin et Baskuy) et ceux-ci étaient composés de secteurs (30) et de villages (17).

Monsieur le maire, quels sont les fondements du redécoupage de la ville de Ouagadougou ?

Il y a essentiellement deux raisons qui fondent le redécoupage de la ville de Ouagadougou. D’abord, Ouagadougou est une commune très étendue. Ensuite, c’est environ 52 000 hectares pour une population de près de 2 millions. Cet état de fait classe la ville au 1er rang de celles les plus étendues en Afrique de l’Ouest. Cela n’est donc pas sans conséquences. Si vous prenez des arrondissements tels Bogodogo et Boulmiougou, on a l’impression d’être dans d’autres villes car prés de 500 000 personnes y vivent. Gérer ces entités avec une telle équipe municipale n’est pas chose aisée. Le constat aussi est que ces arrondissements étendus ne sont pas homogènes… une bonne partie n’est pas structurée, c’est-à-dire qu’elle est non lotie et il n’y a pas les services sociaux de base (eau, électricité, assainissement…) auxquels il faut ajouter une insuffisance d’infrastructures routières. Tenez j’ai un jour garé mon véhicule pour essayer à pied de dresser la situation des nouveaux lotissements dans l’arrondissement de Boulmiougou et je m’y suis égaré ! Cela pose problème parce qu’on devrait circuler allègrement dans les arrondissements. Or, quand l’arrondissement est très vaste, c’est difficile à gérer du point de vue de l’espace et de la population. Gérer 120 000 habitants et 500 000 habitants, ce n’est pas la même chose. C’est dire que la gestion était donc devenue difficile à tous les niveaux.

Les maires et les conseillers qui devaient être les plus proches des populations ne le sont pas d’où la nécessité de redimensionner les arrondissements. L’autre aspect est que du point de vue du développement de ces arrondissements, il y a problème. Quand un arrondissement est très étendu, on a des difficultés pour sérier les problèmes et planifier les actions de développement. Je crois qu’avec le redimensionnement, on aura des entités beaucoup plus réduites et faciles à gérer ; déceler les préoccupations des populations. Je pense que la nouvelle configuration va encourager les maires à aller à la recherche des financements pour résoudre les problèmes que rencontrent les arrondissements. Dans tous les cas, retenez que le redécoupage a pour objet de faire en sorte d’abord qu’on soit plus proche des populations, de leurs réalités ; et ensuite, avoir des arrondissements réduits et faciles à gérer. En passant de 5 arrondissements à 12, on a des entités beaucoup plus réduites, avec des populations réduites.

Au jour d’aujourd’hui, quelle est la nouvelle configuration administrative de la ville d’Ouagadougou ?

Selon le nouveau découpage, la ville de Ouagadougou a 12 arrondissements et 55 secteurs. On ne voit plus apparaître les villages, car ceux-ci (17 villages) sont rattachés à des secteurs. Pour vous donner une idée, l’arrondissement 1 comporte 6 secteurs, le 2 comporte 5 secteurs, le 3 comporte 5 secteurs, le 4 comporte 5 secteurs, le 5 comporte 4 secteurs, le 6 comporte 5 secteurs, le 7 comporte 4 secteurs, le 8 comporte 3 secteurs, le 9 comporte 4 secteurs, le 10 comporte 5 secteurs, le 11, 6 secteurs et le 12, 4 secteurs. Vous remarquerez que c’est en moyenne 4 ou 5 secteurs dans chaque arrondissement. Si vous prenez l’ancien découpage, Baskuy avait par exemple 12 secteurs ; avec le redécoupage, ceux-ci sont réduits au niveau des arrondissements. Etant donné que ces entités constituent des circonscriptions électorales, les élections municipales à venir seront mieux conduites car on ne parlera plus en termes de conseillers de villages, mais des conseillers de secteurs.

Est-ce à dire que le nouveau découpage sera pris en compte pour les élections à venir ?

Je pense que ce sera ainsi, parce qu’il n’y a pas de raison qu’on vote une loi depuis 2 ans et ne pas l’appliquer aux élections. Je suis même affirmatif parce que la CENI, qui est la structure chargée de l’organisation des élections, a mis ses démembrements dans les 12 arrondissements, donc elle est dans la dynamique du redécoupage et se prépare en conséquence.

Le redécoupage avait créé en son temps une petite polémique dans la mesure où les sièges actuels des mairies de Boulmiougou et de Sig-Noghin se retrouvent sur le territoire de l’arrondissement 3. Ce problème est-il résolu maintenant ?

C’était en réalité une fausse polémique. Chaque arrondissement a son siège qu’on appelle mairie d’arrondissement. L’Arrondissement 1 a son siège dans l’actuelle mairie de Baskuy. Et celui du 2 son siège à l’école Baoghin, le 3 son siège à l’actuel mairie de Sig-Noghin, le 4, c’est l’actuel mairie de Nongr-Massom, le 5 son siège à l’actuel mairie de Bogodogo, le 6 son siège à côté du château d’eau du secteur 17 mais provisoirement la mairie sera sur le site de l’actuel mairie de Boulmiougou. Et il en est de même pour les autres arrondissements qui ont chacun un site bien délimité. Vous voyez que rien n’a été fait au hasard. Les différents sites ont donc été identifiés et la plupart ont déjà des clôtures suite à des appels d’offres. Il reste maintenant la construction des bâtiments qui doivent abriter les services. Donc si dans un arrondissement, il se trouve qu’il y a deux bâtiments, par exemple la mairie de Sig-Noghin et celle de Boulmiougou qui se retrouvent dans un même arrondissement, on délocalise une mairie ; mais le bâtiment restera pour l’utilisation de l’administration. Il n’y a donc pas de problème à ce niveau puisque tout a été prévu.

Le redécoupage va nécessiter de gros investissements pour accompagner la dynamique. Est-ce qu’il y a une programmation pour ces investissements qui seront réalisés ?

Nous avons monté un dossier depuis un an que nous avons soumis au ministère de l’Administration territoriale avec un plan type de mairie parce que nous estimons que le manque d’espace doit nous amener à construire en hauteur. Mais sachant que cela va coûter cher, on peut déjà construire de manière évolutive. C’est-à-dire qu’on peut construire déjà le rez-de chaussée avec un certain nombre de bureaux et normaliser au fur et à mesure. Selon nos informations, une prévision a été établie au niveau du ministère pour la construction de ces mairies. La question qu’on peut se poser est de savoir si on sera prêt avant les élections. Je pense qu’à ce niveau cela ne pose vraiment pas de problème, car pour les communes rurales, on n’a pas demandé des bâtiments avant d’organiser les élections. Vous avez vu qu’il y a eu des communes rurales qui se débrouillaient avant d’être dotées en sièges de mairies. De la même manière, on dotera conséquemment de sièges ces entités territoriales peut-être par la location avant les constructions. Je voudrais préciser que ce n’est pas seulement les bâtiments, nous avons prévu dans le dossier le nombre de personnel qu’il faut pour le fonctionnement de ces mairies en précisant le type de personnel dont nous aurons besoin selon leur mode d’acquisition. Ce qui veut dire qu’au sein même de la commune de Ouagadougou, un redéploiement du personnel au niveau de ces 12 arrondissements s’impose. Il en est de même pour la logistique au niveau de chaque arrondissement : les motos, un véhicule par arrondissement.

Monsieur le maire, est-ce que la population a été suffisamment impliquée dans tout le processus ayant conduit au redécoupage ?

Je rappelle que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso sont des communes à statuts particuliers et ce sont ces deux communes qui ont fait l’objet de redécoupage. A Ouagadougou, comment avons-nous opéré ? Dès que nous avons été saisis par les autorités pour réfléchir sur la question, nous avons d’abord informé le conseil municipal lors d’une session que nous avons organisée et nous avons dégagé la méthodologie qu’il fallait adopter. C’était d’abord faire des sessions d’arrondissement élargies aux personnes ressources (les chefs coutumiers, les religieux, les associations…) pour les informer de ce projet de redécoupage. Mais avant ces rencontres, on a demandé aux services techniques de regarder sur les bases des éléments qu’on a sur la carte, pour faire des propositions de redécoupage en tenant compte de la population et de la superficie. La population, c’est entre 50 000 et 125 000 et la superficie, c’est en moyenne 25 km2 pour chaque arrondissement.

Sur la base d’un premier jet que la direction de l’Habitat et de l’Urbanisme a eu à proposer, nous avons échangé et nous nous sommes déplacés dans les différents arrondissements pour assister à ces rencontres d’explication et répondre par la même occasion aux questions. On nous a posé des questions sur par exemple le chevauchement de territoire sur le plan de la coutume. A l’époque, nous avions répondu que cela n’a rien à voir avec le découpage coutumier. Si vous êtes par exemple le chef de Kilwin et que kilwin est partagé entre deux arrondissements, vous êtes toujours le chef de votre entité. Pour nous, c’est purement administratif. C’est pour dire qu’on a vraiment discuté avec la population pour intégrer ses observations dans le plan de redécoupage. Je dois vous dire que sur la base de la première mouture, il y a eu des arrondissements qui ont fait des amendements, que nous avons pris en compte ; nous avons rediscuté en grand conseil de la ville et nous avons intégré les différents amendements. Cela a pris vraiment du temps et c’est après l’intégration des amendements faits par les arrondissements que nous avons adopté le projet de document envoyé au niveau du ministère. Et le document a été soumis au Conseil des ministres qui l’a adopté avant d’être envoyé à l’instance décisionnaire, l’Assemblée nationale.

L’Assemblée à travers une de ses commissions spécialisées a travaillé avec les staffs des communes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso pour s’approprier le projet de loi de redécoupage. Et après cela, les députés ont adopté la loi. Je dois dire qu’on avait proposé des noms pour les arrondissements. Mais lors des discussions au niveau de l’Assemblée, les noms qui avaient été proposés ont été rejetés ou ajournés.

Est-ce que le nouveau redécoupage va définitivement délimiter Ouagadougou qui ne cesse de s’étendre ?

Disons qu’on a commis des erreurs en laissant se développer la commune en longueur. Vous savez comment cela est arrivé. Les gens viennent se masser à un endroit donné, ils font la pression, ils demandent qu’on lotisse, on le fait, ils revendent leurs parcelles et vont plus loin s’installer et à nouveau, ils atteignent une masse critique. A ce moment, il faut répondre aux besoins des services sociaux de base que sont les routes, les écoles, les dispensaires, etc. Nous nous sommes laissés aller et la ville s’est étalée. Une ville par définition est verticale. Quand elle est étalée horizontalement, elle pose préjudice à la mise en place des services sociaux. La ville de Ouagadougou est longue d’une trentaine de km, entre 15 et 20km de large. Alors qu’en 1960, près de 80% de la population de Ouagadougou était concentrée dans environ 5 à 10 secteurs. On avait environ 60 000 habitants. L’étalement de la ville de Ouagadougou cause des problèmes même aux communes rurales avoisinantes. Nous avons eu une réunion élargie aux autorités des communes rurales environnantes au ministère en charge de l’Administration du territoire pour que l’on puisse arrêter définitivement les limites de la ville. Je crois que, avec cette concertation, nous tendons vers cette limitation définitive de la ville de Ouagadougou.

Je dois vous dire que les lotissements vont s’arrêter d’eux-mêmes après. Puisse que c’est parce qu’il y a la terre qu’on lotit. Ce qui va nous amener à mieux organiser ce qui est déjà loti. C’est-à-dire les lotissements faits avant, sous, pendant et après la Révolution et qui ne disposent pas de toutes les commodités de la ville dont, entre autres, l’assainissement, des routes bien faites, les services de nettoyage, etc. Je pense que cette délimitation définitive de la ville va nous amener à concentrer nos efforts sur les zones qui ont été loties et pour lesquelles tous les aménagements nécessaires n’ont pas pu être faits pour donner une qualité de vie requise aux populations qui y vivent.

Vous organisez une campagne de sensibilisation des populations sur le nouveau redécoupage de la ville de Ouagadougou ; quels sont les objectifs poursuivis par cette campagne et combien de temps va-t-elle durer ?

Notre campagne de sensibilisation va durer tout le temps qu’il faut et cela jusqu’aux élections. L’objectif, c’est d’amener les gens à connaitre la nouvelle configuration de la commune. Les gens étaient habitués à dire « je suis dans l’arrondissement de Baskuy, au secteur 12 ». Il faudra que désormais, ils s’habituent à dire qu’ils sont au 1er arrondissement, au secteur 5, 6 etc. Il faut qu’ils sachent où ils sont. Puisqu’on ne va plus parler de Boulmiougou, de Baskuy, de Sig-Noghin, etc., il faut que les gens s’habituent à cette nouvelle configuration. D’ailleurs, les élections à venir auront lieu dans ces nouveaux arrondissements et dans ces nouveaux secteurs ; et comme le secteur est la circonscription électorale, il est nécessaire que les gens qui seront enrôlés sachent où ils sont exactement pour éviter les désagréments lors des votes. De plus, ce travail va certainement aider la CENI au moment où elle va lancer l’enrôlement des citoyens dans les arrondissements et secteurs de notre ville.

Parlant justement d’élections, ce nouveau redécoupage avantage-t-il ou désavantage-t-il, selon vous, les partis politiques ?

Je m’attendais à ce que vous me posiez cette question. Il n’y a pas de calcul politique dans ce redécoupage. Personnellement, je pense même que ce découpage plait à pas mal de chapelles politiques parce que chacun pense pouvoir tirer son marron du feu. Avec les 12 arrondissements, si je suis un parti vraiment implanté à Ouagadougou, je peux espérer avoir une mairie d’arrondissement. En tout cas, c’est mon avis. Seulement, sachez que ce découpage ne cache aucune intention électoraliste.

Autre chose Monsieur le maire ; et si on vous demandait de faire le bilan rapide en termes de réussite et d’échec ou d’insuffisance de cette mandature ?

Pour ce mandat finissant, nous avons des raisons d’être satisfaits même s’il y a le sentiment qu’il reste beaucoup à faire. Nous avons réalisé l’essentiel de ce que nous avons prévu lorsque nous menions campagne. Lorsque vous faites une comparaison entre le programme de mandat et les réalisations, il y a des motifs de satisfaction. Je donnerai plus de détails lors de la conférence de presse du 20 janvier prochain. Nous pensons que même si ce qui a été prévu n’est pas réalisé à 100%, nous avons fait l’essentiel et il y a de la satisfaction à le dire sans trop de fanfaronnades ; le dire avec fierté et remercier le Tout-puissant qui nous a ouvert des portes, parce qu’on a pu mobiliser des financements importants et que ces projets que nous avons réalisés sont là. Tel le marché Rood-Woko. On a la fierté d’avoir pu réhabiliter le marché central avec l’appui de l’Etat central et de nos partenaires techniques et financiers. C’est quand même un des gros points au niveau de notre mandat qu’il convient de souligner.

La réhabilitation de cette infrastructure a coûté plus de 3 milliards FCFA. Vous comprendrez pourquoi on ‘est pas d’accord avec certains qui souhaitent qu’on laisse le marché aller à-vau-l’eau. On ne peut pas y mettre autant d’argent et ne pas être regardant sur son fonctionnement et son entretien. Pour ce mandat finissant, il y a quelque chose d’extraordinaire qu’on a eu à faire aussi, et qui constitue une fierté pour nous, une expérience tout à fait inédite, c’est le fait qu’on ait acquis un gros financement qui nous a permis de donner de l’eau de boisson, l’eau de robinet, à des populations qui étaient dans des zones non-loties. Cela constitue quelque chose de nouveau. Ça veut dire que, d’un mandat à l’autre, il y a des innovations, on est accompagné, et n’eût été le fait que la question des lotissements est venue s’imposer comme étant la question essentielle qui masque l’ensemble de tout ce qui concourt à la qualité de vie des populations, on aurait dit qu’on a accompli notre mission pour ce qui est du mandat 2006-2011. Mais enfin, il faut reconnaitre sagement que les équipes qui vont venir auront du travail parce que ce qui reste est immense. Pourvu que ces équipes aient la même dynamique, sinon plus de dynamique afin que vivement, elles puissent apporter de la terre à la terre.

Que pouvez-vous dire sur la question des parcelles qui, comme vous venez de le dire, ont porté un coup au bilan de votre mandat ?

Je vous l’ai déjà dit et je suis invariable. Pour les lotissements, une centaine de milliers de parcelles ont été dégagées. Très honnêtement si tous ceux qui avaient eu les parcelles avaient pu les mettre en valeur, aujourd’hui la ville y gagnerait. Malheureusement, parmi ceux qui ont été bénéficiaires de parcelle, attribuées par l’administration, il y en a qui ont vendu la leur, précarité oblige, et il y a de vulgaires spéculateurs. Ces gens-là, on les trouve partout. Ce n’est pas que chez les commerçants ou des gens qui ont l’argent ; même ceux qui n’en ont pas sont rentrés dans le circuit pour se faire des sous. Même des pauvres ont travaillé à tromper l’administration. Ce qu’il faut retenir au niveau des lotissements c’est que notre système de contrôle est faible. Nous n’avons pas trouvé un fichier informatisé à même de nous aider à minimiser les dégâts.

Au regard de votre engagement pour la commune, de tout ce qui a été fait pour la commune sous votre direction, certains n’hésitent pas à dire que Ouagadougou n’aura plus un maire comme vous. Qu’en dites-vous ?

Ne me flattez pas ! Ne me flattez pas parce que moi, je garde la tête sur les épaules. S’il y a une chose dont je suis heureux et fier, c’est d’avoir eu la chance d’être entouré, depuis 1995 à nos jours, d’une équipe qui m’a compris, qui m’a suivi, dans cette volonté de réussir et nous avons posé des actes. Dans bien de domaines, nous avons laissé des acquis qui constituent des exemples à suivre. Si dans d’autres, nous avons essayé de dessoucher mais sans grand résultat du fait des problèmes qui vont surgir, nous tirons des leçons de ces insuccès qui, et cela est important, constitueront des cas d’écoles pour les équipes à venir qui sauront éviter les écueils que nous avons rencontrés parce que justement ils ont été identifiés. Ces équipes iront alors sur un terrain connu, fortes de notre expérience, et éviteront les erreurs que nous avons commises. C’est l’essentiel de ce que nous pouvons apporter comme contribution aux équipes nouvelles qui vont venir. Moi je ferai toujours la bagarre à quelqu’un qui me dirait qu’on a été paresseux, qu’on n’a pas su ce qu’on voulait au cours des trois mandats que j’ai passés à la tête de cette commune. Je me suis investi avec passion. Et quand vous êtes passionnés pour quelque chose, vous vous dépensez sans compter.

C’est vrai que l’on peut se dépenser sans compter sans que le succès soit au rendez-vous, mais on ne pourra pas dire qu’il vous a manqué la volonté. Nous avons, en tout cas, été débordant de volonté, d’initiatives, et ça au moins je n’ai pas besoin que quelqu’un me le dise, moi-même je le sais. Quelques fois on s’est buté à des murs et on a fait ce qu’on pouvait faire. Sans préjuger de rien, c’est l’histoire qui nous dira si nous avions raison ou tort dans ces actions incomprises ; les bons côtés et les mauvais seront mieux perçus. Vous savez, c’est une fois qu’on est sur le terrain, qu’on réalise les difficultés de la mission, et les sacrifices à faire. C’est pour ça que, comme la roue, il faut que d’autres viennent la tourner pour voir tout l’effort, l’énergie qu’il faut déployer pour que la « machine » fonctionne et là, peut-être qu’on se comprendrait mieux et que les gens comprendront qu’on a besoin de l’appui des uns et des autres pour pouvoir réussir dans n’importe quel domaine.

Je m’insurge contre ces gens qui voudraient nier l’histoire de notre ville. En effet, que des gens soutiennent que rien n’a été fait dans la ville, cela me fait de la peine. Moi, mon adversaire, s’il pose des actes, qui vont dans le sens du développement, le minimum que je peux faire pour être en paix avec ma conscience, c’est de lui reconnaitre ses efforts. Cela n’empêche qu’il reste mon adversaire. Lui reconnaître son mérite dans tel ou tel domaine ne me diminue pas. Je voudrais paraphraser Saint Paul dans la Bible. En effet, l’Apôtre Paul qui parlait à son fils spirituel Timothée, disait : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course… » J’emprunte ces propos mais en relativisant en ce qui me concerne pour dire qu’avec mon équipe, nous avons mené le bon combat, parce que c’était celui pour le développement, l’amélioration de la qualité de vie des populations même si on n’a pas réussi dans tous les domaines. Donc je dis, comme Saint Paul, que j’ai mené le bon combat avec mon équipe. Toutefois je n’ai pas achevé la course comme lui mais, j’ai achevé « ma » course.

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 18 janvier 2012 à 14:48 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    BRAVO TEBGERE. Tu es en train d’achever ta course. Je suis déjà Nostalgique de ton courage, ta volonté de faire changer les choses.
    Je ne sais pas où tu seras rédeployé mais BONNE CONTINUATION.

    • Le 18 janvier 2012 à 16:53, par Joukov En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      A Bobo surement

      • Le 23 janvier 2012 à 00:59, par chitoumou En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

        quel bobo ?on n le veu pa a bobo.c,est mieu d partir des maintenant pour ne pas subir le meme sort que kadafi,car maintenant si les militair sortent ca sera grave,mai avant d partir,pardonner,laisser l,argent du pays que vous avez pillé.pillé pendant 24 ans.

    • Le 18 janvier 2012 à 17:04, par LE CIVISME En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      Monsieur le Maire,vous n avez pas de combat a achever au Burkina malgre notre ingratitude,votre exemple a servi dans toute la sous region et meme au dela. Je vous ai vu dans une ville europeenne entrain de courir a pied pour la ville de Ouaga en ce moment vous etiez polue au pays, bref, je souhaite que vous profitez maintenant avec vos relations pour vous consacrer a votre famille a vos amis et a votre village ou secteur. Comme cela vous demeurerer un jour dans l histoire(vous voyez ce qu il ont fait a KADAFFI)A situation malhonnete tout comportement honnete est malhonnete et vous l avez appris a vos depend sans pourtant en vouloir a quelqu un. Bonne et heureuse annee en famille et voyagez beaucoup. Amenez nous des projets et financements ; on veut un metro de Tanghin Dassouri a Ziniare( ou saaba ehhhhhhhhhhhh, ils me visait deja, alors que je parle des poles de devellopement de Ouaga) NB : Je ne suis ni de pres ni de loin CDP.

      • Le 18 janvier 2012 à 20:11 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

        il n’y a pas de honte a etre du cdp si vraiment on est convaincu mais malheureusement en ce qui me concerne,ces gens n’arriveront jamais à me convaincre tellement ils ont fait trop de mal a notre pays depuis un certain 15/10/1987.
        Pour ton métro,tu peux continuer à rêver

    • Le 18 janvier 2012 à 17:26 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      BRAVO SIMON ! HONNÊTEMENT TOUT LE MONDE RECONNAIT
      CE QUE TU AS FAIS POUR LA VILLE DE OUAGADOUGOU
      ON S’INQUIÈTE SI LE NOUVEAU MAIRE QUI SERA ÉLU
      SERA A LA HAUTEUR...
      MAIS C’EST BIEN DE QUITTER POUR RAISON D’ALTERNANCE
      IL FAUT QUE L’EXEMPLE SOIT SUIVI PAR TOUS AU NIVEAU
      DU RÉGIME EN PLACE

    • Le 18 janvier 2012 à 21:14, par Tapsoba En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      “C est pour ca,comme la roue,il faut que d autres viennent la tourner pour voir tout l effort ,l énergie qu il faut déployer pour que la machine fonctionne et là,peut-être qu on se comprendrait mieux et que les gens comprendront qu on a besoin de l appui des uns et des autres pour pouvoir réussir dans n importe quel domaine”.Y compris la présidence du Faso Mr le futur ex-Maire de Ouaga.J ai l intime conviction que vos sorties sur l article 37 étaient sans conviction ou contraintes

    • Le 19 janvier 2012 à 16:23, par jean-baptiste zongo En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      bonsoir le maire et surtout que Dieu (Jesus) vous bénisse abondamment en toutes choses.
      Ma préocupation est celle-ci : je constate qu’on est en train de perdre les noms des quartiers ou de village ; pourquoi ne pas revenir au quartiers au lieu de secteur. alors je propose ceci : imaginer une grande pancatre à l’entrée de chaque secteur oû par exemple on inscrira le nom du secteur et entre parenthèse tous les noms de quartiers contenus dans ce secteur
      merci et bonne soirée

    • Le 19 janvier 2012 à 19:34, par zak En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      bravo a simon compaore et felicitation

  • Le 18 janvier 2012 à 15:14, par tK En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Mr le Maire, au soir de votre mandat, je vois transparaitre dans vos propos des elements de sagesse. En tout cas felicitations pour ce que vous avez pu faire pour la ville de Ouagadougou. Vous avez fait votre course !

  • Le 18 janvier 2012 à 16:05, par Yiki En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Concernant le dernier point abordé par le maire, sauf le respect qu’on lui doit, on peut affirmer que n’importe quel premier venu aurait mieux utiliser l’argent des contribuables.
    Je ne comprends pas que le regard qu’on jette sur les réalisations de la mairie s’arrête aux grandes artères de la ville.
    Vous ne verrez pas ce six mètre à Ouagadougou qui ne soit pas dégueulasse. Les ordures s’entassent partout, les eaux stagnent partout, aucun service de voirie digne de ce nom.

    Pardon, il faut qu’on arrête d’affirmer des choses fausses par complaisance ou par courtoisie pour Simon Compaoré.
    Il fût nul comme maire.

    • Le 18 janvier 2012 à 20:55 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      Monsieur,
      Loin d’être le défenseur de Simon, je vous dirai que ce qui se passe dans les six-mètres est du ressors des maires d’arrondissements. Si ces derniers ne faisaient pas toutes ces magouilles pour les lotissements, et surtout s’ils ne mettaient pas cet argent dans leurs poches, ce serait autrement !

      A vrai dire ces maires n’ont aucun projet pour leurs arrondissement et c’est ça la triste réalité.
      Cherchons les vrais coupables...

  • Le 18 janvier 2012 à 16:13, par Bravo !!! En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Je voudrais sincèrement dire Bravo à Mr le Maire de Ouagadougou, Simon Compaoré. Je ne suis pas son ami, ni son parent encore moins un de son parti. Je suis un simple citoyen de sa ville qui donne son point de vue sur sa gestion de la cité. Franchement, Simon Compaoré a travaillé pour la ville de Ouaga. Il a fait ce qu’il pouvait avec sa volonté de bien faire. C’est que dans la vie des humains, il faut toujours céder la place aux autres pour la continuité car on a besoin de prendre une retraite, de se reposer. N’eut été cela, j’allais dire au Maire de continuer de gerer notre cité jusqu’à sa mort mais hélas on a besoin de se reposer sur tout ce qu’on fait dans la vie, surtout la gestion de la chose publique. Dans les luttes du Maire pour le développement de la cité, celle que je n’ai pas appréciée, c’est celle de la fermeture systématique des chambres de passe. D’accord pour la fermeture des chambres de passe qui n’ont pas un minimum acceptable d’hygiène, de respect de la dignité humaine. Partout au monde même au Vatican, à la Mecque il y a ces genres de chambres pour permettre aux hommes et aux femmes de vivre peinement leur amour. Ne dit on pas : "Faites l’Amour en lieu place de la geurre". Autre point sombre, indirectement lié à Mr le Maire Central, c’est la gestion des lotissements. Je me rappelle toujours qu’il disait : "tous ceux qui ont payé 50000 ou 100000 CFA, auront leurs parcelles" concernant le lotissemnt dans la commune de Bogodogo. J’ai payé 100000 CFA en 2006, suis toujours en attente de ma parcelle au secteur 30. Je ne les ai pas payés pour qu’on me les rembourse après mais pour avoir une parcelle. Malgré tout je tire mon chapeau à Mr le Maire Central de Ouagadougou pour tout ce qu’il a fait pour notre cité. J’espère qu’on aura quelqu’un de valable pour le remplacer. Once again Thank you very much to you, Mr. the Major.

  • Le 18 janvier 2012 à 16:33, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course.", et en plus la Mairie de Ouaga a été refectionnée à près de 1 milliard.

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 24 janvier 2012 à 12:43, par Momo En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      Yamyélé, je t’avais bien dit de ne pas jurer sur Le Pays, n’est-ce pas ? te voilà entrain de réagir ici sur Le Fasonet ! Ne pas parler, ne pas contribuer à la vie de sa société, c’est comme mourir en partie et Yamyélé est loin d’accepter de mourir, d’être un "yes man". A bientôt sur Le Pays !

  • Le 18 janvier 2012 à 16:43, par despérado En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    congratulation !!! And God bless you...

  • Le 18 janvier 2012 à 16:54, par djibest En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Bravo mr le maire. Il faut qu’on baptise une avenue ou un monument du nom de Simon Compaoré

  • Le 18 janvier 2012 à 16:57, par GO En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Ils se sont partagés tout Ouaga et sont entrain de vouloir aller. M. Simon COMPAORE ! Ouaga est a refaire. Pourtant, on pouvait anticiper en faisant des maisons à niveau pour éviter ce gaspillage. C’est de vrais problèmes qui sera difficile et très couter pour avenir. Mais vous vous aviez gagnez votre compte. Vos poches sont pleines, une telles vies pour le restant de votre vie.
    Ouaga est grand pour rien et les gens sont loin d’être satisfait. Mais comme vous alliez être à côté, on va vous demander de passer voir ce que vous aviez fabriquer.

  • Le 18 janvier 2012 à 17:02, par Filsdupaysan En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Toujours surprenant ! Sacré SIMON !
    J’ai fait la même remarque sur la commune de Ouaga et vraiment TU as bien refléchi en proposant ce decoupage.
    Maintenant, le gros problème, Tu libères le fauteil et quelqu’un qui n’est pas au courent du dossier va peut être te remplacer ! Quel avenir pour ces nouvels arrondissements ?
    En tout cas il te faut du repos bien mérité car tu as beaucoup fait et reçu.
    Maintenant, ouvre ton Eglise et je viens être ton bon petit diacre.

  • Le 18 janvier 2012 à 17:02 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Je ne suis pas CDP,mais je pense qu’il sera difficil pour la ville de OUAGADOUGOU d’avoir un maire comme SIMON.Si les Ouagalais ne le veulent pas alors qu’ils nous le prètent pour un an seulement à Bobo.C’est quelqu’un comme ce monsieur qu’il faut pour sortir Bobo de sa merde.
    Monsieur le maire,si la course de Ouaga est terminée alors sachez qu’il y a d’autres courses dans d’autres localités de ce pays que vous aimez tant.vous n’avez pas le droit de baisser les bras quelque soit les difficultés.

  • Le 18 janvier 2012 à 17:03, par Nabu En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    BRAVO Monsieur le Maire ! Vos propos sont si émouvants que je ne suis pas empêché de verser des larmes ! Sincèrement, vous allez nous manquez ! Je dirai sans me tromper que "VOUS SEREZ IRREMPLACABLE" ! Vous faites bien de partir au moment où vous avez un bilan positif ! Que Dieu vous bénisse et vous accorde longue vie ! Je vous admire tant ! Vous êtes pour moi un exemple !

  • Le 18 janvier 2012 à 17:07, par Jay En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    merci Monsieur le Maire, vous êtes un guerrier, je sais qu’on va vous regreter. Ceux qui cherchent votre place ne pourront pas faire mieux que vous.

  • Le 18 janvier 2012 à 17:30, par DD En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Chapeau Bas Monsieur le Maire,
    Tu disais il ya plusieurs années "Ouagadougou sera ce que les Ouagavillois et Ouagavilloise, veulent qu’il soit". Ton courage et le sens du travail bien accompli ont fait de Ouagadougou aujourd’hui, une ville qui repond aux critères d’un centre urbain.
    J’émet le voeux, que tu sois prêté à la commune de Bobo, juste pour 5 ans, afin que tu puisse mettre cette ville sur la route du changement.
    Monsieur le Maire, vous avez fait ce que vous avez pu, tout repos sera bien mérité, mais je pense que le pays a encore besoin de tes services !!!

  • Le 18 janvier 2012 à 17:32, par simpos En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Que de larmes au yeux ! Oui tu fus brave. On peut vraiment tous te reprocher sauf le manque d’iniatives et de bonne volonté pour le developpemnt de Ouagadougou. Tes détracteurs t’insulteront toujours et évoqueront certains de tes manquement pour ternir ton image, mais tu peut être fière de ce que tu as construit, car ils ne pourront jamais accomplir la moitié. Tu es dans ce gouvernement telle la languette blanche du toge des magistrats.
    Tu as accompli avec abnégation, détermination et foi ta mission. Assied toi maintenant et comtemple le resultat avec une legitime fierté. Et quand les moqueurs tiendront leur perfides discours, braquent tes oreilles sur les propos des hommes sages qui reconnaissent tes mérites. Je suis fière de toi meme si l’idiot de Pascal m’a volé ma parcelle à bassinko. Celui fut l’un des erreurs de la nature. Va-nu-pied a souhait, parvenus des parvenus, j’imagine comment tu as pu travailler avec une vomissure du genre. Il y a du tout dans un Etat et on ne saurais t’imputer certaines bêtises de certains de tes collaborateurs.
    Laisse couler Webmaster. Je ne dit que la verité.

  • Le 18 janvier 2012 à 17:45, par Gay lussac En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Oui Monsieur le Maire,
    Votre équipe a fait un parcours louable pour notre chère cité ; n’en déplaisent les mauvaises langues ; vous avez mèné le bon combat et cela est visible à qui veut voir et entendre
    PBe blessed

  • Le 18 janvier 2012 à 17:52, par le citoyen En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Nous ne pouvons que nous incliner devant l’immensite de votre action. BRAVO a vous mr Simon. nous allons beaucoup regreter votre absence a la mairie.

  • Le 18 janvier 2012 à 17:53, par tiraogo En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Ainsi, Simon emboîte le pas de Roch. Seulement voilà, il aurait dû abandonner son mandat au sein du CDP pour mieux se consacrer à ce qu’il sait faire de mieux :"diriger une ville comme Ouagadougou." A moins qu’il ait été contraint de céder sa place au "petit président". Cela permettrait "au clan" de "nord-coréaniser" l’une des plus grandes villes d’Afrique de l’Ouest avant de s’approprier à jamais tout le pays.
    Merci Simon, si votre décision est sincère et s’inscrit dans une logique de faire avancer la démocratie. Peu importe les résultats obtenus dans un contexte pareil. Pourvu que votre mandat ne soit pas entaché de malversations et de corruptions. Bon vent, monsieur le Maire.

  • Le 18 janvier 2012 à 17:55, par gohoga En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Je reste convaincu que Ouagadougou aura des difficultés pour trouver un maire comme vous.

  • Le 18 janvier 2012 à 17:57 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Mon Cher Simon
    Je dois reconnaitre que tu es un grand bossard . A part quelques derives politiques ,tu resteras dans la memoire de Ouagadougou comme cela qui l’a transformé , ne t’inquite pas de ce que les detracteurs diront , une grande partie de la population retiendra ton courage et ton abngation . Bon vent mon frere meme si je t’ai conbattue , tu es un grand . Merci bcp .

  • Le 18 janvier 2012 à 18:27, par Alliendé En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Franchement je commence à regréter le départ de ce Mr de la Mairie de Ouagadougou.
    Mais hélas ! Alternance oublige !

  • Le 18 janvier 2012 à 20:15, par pousbila En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    "Moi je ferai toujours la bagarre à quelqu’un qui me dirait qu’on a été paresseux, qu’on n’a pas su ce qu’on voulait au cours des trois mandats que j’ai passés à la tête de cette commune. Je me suis investi avec passion. Et quand vous êtes passionnés pour quelque chose, vous vous dépensez sans compter".Cela ne pouvait être autrement quand on sait les affaires que vous avez faites durant ces 17 ans à la tête de la mairie. On ne me dira pas qu’en 17 ans vous avez été blanc comme neige. Je me rappelle du rapport de la cour des compte et de la suite qui en a été réservée.

  • Le 18 janvier 2012 à 20:15, par kai En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Mon sentiement reste partage sur ton bilan, un peu comme ce qui se percoit dans les differentes reactions des internauts. Mais, pour ce soir, je prends l’option de te dire merci pour oeuvre et ta courageuse decision de contribuer a l’alternance a la tete de la commune de Ouaga. En attendant que l’histoire nous revele ce que tu as pu cache.

    Cependant, je suis decu sur le fait que nos communes n’aies pas ete baptisees comme avant. C’est une specificite de notre ville, et notre identite culturelle aurait ete renforcee.Les uns pourront me dire ce qu’il pense

  • Le 18 janvier 2012 à 20:28 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Je suis déçu de la versalité des Burkinabè car à lire tous ces messages dithyrambiques à l’égard ce monsieur qui n’a rien fait d’extraordinaire au regard de ces centaines et centaines de milliards déversés pour Ouagadougou,je suis scotché.A ce rythme,les mêmes qui demandent à Blaise Compoaré de respecter l’article 37,iront faire des génuflexions pour lui demander de rester comme leur monarque éternel,leur seul sauveur.
    Là je suis dégouté et je comprends mieux les malheurs de ce pays

    • Le 19 janvier 2012 à 14:18, par simpos En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

      Pourquoi il ya dans mon pays tant d’abrutis animés par une implacable haine contre tous les responsables pays au point qu’il ne voient que du mal dans toutes leurs actions ? Tu mourras et tu renaitras sans faire le dixieme de ce que ce monsieur a fait. Il n’a certes pas été ange en tous, mais pour l’essentiel il s’est echiné a faire de son mieux. Au cas ou tu l’oublie les gens n’en disent pas autant de Blaise. Pour une fois accepte d’ouvrir un instant les yeux et considerer la force de frappe de ce monsieur avant de sombrir a nouveaux dans les vannes de ta jalousie maladives qui te fait voir tout en noir.
      Je suis de ceux qui combattent farouchement les sal methodes de la gouvernance actuelle, mais je sais reconnaitre le bon boulot quand c’est le cas.

      • Le 20 janvier 2012 à 18:02, par kirigo En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

        Nous sommes tous citoyens de ce pays. bien sur nous n’avons pas les memes responsabilités ni les memes budgets à gérer mais je me dis que le peu de responsabilité qui nous incombe individuellement, si nous le minimum comme Mr le MAIRE a fait pour la ville de Ouagadougou, le BURKINA occupera un bon rang au classement mondial. qui d’entre nous n’aimerait pas etre "A LA PLACE DU DOUANIER". nous oublions

  • Le 18 janvier 2012 à 20:59 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Nous reconnaissons ta valeur,t nom restera dans l,histoire de notre peuple

  • Le 18 janvier 2012 à 21:15 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Même si on n´aime pas le lièvre, il faut quand même reconaitre qu´il court plus vite que toi.....

    Bonne continuation Monsieur le maire et vive l´alternance. Il y´a surement des jeunes qui peuvent continuer ce que vous avez déjà commencé.

  • Le 18 janvier 2012 à 22:17, par falkom En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    J.AIME PAS LE CRANE DE CE MR MAIS JE SUIS OBLIGE DE LUI RECONNAITRE LA VALEUR D.UN GRAND HOMME.C.EST UN OS LUI !ALLEZ,CHAPEAUD A TOI ET PRENDS DE REPOS BIEN MERITE

  • Le 18 janvier 2012 à 23:53, par Question En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Je me trompe ou il est dit nul part qu’il ne se présentera pas aux prochaines élections !?

  • Le 19 janvier 2012 à 00:09, par Ismael Zab En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Thumbs up Mr Compaore,thanks for your service for our country.

  • Le 19 janvier 2012 à 01:06, par Hakilignini En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Hé Allah ! SI ON POUVAIT NOUS ENVOYER SIMON POUR DEUX ANS A BOBO.

  • Le 19 janvier 2012 à 09:25, par yeral dicko En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Bravo Mr le Maire et toutes mes félicitations ! Ouagadougou ne s’est jamais autant développer que sous votre mandat !
    Les gens n’auront que leurs yeux pour pleurer !

  • Le 19 janvier 2012 à 13:48, par Mandela En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Bravo et excellent travail mr le maire. j’ai travaillé avec vous et je loue votre engagement et votre pugnacité. Songez maintenant à ecrire vos mémoires, à donner des conférences sur la gestion de villes en afrique et à former les jeunes dans des grandes écoles et instituts du monde !

  • Le 19 janvier 2012 à 13:57, par Lecitoyen En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Bonjour chers internautes !
    Monsieur le Maire,ce pour quoi je voudrais vous féliciter, c’est de penser que vous avez joué votre partition et qu’il est temps de vous retirer : en laissant la place, quelqu’un d’autre pourrait faire mieux que vous, quoi que vous ayiez fait.C’est ça l’humilité et la modestie car nul n’est indispensable.Bon vent à vous, le jour que serez hors de l’hôtel de ville...pour de bon.

  • Le 19 janvier 2012 à 15:20, par çak sida En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Félicitation Mr le maire !!! je crois que vous êtes un exemple !!!

  • Le 19 janvier 2012 à 15:45, par kabore pelga En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    bravo simon, tu as fait du bon boulot pour la ville de ouagadougou. seulement tu as laisser certains maires faire la merde dans certains arrondissements. surtout l’illettré qui n’a fait que voler les parcellles et vendre les réserves pour épouser jusqu’à quatre (04) femmes où il a construit des R+ pour les loger. il s’est enrichie illicitement. mais j’ai confiance au peuple. ces biens seront retirés un jour. le pire c’est les brûler. encore merçi simon

  • Le 19 janvier 2012 à 17:07, par oiseau de minerve En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Le Maire Simon est travailleur.Toujours sur le terrain, un maire humble qui sait où il va. En tout cas si les autres maires etaient comme lui,le burkina aurait fait un pas en avant.
    Mais apres son depart, il faut faire un audit sur sa gestion. Tout le monde se souvient de sa mairie renové à 1 milliard. Prenez le grand marché ,pour la refection en recoupant les interviews le maire parle tantot de 1 milliard 800 tantot de 2 milliards, de 3 milliards de 6 milliards. De sorte que on a du mal à trouver le vrai montant.
    Etre travailleur ne signifie pas forcement etre integre. souvenez vous de l’affaire Guiro ,Cet homme depuis qu’il a été nommé DG de la Douane a toujours depassé les previsions de recouvrement. Ce qui a emmené les hautes autorités à le decorer. La suite on le connait.

  • Le 19 janvier 2012 à 17:54 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    J’ai été conseiller avec toi en 1995-2000, je reconnais en toi un homme de foi en ce qu’il fait. Mais qu’il est très difficile de travailler dans un environnement difficile qu’est la commune de Ouaga ou les indisciplinés sont légions. Tu as réussi ta mission et je peux t’assurer que les mêmes viendront te chercher au bout d’un mandat sans toi. En ce moment aussi, tu auras découvert d’autres raisons de vivre pour servir ton pays.

  • Le 19 janvier 2012 à 18:46, par Yéti En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Merci pour "le bon Combat" et Bravo à vous M. le Maire.
    Mais enfin, le Mossi dit que la chenille du caïlcédrat ne sais pas que d’autres arbres peuvent avoir des feuilles d’un meilleur gout.
    Merci donc d’accepter que d’autres, même s’ils sont de votre camp, s’essayent pour faire en sorte qu’il s’agisse de la conduite du programme du CDP et non de M. le Maire Simon.
    Si ça ne marche pas on vous rappellera comme on a rappelé De Gaule en France.
    Il en est de même pour d’autres.
    Si vous vous rendez compte que quelqu’un fait mieux que vous, vous réaliserez dans qu’elle retard vous avez mis votre chère Ouagadougou (personne ne doit essayer de vous enlever cette amour là) en pensant que vous seul en étiez passionné.
    Cela n’enlève rien à votre idylle et votre bon travail. Sincèrement merci ; il n’est pas évident qu’on en trouve comme vous mais c’est normal qu’on veuille voir ce que ceux qui veulent bien vous remplacer proposeront, et notamment sous quelle forme, pour gagner en adhésion non plus populiste mais véritablement populaire et citoyenne et en progrès économique.
    Je ne sais même pas si vous lirez nos réactions, alors n’est pas des coups d’épée dans l’eau ?

  • Le 19 janvier 2012 à 19:23, par Wendkuni En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Merci M. le maire pour tous ces efforts fournis de votre part a la tête de cette commune, c’est vraiment de très loin qu’on a suivi vos exploits et nous vous souhaitons bon vent, et si toute fois vous sentirez encore de l’énergie en vous, venez mettre la ville de Bobo au propre on vous attend même s’il faille organiser "une union de prière".

  • Le 19 janvier 2012 à 23:56, par Guevara En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Oui, mais on attend le bilan. Le peuple a ce droit.

  • Le 20 janvier 2012 à 01:09 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    C’est bien de reconnaitre la juste valeur du travail abattu par ce brave homme,certains commencent même déjà à manifester leur nostalgie.Je crois que Mr Simon COMPAORE mérite de se reposer et de se consacrer à sa famille. Mais je crois fort que si la plus part de ceux qui le réclame sont sincère ,y’a pas à s’alarmer car le Maire en tant que patriote sera toujours disponible pour accompagner ses successeurs par ses conseils dans le but de développer les villes du FASO si on veut bien de lui.

  • Le 20 janvier 2012 à 05:23 En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Tu es un pur produit de la révolution Tu as voulu incarner Thomas SANKARA. Thomas est fier de toi . Tu as fait ce qu’il recherchait .
    De nos jours il y a combien de Thomas SANKARA ?

  • Le 20 janvier 2012 à 15:05, par l’homme intègre En réponse à : Simon COMPAORE : "J’ai mené le bon combat... J’ai achevé ma course."

    Félicitation à vous mr le maire.Si tu n’est pas entouré des maire d’arrondissent delinquants votre ouevre sera plus bien noté que ça mais on t’apprecie.

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