Avec pour thème : "Face aux mutations sociales, économiques et politiques, impulsons dans la cohésion une dynamique nouvelle au CDP", le 5e congrès ordinaire du parti au pouvoir aura l’alternance en ligne de mire, les 2, 3 et 4 mars prochains. C’est en substance ce qui est ressorti des propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Roch Marc Christian Kaboré, le 14 janvier dernier au sortir de la 45e session ordinaire du bureau national du parti. Il a laissé entendre que cela fait déjà quelques années qu’il est à la direction du parti. De ce fait, il pense qu’il est temps que le CDP donne l’exemple de l’alternance, du changement.

Dans le besoin de renforcer la direction du parti, il a aussi affirmé que la jeunesse et les femmes tiendront une place de choix dans la direction du parti en 2012. Et pour ce faire, le premier rapport de la commission chargée des grandes consultations qui propose la modalité pour aller aux élections couplées de 2012 a été examiné. Le but étant donc, pour le président du parti, que la nouvelle direction puisse porter encore haut le flambeau du parti et permettre au CDP de remporter de nouvelles victoires. Les sessions ordinaires du bureau national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) se tiennent une fois tous les trois mois. La présente, qui est à sa 45e édition, a été couronnée, dans la soirée, par une cérémonie de présentation de voeux. A l’occasion, tout le bureau et les autres membres du parti ont pris part pour témoigner de leur totale adhésion au parti tout en souhaitant que 2012 soit une année de victoire pour le parti.

ROCH MARC CHRISTIAN KABORE A PROPOS DE L’AFFAIRE GUIRO : "C’est une dérive administrative très grave qu’il faut sanctionner et condamner ..."

"Nous disons que c’est une dérive administrative très grave qu’il faut sanctionner et condamner et qui ternit l’image de bonne gouvernance qui a été toujours développée au Burkina Faso. Nous soulignons également une des options qui ont été prises par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao, à travers ses discours au parlement et face à la presse, à savoir : travailler au renforcement de la bonne gouvernance politique, économique et sociale dans notre pays. Nous pensons que c’est un début. Nous ne pouvons qu’encourager le gouvernement à poursuivre dans ce sens de manière à ce que véritablement nous puissions lutter contre cette gangrène de la corruption et de la mauvaise gestion globale des fonds de l’Etat. C’est un premier acte et on encourage le gouvernement à poursuivre et la justice qui s’est saisie du dossier à travailler à ce que la lumière soit faite sur les tenants et les aboutissants de cette affaire."

Germaine KERE