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Carnet santé : Les bons pas pour votre cœur

Publié le mardi 10 janvier 2012 à 00h30min

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Pour se maintenir en bonne santé, la marche est une activité essentielle. C’est vrai mais… encore faut-il savoir marcher. Car pour être efficace, la marche doit mobiliser les muscles et le squelette. Commencez par vous tenir bien droit  : le dos ne doit être ni cambré, ni arrondi. Les épaules seront détendues, tirées légèrement en arrière. Gardez les bras légèrement pliés, le long du corps. Pendant la marche, balancez-les alternativement en souplesse : d’avant en arrière, en levant les mains assez haut vers la poitrine. Ne fermez pas les poings, vous devez au contraire avoir une attitude détendue, relaxée. Adoptez une démarche dynamique, les genoux maintenus dans l’axe de la marche.

Rentrez bien le ventre, comme pour fermer un pantalon trop serré. Vos abdominaux resteront ainsi toniques et contractés pendant toute la promenade. Et pour vous mettre en mouvement, plantez d’abord le talon puis déroulez le pied avant de pousser enfin, sur les orteils pour avancer. Et naturellement, portez autant que possible de bonnes chaussures de marche. Même pour une petite promenade. Vous protégerez d’autant mieux vos articulations et vos pieds. Que vous pratiquiez la marche comme un sport ou « simplement pour vous déplacer d’un point à un autre », vous pouvez facilement en faire une activité très bénéfique grâce à de petits trucs.

Par exemple, pour vous motiver à faire des balades régulières, trouvez un partenaire. Comme pour n’importe quel sport, l’émulation vous donnera envie de bouger. Autre astuce ? : vous pouvez marcher et… méditer. L’effort en effet réduit la sécrétion d’hormones de stress et les mouvements répétitifs facilitent la concentration. Pour ne pas risquer d’être distrait par votre environnement, prenez un chemin qui vous est familier. N’oubliez pas enfin, que chaque pas compte.
Que vous fassiez vos courses, que vous partiez au travail ou que vous passiez simplement d’une pièce à l’autre, à chaque fois que vous bougez, vous faites des gestes importants pour préserver votre cœur et votre santé en général

Une tétine ou son pouce ?

Le besoin de téter est naturel chez les tout petits. Et pour la plupart d’entre eux, le choix se fera entre la tétine et le pouce. Alors que choisir ? ? Pour la plupart, les enfants allaités au sein assouvissent leur besoin de succion en tétant le sein maternel. La majorité des enfants n’aura donc besoin ni de tétine, ni de pouce. En revanche chez les petits non allaités, c’est différent. Les habitudes de succions répétées, surtout après deux ans, présentent plusieurs inconvénients. Il peut ainsi arriver que la mâchoire supérieure ait tendance à s’avancer, sans qu’il y ait pour autant de réelle différence entre la tétine et le pouce. La succion du pouce cependant, exerce une traction plus importante sur les incisives supérieures.

Le risque est alors de voir se produire un déplacement des dents vers l’avant. Avec une tétine en revanche, une béance peut progressivement se développer entre les dents du haut et celles du bas. Il existe pourtant, aujourd’hui, des tétines parfaitement adaptées à la morphologie des enfants. Veillez bien entendu, à laver la sienne très régulièrement. Qu’il s’agisse de la tétine ou du pouce, les deux approches comportent à la fois des points négatifs et positifs. Le mieux est d’en parler avec son médecin. Il vous conseillera sur les attitudes à adopter et surtout sur la stratégie à mettre en place pour que votre enfant apprenne progressivement à s’en passer. Evitez l’excès d’autorité.
Quel que soit l’âge de votre enfant, ne lui ôtez pas le doigt ni la tétine, ni de la bouche. Vous risqueriez surtout, de le perturber

La bouche sèche, archi-sèche…

La sensation de bouche sèche, généralement provoquée par une sécrétion salivaire insuffisante, est liée parfois à un traitement médicamenteux. Certaines classes thérapeutiques doivent être particulièrement surveillées ? : c’est le cas des psychotropes, des antalgiques (les médicaments antidouleurs) des opiacés, des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antihistaminiques utilisés contre les allergies, notamment. Elle peut également être consécutive à la prise de substances irritantes, comme le tabac ou l’alcool. Si un médicament est en cause, le médecin pourra le remplacer par un autre. Il ne vous dispensera pas cependant, de quelques principes d’hygiène de base ? : une meilleure hydratation (au moins un litre et demi d’eau par jour), ou encore le fait de mâcher du chewing-gum… sans sucre. Ce sont là semble-t-il, deux bons moyens de stimuler la production de salive

Conduire, ça fait mal au dos

Bien des conducteurs développent des douleurs dorsales sur la route. Pour éviter d’avoir mal au dos et rouler sereinement, retenez bien ces quelques astuces. La conduite est un état de tension musculaire prolongé, aggravé par des gestes répétitifs. Le conducteur en effet, utilise sa musculature pour agir sur les commandes du véhicule. Mais il doit aussi produire un effort musculaire pour maintenir sa position en dépit des accélérations et des secousses du véhicule. Ces douleurs dorsales sont souvent situées au niveau de la colonne vertébrale. Elles touchent tout particulièrement les cervicales et les lombaires. L’apparition d’un torticolis au niveau des cervicales, n’est donc pas exceptionnelle. Pour que ces douleurs ne s’imposent pas à vous, le réglage de votre siège est primordial. Celui-ci doit épouser complètement votre morphologie.

Votre colonne vertébrale doit être en appui complet contre le dossier. Il faut en particulier que les dernières vertèbres lombaires soient plaquées contre le siège. Utilisez aussi un coussin plat si vous le souhaitez, pour compenser le galbe insuffisant du siège au niveau du bas du dos. Naturellement, l’état de votre voiture impacte aussi le confort de votre dos. Veillez à ce que les amortisseurs soient en bon état. Ils diminuent les secousses et les vibrations ressenties. Les sièges quant à eux, peuvent devenir très inconfortables s’ils sont affaissés. Enfin, n’oubliez jamais la règle qui consiste à ne pas conduire plus de 2 heures d’affilée. Si vous ne faites pas assez de pauses, vous ne faites qu’accroître votre fatigue musculaire. Et donc celle de votre dos.

Le petit déjeuner, pour démarrer pied au plancher !

C’est désormais connu, il n’y a pas de bonne journée sans un bon petit déjeuner ! Qui ne se souvient pas d’avoir appris que ce premier repas était le plus important de la journée ? Alors, tous à table... Après la nuit, les réserves en eau et en énergie ont fortement diminuées. Pour commencer la journée, rechargez donc les batteries pour repartir d’un bon pied. Vous éviterez ainsi la fringale qui trop souvent, marque le milieu de la matinée. Comme chaque repas naturellement, le petit déjeuner doit être équilibré. En premier lieu, misez sur :
- d’abord, les protéines : c’est justement grâce à elles que vous parviendrez au déjeuner sans coup de pompe et sans grignotages. Entre les produits laitiers comme le fromage blanc, les yaourts et les fromages ou encore les œufs, le choix est large ;

- ensuite, les céréales complètes : Elles vous apporteront d’indispensables sucres complexes, autrement dit le carburant nécessaire pour tenir la distance ;

- ajoutez-y un fruit pour ses vitamines et ses sucres rapides. Ils vous permettront de démarrer la journée, pied au plancher ;
- et naturellement, une boisson. L’objectif en effet, est de reconstituer les pertes hydriques de la nuit.

Si vous n’avez pas faim au moment du lever, laissez passer un peu de temps ? : prenez votre douche, habillez-vous et ensuite seulement, attaquez le petit déjeuner. Et comme celui-ci est un vrai repas, prenez-le assis. Il ne doit surtout pas se limiter à une tasse de café avalée debout, à la va-vite.

Boureima SANGA : Source : Destination santé

Sidwaya

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