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Gestion des noms de domaine .bf : Une quarantaine d’experts africains s’outillent à Ouagadougou

Publié le mardi 10 janvier 2012 à 00h33min

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Le premier atelier technique sur les opérations de registre DNS (domain number system), co-organisé par l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) du Burkina, en collaboration avec l’African Top Level Domain (AFTLD) se tient du 09 au 13 janvier 2012 à Ouagadougou. Objectif : une meilleure gestion du développement des noms de domaine de premier niveau .bf au Burkina Faso. Il réunit une quarantaine de participants venus de pays de l’Afrique francophones et des formateurs européens pour la plupart. Une belle occasion de partage d’expériences et de transferts de savoirs entre professionnels des TIC du Nord et du Sud. La cérémonie d’ouverture a été présidée ce 09 janvier à Ouagadougou par le ministre burkinabè des transports, des postes et de l’économie numérique.

Le nom de domaine, c’est un alias. Pour qu’une machine sur laquelle, il y a le site web, la messagerie… soit visible sur Internet, il lui faut une adresse publique et cette adresse publique est à numéros. Lorsque ces numéros sont traduits sous forme de langage naturel, c’est plus facile pour l’être humain à retenir (exemple : www.fasonet.bf). Les deux systèmes sont importants parce que les machines ne comprennent que les numéros et les êtres humains ne comprennent que des noms. Comme ça les deux s’entendent et tous fonctionnent normalement. Voilà comment Pierre Ouédraogo, directeur de la francophonie numérique, caricature le nomage Internet lorsqu’on lui demande la définition d’un nom de domaine.

La gestion des noms de domaine en extension .bf, qui est l’emblème du Burkina sur Internet, est confiée à l’ARCEP qui a achevé le processus de re-délégation en février 2011 par la reconnaissance de l’ARCEP par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) comme registre officiel en charge de la gestion du nom de domaine de premier niveau .bf.

Il n’est pas rare d’entendre parler de cyber-guerre, d’unités ou d’état-major spécialisés dans la cyber-sécurité et les cyber-attaques. Internet est devenu un champ de bataille où les grandes puissances et les puissances émergeantes affûtent leurs armes. « Sur le plan international, l’histoire a montré que le nom de domaine Internet national fait partie des moyens de pression internationale et qu’il faut exercer pleinement sa souveraineté nationale pour éviter toute surprise », confie le directeur de la francophonie numérique, Pierre Ouédraogo.

Depuis janvier 2012, l’Afrique a décidé d’adopter le nom de domaine .africa, une extension qu’une société non africaine voulait gérer. Les experts africains ont réussi à faire rejeter cette demande. L’extension .africa est désormais sous la houlette de l’Union africaine.
L’atelier de Ouagadougou vise donc à améliorer la gestion des noms de domaine Internet nationaux au même titre que les fréquences et les adresses par numéros d’autant plus qu’ils ne sont pas inépuisables.

Seulement 1000 noms de domaine .bf

Les pays développés affichent des centaines de milliers de noms de domaine enregistrés. Ce qui n’est pas le cas pour les pays africains. Par exemple, en mars 2011, le Burkina avait à peine 1000 noms de domaine (.bf), la Côte d’Ivoire avait environ 2000 noms de domaine (.ci), le Sénégal (.sn) 4000. La fracture numérique est donc importante. Tout comme le volume de travail à accomplir pour rattraper le retard. Ainsi donc, « un dialogue entre les acteurs de l’Internet doit être instauré dans le cadre de rencontres permanentes…, des séminaires thématiques doivent être régulièrement organisés afin d’adopter des lignes directrices sur les principales questions communes de réglementation d’Internet entre les pays », soutient Gilbert Noël Ouédraogo, ministre des transports, des postes et de l’économie numérique à l’ouverture de la ... Lire la suite

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Vos commentaires

  • Le 10 janvier 2012 à 02:26 En réponse à : Gestion des noms de domaine .bf : Une quarantaine d’experts africains s’outillent à Ouagadougou

    il me semble que tous ses prétendus experts,tous nos gouvernants africains sont trop déconnectés des réalités quotidiennes du peuple d’en bas.La population n’arrive pas à manger à sa faim parcequ’une minorité de prédateurs pillent,volent,détournent les ressources en se retrouvant avec des milliards planqués quelque part,et vous êtes là à nous parler de fracture némurique en comparaison avec l’occident.C’est normal et ne cherchez pas chaque fois à mettre les charrues avant les boeufs parceque,avec des gestions aussi calamiteuses de nos dirigeants,vous avez la preuve car on invite plus de 40 pesonnes venus des 4 coins du continents,logés,nourris sans oublier les perdiems pour venir parler dans le vide alors que cette masse d’argent peut servir ailleurs.Svp,les priorités des Burkinabè ne se trouvent pas dans ce machin de domaine.bf

  • Le 10 janvier 2012 à 04:38 En réponse à : Gestion des noms de domaine .bf : Une quarantaine d’experts africains s’outillent à Ouagadougou

    DNS in computer science has never meant but Domain NAME System. You should have made it clear before posting,given that you have access to the internet.

  • Le 10 janvier 2012 à 08:12, par karim En réponse à : Gestion des noms de domaine .bf : Une quarantaine d’experts africains s’outillent à Ouagadougou

    domaine.bf quelles foutaises ! vous êtes incapable de faire beneficier aux institutions du Faso comme les ministères et les universités d’un domaine qui fonctionne normalement et vous appellez les autres pays africains pourquoi ? un prof d’université de zogona n’a même pas un domaine université-ouaga.bf fonctionnel....

  • Le 10 janvier 2012 à 12:19, par Joukov En réponse à : Gestion des noms de domaine .bf : Une quarantaine d’experts africains s’outillent à Ouagadougou

    Je crois qu’ils sont entrain de commettre avec les NTIC au BF les mêmes erreurs qu’ils ont commises avec la Santé en confiant ce departement ministeriel en son temps à des financiers et autres politiciens sans une expertise avérée. Ce Mr, avocat de son état, feru de Ntic qu’il soit n’a pas les compétences nécessaires pour diriger ce departement si ce n’est de nous réciter ce qu’il va apprendre dans Wikipedia et être à la merci de ceux qui geré l’Onatel par le passé. Si dans les autres départements environnementaux et agricoles, le PF et le PM y ont mis des specialistes, le secteur des NTIC meritait aussi son spécialiste. Bien vrai que l’ancien spécialiste qui dirigeait ce secteur n’ya pas laissé sa marque mais est ce le seul.

  • Le 10 janvier 2012 à 12:25, par leburkidin En réponse à : Gestion des noms de domaine .bf : Une quarantaine d’experts africains s’outillent à Ouagadougou

    Bonjour,
    A vrai dire que le domaine .bf fonctionne mal. Plein de nom de domaine sur le .bf ne sont pas accessible. Pour cela beaucoup d’entreprise préfèrent actuellement créer en .Com. Pourtant il nous faut encourager la création des domaines .bf par patriotisme.
    Combien nous coute un nom domaine .bf ?
    Pourquoi les dns sont toujours gérer par l’ONATEL qui est aujourd’hui un opérateur au même titre que les trois autres tels Airtel et Telecel. Que Fais l’ARCEP par rapport à cet état de fait.
    Nous saluons la présence de cette rencontre au pays. C’est bien vrai que le burkina a d’autres priorités. Mais internet est aujourd’hui un facteur de développement socio économique.

  • Le 10 janvier 2012 à 17:07 En réponse à : Gestion des noms de domaine .bf : Une quarantaine d’experts africains s’outillent à Ouagadougou

    Mon frere, DNS ne veut pas dire Domain Number System mais Domain Name Server.

  • Le 13 janvier 2012 à 21:00, par leburkidin En réponse à : Gestion des noms de domaine .bf : Une quarantaine d’experts africains s’outillent à Ouagadougou

    Pour le moment tout ce que nous savons est lorsque tu veux créer un nom de domaine, c’est l’onatel qui le fait techniquement et qui empoche l’argent. Pourquoi ? L’ARCEP doit prendre ses responsabilités. L’ONATEL a été privitisé il y a 5 ans. C’est suffisant pour migrer le domaine .bf à l’arcep. Je pense que cela n’est pas dans le priorité de l’ARCEP. Ou bien l’argent générer par cela ne suscite pas assez d’angouement.
    Mais il ne faut pas l’oublier : c’est un bien national.

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