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Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

Publié le vendredi 30 décembre 2011 à 00h41min

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Les Assises nationales sur les réformes politiques se sont achevées le 9 décembre 2011. Au nombre des propositions non consensuelles qui n’ont pas été abordées lors de cet ultime raout politique, figure en bonne place l’article 37, lequel article aura été l’un des sujets les plus débattus courant 2011. Quel avenir aura ce fameux alinéa de notre Constitution relatif au mandat présidentiel ? Regards croisés de 3 personnalités :
- Bongnessan Arsène Yé, ministre chargé des Réformes politiques ;
- Hermann Yaméogo, opposant, président de l’UNDD ;
- Sy Shériff, journaliste, directeur de publication de Bendré et président du Forum des éditeurs africains.

“Je suis là jusqu’en 2015 ! Ne me posez pas des questions de 2016 ou 2017”. Telle est la réponse de Blaise Compaoré à la question relative au devenir de l’article 37. C’était le 9 décembre dernier au palais des Sports au sortir de la clôture des Assises nationales.
Le ministre en charge des Réformes politiques et des Relations avec le Parlement, Bongnessan Arsène Yé, lui, se veut peut-être plus explicite en s’appuyant sur ce qui est gravé dans le marbre de notre loi fondamentale : “A l’heure actuelle, rien n’est décidé. Mais le REFERENDUM EST POSSIBLE, puisque rien ne l’interdit.

L’article 49 de la constitution est clair”. Il stipule que : “Le président du Faso peut après avis du premier ministre et du président de l’assemblée nationale, soumettre au référendum tout projet de loi portant sur toutes questions d’intérêt national”. Celui qui a dirigé les travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) n’ignore pas ceux qui évoquent l’éthique pour s’opposer à un éventuel toilettage de l’article. Mais pour lui, la problématique de la modification de l’article 37 n’est pas d’ordre moral, mais juridique et politique. “Il faut analyser la question sous l’angle de la faisabilité ou pas ... on n’est pas obligé de modifier l’article 37, mais rien n’interdit de le faire”, laissera-t-il entendre.

Au demeurant, Bongnessan Arsène Yé note un léger fléchissement concernant les débats sur cet article : “Au début, dit-il, lorsqu’on abordait le problème de la modification de l’article 37, on vous tombait dessus à bras raccourci, on se ruait sur vous, à peine si vous ne risquiez pas de vous faire lyncher. Aujourd’hui, on admet qu’on peut débattre sur cette question”.
Le ministre en charge des Réformes n’est pas non plus partant pour l’avènement d’une “Constituante”, à l’opposé, par exemple, d’un Hermann Yaméogo. Pour le “Monsieur Réformes” du gouvernement burkinabè, l’idée est bonne, mais ne se justifie pas dans le contexte actuel du Burkina Faso, “qui ne sort pas d’une période de guerre, ni celle de l’absence de Constitution”.

Selon Bongnessan, même à vouloir changer de république, l’Assemblée constituante n’est pas un passage obligé.
Il a aussi sa petite idée de ceux qui réclament cette constituante : “Je comprends ceux qui évoquent cette voie, car pour eux, l’Assemblée nationale actuelle n’a pas la confiance du peuple. C’est ce qu’affirment les Refondateurs qui veulent un autre cadre pour adopter les lois. On va voter ces nouveaux députés comment ? Avec le fichier actuel qui est contesté ? D’autres disent qu’il faudra nommer les membres de cette Assemblée constituante, sur quelle base ?”. Pour lui, “on tourne en rond”, et il estime qu’il faudrait laisser courir le mandat des députés jusqu’à terme (mai 2011) et “cela permettra à CERTAINES REFORMES D’ETRE MISES EN PLACE”.

En dépit de la crise du premier semestre et des leçons à tirer du printemps arabe, les Burkinabè devront-ils attendre éternellement l’alternance ? Réplique immédiate de l’Enfant terrible de Bagassi qui a alors martelé : “L’alternance, comme vous le savez, ne se décrète pas”. Et quoi de plus normal pour un peuple de sanctionner ses dirigeants lors d’un vote : “Si vraiment la crise a secoué le régime, ça veut dire qu’avec les élections qui viennent, le régime doit en faire les frais par les urnes. Et ceux qui parlent d’alternance, certainement qu’ils seront plus populaires et qu’ils auront plus de place dans le nouveau système”.

Pour Bongnessan, seul le peuple est la référence en démocratie. Au sujet des élections à venir, il approuve la biométrie, mais reste dubitatif sur le temps imparti et les moyens pour organiser ce scrutin.
Pourquoi envisager toujours le référendum alors que l’article 37 pourrait rester en l’état et l’alternance deviendrait possible ?
“Mais qu’est-ce que ceux qui rejettent le référendum proposent à la place ?” lancera Bongnessan en guise de réponse. Comme un défi, il invitera “tout ceux qui se disent populaires à aller aux urnes, sinon ce sera un aveu d’impopularité”.

Peut-on envisager le cas d’école où Blaise passerait la main à l’image d’un Rawlings du Ghana ou d’un Konaré du Mali ?
“Oui, répondra Bongnessan, mais ce sont des hypothèses et il est président jusqu’en 2015, et en 4 ans, beaucoup de choses peuvent se passer”.
Effectivement, et ces bouts de phrases, prononcées aussi par Blaise, toujours le 9 décembre dernier, nous le rappellent : “une proposition peut ne pas être consensuelle aujourd’hui et l’être demain”. Le temps, voilà l’allié et le rempart de la IVe République !

Que dire de tout ça le président de l’UNDD, Hermann Yaméogo ?
D’abord il pose un semblant de postulat en affirmant que “c’était dans les règles du jeu que des propositions restent en l’état... Beaucoup en effet se sont laissés convaincre que le fait que toutes les questions n’aient pas fait l’objet d’accord constituait un échec des assises nationales ; ce qui est tout à fait faux”.

L’article 37 est devenu une auberge espagnole

Satisfecit donc de ce dernier, qui estime que le fait d’avoir participé à cet exercice de dialogue national est très bénéfique. L’avenir de l’article 37 ? Le pape du “tekré” burkinabè répond par ceci : “L’article 37 est devenu quelque part comme une auberge espagnole ; chacun l’habille de ses rêves. Ainsi, il y en qui veulent le déverrouiller pour mettre fin à la limitation des mandats, d’autres souhaitent le verrouiller, c’est-à-dire faire en sorte qu’il soit insusceptible de révision et en tant que tel classé au nombre des matières concernées par l’article 165 de la Constitution...

Pour ce qui concerne l’avenir de cet article, je ne suis pas un dieu des oracles pour pouvoir éclairer votre lanterne”. Et Hermann de rappeler que bien avant l’avènement au pouvoir “de ces hommes qui nous gouvernent”, notamment à l’occasion de l’élaboration de la Constitution de la IIIe République, lui était partisan de la limitation du nombre de mandats présidentiels.
Idem pour celle de la IVe République. Et que pense-t-il de la position du chef de l’Etat ? Le fils de Maurice Yaméogo estime que Blaise Compaoré ne louvoie pas quand il dit qu’une “proposition non consensuelle aujourd’hui peut être consensuelle demain”.

Pour Hermann aussi, en attendant “le verdict du temps”, il faut “privilégier l’esprit consensuel” dans la délibération.
L’occasion était belle également pour le président de l’UNDD d’expliciter encore une fois son idée de “Constituante” : Pour lui, une “telle application peut se révéler profitable du point de vue juridique, politique et financier pour une consolidation de notre démocratie”. Il en donne les raisons :
- d’abord l’Assemblée constituante peut in fine faire revenir ceux qui rechignent à participer au jeu ;
- ensuite, elle peut servir d’instance de validation des réformes politiques ;
- enfin à l’orée de la fin de la législature, il faut une nouvelle Assemblée nationale, et la Constituante pourrait résoudre la question de “la prorogation du mandat des députés jusqu’en novembre pour avoir le temps de finaliser la biométrie”. Donc pour Hermann, cette Assemblée résoudrait ce problème de vide juridique.

Et pour conclure sur cette proposition, il ajoutera : “Le recours à l’article 59 de la Constitution pour l’exercice des pleins pouvoirs peut permettre au chef de l’Etat d’agir par ordonnance alors que l’actuelle Assemblée serait toujours en place pour combler ce vide juridique et nous permettre de cheminer dans la légalité jusqu’en novembre où une Assemblée nationale constituante pourra être élue... Elle aura alors en charge non seulement le travail de validation des réformes retenues, mais aussi l’œuvre de renouvellement des organes de l’Etat pour permettre de passer à une Ve République. Maintenant si c’est le passage à la Ve République qui pose problème ou qui provoque des urticaires par ci, par là, c’est une autre question”.

Je ne peux pas jurer que Blaise partira en 2015

Le patron de l’UNDD est aussi de ceux qui pensent qu’il faut accompagner Blaise Compaoré pour rendre l’alternance possible. Il s’en explique : pour lui, cette alternance est d’abord impossible sans ce qu’il appelle “certaines mesures fortes concernant la gouvernance, l’armée, la justice et l’emploi des jeunes”.
Un seul homme, foi d’Hermann, est capable, car “le mieux placé”, de procéder à cette catharsis qu’est la Refondation avant de passer le témoin.

Revient encore alors la question de la volonté ou non du locataire de Kosyam de quitter le pouvoir en 2015. Sur ce mystère, Hermann est catégorique :”Je ne peux pas jurer la main sur le cœur que le chef de l’Etat ne sera pas candidat en 2015”. En attendant, il souhaite une année 2012 de paix aux Burkinabè. Par contre, Hermann se dit convaincu que Blaise sait, et au vu de la conjoncture nationale et internationale, qu’il y a un réel désir de changement allant dans le sens de la “limitation des mandats”.

Selon lui, Blaise pourrait surprendre en faisant sienne cette maxime gaullienne : “Il faut savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent”.
Enfin, invité à apprécier la proposition de Salif Diallo relative au régime parlementaire, Hermann affirme en substance que l’UNDD était depuis longtemps partante pour ce genre de régime, car le “régime présidentialiste appliqué en Afrique” conduit à une hyperprésidence, le pouvoir étant concentré entre les mains d’une même personne.
Qu’en pense Shériff Sy, directeur de Publication de Bendré et président du Forum des éditeurs africains ?

Il commence par rappeler au bon ou au mauvais souvenir, c’est selon, les propos du chef de l’Etat à la clôture des travaux du CCRP et son discours du 11 décembre 2011 : “Je souhaite que les points non consensuels identifiés continuent de faire l’objet de réflexion en vue d’une meilleure conciliation des opinions, en référence à notre volonté de consolider le débat constructif”. Pour Shériff Sy, Blaise ne dit pas concrètement comment cette continuation se fera, ce qui traduit l’échec des assises nationales.

“Le référendum et la Constituante : des voies pour faire rempiler Blaise”

Puis, le directeur de publication de Bendré à martelé : “En vérité, les points dits consensuels sont superfétatoires. Ces points ont été déjà abordés dans plusieurs fora et auraient trouvé une résolution dans la normalité institutionnelle si on était dans un Etat de droit. Les débats intra et extramuros de ce CCRP montrent à l’évidence que sa quintessence était l’article 37”.
Pour Shériff Sy, l’article 37 est une question pendante, et jusqu’à présent, à coups d’écrits et d’interviews, estime-t-il, “les thuriféraires et autres laudateurs du régime” s’attellent à y trouver des solutions. Le référendum ? Pourquoi pas !

En tout cas pour lui, le pouvoir actuel n’a pas encore fait le deuil de la possibilité de consulter le peuple sur la question. Mais ce ne sera pas possible en 2012, élections locales obligent. Et pour le dirpub. de Bendré, au regard de la configuration des forces politiques et apolitiques du camp Compaoré, cette bataille référendaire pourrait se mener à travers des “soldats de la 26e heure” qui auront pris possession de municipalités et d’écharpes de député.

Il estime aussi qu’avec la Constituante, c’est kif-kif bourricot, car une Ve République remettrait tous les compteurs à zéro et offrirait alors à Blaise une virginité politique. “Imaginons un seul instant que l’on aille dans leur sens, qu’une nouvelle constitution s’en dégage. Puisque tout sera nouveau et que même la République serait nouvelle, il va sans dire que, sans exception, chaque Burkinabè pourrait prétendre à la magistrature suprême. N’est-ce pas un nouveau contrat qui est ouvert à qui de droit ?”. La Constituante serait donc une autre voie ouverte pour permettre à Blaise de rempiler si l’on en croit Shériff Sy.

Pour lui, si le chef suprême des armées, qui, avec une “seule petite phrase, pourrait remettre les pendules à l’heure” se refuse à le faire, “c’est que quelque part, il y a une volonté rampante de pouvoir monocratique fort”.
Shériff Sy croit mordicus que, sur ce plan, les masques finiront par tomber. De même son verdict sur une alternance au Burkina est sans appel : “L’origine sanglante du régime fondateur de la IVe République, sa consolidation violente et sa viciation ne peuvent pas ne pas impacter sur toute tentative d’alternance, article 37 ou pas !”

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 30 décembre 2011 à 01:23 En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Mon professeur de francais Sy Sheriff Moumouni, merci de votre brillante intervention. Je vous ai connu avec le verbe sous la revolution quand on etait au Lycee Yamwaya.

    Un de tes anciens eleves aux USA.

  • Le 30 décembre 2011 à 02:22, par Xamos En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Tout ce qui tourne autour de l’article 37 revient au meme ; REFERENDUM ; CONSTITUANTE ; meme soulevement...Ce n’est pas facile de se debarasser de ce a quoi nous sommes habitues. Aussi un arbre bien enraciner est difficile a faire disparaitre.

    Meme les opposants tournent ; sans referendum et sans prolongation du mandat de Blaise(qui peut aboutir au trouble socio politique selon l’opposant et le journaliste), quel gachi d’une constituante ?? Et la constituante qui permet a Blaise de revenir au pouvoir...Vous voyez c’est tres paradoxale...

    Mais le peuple a le dernier mot ! Tout ce qui est dit et se dit jusque la est du blablabla...Quand tout le peuple aura compris qu’il est fasse a la mort et qu’aucune solution n’est possible, c’est lui meme qui prendra son destin en main sans la crainte de la mort puisqu’il serait deja condamner a mourrir.

    Que la paix regne au Faso et que tout s’arrange !!

  • Le 30 décembre 2011 à 03:37 En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Quand on regarde les 3, on connait l’ honnete home.

  • Le 30 décembre 2011 à 03:42 En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Ce sera bien sympa d’oublier ce Hermann,qui est opposant de Burkina tout entier et qui pourrait nous vendre à n’importe quel prix

  • Le 30 décembre 2011 à 07:05 En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    N’y aurait-il pas de burkinabé dignes à interroger ? Pourquoi Hermann ? Bongnessan même vaut mieux qu’hermann yaméogo(que les vrais Yaméogo m’excusent du petit "y" de hermann) sur la question de l’article 37. Quant à Shériff Sy, je me garde de tout commentaire. seulement je suis d’accord avec SY quand il dit : “En vérité, les points dits consensuels sont superfétatoires. Ces points ont été déjà abordés dans plusieurs fora et auraient trouvé une résolution dans la normalité institutionnelle si on était dans un Etat de droit. Les débats intra et extramuros de ce CCRP montrent à l’évidence que sa quintessence était l’article 37”

    • Le 30 décembre 2011 à 13:56, par Wendi En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

      Tu ne savais pas que Bognessan valait mieux que hermann ?

    • Le 31 décembre 2011 à 08:00, par Awoto En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

      Pourquoi voUs n’aimez pas le débat démocratique et serein ? Méfie toi car les Yameogo ne sont pas xenephobes. Aussi à travers les forumistes je sens que Hermann reste l’homme d’ Etat que tous désirent à la tête de l’état car il a des idées fécondes et il a du cran, un véritable messie politique. J’ai du respect pour ces 3 personnalités au moins qui ne parlen pas " deguê" comme Me Sankara. Longue vie à tous et que la préservation de l’art 37 en l’état soit le lit de la paix au Faso .La politique est un jeu dangereux et passionnant il s’adonner pour comprendre et reconnaitre que Blaise ne peut pas activer une médiation en Guinée Bissau et modifier l’art 37. Une partie de l’opposition se laisse divertir par cette article alors que plus de 80% du peuple ignore cela. Ne vilipendons personne. Préservons nos forces pour gagner la majorité à l’assemblée nationale en 2012. Bonne et heureuse année .

  • Le 30 décembre 2011 à 09:57, par TERANOVA En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Merci à tous ces messieurs qui nous éclairent jour et nuit.
    Je voudrais tout simplement dire qu’au Burkina Faso, 80% de ceux qui ont l’âge de voter sont analphabètes, ils ne connaissent pas la portée de l’acte d’un vote et par conséquent, utiliser nos braves parents pour assouvir la soif du pouvoir de certains serait une grave erreur. Que ceux là qui soutiennent cette alternative pour arriver à leur faim se rappellent de ce que disait leur patron "lorsque les contradictions deviennent physiques, le dénouement ne peut être que brutal" quand bien même il dormait à l’heure où ces évènements se déroulaient.
    Encore merci pour cette tribune.

  • Le 30 décembre 2011 à 10:04, par le riche En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    ‘’Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff’’ je ne suis pas d’accord avec ce titre, le meilleur titre serait : ‘’Article 37 : Regards croisés du peuple, de Bongnessan, Hermann et Shériff’’

    • Le 30 décembre 2011 à 22:58, par Pazoessé En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

      Le riche tu va ns foutre la paix avec ton référendum
      Sache que pour négocier son tazartché,Tandja a organisé un référendum,remporté à plus de 90% avec près de 70% de taux de participation.A la fin de son mandat légal,Tandja n’a pas fait 60 jours au pouvoir:ce qui devait arriver,arriva,et il n’y eut aucun rat dans la rue pour exiger son retour.C’est ce que vous préparez pour Blaise.Exactement !
      Pazoessé

  • Le 30 décembre 2011 à 12:11, par Pazoessé En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Stp webmaster,tu me censure trop

    Il est plus simple de garder l’article 37 dans sa version actuelle. Tenter de le modifier pour sauter le verroux de la limitation du nombre de mandats,c’est offrir à voir au monde une crise telle que vécue dans d’autres pays et pour lesquelles Blaise a été sollicité.
    Roch,Mahama,Bongnesran,Soubeiga,...épargnez notre chère Faso d’un bain de sang INUTILE.Rassurez vous,nous sommes là pour vous aider dans ce sens,AVEC OU SANS votre avis.
    Pazoessé

  • Le 30 décembre 2011 à 12:55, par lbagor En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    il y a une seule chose que moi je ne comprends pas ? Qu’a notre constitution pour qu’on envisage la modifier ? A mon humble avis rien. Si des gens en manque de débat politique veulent discuter laissez les discuter. Mais qu’ils essaient de toucher à notre constitution et ils verront que nous sommes la pour les accueillir comme il se doit. N’gaw.......Ton gounda yam

  • Le 30 décembre 2011 à 13:12, par osama En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Merci pour ta vision mr Shériff.les debats sur l’ART 37 pour moi n’a pas de sens.la seule chose la plus importante à mon avis seul le peuple peut et a le dernier mot de leur propre testin.Il est souvant interessant de savoir quitter au momment ou tu sembles etre toujour important pour les autres.Que la justice regne pour la patrie.

    • Le 30 décembre 2011 à 19:16 En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

      L’article 37 n’est pas sacré.
      Il est modifiable et sera modifié.
      Trêve de bavardages.
      L’alternance n’est pas indispensable au BURKINA.
      Ce qu’il faut c’est un régime fort responsable,qui respecte les droits humains et qui s’engagent résolument sur des grands chantiers d’éducation et de création d’emploi.
      Si Blaise peut le faire,son mandat est renouvellable,sinon il doit partir.

  • Le 30 décembre 2011 à 17:49, par Aboudra En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Quant ls gens parlent du peulple au BF, il s’agit de quel peuple meme ?

  • Le 30 décembre 2011 à 18:19 En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Ah mon cher Faso ! Pourquoi tes fils te veulent-ils du mal ? Je suis parfois dépasser par tout ce qui tourne autour du pouvoir. Ah pouvoir quand tu nous tiens !

    A mon humble avis, je ne pense pas que Blaise soit le problème.Il a certes plein de choses à se reprocher mais ce sont tous ces gens , je dirais les à cotés(de blaiso) qui veulent continuer à profiter du système depuis 25 ans qui parlent de la révision de ce article. Bien vrai que le président peut se demander ce qui va se passer pour lui s’il quitte le pouvoir ! Mais , est-il mieux de quitter le pouvoir et profiter d’une vie paisible au Faso ou finir comme tous gens : Moboutou, Gbagbo ou pire Khadafi. Nous en sommes pas là pour le moment , mais comme lui même le dit avec le temps tout peut se passer. Préservons la paix dans notre chère patrie. Comme on le dit chez nous " SI JE SAVAIS C’EST QUAND C’EST TROP TARD".Mieux vaut quitter les choses avant qu’elles ne te quittent.Bonne réflexion à tous les internautes. Merci.

  • Le 31 décembre 2011 à 01:38 En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Je peux me tromper mais à l’allure où vont les choses, le Burkina ne peut pas echapper à ce qui est arrivé aux autres pays. La malhonnetété a atteint un seuil critique dans ce pays au point que le denouement ne peut qu’être violent ; et puis soyons serieux avec toutes les casseroles que Blaise traine vous le voyez quitter le pouvoir et vivre sur la terre ? Non ils partira comme son ami Khadafi du povoir. Dans tous les cas lui aussi n’a pas si mal terminé puisqu’il n’a terminé que comme il l’a souhaité et comme c’est une histoire de binôme il n’y a pas à s’arracher les cheveux. Le jour viendra tôt ou tard.

  • Le 31 décembre 2011 à 16:50 En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    "NAN LARA AN SARA"

  • Le 31 décembre 2011 à 22:33, par Alexio En réponse à : Article 37 : Regards croisés de Bongnessan, Hermann et Shériff

    Un pays pauvre comme le Burkina Faso be doit pas se laisser berner par la malhonnetete des politiciens qui nous gouvernent aujourdhui.Le pouvoir est entrain de bouffer Blaise comme un sable mouvant,car son entourage est plus venimeux qu il ne croit.Ce meme entourage qui a assasiner Sankara Thomas,maintenabt la balle er dans leur camp,pas d issu de sorti voila l equation a plusieurs inconnu.C est dommage 28 ans au pouvoir,on n est pas rassasier,que dira ce peuple qui ne mange pas a sa faim,sa soif,sa sante,son education,sa securite sosiale,son avenir ?

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