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Somnambulisme  : un trouble… à dormir debout  !

Publié le mardi 27 décembre 2011 à 00h23min

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Saviez-vous que le somnambulisme concernait principalement les petits garçons  ? Ce trouble du sommeil débute vers l’âge de 4 ans, et disparaît en général, à la puberté. Mais comment le reconnaître, et comment le prendre en charge  ?
Si un enfant se promène la nuit, les yeux grands ouverts tout en étant profondément endormi… c’est qu’il souffre de somnambulisme. Dans la forme typique dont nous parlons, le somnambule se lève au bout d’une à trois heures de sommeil, pendant sa phase lente et profonde. Le visage reste inexpressif, le somnambule marmonne parfois, et sa démarche est lente. Sa « promenade » peut durer de quelques minutes à une demi-heure, limitée à la chambre ou au contraire, étendue à toute la maison.

Le somnambule est capable de réaliser des actes élaborés, comme peler un fruit ou se servir à boire. Mais il est maladroit, et il risque de se blesser. Il est donc important avant le coucher, de sécuriser les fenêtres et les portes par des verrous. Le somnambule demeure docile. Il se laissera facilement reconduire jusqu’à son lit.

Encore faut-il s’en apercevoir, car ces accès peuvent se reproduire deux à trois fois par nuit. Petite précision ? : le mythe du somnambule qui ne doit surtout pas être réveillé est infondé. Il est simplement déconseillé de le faire, car il risque d’être perturbé par un réveil brutal. Il pourra, alors, ? avoir un comportement ? agressif. Dans 60% à 80% des cas, le somnambulisme est associé à des antécédents familiaux. Si votre enfant est concerné, il est très important de le rassurer. Dans un second temps seulement, si cela est nécessaire, vous pourrez envisager de lui faire suivre une psychothérapie.

Dois-je faire enlever mes dents de sagesse ? ?

Dois-je faire arracher mes dents de sagesse ? ? Voilà une question angoissante. Au moindre doute, interrogez un dentiste. Après un examen radiographique, il déterminera si vous avez besoin d’une intervention. Troisièmes molaires définitives, les dents de sagesse poussent en général entre 17 et 21 ans. Même si elles peuvent se manifester plus tard… voire jamais.? Ces dents ont la même fonction de mastication que les autres molaires. Il y a encore quelques années, elles étaient quasi-systématiquement extraites, afin d’éviter une inflammation de la gencive, ou un chevauchement dentaire. Aujourd’hui, l’extraction préventive n’est plus systématique. Le fait de conserver ces dents « surnuméraires » peut même présenter un certain intérêt.

En premier lieu, pour préserver le capital dentaire. Elles peuvent s’avérer utiles dans le cas d’une molaire perdue et non remplacée, faisant alors office de support pour la pose d’un bridge. Dans certains cas, l’extraction des dents de sagesse est nécessaire. C’est le cas lorsqu’au moment de la pousse, la dent manque de place. Le plus souvent, l’extraction concerne alors les dents de sagesse de la mâchoire inférieure, ? qui peuvent pousser d’arrière en avant. Elles peuvent être sources de douleurs, de chevauchements dentaires, de névralgies…

Après examen radiographique, le dentiste décidera de l’intérêt d’une opération. Cette dernière sera pratiquée soit par un chirurgien-dentiste, soit par un stomatologue. Elle se déroulera sous anesthésie générale – le plus souvent, lorsque les quatre dents sont retirées au cours de la même intervention - ou sous anesthésie locale.

Sans cigarette, plus fort le désir

Voici une nouvelle raison d’arrêter de fumer qui devrait ne pas manquer d’attraits… Selon un travail américain en effet, l’abandon de la cigarette aurait des répercussions rapides sur les performances sexuelles. Si, si ? ! ?Les chercheurs se sont intéressés aux effets du sevrage tabagique sur la libido – mais aussi les performances - ? de 65 fumeurs. Parmi les hommes qui avaient rapporté des difficultés sexuelles, trois sur quatre ont affirmé par la suite, ne plus en souffrir. Une fois les patchs nicotiniques retirés, ces participants ont observé des érections plus satisfaisantes. Ils ont expliqué par ailleurs, qu’ils parvenaient plus rapidement ?à l’état d’excitation sexuelle ? ! Le tabac en effet, provoque une atteinte des artères. Il est donc logique qu’il puisse entraîner des troubles de la vascularisation de la verge, et donc des difficultés d’ordre sexuel.

L’Homme et le criquet ? : un combat sans relâche

Durant l’été 2011, une invasion de criquets a provoqué la destruction de nombreuses récoltes dans le sud de la Russie. Il s’agissait de criquets « migrateurs », une espèce dont les essaims sont capables de parcourir de très longues distances. Le criquet migrateur préfère les zones humides comme le delta central du fleuve Niger au Mali, et les pourtours du lac Tchad, de la mer Noire et de la mer Caspienne. Ce criquet n’est pas le seul à menacer les terres cultivées. Le criquet pèlerin est même considéré comme le plus dangereux de tous. Ces dernières années, la Banque mondiale et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture – la FAO - se sont mobilisées pour l’Afrique.

Celle-ci, comme trop souvent, était en butte à de sévères invasions de criquets pèlerins. Depuis 2004, le continent africain est en période de rémission. Toutefois, un relâchement dans l’effort de lutte serait très préjudiciable. Et certains pays sont particulièrement vulnérables. C’est notamment le cas du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.

Obésité ?et génétique ? : le sport en renfort

Il existe bel et bien des prédispositions génétiques à l’obésité. Mais selon un travail britannique, le fait de pratiquer une activité sportive régulière ? permettrait de minimiser l’effet de cette influence génétique. Les auteurs en effet, ont confirmé l’implication dans la prise de poids, d’un gène dénommé FTO ? pour Fat mass and obesity-associated, c’est-dire pour «  ?associé à la masse graisseuse et à l’obésité ? ». D’après leur travail, celui-ci augmenterait le risque d’obésité de 23%. Ils ont ensuite confirmé les effets bénéfiques de l’exercice physique. Le fait de se bouger notamment, diminuerait de 27% l’influence exercée par le gène en question. Cette découverte contraste avec l’hypothèse en cours, selon laquelle on ne peut rien contre les gènes. Or l’activité physique est bien un moyen efficace de contrôler sa prise de poids. Et cela, même chez des patients prédisposés.

Boureima SANGA
Source ? : Destination santé

Sidwaya

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