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NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

Publié le vendredi 23 décembre 2011 à 00h54min

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Le 7 décembre 2011, le Conseil des ministres nommait un préfet de police de la ville de Ouagadougou en la personne du commissaire Rasmané Ouangraoua. Commissaire de police à la retraite de grade terminal et de classe exceptionnelle depuis 1985, chef des opérations et de l’information des Nations unies au Burundi, Directeur de la sécurité présidentielle et chef de la sécurité rapprochée du président Sangoulé Lamizana, commandant de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) et Coordinateur général des renseignements généraux du gouvernement sous la Haute-Volta, instructeur de tirs de la Police nationale, diplômé de l’Académie de police de Washington et spécialiste du droit, docteur en criminologie, enseignant dans plusieurs universités de la sous-région et actuellement enseignant au cycle supérieur à l’Ecole nationale de police, Drissa Malo Traoré dit Saboteur se dit avoir le profil pour apporter un éclairage aux Burkinabè sur cette nomination.

Dans les lignes qui suivent, il se prononce sur le rôle, l’utilité et l’opportunité d’un préfet de police au Burkina.

"Le Pays" : Le Conseil des ministres a nommé un préfet de police pour la ville de Ouagadougou avec compétence sur la région du Centre. Dites-nous pourquoi vous avez jugé bon de parler de cette nomination ?

Drissa Malo Traoré : Nous sommes interpellés un peu partout, notamment à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso et beaucoup de gens nous disent qu’ils ne savent pas ce que c’est qu’un préfet de police. Compte tenu du fait que je suis de la corporation de la police et un spécialiste dans ce domaine, j’ai estimé qu’il fallait éclairer l’opinion, ne serait-ce que donner les tendances du rôle d’un préfet de police, même si on ne rentre pas dans les détails.

Justement, qu’est-ce qu’un préfet de police ?

Le préfet de police est un véritable chef de police. Il est chargé de la coordination du maintien de l’ordre et de la sécurité dans une agglomération de plusieurs millions d’habitants, où sont concentrés les pouvoirs publics, le parlement, les institutions internationales, les représentations diplomatiques, les centres d’impulsion vitaux de la nation dans les domaines économique et social.

Quelles sont ses attributions et de qui relève-t-il ?

Ses responsabilités en la matière sont extrêmement lourdes et les problèmes qu’il doit traiter ne peuvent, par leur ampleur, se comparer à ceux de toute autre ville du Burkina Faso. Il est donc indispensable de mettre en place à Ouagadougou une organisation de police fortement structurée, placée sous un commandement unique. Dans les pays comme la France, où la préfecture de police de Paris a vu le jour en 1800, le préfet de police relève du ministre de l’Intérieur.

"Un préfet de police doit maîtriser son environnement"

Tous les pays francophones ayant calqué le système français, ici, normalement, c’est le ministre de l’Administration territoriale chargé de la sécurité qui coiffe le préfet de police.

Et quels atouts un préfet de police doit-il avoir pour mener à bien sa mission ?

Normalement, lorsque le gouvernant doit nommer un préfet de police, il doit très bien connaître le haut fonctionnaire qu’il veut désigner et sur tous les plans. Premier atout, un préfet de police doit maîtriser son environnement. Du point de vue relations publiques, il faut que le préfet sache comment pénétrer le milieu et avoir un sens de communication très poussé. Je prends un exemple. En Corse, lorsque les Indépendantistes s’étaient levés pour troubler l’ordre public, la France a estimé qu’il fallait nommer un homme qui maîtrisait l’environnement. Cela avait été le commissaire Broussard et a été le patron de la Brigade anti-gang. Le second atout, les qualités professionnelles et techniques. Cela veut dire que ce doit être un haut fonctionnaire de police qui a gravi pratiquement tous les échelons de la police et qui est capable en une fraction de seconde de savoir ce qu’il faut faire.

C’est normalement quelqu’un qui est en fin de carrière ou qui est retraité mais qui est toujours apte à servir son pays. Le troisième atout est que le préfet de police a une fonction politique. Il représente le pouvoir central au point de vue sécurité dans l’agglomération où il est nommé. Il doit donc tenir compte de certaines sensibilités politiques pour pouvoir gérer la région. Enfin il doit avoir des connaissances étendues sur le droit car il doit pouvoir interpréter les textes.

Selon vous, à quoi peut répondre une telle décision du gouvernement ?

Je pense que le gouvernement doit avoir des arguments car il a beaucoup de canaux d’information comme l’armée, la gendarmerie, la police et la société. En rassemblant toutes ces données, le gouvernement peut penser qu’à telle période précise, Ouagadougou a peut-être besoin d’une certaine maîtrise sécuritaire ou de prévenir éventuellement certaines situations qui peuvent venir en plaçant quelqu’un qui peut coordonner ses activités de sécurité et de maintien de l’ordre dans la région.

Voulez-vous dire que cette décision a peut-être un rapport avec les récents troubles qui ont secoué la ville et continuent d’ailleurs ?

Dans tous les cas, si vous remarquez, depuis un certain temps, je dirai même des années, chaque fois, les grands troubles se situent au niveau de Ouagadougou. Que ce soit au niveau universitaire, scolaire ou syndical, Ouagadougou est en tout cas la tête pensante de tous les grands problèmes sociaux qui se posent dans le pays. Je pense qu’à la longue, il faudra nommer aussi un préfet de police à Bobo-Dioulasso. On pourra prévenir beaucoup de choses.

"J’ai eu le commissaire Ouangraoua sous mes ordres"

Finalement, un préfet de police, cela a des avantages …

Ah oui ! Moi, personnellement, en tant que spécialiste, si c’est fait dans de bonnes conditions professionnelles…

C’est-à-dire ?

C’est-à-dire que si on ne nomme pas le préfet de police pour le plaisir de le nommer, pour donner un titre à quelqu’un, comme pour le mettre au garage. Mais si on veut faire réellement comme en France, le préfet de police a un rôle important à jouer. Par exemple, le préfet de police de Paris est en même temps le préfet de la zone de défense et de sécurité de la région de Paris, mais dans le domaine civil.

Justement, la France, ce n’est pas forcément le Burkina. N’y a-t-il pas risque que ce qui est bon à Paris ne soit difficilement adaptable au Burkina ?

Je pense que tout dépend du décret qu’on va prendre pour déterminer l’organisation, les attributions et le fonctionnement du préfet de police. En France, par exemple, le préfet de police a un cabinet, un secrétariat général pour l’administration et un autre pour la défense de la zone de défense et de sécurité, six directions actives de police, deux directions administratives et des services spécialisés. D’une manière générale, le préfet de police est nommé dans un souci d’unification du commandement pour piloter les problèmes sécuritaires dans une localité donnée. Si la volonté politique est manifeste, il est évident qu’il n’y aura pas de chevauchement avec les autres structures.

Connaissez-vous personnellement le commissaire Ouangraoua, le nouveau préfet de police ?

Oui (rires). Je suis un ancien de la police (se référer à l’introduction de cette interview, NDLR). C’est dire que le commissaire Ouangraoua est un élément que je connais très bien. Si je peux donner mon avis personnel, c’est un haut fonctionnaire qui maîtrise très bien l’administration de la police. Il connait tous les rouages et a fait pratiquement toutes les branches de la police. Il est très discipliné d’abord. Je l’ai eu sous mes ordres. Il a travaillé avec moi (dans les années 1970 où Drissa Malo Traoré était alors commandant de la CRS, NDLR). Depuis que je l’ai connu, il n’a jamais changé. Même quand il a été nommé DG (Directeur général de la police nationale, NDLR), il a toujours respecté les gens.

Lorsqu’il a été gouverneur du Sud-Ouest, chaque fois que les gens parlaient de lui, c’était toujours en bien. Il est beaucoup aimé de la troupe et a le contact facile avec la population. Il a été toujours humble. Ce sont des valeurs qui peuvent aller de pair avec la fonction de préfet de police.

Il sera donc à la hauteur ?

En tout cas, de mon avis, personnel (…), c’est un monsieur qui, normalement, peut réussir cette mission.

Le préfet de police : origine

"Le terme préfet de police a vu le jour en France, notamment à Paris, sous Napoléon 1er, le 17 février 1800. Quelques jours après son coup d’Etat, Napoléon 1er rattache ainsi au pouvoir central les attributions de police générale, qui dépendaient de la commune de Paris sous la révolution française. Le préfet de police reprend les attributions du lieutenant général de police, institué par Louis XIV en 1667, pour exercer des pouvoirs de maintien de l’ordre auparavant dévolus au prévôt de Paris. Pendant la seconde Guerre mondiale, la préfecture de police a été utilisée par le régime de Vichy collaborant avec les autorités allemandes. Les mouvements de la résistance les plus actifs dans cette institution sont « Honneur de la Police » et « Front national police »(…). Alors que les Américains sont aux portes de Paris, les Allemands décident de désarmer la Police qui se met en grève le 15 août 1944 ; le 19 août, les mouvements de la résistance organisent l’insurrection en s’emparant de la préfecture de police, caserne de la cité, et s’illustrent dans la libération de Paris, sous la direction de Charles Luizet, nommé préfet de police par de Gaulle. Pour cette contribution à la victoire contre l’occupant, où 167 policiers sont tués, la préfecture de police a été décorée par le Général de Gaulle de la Légion d’honneur. C’est la raison pour laquelle ses agents en tenue d’honneur portent une cordelière rouge à l’épaule gauche, les jours de cérémonie (…)."

Drissa Malo Traoré

Propos recueillis par Abdou ZOURE

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 23 décembre 2011 à 01:24 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Préfet de police de Ouagadougou=nomination bidon pcq pour faire du copier-coller avec la France,il faut bien avoir les technologies,il ne s’agit pas d’avoir des kalach.En plus,dans un pays aussi désorganisé à tous les niveaux,où tous les services se marchent dessus,c’est encore ajouter/superposer une autre couche de merde

  • Le 23 décembre 2011 à 04:23 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Je remarque que Ouangrawa est un ami a Malo Saboteur Traore. Il ne dit que du bien de lui alors qu’ il a deshabille des gens pour montrer leurs sexes ici a Ouaga sous le couvert de tranquiliser une population qui avait peur que les Igbo volent leurs sexes. C’etait immoral d’ immortaliser ces seances de voyeurisme a la TNB. Ensuite, Ouangrawa a tue un pithon sacre a Gaoua quand il y etait gouverneur. C’st comme ca qu’ on respecte les gens/ On respecte les gens et on ne respecte pas leur culture ?
    Un autre point : Le gouvernement aurait don cree ce poste de plus pour prevenir les troubles et non pour soigner les causes des troubles. Don c’est une bureaucratie e la repression qui vient s’ajouter aux forces repressives qu’ on connait deja.
    Un autre point:Qu’est-ce que cette prefecture de police va apporter que les autres structurs ne pouvaient pas apporter et pourquoi vouloir tout calquer sur la France Napoleonienne ?

    • Le 23 décembre 2011 à 14:19, par ice En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

      Mon frère dis nous que toi aussi tu étais parmi ceux qui ont été déshabillés et présentés. Je comprend ton amertume

    • Le 23 décembre 2011 à 15:01, par Hess En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

      Oui, je me souviens de cette scène à la télé... et le pauvre Monsieur (qui prétend avoir perdu son sexe) de dire qu’il était plus gros. Et le commissaire Ouangrawa de répliquer : "il ne peut pas toujours être tendu" ! :-)
      L’exercice a semblé radical mais il faillait que ça choque pour arrêter le lynchage des personnes. Il y a eu plusieurs morts et un agent de l’ONATEL a failli y passer aussi... Une salle histoire d’« aspiration ou de vol de sexe » Sur ce coup le Commissaire Ouangrawa a agit en responsable. Bravo. Espérons qu’il va réussir sa nouvelle mission.

      Quant à la pertinence d’un préfet de police à Ouaga, Saboteur dit ceci du rôle de celui-ci : « Il est chargé de la coordination du maintien de l’ordre et de la sécurité dans une agglomération de plusieurs millions d’habitants... »

    • Le 23 décembre 2011 à 19:49 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

      Tu me fais pitie sit tu ramenes tout a une question de revanche. Sache que ceux qui se plaignent de la disparition de leur sexe font partie des couches les plus vulnerables de la population. Ils ont beaucoup d’ incertitudes dans la vie. Leur situation de precarite renforce cette superstition. J’ ai peut- etre du t’enseigner ou j’ ai certainement enseigne ton professeur, qui que tu sois. Je ne faisais pas partie et Ouangrawa ne pouvait meme pas avoir le topupet de me demander de me deshabiller, meme devant lui seul, a plus forte raison devant les cameras. C’etait un abus de pouvoir. C’etait immoral car nos enfants regardaient la tele a 20 h, au moment choisi pour son scoop. Mais dans le meme temps, des bandits volaient les sacs des femmes au rond-point des Nations- Unies, non loin de la ou notre Hyper- Commissaire deshabilleur amusait la galerie. C’etait simplement folklorique, mais des esprtis petis comme toi aiment ca. Dans ton ignorance, Ice, qui doit avoir l’esprit aussi gele que la glace icelandaise, voit dans le voyeurisme des cas de pedagogie. Comme si on ne pouvait pas eduquer autrement la population que par ces comportements vulgaires qui n’ honorent ni notre pays ni notre culture ni simplement la race noire que des fraudeurs de l’ histoire disent n’etre pas encore entres en histoire.
      Je l’ai dit : Voila des postes bidons qu’ on cree sans pouvoir augmenter l’ efficacite de cette bureaucratie dont on aurait pu se passer.

      LOP

  • Le 23 décembre 2011 à 08:54 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Tu es bon SABOTEUR, tu aurais pu etre le 1er prefet de Police de pays, mais les politiciens en ont decider autrement, domage pour ce pays !

  • Le 23 décembre 2011 à 09:23, par OSA En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    MERCI SABOTEUR POUR CES ECLAIRAGE.
    JE COMPREND AISEMENT L’IMPORTANCE QUE REVET CETTE NOMINATION. J’OSE ESPERER QUE CELA PERMETTRA D’ENDIGUER DANS LES VALEUR REPUBLICAINE CES CRISES QUI PARALISE NOTRE SYSTEMME SOCIO-ECONOMIQUE.
    JE PRIE EGALEMENT QUE CA NE SOIT UNE SORTE DE GESTAPO OU DES OPPOSANTS POLITIQUES ET SYNDICATS SERONT EXTIRPER POUR ETRE......je vous laisse terminer ma phrase.
    ENCORE MERCI A SABOTEUR, VOUS N’ETES PAS QUE BON ENTRAÎNEUR !!!!

  • Le 23 décembre 2011 à 09:49, par DIARRA En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Merci Drissa Traoré
    Même si tu es un Traoré (donc un esclave) je dois reconnaître que ton interview nous éclaire un peu plus sur la fonction de Préfet de Police.
    Merci aussi au journalLE PAYS pour sa brève genèse de la fin.

  • Le 23 décembre 2011 à 09:55, par Amelde En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Pourquoi pas ?
    Mais si cela a dessein de juste étouffer les troubles sociaux, ça serait dommage. La meilleure façon de résoudre un trouble, c’est d’y apporter des solutions qui font qu’il ne resurgit pas l’année suivante. Par exemple, pour Dabo Boukary et Norbert Zongo, depuis le temps que le gouvernement cherche des fuites en avant, on aurait jugé les coupables et rendu justice que les mouvements y relatifs allaient cesser ; ou en tout cas le gouvernement aurait le prétexte de bien mater.

    Mais comme chez nous, juger un chef c’est un crime de lèse majesté ; on n’est pas sorti de l’eau. Même avec un préfet de police à toutes les encablures du Faso, si on ne résout pas les problèmes les troubles continueront et elles seront même plus violentes.

  • Le 23 décembre 2011 à 10:10, par altesse@yahoo.fr En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    le DOCTEUR saboteur a entièrement il connaît bien celui qu’on a nommé préfet.En effet c’est l’homme qu’il faut pour la Police de nos jours Ouangraoua dit le Koron est très sage pour réusir à son nouveau poste le travail bien fait qu’il a toujours recherché et fait n’a fait que gagner la confiance des policiers et l’espoir recherché par la police contrairement aux autres qui négossient les postes wang lui c’est le travail.

  • Le 23 décembre 2011 à 10:18, par eddy En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Bel article.Merci Mr TRAORE pour l’éclaircissement sur le sens profond de ce qu’est un préfet de police.Aussi,j’ignorais que vous avez occupé des postes importants comme celui des nations unies au Burundi.Je souhaite qu’enfin vos talents soient reconnus au pays quel que soit votre bord politique.Je suis sur que Mr TRAORE a beaucoup d’ambitions pour ce pays (pas le football seulement).Anecdote:J’ai fais le trajet Bobo-Ouaga avec lui il n’y a pas très longtemps, je ne vous dis pas comment il était adulé à la gare car tout le monde voulait lui tendre la main,c’était très émouvant pour moi et durant tout le trajet,j’ai eu des larmes aux yeux quand je me demandait pourquoi son pays ne lui reconnaissait pas sa juste valeur......Mr Traoré est obligé de monnayer son talent dans d’autres pays tels que le Gabon. Que dieu bénisse le Faso. Mes sincères félicitations au Commissaire Ouangraoua.

  • Le 23 décembre 2011 à 11:11 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Qui savait que Saboteur était un specialiste de ce gabarit ? Impressionnant non ? J’ espère seulement que les titres et fonctions n’ ont pas été accumulés comme Amin Dada (tous les diplômes et titres académiques disponibles) !

  • Le 23 décembre 2011 à 12:07, par LOLA En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Très bon article qui éclaire plus d’un sur le sujet. On se rend compte que le Burkina quoi qu’on dise a quand même formé ses hommes en l’image de Monsieur Drissa Mala TRAORE.
    Après ces éclairages, espérons seulement que cette nomination ne soit pour le simple plaisir de nommer ou de mise en garage. Si cela résulte d’une véritable analyse de la situation sécuritaire de la ville de Ouagadougou et que toute la volonté politique et les moyens d’actions sont conséquemment pourvus, ce serait une bonne et heureuse vision du gouvernement. Bon vent au tout premier Préfet de police de Ouagadougou.

  • Le 23 décembre 2011 à 12:20, par junior En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    on veut tout copier de la France et pourtant nous ne vivont pas les mêmes réalité, encore un poste de récompense,

  • Le 23 décembre 2011 à 13:52 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Saboteur cherche a nous saboter avec son long CV impressionnant car de son nom Saboteur,je ne retenais de lui que le foot ball et je ne savais pas que c’est aussi une tête bien pleine mais concernant cette nomination qui trouve gré à ses yeux,je ne vois pas l’importance d’un préfet de police sur notre territoire.Il n’y a pas de velléité indépendantiste ou des attentats dans notre pays sauf le meme pouvoir en place qui commet des crimes de sang.Donc je pense qu’on met ce préfet pour intimider l’opposition,les syndicats
    Ca n’a pas de sens ou c’est pour faire du copié-collé comme la France avec l’efficacité en moins et donc c’est du gaspillage d’argent pour ce machin qui ne dit pas son nom

  • Le 23 décembre 2011 à 14:52 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Merci à Saboteur pour cette explication profonde !
    Mais ce qui me dérange par rapport à cette histoire de préfet de police, c’est cette façon éhontée et systématique de calquer tout ce qui se fait en France. Et c’est générale dans presque tous les pays francophones. Nous formons les cadres, nous avons les hommes qu’il faut, mais malheureusement on ne donne pas l’occasion à ces gens de réfléchir et de créer quelque chose d’original ! Pour nous, tout ce qui viens de la France est bon et pourrait s’adapter à nos pays ! Dommage !!!!
    Préfet de police ! Le terme même me semble trop classique, avec une forte consonance coloniale !
    Amicalement,

    Sidsaya !

    • Le 25 décembre 2011 à 12:36, par AM En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

      Mais que voulez-vous si tous nos cadres sont formés en France ; ils ne peuvent que penser comme des Français (Senghor était fier d’enseigner le français (au lieu du Sérère ou du Wolof) aux français de France. Il faut d’abord couper le cordon ombilical qui nous lie à la France en commençant à enseigner nos propres langues à l’école.
      Bravo à Saboteur pour son éclairage. Vous auriez dû être ministre de la sécurité.
      Ah le GONDWANA...!!!!

  • Le 23 décembre 2011 à 15:39, par QUID En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Du n’importe quoi ce Malo.
    Que cherche t-il a vouloir se meler de ce qui ne le regarde pas ? Est-il le chargé de communication de la police Nationale ?

    Arretez monsieur Traore de fantansmer et de vouloir jouer a la vedetyte. A la retratite depuis 85, on a plus besoin dfe vous etvotre experience est obsolete.

    L’orgueil fait partie des 7 peches caiptaux !!!

    • Le 23 décembre 2011 à 16:31, par Citoyen En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

      S’il y a un orgueilleux dans tout ça c’est bien toi QUID. Non content de n’avoir rien de constructif à dire tu te met à insulter littéralement Mr traoré qui n’a fait que donner son point de vu bien éclairé sur un sujet. Je suis sûre que tu n’a même pas le 1/10iem des connaissances de ce monsieur. Aigreur va te tuer.Sans rancune !

      • Le 23 décembre 2011 à 19:02 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

        Bien répondu "Citoyen" ! Je suis entièrement d’accord avec vous ! "QUID" c’est vous même l’orgueilleux, mais le pire c’est que vous ne vous rendez même pas compte de cela !

      • Le 23 décembre 2011 à 19:56 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

        Voila comment ce pays manque desagreablement de conscience citoyenne. Sommes nous en democratie ou en aristocracie ? En aristocracie, c’est le regne du plus intelligent, a defaut d’etre le plus sage. En democratie, c’est le gouvernment du peuple par le peuple pour le peuple et chacun a son mot a dire, des plus petits aux plus gros, des plus intelligents aux plus betes. La democratie est trop precieuse pour la confier simplement a ceux qui ont decrete qu’ ils etaient les plus intelligents. Meme si vous aviez ete les premiers de votre classe, ca ne fait pas de vous le plus intelligent parce que pour mesurer l’ intelligence, c’est quelque chose de tres complexe. Il ne faut pas intimider les gens pour qu’ ils ne s’ expriment pas parce3 que selon vous, ils sont moins intelligents. Par rapport a quoi ils seraient mieux intelligents ? Parce qu’ ils n’ ont pas ete a l’ ecole ? Parce qu’ ils n’ ont que le cepe ? le bepc ? le bac et vous vous avec tous les doctorats du monde ajoutes a 200 certificats ? Chacun doit dire ce qu’ il pense, surtout sur lefaso.net. des gens se disent intelligents mais ils n’ ont pas encore incvente une aiguille pour le faso. Tout vioent encore de la France, meme le concept de prtefet de police. On va deterrer Napoleon comme si Naaba Woobdgo etait un incapable. Comme si Samory Toure ne connaissait rien a la strategie. Les negres sont de vrais "koimbre Mental", surtout en haut.

        LOp

    • Le 24 décembre 2011 à 17:31, par Le Burkinabè En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

      La jalousie aussi !

  • Le 23 décembre 2011 à 18:05 En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Je viens de lire avec attention l’interview de l’excellent Saboteur et pour ceux qui savent décoder les messages,je me permets de dire que ce monsieur Saboteur veut devenir le prochain préfet de police soit de Bobo,soit meme en remplacement de Mr Ouagraoua à Ouagadougou.
    D’abord il commence à nous dérouler son long CV qui ne nous sert à rien et ensuite il dit que le poste de préfet de police est donné à des retraités aguerris comme lui puisqu’il est retraité.Ensuite pour dévaloriser monsieur Ouangraoua tout en disant du bien de lui sans conviction,il nous apprend que monsieur Ouangraoua fut son élève,ce qui veut dire que l’élève ne doit pas dépasser le maître.Aussi il nous barratine qu’un préfet de police,c’est le top pour le pays et il faut que Blaiso nomme d’autres préfets de police un peu partout dans ce pays.Pour moi,la ficelle est trop grosse et je peux pas l’avaler
    Mais c’est quoi cette histoire ?Personne n’a demandé son avis et je pense qu’il a du faire des démarches auprès du journal pour faire sa mendicité toute honte bue parceque je pense que si le gouvernement n’est pas sorti de sa torpeur pour nous expliquer ce que c’est qu’un préfet de police,c’est parcequ’ils savent pertinemment que c’est un poste créé pour amuser la galerie,une façon de gaspiller nos sous pour faire plaisir à un clan.
    Alors monsieur Saboteur,si tu cherches à faire partie de ce clan mafieux,c’est ton affaire mais un préfet de police au Burkina est un gadget et au lieu de nous saouler avec un article que je trouve pervers,envoies discrètement et directement ton cv à Blaiso pour un futur poste de préfet de police

  • Le 23 décembre 2011 à 18:59, par Abeille En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Sincèrement merci à Saboteur d’avoir eu à éclairer ma lanterne sur cette nomination de Prefet de Police... Un peu plus de connaissance...

    Quand je suis l’explication de Saboteur, je remarque que du tamps de Louis ou de Napéleon, les réorganisations de la police ou de la sécurité ont été faite parce qu’il y a eu une crise.

    Donc une crise, il fallait réorganiser et mettre en place une nouvelle structure qui puisse résoudre les lacunes vécues...

    Pourquoi nous au Burklina, nous mettions une organisation d’une crise de l’antiquité... pensons Burkinabè.. refléchissons localement, au lieu d’y aller en copiant tou azimus ce qui vient de la france ou...

  • Le 23 décembre 2011 à 19:10, par mackiavel En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Franchenement, en quoi tous ces titres apportent-ils quelque chose à cet interview sans tête ni queue ?

  • Le 23 décembre 2011 à 20:26, par elcohote En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Blaiso est malin dê. il prépare sa riposte de notre révolte quand il va se représenter en 2015.
    wait and see.

  • Le 24 décembre 2011 à 08:58, par mamem En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    nous allons trop vite mes chers politiciens et nos elans ne sont pas proportionnels a nos pas ce qui va tot ou tard nous amener a la chute. nommer un prefet de la police est une idee geniale mais est ce le moment ? les ressources ne manquent pas pour gerer cette entite mais nous meconnaissons les tenants et les aboutissants et meme l’avenir de cette novelle invention politicienne. il faut plutot former les policiers et les gendarmes et donner la chance a ces jeunes qi debordent de competences de servir leur pays au lieu de creer des trucs bidons parce que vous avez vu cela en france ou a ailleurs0. nous voulons pas ressembler a la france ni a un quelconque pays au monde. nous aspirons au developement en allant d’un pas sur et certains. Le chemin le plus long et le plus sur est le plus court. ne l’oubliez. Bonne chance au prefet de police.

  • Le 24 décembre 2011 à 14:06, par ARMEL En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Drissa Traoré aussi mérite une nomination de ce genre. En tout cas à Bobo. même si on n’est contre lui, on doit lui reconnâitre les qualités qu’il a pour donner ces eclairages que certains hauts cadres de connaissent pas. Je le felicite

  • Le 27 mai 2013 à 13:59, par pollina En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    ici la coruption et le raquette est punis par la loi et le piratage qu a commis mr bernard david est punis sur la loi des liberté informatique alors si vôtre pays heberge des pirates a aussi des fonctionnaire conrompu vous avez beaucoup a faire le ménage dans vos service donc vous donné l’ordre a mr bernard david de me rembourser le mandat emis de 200.00 euros une procedure est en cour pour faire intervenir interpole

  • Le 22 juillet 2017 à 18:35, par YIRKOUE En réponse à : NOMINATION D’UN PREFET DE POLICE A OUAGA : L’éclairage du commissaire Drissa Malo Traoré

    Nomination de complaisance. Quelqu’un qui a été chassé par les agents ?

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