En prélude à la commémoration des noces de porcelaine de sa carrière artistique, Mariame Dramé plus connue sous le pseudonyme de Amity Méria, son nom d’artiste, a fait appel à la presse, le 8 décembre 2011 au siège du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) à Ouagadougou. Une licence et un certificat de maîtrise en Lettres modernes, c’est dejà quelque chose. Mais après 20 ans de carrière musicale, Amity Méria semble avoir dépassé le doctorat au regard de son parcours. Ainsi, avec 6 albums à son actif, Amity Méria est, en 2000, Kundé d’or de la meilleure artiste féminine et nominée meilleure artiste d’Afrique de l’ouest aux Koras All Africa Music Awards. En 2004, elle est reconnue, par le Kundé d’or, meilleure artiste du Burkina Faso.

En 2005, l’Etat burkinabè a reconnu le mérite de cette dame burkinabè et fille de la lignée de Salifou Dramé, en la décorant Chevalier de l’Ordre du Mérite burkinabè avec agrafe Arts et Culture. Auteur compositeur de musique, chanteuse lead, interprète de musique, choriste, productrice de musique et critique en art du spectacle et musique, et on peut rallonger la liste, cette dame a le coeur dans la main. En effet, et c’est d’ailleurs pour cela que l’auteur de "Siri mori kongo" milite dans plusieurs associations. Il est temps de faire une escale.

Cette escale dont le top de départ sera donné le 23 décembre 2011 dans la Salle des fêtes de Ouaga 2000 à 19 h, avec un thème en rapport avec la relève. Aussi, dans le cadre de la célébration de ses 20 ans de carrière musicale, Amity Méria prévoit avec son orchestreTamala, une tournée à Ouagadougou et à l’intérieur du pays. Elle envisage, au cours de ces activités, faire don de coffrets aux hommes de presse et de culture. Ces coffrets contiennent tous les 6 albums, des dédicaces, des interviews et des informations sur l’artiste. Il faut retenir par ailleurs qu’au cours de la tournée, il y aura une vente de CD et l’argent récolté ira dans le compte de certaines associations. En somme, il est prévu nombre d’activités qui ont le double objectif de permettre aux fans d’être en communion avec l’artiste, de mieux la découvrir et de donner un coup de pouce à la relève de la musique du Faso. En tout cas, la musique burkinabè en a besoin.

Boureima DEMBELE

Le Pays