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9ème édition du Festival sport et culture de Ouahigouya : Pari réussi, cap désormais sur la 10e édition

Publié le mardi 13 décembre 2011 à 00h52min

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Comité national d’organisation de la 9e édition du Festival sport et culture de Ouahigouya (FESCO) a réussi le pari de l’organisation. Le samedi 26 novembre dernier, les organisateurs se sont retrouvés dans la cité Naaba Kango, Ouahigouya, pour faire le bilan et jeter les bases de la 10e édition qui est prévue pour se tenir du 18 au 20 octobre 2012.

Pas de répit pour les organisateurs du Festival sport et culture de Ouahigouya (FESCO). À peine les lampions se sont éteints sur la 9e édition le 29 octobre dernier que les membres des différentes commissions du Comité national d’organisation, piloté par le député Etienne Ouédraogo, se sont retrouvés le samedi 26 novembre 2011 dans la cité de Naaba Kango, Ouahigouya, avec pour principaux points : faire le bilan de la 9e édition et ‘’s’armer’’ pour la 10e édition considérée comme celle de la maturité. Cette rencontre à l’issue de laquelle a été tenue une conférence de presse a surtout misé sur les suggestions en vue d’améliorer les prochaines éditions du FESCO. « Le FESCO gagne en participation d’édition en édition et cela demande plus d’efforts, plus de moyens et plus de ressources humaines », soulignent Etienne Ouédraogo et ‘’ses’’ hommes.

Les insuffisances (ou difficultés) soulevées par les responsables des commissions sont celles qui sont liées à l’engouement de plus en plus important en nombre de participants aux compétitions et des festivaliers et les moyens humains et matériels que cela engendre. Des difficultés que le président du Comité d’organisation attribue au souci des organisateurs à vouloir répondre aux aspirations de tous les participants au festival. « Notre souci permanent est qu’aucun participant au FESCO ne soit frustré par une insuffisance quelconque… », a insisté Etienne Ouédraogo qui a par ailleurs donné des instructions à ses collaborateurs pour que certains aspects soient reconsidérés pour le bonheur de tous. Un besoin d’élargissement et de renforcement du volet communication du FESCO a également été souhaité car, de l’avis de nombreux festivaliers, le FESCO mérite une grande médiatisation au regard de son ampleur et de sa place dans l’espace culturel burkinabè.

Il est devenu une fierté nationale. Pour preuve, ils sont nombreux, les Burkinabè de la diaspora qui souhaitent participer à cette fête annuelle de promotion de la culture « Liwaga ». Et d’ores et déjà, Etienne Ouédraogo et son équipe sont de plain-pied dans l’édition de 2012 qui marquera la 10e édition.
Le FESCO a réussi le pari de l’organisation de l’édition passée en menant avec succès toutes les activités inscrites dans son agenda et dans un esprit de « fair-play ». Malgré la densité des activités, les organisateurs se sont réjouis du déroulement de celles-ci sans faille et avec un réel engouement des festivaliers et des populations. Il n’y a eu aucun flottement dans les activités.

« L’organisation va de plus en plus satisfaisante… », note le président du Comité d’organisation, Etienne Ouédraogo avant d’ajouter : « La 10ème édition prévoit élargir la participation des compatriotes de la diaspora du Niger, du Togo, du Mali ou du Ghana. Aussi, au niveau régional (local, ndlr), nous comptons mettre en place une représentation effective dans toutes les provinces qui composent la région. On a demandé aux premiers responsables des provinces (le Lorum, le Passoré, le Yatenga et le Zondoma, ndlr) de nous amener au moins une troupe en compétition officielle et une troupe en animation. Nous allons améliorer la participation des élèves également qui, jusque-là, se limitaient au défilé et au sport. Ils ont eux-mêmes demandé à ce qu’on leur élargisse les compétitions ».

La promotion des troupes au plan national et dans la sous-région

Comme annoncé à la clôture par le promoteur de l’événement, Me Gilbert Noël Ouédraogo, le FESCO ne va pas se contenter de l’organisation et de la désignation des meilleures troupes. Les organisateurs ont décidé de promouvoir les trois premières troupes à travers une production de leurs oeuvres. Ils envisagent également, toujours dans l’optique de la promotion, parcourir avec celles-ci, les provinces du Burkina Faso avant de s’attaquer à la diaspora. À cet effet, pour un début et à la demande de la diaspora ivoirienne, les troupes sillonneront un certain nombre de villes ivoiriennes désignées par la diaspora. Un engagement lourd qui, selon les organisateurs, mérite d’être rempli au regard du rôle de la culture pour toute société.

A en croire Etienne Ouédraogo, ce projet mérite de nombreux efforts mais l’effort en vaut la peine, surtout lorsque le besoin vient de ceux-là qui sont loin de leur patrie (la diaspora), il ne faut pas hésiter. Comme autre innovation, la 10è édition compte élargir la participation de la diaspora aux Burkinabè du Togo, du Mali, du Niger ou du Ghana.
« Le promoteur, Me Gilbert Noël Ouédraogo, a souhaité que les années à venir il puisse y avoir deux catégories : troupes nationales et troupes de la diaspora », a-t-il expliqué, affichant sa fierté de constater l’appropriation du FESCO par ses partenaires et les populations. Forts des encouragements, des suggestions et de l’engouement autour du festival, les organisateurs endossent la lourde responsabilité de donner à leur initiative tout l’espace qui lui faut. Ce qui justifie d’ailleurs l’entame déjà des préparatifs de la prochaine édition, un mois après la clôture de l’édition de 2011.

Des rencontres périodiques sont annoncées entre d’une part, les différentes commissions du comité d’organisation et d’autre part, entre les organisateurs et des partenaires telle la presse, premier partenaire du FESCO, selon Etienne Ouédraogo. La 10e édition du FESCO se tiendra sous le thème : « Promotion culturelle et insertion socioprofessionnelle des jeunes ».

Kader PALENFO

Le Progrès

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