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Escroquerie et vols d’épitaphes à Ouagadougou : Des malfrats dans les filets de la police

Publié le mercredi 7 décembre 2011 à 00h32min

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La police nationale a mis la main sur trois délinquants dans la ville de Ouagadougou. L’information a été donnée au cours d’un point de presse, le mardi 6 décembre 2011 par le directeur régional de la police nationale du Centre, Michel Ki et ses proches collaborateurs.

A Ouagadougou, même les morts ne peuvent plus se reposer en paix. Leur quiétude est troublée par l’enlèvement des écriteaux plantés sur leurs tombes pour les identifier. "Le dimanche 4 décembre 2011, un individu mal intentionné a été surpris dans le cimetière de Toudbwéogo du secteur n°24 en train de voler les épitaphes dans le cimetière dudit secteur", a affirmé le chef de la brigade des mœurs et des mineurs, le commissaire Lassina Traoré. Au total, vingt trois épitaphes ont été saisies par la police. Pour le directeur régional de la police nationale du Centre, Michel Ki, le présumé coupable répondra de ses actes devant le parquet de Ouagadougou dans les jours à venir.

Quant à Saydou Ilboudo et Omar Congo ce sont les deux présumés délinquants qui escroquaient les femmes des secteur n°29 et n°30 de la ville. Selon le directeur régional de la police nationale du Centre, ces faussaires se disaient être détenteurs d’un récépissé de déclaration d’existence d’une association dénommée "Wa Nongf-Kudumdé" ou viens aimer ta culture.

Et ces derniers avaient déclaré que ladite association devait recevoir des vivres émanant d’une société de la place (SONAGES) afin d’aider les plus démunies des secteurs n°29 et n°30 de Ouagadougou, a-t-il martelé. Ces derniers ont été arrêtés et conduits au commissariat central de Ouagadougou. Leur stratégie, consistait à recenser leurs victimes contre une somme de 1000 F CFA en leur promettant en retour des vivres et autres denrées alimentaires.

Muni d’un appareil photo numérique, ils prenaient les photos de ces dernières pour donner plus de crédibilité à leur "sale " pratique. "Vu l’affluence, ils demandaient à ces dernières de laisser leur Carte d’identité burkinabè (CIB) ou Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) ou autres documents d’état civil, toujours contre la somme de 1000 F CFA", a-t-il ajouté. Ainsi, chacune d’elle laissait sa carte et ladite somme en attendant patiemment le jour de la distribution des céréales.

C’est après soixante douze heures d’activités que la police a mis la main sur ces délinquants. Au total, 1539 CNIB, 249 CIB, un appareil photo et des documents d’état civil ont été saisis aux mains de ces escrocs. Le chef de la division, de la communication et des relations publiques de la direction générale de la police nationale, Léandre Sorgho, a invité toute la population à plus de vigilance et à travailler en parfaite collaboration avec la police pour mettre hors d’état de nuire tous les individus mal intentionnés.

Il a également lancé un appel à tout ceux qui auraient des informations, de les communiquer à la police en appelant les numéros verts suivants : 17 et 1010. Il a aussi attiré l’attention des populations sur le fait que la CIB n’est plus valable et ne peut être utilisée pour une quelconque opération. Selon le directeur régional de la police nationale du Centre, Michel Ki, un communiqué sera diffusé dans les jours à venir afin de procéder à la restitution des biens volés.

Sidgomdé

Sidwaya

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