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Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

Publié le vendredi 2 décembre 2011 à 17h23min

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Quel système éducatif est à même de contribuer au développement d’un pays ? Le système éducatif où les enfants sont scolarisés en masse, redoublent et abandonnent très peu, mais sans aucune garantie qu’ils apprennent de la meilleure façon à l’école ? Suffit-il à un élève d’avoir le CEP(I) pour être sûr d’avoir accumulé le minimum de savoir (lire, écrire et compter correctement) pour jouer un rôle actif dans la société ?

L’auteur de cet article tente de montrer en prenant le cas du Burkina Faso que si scolariser les enfants est nécessaire, s’assurer qu’ils « apprennent le savoir » dans nos écoles est fondamental pour éviter le gaspillage de ressources et pour garantir la disponibilité future d’individus capables de participer au développement économique et social par le canal de l’éducation.

La scolarisation, une condition nécessaire mais pas suffisante

Chaque enfant a droit à une éducation de base, à l’acquisition du savoir et des aptitudes de base nécessaires pour jouer un rôle actif dans la société ; l’Etat et les autres acteurs du système éducatif ont l’obligation de veiller à ce que ceux qui sont à même de faire des études n’en soient pas empêchés pour cause de pauvreté, d’éloignement géographique, d’appartenance au sexe féminin ou à des minorités ethniques désavantagées, ou de besoins spéciaux d’éducation. Si la scolarisation primaire universelle (SPU) constitue une condition nécessaire pour satisfaire ce droit de chaque enfant à l’éducation et pour réduire les innéquités constatées au niveau de l’offre d’éducation, elle n’en est pas une condition suffisante pour la réalisation de l’éducation pour tous. En effet, l’éducation pour tous (EPT) exige en plus des progrès quantitatifs matérialisés par l’accès à l’éducation, une évolution qualitative de nos systèmes éducatifs.

C’est dans ce sillage que nous avons choisi de mener une recherche sur l’efficacité interne du sous-système éducatif primaire du Burkina Faso. En utilisant les données des enquêtes sur les acquis scolaires de 2006 et d’autres sources de données (statistiques de l’éducation de base et tableau de bord de l’éducation de base de 2006/2007) nous avons obtenus les résultats suivants :

Niveaux de redoublement et d’abandon

En dehors de la classe de CM2(II) où le taux de redoublement est exceptionnellement élevé le taux de redoublement bien que toujours élevé au Burkina reste en général au dessous de la barre des 22% et les élèves redoublent plus au début de chaque sous cycle.
Quant aux abandons scolaires, ils sont plus poussés dans les classes de CP2(III) et CE2(IV) et le niveau d’étude qui enregistre le taux d’abandon le plus bas est le CM1 (V) . Cela traduit l’effort fait autour des élèves du CM1 qui sont presqu’en fin du cycle, d’au moins l’achever.

Niveau des acquis

Le niveau des acquis(VI) scolaires des élèves du Burkina Faso est faible dans l’ensemble (environ 69% de ces élèves ont de faibles acquis). Les élèves ont des difficultés très poussées surtout au niveau des mathématiques, dans les matières comme le calcul mental et la géométrie, ou plus de 90% de ces élèves ont de faibles acquis cognitifs. Le niveau des acquisitions peut être jugé acceptable seulement en compréhension pour la discipline de français, en arithmétique pour la discipline des mathématiques, en corps humain et hygiène, en application pour la discipline de sciences d’observation et dans la discipline de lecture ou plus de 50% des élèves ont de bons acquis cognitifs.

Niveau des disparités entre élèves

Les disparités entre élèves en matière d’acquisitions cognitives sont constatées au niveau de la zone d’implantation de l’école ou les élèves du milieu rural apprennent moins que ceux du milieu urbain ; au niveau du statut de l’école où les élèves des écoles publiques apprennent moins que ceux des écoles privées.

Quant aux disparités entre élèves en matière de redoublement, il ressort que les élèves des villes redoublent plus que ceux des campagnes (un des facteurs explicatifs à cela est que les élèves des villes sont beaucoup dans les établissements privés ou une certaine rigueur est parfois tenue en termes de condition de passage pour ce qui concerne l’enseignement primaire en tout cas).

Les élèves qui apprennent le plus au Burkina Faso sont ceux qui possèdent un livre de lecture, qui sont dans des classes à effectif faible, qui sont de père fonctionnaire(VII) , qui n’ont jamais redoublé , les élèves dont les enseignants utilisent fréquemment les travaux à l’école comme méthodes d’évaluation des apprentissages et dont le titre de capacité le plus élevé du directeur d’école est le Certificat Elémentaire d’Aptitude Pédagogique (CEAP) (VIII) ;

Quant aux élèves qui redoublent moins, ils sont ceux qui sont dans les écoles publiques, qui ont de bonnes acquisitions cognitives et dont le titre de capacité le plus élevé du directeur d’école est le CEAP.

Gaspillage de ressources plus élevé du fait des non acquis que des redoublements et abandons

Le gaspillage de ressources imputables aux redoublements et aux abandons scolaires représente en 2007 environ 27% des ressources mobilisées dans le secteur.

Mais nous devons convenir que le gaspillage de ressources affectées au secteur de l’éducation n’est pas seulement dû à l’évolution des flux d’élèves ; le gaspillage peut aussi être dû aux faibles acquisitions cognitives des apprenants. En effet, l’éducation comme facteur de développement est celle qui, à travers le processus d’alphabétisation, valorise les ressources humaines et inculque aux individus le savoir et les aptitudes nécessaires pour accroître leurs productivités et partant impulser le développement individuel d’une part et le développement de la nation d’autre part.

Ce gaspillage est d’autant plus évident qu’un élève même ayant terminé le cycle primaire mais ne sachant pas lire, écrire et compter correctement ne pourra par le canal de l’alphabétisation participer au processus de développement.
C’est cette réflexion qui a motivé notre volonté de trouver un indicateur de mesure du gaspillage de ressources dû au fait qu’elles sont mobilisées pour payer des années d’études d’élèves qui n’apprennent pas « grand-chose » et ne seront pas par conséquent alphabétisés à la fin du cycle.

Cet indice nous a permit de montrer qu’environ 37% des ressources mobilisées dans le secteur de l’éducation primaire sont gaspillées par ce qu’elles payent des années d’études d’élèves qui ne produisent pas de résultats tangibles en ce qui concerne l’acquisition des enseignements scolaires.

Il existe donc un gaspillage de ressources plus important dû au fait qu’elles sont mobilisées pour payer les études d’élèves qui n’apprennent pas de la meilleure façon les enseignements en classe que celui dû aux redoublements et abandons scolaires.

Une importance capitale de la cantine scolaire

L’importance de la présence des cantines scolaires dans nos écoles est triviale et sans équivoque ; en effet, la cantine scolaire a un effet positif sur le niveau d’apprentissages des élèves et même lorsqu’elle ne permet pas la promotion de certains élèves en classe supérieure, elle contribue à les maintenir dans le système éducatif évitant ainsi les décrochages scolaires.

Quelles recommandations pour une amélioration de la qualité du sous-système éducatif ?

Le but de toute étude scientifique étant de servir de ligne directrice des politiques de développement, l’épilogue de notre travail se focalise sur quelques recommandations visant à améliorer la qualité du sous-système éducatif primaire du Burkina.
Ainsi, nous formulons certaines recommandations sur les points suivants :

La conception du redoublement :

Les résultats en nous montrant que les élèves du milieu rural apprennent moins que ceux du milieu urbain tandis que c’est ceux des villes qui redoublent plus que ceux des campagnes prouvent que la conception du redoublement reste à revoir dans notre système éducatif et qu’il n’est pas toujours un facteur d’inefficacité du système. En effet, l’hypothèse selon laquelle un élève qui redouble occupe une place qui était destinée à un nouvel entrant dans le système éducatif et influence par conséquent négativement l’accès à l’école qui a longtemps servi d’argument pour beaucoup d’acteurs du système, doit être flexibilisée et nous permettre ainsi d’orienter la réflexion vers l’idée selon laquelle la répétition d’une année scolaire peut permettre à un élève de combler ses lacunes et de surmonter durablement ses difficultés.

Le redoublement peut ainsi constituer une mesure pédagogique efficace, à court terme, en donnant à l’élève l’occasion de consolider ses acquis cognitifs, à moyen et long terme, en lui apportant de meilleures chances de poursuivre sa scolarité sans nouvelle difficulté.

Cette recommandation tient lieu dans la mesure où nous avons établi la possibilité de gaspillage de ressources plus important causé par les non acquis que les redoublements et abandons scolaires.

La fixation de norme :

Le niveau très critique des élèves burkinabè dans certaines matières comme par exemple le calcul mental et la géométrie montre que certaines difficultés constatées sont le résultat de l’accumulation des incompétences des élèves depuis les classes antérieures, incompétences qui ne les ont pas empêchés d’être promus en classe supérieure puisque la condition de passage n’étant pas forcement liée au niveau d’acquisition de l’élève.

Ainsi, pour réduire le nombre des non apprenants promus en classe supérieure, des normes optimales, de performances claires et élevées peuvent être fixées comme condition de promotion en classe supérieure, pour certaines matières indispensables à l’émancipation cognitive des apprenants.

Le besoin d’une politique éducative spéciale pour le milieu rural :

Le milieu rural défavorable aux apprentissages par rapport au milieu urbain nécessite impérativement une attention spéciale et particulière. Ainsi, la recherche de facteurs favorables à l’acquisition cognitive des élèves de ce milieu s’avère propice : le premier facteur est sans doute :

-  La promotion des cantines scolaires : bien que nous consentions que l’installation d’une cantine scolaire et la distribution de repas réguliers soit une mesure plutôt coûteuse, des efforts doivent être consentis pour élargir leurs nombres surtout en milieu rural. Les statistiques scolaires de 2006/2007 de la DEP/MEBA montre que 59,6% des écoles dans notre pays disposent de cantines scolaires mais cela peut s’avérer insuffisant vu les vertus de celle-ci que nous avons citées plus hauts. La gratuité de l’école au Burkina décrété par la nouvelle loi d’orientation de l’éducation en 2007 ne pourra produire les résultats escomptés s’elle n’est suivie de cette promotion des cantines surtout en milieu rural. Autrement dit, la gratuité de l’école dans le pays des hommes intègres ne pourra engendrer dans les zones rurales, une scolarisation massive des enfants, une rétention effective de ces enfants à l’école, une bonne assimilation des enseignements par ces derniers, que lorsqu’elle sera suivie d’une implantation de cantines scolaires fonctionnelles dans les écoles rurales.

En dehors de cette variable « cantine scolaire », plusieurs autres sont sûrement favorables à une éducation de qualité en milieu rural ; ceci peut nous amener à poser les questions suivantes :
-  Quels facteurs peuvent-ils être impulsifs de la qualité de l’éducation dans nos campagnes ? Les contenus des programmes doivent-ils être les mêmes pour le milieu rural et le milieu urbain ? Les programmes en vigueur sont-ils adaptés aux réalités de nos campagnes ? le choix des facteurs d’éducation les plus appropriés doit-il être l’apanage de l’administration centrale ou du conseil d’administration des écoles, des directeurs, des enseignants qui connaissent parfaitement les conditions locales ? Etc. De nombreuses recherches allant dans le sens de la réponse à ces questions doivent être faites et encouragées afin de trouver la clé de l’amélioration de la qualité de l’éducation en milieu rural et réduire ainsi les disparités entre élèves liées à la zone d’implantation de l’école.

La surveillance des résultats :

L’Etat et les différents acteurs du système éducatif doivent se doter d’outils performants leur permettant d’apprécier la qualité du système. Ceci passe par la réalisation d’enquête comme celle sur les acquis scolaires utilisée dans la présente étude.

L’enquête sur les acquis scolaires qui nous a permis par sa grande ouverture de déceler de nombreux facteurs d’efficacité interne n’en reste pas moins exempte d’insuffisances. En effet, elle ne permet pas la prise en compte de plusieurs facteurs décrits comme déterminants de la qualité de l’éducation dans d’autres études comme les objets que possède l’enfant à la maison (par exemple la lampe tempête), le niveau d’instruction des parents etc. Elle ne permet pas non plus de modéliser les abandons scolaires car ne tenant pas compte des caractéristiques des élèves décrocheurs.

Adama Tiendrebéogo
Economiste-statisticien
Consultant/chercheur en évaluation des politiques publiques et des projets de développement
E-mail : tabz822@yahoo.fr

I. Certificat d’Etudes Primaires
II. Cours Moyen deuxième année
III. Cours Préparatoire deuxième année
IV. Cours Elémentaire deuxième année
V. Cours Moyen première année

VI. Les acquis scolaires des élèves ont été mesurés grâce aux épreuves administrées et combinant les disciplines de français, de mathématiques et de sciences. Un élève ayant de bons acquis dans une discipline ou dans l’ensemble est celui qui a eu au moins une moyenne de 10/20.

VII. Les fonctionnaires qui sont généralement des hommes instruits sont plus aptes à suivre leurs enfants à la maison dans l’évolution de leurs scolarité, dans leurs exercices et devoirs et par ce biais créent pour eux un environnement propice à l’assimilation du programme scolaire. Nous nous inscrivons donc dans un cercle vertueux ou ce sont les enfants des instruits qui ont plus de chance d’être instruits et ce sont les instruits qui ont plus de chance d’avoir leurs enfants devenir des instruits. Ce cercle vertueux pour les enfants des instruits se transforme malheureusement en cercle vicieux pour les enfants des non instruits qui ont par rapport aux enfants des instruits de faibles chances d’avoir de bons acquis cognitifs.

VIII. Ce résultat ne signifie nullement que les directeurs d’école titulaires du certificat élémentaire d’aptitude pédagogique sont plus compétents que ceux ayant un titre plus élevé, mais nous montre tout simplement que le CEAP bien qu’étant le premier diplôme professionnel est suffisant pour faire des directeurs d’école ou des enseignants des personnes capables d’inculquer le savoir aux apprenants de nos écoles .Ainsi le niveau de recrutement des enseignants du primaire : le BEPC qui fait l’objet d’une remise en cause par de nombreux intervenants du système éducatif semble ne pas être un facteur inopportun du système burkinabé mais encore faut-il que ce niveau d’études des enseignants soit suivi d’une formation professionnelle appropriée.

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Vos commentaires

  • Le 2 décembre 2011 à 18:58 En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

    Tres belle analyse mais j’aurai aimé que l’auteur croise ses etudes avec celle du PNUD consernant l’indice de developpement humain. J’encourage l’auteur de marteler ces recommandations jusqu’à ce que l’etat prenne conscience.J’ai ma petite idée pour ameliorer le niveau des maths de nos petits ,l faut juste diminuer les heures d’apprendissage de la geographie et histoires et faire des maths. Figurez vous que les pays occidentaux n’nt rien à cirer de la geo ou l’histoire des pays en voie de developpement. Hey bien il faut adopter la même strategie. Il faut profiter egalement de l’ascenseur numerique , en un clic sur google je connais la geo et l’histoire de la finlande , pourquoi se faire chier et perdre du temps sur des matières secondaires.
    Merci

  • Le 2 décembre 2011 à 19:07, par TGM En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

    Il faut revoir tout le systeme educatif burkinabé. Il faut revoir les laugues utilisées dans l’enseignement. A l’image de ce quis se prepare autour de nous, il faut introduire l’anglais des l’ecole primaire. C’est plus qu’une necessité de nos jours.

  • Le 3 décembre 2011 à 10:00 En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

    merci de vous intéresser à la question éducative.nous sommes unanimes que l’avenir se fera par l’école ou ne se pas.La qualité des apprentissage dépend de plusieurs facteurs.Le redoublement est signe d’inefficacité interne.Le certificat n’est qu’une borne indicative sur le chemin du savoir.Ce qui compte c’est développer les compétences et revoir notre programme que je trouve très vaste .

  • Le 3 décembre 2011 à 13:11, par Philipso En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

    Je suis parfaitement d’accord avec votre analyse car le système éducatif de notre pays est à revoir. cela ne cadre pas avec la réalité. Évitons de calquer tout sur l’occident même si nous bénéficions de leur financement. Souvent, je me demande si on dit d’éduquer ou alphabétiser en masse. La question de déroulement est à revoir. On dit de laisser tous les élèves du CPI, CEI et CMI même avec 1 de moyenne. Pensez - vous que ce dernier puis faire quelque chose si ce n’est angoisser le maître. Les Inspecteurs sont très regardant.

  • Le 3 décembre 2011 à 14:06 En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

    Félicitation à l’auteur de l’article.
    Vivement qu’on revoit le système éducatif burkinabè pour former des hommes et des femmes utiles qui s’adaptent aux défis qui se présentent à tous les niveaux.

  • Le 3 décembre 2011 à 18:07, par lamenace En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

    bonjour félicitation pour cette article mais aussi pour les commentaires qui sont franchement de bonne qualité et et donnent à réfléchir. pour revenir sur le sujet, si je me trompe pas je crois que le taux analphabétisme frôle les 78% au burkina. arrêtons de trop réfléchir mettons nos enfants en masse à l’école l’essentiel actuellement s’est qu’ils apprennent à lire écrire et compter s’ils apprennent l’anglais ou une second langue sa serait un plus

    • Le 4 décembre 2011 à 00:00 En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

      lamenace,tu portes bien ton pseudo car je ne suis pas de ton avis,tu es une vraie menace pour le pays mais c’est déjà fait car franchement,tu crois qu’il suffit de savoir lire,écrire et compter pour developper un pays ?La preuve,le Burkina recule avec ce système bidon où on voit meme des supposés itellectuels qui ne peuvent meme pas soutenir un discours cohérent.Continuez à cultiver la médiocrité mais sincèrement,ce système ne me plait avec cette baisse généralisée du niveau des élèves,des étudiants et la reproduction d’une élite très médiocre

  • Le 3 décembre 2011 à 21:58, par l’ami En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

    Etant prof. français d’histoire-géographie, j’invite l’individu qui massacre des deux matières à consulter les nouveaux programmes d’H-G du collège en France avant de dire n’importe quoi ! Il apprendrait que le thème du mal développement aborde les difficultés de la scolarisation au Mali ou au...Burkina Faso (au choix de l’éditeur), aux problèmes des PMA... L’éducation est GLOBALE, mon cher ami et si un clic permet d’obtenir des statistiques, il ne remplace pas l’enseignant qui guide l’élève dans la REFLEXION ! Combien de jeunes nous disent que ces deux disciplines les aident à comprendre ce monde terriblement complexe.

  • Le 5 décembre 2011 à 17:59, par le Naton En réponse à : Scolarisation versus alphabétisation : Quel type de système éducatif pour le développement ?

    L’analyse est pertinente même si elle reste très partielle.
    pour relever la qualité de notre système éducative je propose les mesures suivantes
    1-revoir très sincèrement le niveau de recrutement des enseignants ;
    2-rediure le programme scolaire ;
    3-mettre l’accent sur l’éducation civique et morale.
    tout en poursuivant l’alphabétisation de masse.

    Le naton

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