Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Décembre captivera les Burkinabé de tout horizon avec les assises nationales sur le processus des réformes politiques et institutionnelles prévue du 7 au 9. Soixante douze heures qui pourront redessiner le Burkina Faso institutionnel avec les conclusions consensuelles ou non consensuelles qui émaneront de cette rencontre historique. Avant cet échange, le Progrès a rencontré le ministre d’Etat chargé des réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement, le docteur Arsène Bongnessan Yé pour évoquer les rencontres régionales, les préparatifs actuels et envisager toutes les possibilités en terme de décisions qui seront prises.
Le Progrès : Certaines préoccupations soulevées lors des assises régionales n’avaient pas de rapport avec l’esprit du CCRP. Quelle réplique faites-vous, de ce fait, à ceux qui pensent que le CCRP a été dévoyé dans son contenu ?
Arsène Bongnessan Yé : Je remercie Le Progrès pour l’intérêt que vous portez aux réformes politiques. Un certain nombre d’étapes ont été définies pour les réformes politiques. Il y a eu d’abord la collecte des propositions de réformes des différents acteurs pour laquelle nous avons fait une synthèse globale. C’est cette synthèse de toutes les propositions des acteurs que nous avons appelée "Rapport introductif pour les travaux du CCRP ". Donc le CCRP était la deuxième étape. Sur la base de ce rapport introductif issu des propositions venant de tous les horizons, des acteurs nationaux ont fait un travail pendant trois semaines. Il y avait quatre axes et le premier axe concernait l’élargissement des cadres et des bases d’expression démocratique. Cela fait partie de notre lettre de mission. Le deuxième axe de débats, c’était le rééquilibrage des différents pouvoirs qui existent : exécutif, législatif et judiciaire. Le troisième axe était l’amélioration de la gouvernance électorale ; et le quatrième axe, nous l’avons appelé gouvernance globale, parce qu’il ne faisait pas en tant que tel partie de notre lettre de mission. Il y avait tout un tas de propositions. C’était un peu un fourre-tout avec des préoccupations locales sur, par exemple, les centres de santé et de promotion sociale (CSPS), comment mettre en place les conseils régionaux, le vote des maires etc.
Nous avons tout regroupé dans le quatrième axe. C’est ce qui justifie que vous avez l’impression que quand on est allé vers les régions que l’esprit du CCRP a été dévoyé. . En réalité les gens ont débattu d’abord de leurs propres préoccupations. Puisque l’objectif des rencontres régionales n’était pas de remettre en cause le consensus né au niveau des travaux du CCRP, mais de s’approprier les travaux. C’était un travail d’appropriation. Quand on s’approprie quelque chose, on ne remet pas cela en cause. On essaie de comprendre, qu’est-ce que le CCRP, quelles sont les différentes idées consensuelles qui ressortent des travaux du CCRP. A ce niveau on n’avait pas tellement besoin que des gens nous disent qu’ils ne sont pas d’accord sur tel ou tel point. Nous avons appelé cela les politiques sectorielles des différents départements ministériels. Par exemple pour l’armée, il y en a qui ont écrit pour demander qu’il faut réformer l’armée ; qu’il faut des états généraux de la Défense. Ce sont des préoccupations des gens dans leur vie de tous les jours où certains par exemple ont demandé le désenclavement de leur région ; ce n’est pas un dévoiement des travaux du CCRP. D’ailleurs, nous étions conscients qu’en allant à ces rencontres régionales ces questions allaient revenir.
LP : Il y a quand même eu des préoccupations soulevées entre autres sur l’augmentation des salaires, le retour de la région militaire de Dédougou…
ABY : Avec la situation que nous venons de vivre, les mutineries c’était un peu comme un exutoire pour les populations. Le pays a traversé une crise au cours de l’année dont nous sommes en train de sortir. On ne peut même pas dire qu’on en est sorti totalement parce qu’il faut la consolider. Je comprends tout à fait que des gens aient quelque chose encore sur le cœur à sortir pour les autorités. Puisque pour eux, c’est le gouvernement qui envoie des délégations vers eux. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre cela et non un dévoiement de l’esprit du CCRP.
LP : Quel est le bilan que l’on peut faire de ces assises régionales ?
ABY : Le bilan est très satisfaisant à notre avis parce que sur 2044 participants attendus, nous avons enregistré 2034 présents. Ce n’est pas une autosatisfaction béate, parce que les procès verbaux que nous avons reçus de ces différentes rencontres régionales contiennent des contributions assez enrichissantes qui ont été recensées ; toute chose qui donne de la matière à réflexion pour les assises qui se tiendront bientôt.
LP : Quelles ont été ces contributions enrichissantes ?
ABY : Elles ont été nombreuses. Il y a par exemple le point portant sur l’âge planché et l’âge plafond pour être candidat à la présidentielle. C’était un point consensuel lors des débats, mais, dans les régions, les gens ont estimé que mettre 70 ans comme l’âge plafond, c’est mettre un peu hors jeu des candidats qui venaient de prendre part aux dernières élections et qui ont 70 ans maintenant. Il y a des régions qui ont ressenti cela comme une exclusion des candidats qui venaient de s’illustrer de façon assez remarquable sur la scène. Il y en a qui ont proposé 75 ans dans les régions de façon à ce que l’on n’ait pas l’impression que l’on met hors jeu des gens bien étiquetés. Lors des assises, des points de ce genre vont revenir dans les débats. Les points consensuels ne sont pas fermés à la discussion. Je dis que l’on peut discuter des points consensuels,donc si quelqu’un veut émettre un avis ou bien souhaite que ce soit mis en débats de façon à ce qu’il convainque le maximum de personnes, on ne peut pas empêcher cela.
LP : La dernière ligne droite pour le CCRP sera amorcée les 7,8 et 9 décembre 2011 ; quelle orientation sera donnée aux assises nationales ?
ABY : Après les travaux du CCRP, nous avons abouti à un certain nombre d’idées consensuelles et d’idées non consensuelles. Ensuite les rencontres régionales ont permis de s’approprier le document et de faire des propositions enrichissantes en sus. Les assises nationales seront la phase finale où seront examinées et adoptées les propositions de réformes issues de ces travaux. C’est dire que l’on ne sort pas des assises nationales avec d’autres propositions. Il s’agira également d’adopter les modalités de mise en œuvre. L’exemple que j’aime donner le plus souvent concerne le Sénat. C’est un point consensuel, mais quelles sont les modalités pratiques de mise œuvre, quel contenu lui donne-t- on. C’est vrai qu’au niveau du CCRP il y avait un contenu. Des propositions ont été faites pour que les régions, les religieux, les coutumiers, les syndicats et la société civile soient représentés ; mais que le chef de l’Etat également ait un quota de personnes ressources qu’il peut désigner.
Tout cela, il faut qu’au niveau des assises nationales, on examine et adopte une bonne fois concrètement les propositions pour les remettre au gouvernement. Pour les réflexions non consensuelles, des points peuvent revenir lors des débats. Nous ne pouvons pas empêcher cela. Ce sont 1500 personnes avec la participation de la diaspora. Les ordres professionnels du Burkina vont prendre part. Nous avons les ordres des avocats, médecins, des géomètres, des huissiers, des notaires, etc., ; tout ce monde-là, vous ne pouvez pas dire : écoutez, ces points, on n’avait pas pu s’entendre, donc nous n’allons pas les aborder ; c’est vraiment ouvert. Ces assises nationales seront l’occasion de déterminer les modalités de suivi de la mise en œuvre. Il y a des propositions sur un gouvernement d’union nationale ou sur une assemblée constituante. Il appartiendra aux assises nationales de discuter sur ces questions. Ce sont d’ailleurs des propositions qui viennent des régions sur le gouvernement d’union nationale ou l’assemblée constituante, ce qui suppose qu’on dissolve le gouvernement actuel ou l’assemblée nationale. Toutes ces questions seront discutées.
LP : Et la question du nombre de participants qui s’élève à 1500 ; d’aucuns estiment trop le nombre, ce qui pourrait entacher la qualité des travaux ; que dites-vous à ce sujet ?
ABY : Nous comprenons un peu le souci des gens. Déjà quand nous avons rencontré les partis politiques, certains ont émis cette inquiétude. Mais vous savez qu’au Burkina, des partis font leur congrès et c’est à peu près ces chiffres. Donc ce ne sera pas la première fois que l’on réunit 1500 personnes ensemble au Burkina pour discuter de sujets politiques. Nous estimons que 1500 participants, c’est quand même un échantillon assez représentatif qui permet de mesurer le pouls de l’opinion nationale. Car en matière de statistiques et d’échantillonnage quand on fait des sondages d’opinion sur l’ensemble d’un pays, nous pensons que ce sont des chiffres qui sont intéressants. D’autres ont proposé que l’on retienne 300 personnes. Est-ce que 300 personnes au niveau national cela est représentatif ?
On va nous arguer que pour les travaux du CCRP, les membres étaient au nombre de 68. Mais c’est pour cela que les travaux se poursuivent. Ils ne se sont pas arrêtés à ce niveau. Dans certains pays à la place des 68 membres, ils ont désigné 5 personnes ; des experts qui ont rédigé un document avant de le soumettre. Ici nous avons préféré un conseil consultatif beaucoup plus large avec toutes les composantes de la société. C’est une autre démarche.
LP : Vous avez rencontré des partis politiques ; était-ce comme le susurrent certains une manière de policer le débat en créant une harmonisation de points de vue ?
ABY : Mais vraiment il n’était nullement question de cela. Il s’agissait simplement de les informer sur le mode de désignation de leurs participants à ces assises nationales. C’était l’ordre du jour. D’ailleurs dans tous les communiqués rendus publics, nous avons précisé que c’était une rencontre d’information sur la tenue des assises. Il n’a pas été question de policer des débats ou quoi que ce soit. C’était simplement pour leur dire que les partis politiques de la majorité avaient 100 représentants, que l’opposition elle-même avait 100 représentants et qu’il fallait qu’ils s’entendent pour désigner les 100 personnes. Sinon ce n’était pas pour donner des directives à qui que ce soit ; d’ailleurs nous n’avons pas ces attributions.
LP : La voie référendaire peut-elle être envisagée pour trancher sur la question de l’article 37 qui est un point non consensuel ?
ABY : Au fur et à mesure que les débats se poursuivent que ce soit au CCRP ; déjà au stade des propositions des réformes, les avis étaient divergents sur cet article. Vous avez constaté qu’au niveau du CCRP, ce point n’était pas consensuel. Il y avait trois positions qui se dégageaient. Et ces trois positions se dégagent également dans les rencontres régionales. Il y a ceux qui veulent que l’on laisse l’article 37 en l’état. Il y a ceux qui veulent qu’on le verrouille pour permettre qu’on ne le touche plus, c’est-à-dire qu’on le mette dans les dispositions constitutionnelles comme l’article 165 de la constitution qui dit ceci : " Aucun projet ou proposition de révision de la constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause la nature de la forme républicaine de l’Etat ; le système multipartite et l’intégrité du territoire national… ". Voilà les trois aspects que l’on ne peut pas toucher. Il y en a qui souhaitent que l’article 37, on le met dans les dispositions intangibles de la constitution.
Et la troisième proposition, c’est ceux qui souhaitent que dans la mesure où les acteurs ne s’entendent pas qu’on ait recourt à l’arbitrage du peuple au nom duquel chacun pense qu’il parle. Conformément à nos dispositions constitutionnelles, l’article 49 de la constitution du Burkina Faso dit ceci : "le Président du Faso peut, après avis du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale soumettre au référendum tout projet de loi portant sur toutes questions d’intérêt national. En cas d’adoption de ladite loi, il procède à sa promulgation dans les délais prévus à l’article 48 ". Donc l’article 49 de notre constitution dit que toute question d’intérêt national peut être soumise sous forme de projet de loi au référendum et le peuple apprécie.
C’est oui ou non. Si c’est rejeté, on s’en tient au verdict. Je vois un peu les réactions des uns et des autres. Il y en a qui disent qu’ils sont contre le référendum.
C’est leur position ; mais dans la mesure où c’est un arbitrage, pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ?
LP : Mais comment cela va se passer concrètement ?
ABY : Cela veut dire qu’il n’y a pas de consensus, mais l’Etat n’est pas vacant. Le Président Blaise Compaoré vient d’être réélu en novembre 2010. Il était candidat aux élections, il a été réélu. Le processus de réforme actuel, la création du ministère chargé des réformes, c’est lui qui l’a initié. Donc devant ce débat national il a le droit en tant que chef de l’Etat de demander l’arbitrage du peuple.
LP : Par la voie référendaire ?
ABY : Par la voie référendaire ; c’est une hypothèse.Il n’a pas décidé de cela. C’est-à-dire que même si les assises nationales ne parlent même pas de cela, il a le droit en tant que chef de l’Etat de recourir à l’arbitrage du peuple. Maintenant, je comprends souvent les arguments qui crient déjà à la fraude chaque fois qu’on parle d’élection. Mais si nous nous en tenons à la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui propose des mesures qui tendent à rendre plus fiables et plus consensuelles les modalités d’organisation de nos élections, et si la classe politique arrive à s’entendre sur des instruments de vote qui sont acceptés par tous aux prochaines élections couplées, il n’y a pas de raison que l’on n’utilise pas ces mêmes instruments pour demander l’arbitrage du peuple.
LP : Mais il était question de ne pas toucher aux points qui n’ont pas été consensuels …
ABY : Lisez la constitution, je ne dis pas que l’on va toucher à ça. Ce sont des hypothèses, on parle d’hypothèses. Il y a une chose que je ne comprends pas, nous sommes en démocratie, mais les gens ne veulent pas que l’on parle de dispositions démocratiques. Il est permis au chef de l’Etat même en dehors de tout débat de requérir l’arbitrage du peuple. C’est ce que je vous explique. L’article 49 de la constitution, même si les assises nationales ne font pas cas de l’article 37, et dans tous les cas, si l’on fait état de cela, je suis sûr qu’il n’y aura pas consensus. Donc je vous dis : hypothèse qui n’est pas d’école, on peut recourir au référendum de façon constitutionnelle parce que c’est prévu par nos textes constitutionnels et c’est tout à fait démocratique. C’est une hypothèse, mais ce n’est pas une décision des assises nationales ou du ministre d’Etat chargé des réformes.
Et ce débat sur l’article 37 montre qu’on peut le modifier contrairement à d’autres pays où ce n’était pas modifiable et où ils ont tenté de faire un référendum ; c’est différent. Le fait que certaines personnes proposent que l’on maintienne l’article 37 en l’état actuel ; le fait que d’autres proposent qu’on le mette dans les dispositions pour verrouiller ; le fait que d’autres encore proposent le référendum veut dire qu’il est modifiable et c’est cela qu’il faut retenir. Ce débat montre que l’article est modifiable en l’état actuel de notre texte constitutionnel, ce qui est différent du Niger. Il faut que cela soit clair. Personne ne va imposer le référendum, mais le chef de l’Etat en tant que Président du Faso a le droit conformément à l’article 49 de requérir l’arbitrage du peuple. Jusqu’à présent il n’a rien dit. Il n’a pas dit s’il est d’accord qu’on le laisse à l’état ; il n’a pas dit s’il est d’accord que l’on fasse un référendum ; il n’a pas dit s’il est d’accord que l’on note la limitation, mais il peut opter pour un arbitrage du peuple.
Et refuser l’arbitrage du peuple, c’est vraiment aller à l’encontre des principes démocratiques. Si l’on est vraiment démocrate, on devrait pouvoir accepter que dans une situation de ce type de débat où on ne sait pas qui a raison, que le dernier mot soit donné au plus grand nombre.
LP : Quel sera le calendrier de mise en œuvre des points consensuels ?
ABY : Pour ce qui concerne les points consensuels, beaucoup relèvent de la constitution. Que ce soit l’armistice où les déclarations du Premier ministre qui doivent être faites devant les députés. Tout ce qui est équilibrage de pouvoirs relève de la constitution. C’est sous la forme de projet de loi constitutionnelle que l’on va envoyer à l’Assemblée nationale qui pourra même examiner dès les prochaines sessions l’année prochaine.
LP : Est-ce que les attributions du ministère dont vous avez en charge la gestion vont changer après la phase des assises nationales ?
ABY : Il n’y a pas de raison que les attributions changent après les assises nationales. C’est un ministère chargé des réformes politiques. Ce n’est pas parce qu’on a arrêté quelque chose aux assises nationales qu’il faut que le ministère change d’attributions. Puisque les réformes ne sont pas terminées et c’est un processus. Les assises nationales permettront de savoir qu’est-ce que les gens veulent qu’on mette en œuvre. Notre mission n’est pas terminée en décembre. C’est le ministère chargé des réformes qui doit par exemple mettre en œuvre le Sénat. Même les projets de lois qui doivent aller à l’Assemblée, c’est à notre niveau qu’ils seront rédigés. Notre mission se poursuit. Si le chef d’Etat décide de revoir l’architecture gouvernementale, cela ne relève plus de moi ; les réformes ne s’arrêtent pas avec les assises nationales puisqu’ on ne sera arrivé qu’au point, où on saura ce qu’il faut faire. Il restera la mise en œuvre
LP : Quelle contribution de la diaspora burkinabè peut être attendue à ces assises nationales ?
ABY : Ce sont des Burkinabè, ce sont nos frères qui sont à l’extérieur. Ils viendront d’Afrique, d’Europe, d’Amérique, du Moyen orient. Ils vivent les réalités du pays, même s’ils sont à l’extérieur. Ils contribuent au développement économique du pays. Ils sont appelés à revenir un jour au pays. Donc, il est bon qu’ils soient en phase avec ce qui se passe au pays. Même pour le futur Sénat, il est prévu que la diaspora soit représentée. Il est aussi bon qu’elle puisse participer à la discussion de la mise en œuvre de toutes ces structures.
LP : Quels appels avez-vous à l’endroit de tous les participants ?
ABY : L’appel que je lance aux participants, c’est de leur dire qu’il s’git d’une phase importante de la vie de notre nation et que leur responsabilité historique est engagée, dans la mesure où les décisions consensuelles qui seront prises seront sous forme de décisions qui vont impacter sur la vie de la nation puisque ce sera traduit concrètement à travers des textes législatifs ou réglementaires qui vont transformer la vie de la société. C’est donc une grande responsabilité historique et il faudrait que chacun se sente investi d’une mission et considère cette participation avec le plus grand sérieux pour que nous puissions arriver à quelque chose de viable.
Entretien réalisé par Francis DA
Le Progrès : www. le-progres.net
Vos commentaires
1. Le 2 décembre 2011 à 01:39, par aurel En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
en lisant ce reportage je me dis que l opposition avait raison de recuser ce ministre. Nous devrons pas donner la vie d’un peuple a un parti politique. Monsieur le ministre nous vous voyons venir le peuple n est pas dupe. Votre ministere a ete juste cree pour premettre de modifier l’article 37. Vous dites le president n a pas encore decide de ceci de cela . Mais qui est le president qui va decider a la place du peuple. Nous sommes plus au annee 90 reveillez vous. si la constitution devra etre modifier ce sera apres le depart de blaise on est fatigue vous comprennez.Apres l assassinat de Sankara c’est toujours les memes qui dirigent ce pays. quand ils sont pas ministre ils sont ambassadeur . ils font juste la navette entre ces deux fonctions.Si vous desirez c est de mettre ce pays au feu avant de partir vous nous trouverez sur votre route. Vous avez la memeoire courte ,vous avez en face de vous une nouvelle generation ,generation 1990,2000,2010 A bon attendeur salut
2. Le 2 décembre 2011 à 02:22 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
vraiment j’ai de la peine pr mon pays pcq tout ce cinéma sur ce ccrp,c’est pour modifier l’article 37 et ossi créer un senat avec des sénateurs nommés.C’est koi ça ?et avec ça on parle que c’est pour le bien du peuple.Je prie Dieu qu’il sauve mon pays pcq je sens pas bien les choses
3. Le 2 décembre 2011 à 02:33 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Si je peux me permettre une question : il y a quelques mois de cela, a été mis en place un atelier de traduction des textes de la constitution en les différentes langues parlées dans les différentes régions de notre pays.
Ne serait-ce pas évidemment dans l’optique d’un référendum que cela a été entrepris ?
4. Le 2 décembre 2011 à 02:45, par Koutou En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Je suis sans voix après la lecture de cet entretien. On nous a dit que les points non consensuels ne seront pas touchés. Maintenant on nous dit que le PF a le droit de demander l’arbitrage du peuple sur l’article 37 en vertu de l’article 49 de la Constitution et que la CENI actuelle peut garantir des consultations fiables. Le pas est donc franchi. Mais fallait-il tourner ainsi le peuple en bourique tout en dilapidant autant d’argent pour arriver à cette conclusion ? Vraiment je suis triste, voire malade. Je suis sans voix. Bonnes gens, que faut-il encore pour que nos gouvernants comprennent qu’ils jouent avec le feu ?
5. Le 2 décembre 2011 à 03:52 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Parce que le Peuple n’est pas a 100% instruit et vous allez le corrompre. Donc pas question de referendum ici !
6. Le 2 décembre 2011 à 03:53 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Demandez a Tandja, il va vous repondre !!
7. Le 2 décembre 2011 à 04:33 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
On vous voit venir. C’est quel referendum en Afrique ou on a deja vote contre ? Tout reside dans la question que vous allez poser et on vous connait dans les questions vicieuses. De toute facon jouez avec le feu qui vous amenera a tirer sur le peuple et a vous retrouver devant la CPI. Ca n’arrive pas qu’aux autres. Des que le peuple se convainc que le changement est impossible avec les gens en place tout devient incontrolable. Faites attention.
8. Le 2 décembre 2011 à 05:06 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Voilà le genre de monsieur qui pousse à l’erreur et qui va se casser après. Il s’échine à marquer la différence avec le Niger, mais dans l’esprit on est dans la même dynamique de tripatouillage, légal ou illégal. Si la récente crise ne vous a pas donné de leçon, si vous croyez avoir repris en main les choses, alors persistez dans votre volonté de charcutage de la constitution. Les personnes dignes et intègres de ce pays sauront, au moment opportun vous administrer la leçon. Que Dieu sauve le Faso
9. Le 2 décembre 2011 à 05:29 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Evitez nous le syndrome nigerien et dans une moindre mesure ivoirien. Suivez plutôt l’exemple du Ghana ou du Mali en matière de démocratie au lieu de chercher à faire sombrer le pays par vos tentatives de modification de la constitution.
10. Le 2 décembre 2011 à 05:44 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Newa bénéwend ramb da tara boum kwé ! Ces gens la veulent faire passer la chose en douce... Hey, vous allez voir pire que la crise passée si vous persistez..
11. Le 2 décembre 2011 à 06:49, par KALGA En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
"Et refuser l’arbitrage du peuple, c’est vraiment aller à l’encontre des principes démocratiques. Si l’on est vraiment démocrate, on devrait pouvoir accepter que dans une situation de ce type de débat où on ne sait pas qui a raison, que le dernier mot soit donné au plus grand nombre."
Je dirais que "refuser de quitter le pouvoir après 28 ans de règne, c’est vraiment aller à l’encontre des principes démocratiques élémentaires " parce que de tous ceux qui s’agitent autour de cet article, seul celui qui ne dit rien sur la question est sous le coup de ce article. Tous les autres sont présidentiables sans qu’on ait besoin d’un débat quelconque sur la constitution. Arrêtez donc de nous répéter votre cours de démocratie mal structuré tout simplement parce qu’un seul individu parmi 15 millions s’entête à enfoncer le pays dans le chaos. On ne va pas gaspiller les maigres sous du pays pour organiser un référendum pour satisfaire à la soif de pouvoir d’un individu. Si vous êtes vraiment démocrates vous devriez savoir utiliser ces sous pour bâtir plus d’écoles, de centres de santé ou promouvoir l’agriculture pour le bien du peuple souffrant et qui par ignorance ne sait pas distinguer les conséquences d’un oui ou d’un non sur l’avenir de ses enfants. Si vous voulez jouer démocratie, jouez-le jusqu’au bout. Puissent Dieu et nos ancêtres vous éclairer dans ce sens afin que vous nous épargnez les soucis futurs.
12. Le 2 décembre 2011 à 06:54, par Beurk En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Lentement mais sûrement,les masques commencent à tomber puisqu’il était d’avance écrit que ces tours de passe-passe de ces prestidigitateurs avec leur CCRP de dupes,visaient en fait un seul objectif,à savoir la modification de l’article 37.Pourtant même sans savoir lire dans les boules de cristal,je pense que l’opération serait à très haut risque si Blaise s’aventure sur ce chemin car,chercher à rempiler en 2015 pour 5 ans encore après avoir passé 28 ans à la tête de la nation,cela voudrait signifier que notre cher président n’aime pas son pays,n’aime pas les Burkinabè mais n’aime que le pouvoir et dans ces conditions,le peuple devrait s’en souvenir le moment opportun
13. Le 2 décembre 2011 à 07:00, par GUEBRE En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
mais vraiment c est du n importe quoi pourquoi le gouvernement insiste pour réviser l article37 ?le peuple veut manger et non un referendum prenez l argent de cette reforme et de referendum payer des vivres pour la population et laissé blaise de terminer et partir dans la dignité sinon il risque de finir a la CPI car si l article37 est modifié nous allons descendre dans la rue
Le 7 décembre 2011 à 20:58, par FILS DE PAYSAN En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
HUM !!! J’AI UNE QUESTION A VOUS POSER:PENSER VOUS QU’ON EST TJRS AU PAYS DES AVEUGLE OU^CEUX QUI SE CROI BORGNE GOUVERNE ?C’EST QUOI CETTE HISTOIRE D’ASSISE NATIONNALE OU REFERENDUM DANS UN PAYS OU VOUS-VOUS ETES PARTAGES SEULS SES RICHESSES EN LE LAISSANT SUR TOUTES LES FORMES DE MISERES ?VOULER OH !PITIÉ !QU’ÉTAIT LE PF AVANT LE POUVOIR ?ESSAYEZ DANS TOUS LÈ CAS VOUS SAUREZ !!L’ERREUR DE VOUS AFRICAINS C’EST QU’ON SE REFERE JMAIS O MEUILLEURS COE LE GHANA LE MALI MAIS TJRS O PIRE ;EVITEZ DE VOUS AMUSEZ AVEC LE PEUPLE.LE BURKINA N’EXISTAIT IL PAS SANS VOUS ? ALORS POURQUOI VOUS FAITES VOUS CES ILLUSION ?
14. Le 2 décembre 2011 à 07:44, par Pierre En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
On a pas peur de l’arbitrage du peuple mais on a peur de l’arbitrage des logiciels qui definissent les resultats de vote et toujours en faveur de Blaise et sa queue comme les arsenes et consort. ce referendum sera truque pour que blaise se represente aux votes et qu’ils gagnent tant qu’il vivra. voila pour quoi on a peur.
15. Le 2 décembre 2011 à 08:03 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Le masque est bel et bien tombé sur les intentions qui se cachent derrière les débats inutiles engagés autour des réformes. M. Bongnessan, dites au président de ne pas toucher à l’art 37 ni par référendum, ni par la voie parlementaire ! Vous avez même dit que le pays n’est pas totalement sorti de la crise de février, mars et avril dernier ; alors faites attention ; l’avenir du pays est plus que l’avenir de chacun pris individuellement ; ne brûlez pas ce pays
16. Le 2 décembre 2011 à 09:18, par anta En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Mr le Ministre, appelez un chat un chat.Personne ne vous interdit de faire votre reférendum.Faites-le,dites à Blaise d’user de son droit constitutionnel et récoltez les pots cassés.
17. Le 2 décembre 2011 à 09:29, par article 37 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Combien coutera tout cela au Budget de l’Etat ? dans une période d’insécurité alimentaire aggravée ?
C’est ça aussi la mauvaise gouvernance. Créer des charges dont on aurait pu faire des économies.
Les Burkinabès devraient par tous les recours faire échouer ce CCRP et renvoyer le Ministre AYB à la situation de l’article 37 actuel.
18. Le 2 décembre 2011 à 09:48, par le riche En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
On va faire le référendum pian et on verra qui est aimé par le peuple. Y’a rien en face c’est maïs.
Le 2 décembre 2011 à 10:21 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Le riche !!, j’aime ton sens de l’humour. C’est après qu’il verront que y’avait LION en face.
Le 2 décembre 2011 à 10:38 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Ah......... on les voit venir petit à petit.
On vous l’avait dit ces gens là ne veulent qu’une seule chose : rester au pouvoir, s’éterniser au pouvoir..
Mais le vrai peuple Burkinabè les attend au tournant.
Le 2 décembre 2011 à 11:05 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Devant c’est maïs ? les thuriféraires des présidents à vie sont les ennemis de ces derniers. Si Gbagbo ne s’était pas entêté il ne serai pas devant la CPI à l’heure.
Le 2 décembre 2011 à 11:53, par épris de paix et de justice En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Tout ça pour ça ! Est-on tenté de le dire.
On vous voyait venir, vers ce referendum qui comporte cet avantage qu’on fait voter "oui" à des gens qui dans la majorité ne savent pas pourquoi il doivent le faire, le reste est une mascarade.
C’est domaage que les fins tragiques ou deplorables de longs règnes qu’on a connus par le passé et même assez recemment ne servent pas de léçons à nos politiciens.
Le 2 décembre 2011 à 11:25 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Fin 1965, Maurice Yaméogo a remporté des élections avec plus de 99%. Quelques semaines plus tard, les 0,000% qui n’ont pas voté pour lui le mettaient à terre un certain 3 janvier. "Torois zanvier daara waa..."
Le 2 décembre 2011 à 11:26 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Y’a rien en face mais derrière y’a LION. Le résultat dans le meilleur des cas TPI.
Le 2 décembre 2011 à 16:57, par laafilaafi@yahoo.fr En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
on verra ! ça sera le printemps burkinabé. la patrie ou la mort le peuple assoifé triomphera ;tu oublis que dans champ de maïs là ; ya lion qui se cache labà !
Le 2 décembre 2011 à 17:19, par Beoogo En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
mon ami t’es simplement contre le peuble burkinabè en voulant accompagner ceux qui veulent mener notre cher patrie vers le chaos !!!!!!!!!
Le 2 décembre 2011 à 20:56, par Ranini En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Le riche, ya vraiment rien face, devant c’est maïs ! Mais que l’on oublit souvent c’est que y a maïs sec !
19. Le 2 décembre 2011 à 09:52 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Y’A QUELQUE CHOSE EN FACE C’EST LA C.P.I !!!
20. Le 2 décembre 2011 à 10:00 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
On vous voyais venir.
On savait que votre objectif est d’aboutir à un référendum et comme le peuple est 90% analphabète, vous gagnerez haut les mains comme dans les élections passées.
Référendum ou pas on vous tient à l’oeil et gare à vous.
Le GHANA ou le MALI sera le bout du monde pour certains.
A bon entendeur salut.
21. Le 2 décembre 2011 à 10:02, par Belem Ousmane En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Mr le Ministre parle de referendum. Moi je parle d’election parce que à cause des reformes envisagées le CDP est meme entrain de battre campagne depuis un certain temps. Le CDP réuni ses partisants et prépare leur morale face à la venue des dit réferendum.
Mais comme le Président Blaise lui meme le demande d’etre Responsable face à toute situation, alors le peuple burkinabé est responsable et assumera toute situation avenir.
22. Le 2 décembre 2011 à 10:04 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
M. le ministre d’Etat je vous renvoi cette question, Pourquoi vous avez peur de l’alternance ?
23. Le 2 décembre 2011 à 10:31, par ratsida En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Mr le riche,il faut faire attention dans tes commentaires.c’est à cause de toi pareil que l’afrique a du mal à decoler.Referendum ou pas nous ne voulons plus du système actuel.y en a marre.
Le 2 décembre 2011 à 16:16, par shiva En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Il faut comprendre Monsieur le " RICHE" en réalité il est hyper riche en animosités. c’est le genre de personne sans personnalité, toujours prêt à retourner la veste quand le vent change de direction. il contribuera à mettre le pays à sang et à feu. il est sans état d’âme ou du moins il n’a pas d’âme. Il est constitué de chair et d’os et s’il meurt il n’est nul part. c’est pourquoi il ne faut pas polémiquer avec lui. Discuter plutôt avec ceux qui ont de l’avenir, les gens vraies.
Le 2 décembre 2011 à 21:09, par Ranini En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Shiva ! J’ai l’impression que vous n’avez pas encore compris l’esprit du Riche ! C’est un provocateur qui se plait juste à provoquer, taquiner en prenant tout le monde de contrepieds, mais de façon humoristique ! Ne le blamez pas, comprenez-le !
24. Le 2 décembre 2011 à 10:53, par Balla En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Dites a ce mec de ne pas nous prendre pr bêtes. on connait ce qu’ils appellent arbitrage du peuple en afrique. qu’il se rappelle que c’est l’arbitrage du peuple qui a envoyé Tandja la où il est aujourd’hui...
25. Le 2 décembre 2011 à 11:22 En réponse à : Le Peuple est immature !!
Vous parlez d’arbitrage de quel peuple ?? Le peuple burkinabé qui ne sait pas choir un bon endroit pour chier, c’est lui qui sera l’arbitre ? pardon nous sommes déjà distraits, laissez-nous en paix, on veut juste se reposer et laisser l’article 37 se reposé comme il se doit !!!!
26. Le 2 décembre 2011 à 11:24, par Traoré En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Hééééééé Bognessan !!!! Tu es toujours dans ça ! Jure sur le wac de Bagassi (ton village) que faire un referendum et modifier l’article 37, c’est faire du bien à la démocratie burkinabè. Jure que ce que tu appelle "peuple" comprends suffisamment les implications de ce que vous allez l’amener à choisir. De grâce, nous vous supplions de faire de la politique qui vous arrange, mais ne soyez pas des artisans d’un Burkina qui risque de se perdre. Ne perdez pas de vue que vous n’êtes pas les seuls sur cette terre du Burkina. Vous avez en main le destin de beaucoup de personnes. Certains vous font confiance et vous suivent sans se douter que vous pouvez les amener vers des lendemains sombres. Ne les trahissez pas pour leur mentir après que la souffrance qu’ils vivent vient des autres. On sera tous coupable. Vous, le plus, parce que vous vous êtes entêtés à imposer une situation qui était prédestinée à entrainer le chaos.
27. Le 2 décembre 2011 à 11:26, par Président Lincoln En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Le président lincoln :
Les révolutions tunisiennes et égyptiennes font tâche d’huile au Yémen, à Bahreïn, Oman, en Libye, en Somalie, au Maroc.Bien évidemment chaque contexte a ses spécificités mais à chaque fois les fondamentaux sont les mêmes :des régimes anciens, usés, corrompus, autoritaires, face à des citoyens aspirant à la justice, la liberté d’expression et la reconnaissance de leurs droits. La jeunesse, la hausse des prix des produits de base, le chômage de masse des diplômés et les nouvelles techniques de communication sont le fil conducteur de ces contestations de masse.les memes causes prodisant les memes effets, attention alors Monsieur le ministre car une chose est certaine, la carte politique de l’Afrique sub-saharienne sera chamboulée avant fin 2012. L’ultime question est celle de savoir de quel pays viendra l’hirondelle africaine qui annoncera le printemps.
Président lincoln conseiller politique
28. Le 2 décembre 2011 à 11:30 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
je ne me souviens pas qu’un certain 4 aout 1983, on ait demandé aux populations s’ils voulaient changer de régime ! et pourtant il existait une constitution !!!
que le monde change Mr YB
29. Le 2 décembre 2011 à 11:31, par nakibeog-biga En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Messieurs les refondateurs et autres, il est temps pour vous de claquer la prote du ccrp. Venez rejoindre l’opposition et la société civile pour qu’on mène le seul combat qui vaille la peine d’être mené.
Au début du ccrp, vous avez dit que c’était mieux de participer et de claquer la porte après si les choses ne sont pas claires. Eh bien, c’est le moment de le faire. n’allez pas aux assises nationales sinon le peuple vous tiendra pour responsables.
A bon entendeur, salut
30. Le 2 décembre 2011 à 11:49, par le manitou En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Quel peuple ? pour quel référendum ?
Ce peuple analphabète là ?
Ce peuple que vous pouvez payer avec une bouchée de pain ?
Ce peuple dont vous pouvez orienter le vote avec un tee short ou un pagne ?
Quelle vérité peut se dégager d’un tel vote ?
Pardonnez,épargnez nous de ce cirque.
31. Le 2 décembre 2011 à 11:58 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Tant d’argent gaspillé juste pour un cirque. C’est vraiment dommage !!!
J’ose croire qu’on n’ira pas jusqu’au referendum, parce que ça sera le comble. Franchement les gars...vous pensez qu’on doit allez à 7 millions pour résoudre un problème pendant qu’une qu’une seule personne (le président de la république) est assise avec la solution ?
Eldy
32. Le 2 décembre 2011 à 12:06 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Monsieur Le Ministre D’Etat,
Avec tout le respect que je vous dois, je voudrais vous inculquer une sagesse très simple ; en fait il s’agit d’une logique qui relève du bon sens : chaque chose à une fin. On peut durer au pouvoir, mais on ne peut pas rester éternellement au pouvoir. Vous pouvez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour maintenir le Président Compaoré au pouvoir, mais comme l’a si bien dit Djénéba Seck, l’artiste musisienne malienne, tout à une fin. Si la fin n’est pas provoquée par la vieillesse et la maladie, elle le sera par la mort. Ayez cela en tête et faites-en une ligne de conduite dans les affaires de l’Etat. Tôt ou tard, le Président Compaoré va quitter le pouvoir quelle que soit la manoeuvre, tôt ou tard. C’est une certitude ; je ne lui souhaite pas la mort, mais malheureusement il va mourir un jour.
33. Le 2 décembre 2011 à 12:12, par Tanga En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Les refondateurs en ont pour leurs comptes. Les erreurs du passé continuent à nous ratrapper. Mais si c’est le cas, comme dit mr le ministre, on aurait du aller tout droit au but ! Au lieu de faire tous ces salamalecs. Tout ; nous semble clair mmaintenant. N’est-ce pas ? Je pense qu’il faut que l’opposition s’organise seurieusement maintenant car des batailles s’annoncent. Normalement tout peuple mobilisé impose toujours sa vision. Laquelle des visions sera imposée ? A chacun ses armes.
34. Le 2 décembre 2011 à 12:26 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Le Constituant originel a dit un mandat de 7ans renouvelable une seule fois (cf référendum du 2 juin),vous vous êtes permis de lever le verrou par voie parlementaire, c’était d’ailleurs sous le même Bongnessan président de l’Assemblée des Députés du Peuple, et c’est le même encore sous la bannière du CCRP qui énonce l’idée d’un référendum, comme si le peuple était frappé de schizophrénie en voulant d’une chose et son contraire. "Chef de terre", fais attention dèh, on a dit que tu es ministre de l’article 37 tu as nié, pourtant tu sais que nous sommes dans la savane. CARLOS
35. Le 2 décembre 2011 à 12:43 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
HéÏiiiir !!!! Mon frère Bongnessan Yé !!! "Paa oun téÏn dè" (Fais attention à toi hein !) Tu recommence encore ? On dirait que tu as la mémoire très courte. Tu as eu à dire en pays Bwa que toi tu étais le Chef de terre et que Blaise le Chef de village ignorant que chez le mossi, le Chef de terre est plus important que le Chef de village, et cela t’a coûté une longue traversée du desert ! Mais on dirait que cela n’a pas ouvert tes yeux et tu reviens encore défendre l’indéfendable ? Ce que tu cherches là, tu vas trouver dès ! Pourquoi faut-il que ce soit chaque fois toi qui tentes de redresser les troncs d’arbres courbés ? Refléchis un peu ...
Ton Parent qui se soucit bcp de toi
Le 2 décembre 2011 à 22:05 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Mes esclaves bwaba ne sont pas malins. C’est pourquoi ils gardent nos boeufs mais haissent le lait et se bruelent en preparant du gnamoun(le liquide rouge que ne deteste pas un bon bwaba).
Petit Peul du Fouta- Burkina
36. Le 2 décembre 2011 à 13:06, par Tieba yasidah En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
je ne sais ce qu’il faut dire mais lisez plutôt avant de parler de reforme. Mes gars rien ne va dans ce pays
ÇA SOUFRE – ÇA SOUFRE VRAIMENT CHEZ……
Ça soufre chez les parents, les protecteurs, les hommes de lois, la grande muette, ceux qui nous ont sauvés des griffes de la mutinerie sont aujourd’hui dans une passe désolante et très affichés quand au menu de ce qui va s’en suivre.
Les saluts, les louanges, les éloges de ces gardiens de l’ordre public risquent de s’emporter contre eux si l’ordonnateur n’ouvre pas l’œil comme on le dit dans le jargon. Les grands ont tous prit disent certains mais qu’est ce qu’ils ont prit ? La vie est si ingrate envers ses protecteurs ? Ou ce sont les hommes qui sont ingrats envers ceux qui leur restent fidèles, honnêtes et obéissants ou qui leur protège ? Ils ont tout fait, ils se sont sacrifiés mais au finish qu’est ce qu’ils ont eu ? Même ce qui doit leur revenir de plein droit ?
La grande muette risque de parler en cette fin d’année si rien n’est fait. Ce sont là quelques versions de mes échanges : « Les camarades se sont vus humiliés et dénigrés. » « Nous nous sommes comportés de manière intègre au yeux des gens mais en réalité, il fallait le faire parce ce sont les principe de l’armée, de notre métier, nous avons prêté serment pour ça : défendre la république mais qu’est ce que la république fait pour nous à la fin ? » « On ne mange pas les reconnaissances verbales, les remerciements ni les félicitations. Ce que nous voulons ce sont les perdièms. Tout le monde croit que nous avons gagnés quelques choses dans cette affaire mais c’est faut et archi faut ! Même ce qui était déjà acquit, ils ont bloqué ça aussi pour attendre 2012 » « Nous sommes restés sereins pendant longtemps. On nous pillent et on nous mal mène. Même si on ne dit rien, ils doivent savoir que nous avons des besoins car nous sommes aussi humains. Pour les autres, on adopte et on paye sans attendre mais pour nous, il faut attendre que ça chauffe, donc ça va chauffer pour qu’on gagne le reste de nos 17%. Le boss fait chaque fois semblant d’ignorer. » « Les gens croit nous sommes incapables de manifester mais ça va surprendre. » « Qu’il y ait fête de fin d’année ou pas il y’aura fin du mois au moins et c’est dans ça qu’on doit voir clair. » « Chez nous les gens se croit tout permis. Quelqu’un peut être à l’origine de ce blocage alors que les autres soufrent. Tôt ou tard, ça va cailler donc le plutôt sera le mieu. Que chacun se prepare et reconnaisse sa place surtout. »
Je ne vais pas risquer déjà que j’ai risqué pour cette parenthèse. Ce que je veux, et je pense que je ne suis pas seule, c’est que le gouvernement grouille pour éviter que ces gens là se lèvent à leur tour. Si ce sont les 17% seulement, je pense que ce n’est pas la moitié du budget national qui partira dans ce volet. Je compte sur les décideurs pour passer de bonnes fêtes en fin d’année.
Y’a til des point de vu face à cela ? je crois pas. commencez par la cher reformeurs
Le 2 décembre 2011 à 13:50 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Tieba Yasidah,sois plus clair pcq j’ai pas compris le fond de ton message
37. Le 2 décembre 2011 à 13:36, par DJELIBA En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Excellence YE, vous avez oublié hier où vs étiez descendu dans la boue.Au lieu de vs chercher, au lieu de prôner le changement pour que enfin notre MOUHOUN sorte de son enclavement, vous théorisez sur des futilités qui vous mangeront, le CCRP une fois terminé. Souvenez-vs quand vs vs étiez comparé à un chef de terre.Toute votre région d’origine en a souffert.C’est encore vs qu’on met devant pour des sales besognes.Ressaisiseez-vs.Sinon on ne vs pleurera pas demain.REFLECHISSEZ ENCORE PENDANT QU’IL EST TEMPS.DEMAIN APPARTIENT AU PEUPLE....
Le 2 décembre 2011 à 22:10 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Mr Le ministre Bognessan Ye(sman)a oublie le vautour qui aatterri dans son salon sur sa table a manger a Pihissi. Tu veux bouire, tu vas boire, mais quand on amene un mouton a la mare, s’ il accepte de boire, c’est parce qu’ il ne sais pas que Tabasse- Ki arrive pour lui.
Pataryam
38. Le 2 décembre 2011 à 13:44, par façon de voir En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Il n’y a rien en face c’est maïs. Mais après le champ de maïs il y a le peuple et après le peuple la CPI.
39. Le 2 décembre 2011 à 13:50 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
M. Le ministre d’Etat,
Tous mes respects. J’interviens par rapport l’argument que vous prenez pour défendre le choix du nombre de 1500 participants. Vous parlez d’échantillon représentatif ? Faites attention !
Là c’est technique et non politique.
Petit cours(en français facile) :
la grande taille n’implique pas la représentativité : en réalité, la représentativité n’a rien a voir avec la taille de l’échantillon. Exemple simple : vous avez une population donnée dont vous voulez un échantillon ( donc une représentation en miniature de la population mère.) Selon l’objectif majeur de l’étude, supposons que vous ayez trois catégories majeures d’individus : A, B, C. Si nous choisissons N individus, N aussi grand que possible en omettant d’inclure des individus de la catégorie "C"(exemple simplifié), l’échantillon est non représentatif. A la rigueur, votre propos peut être compris dans le sens que si l’on veut pouvoir prendre en compte tous les cas pertinents, il faut nécessairement augmenter le nombre d’individus. Mais entre nous, est ce qu’il y a, aux bas mots, plus 500 façons pertinentes de percevoir les reformes politiques dans ce pays ?
La représentativité de l’échantillon est fortement discutable : en tous cas d’un point de vue statistique. Raisons : une partie importante de l’opposition et de la société civile ne participe pas et il est très peu probable qu’il y ait des structures participantes pouvant les remplacer valablement.
la taille de l’échantillon intervient dans la précision des estimateurs. Dans le cas présent, je ne pense qu’il y ait lieu de faire après des inférences.
Mais si vous tenez à faire une analyse approfondie ( j’imagine que si vous invoquez l’argument de la représentativité ; pour vos besoins, il est impératif que cela soit le cas) sur les données recueillies après les rencontres ou sur les positions des uns et des autres, je vous file le tuyau : vous pouvez enregistrer toutes les discussions que vous allez transcrire et prenez toutes les déclarations/interviews dans la presse.. Apres vous faites une analyse de contenu par les techniques du textmining.
M. le ministre d’Etat, vous n’êtes pas le seul à faire cette confusion.
Juste une modeste contribution.
Cordialement !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
40. Le 2 décembre 2011 à 14:07 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Je me demande souvent si le blazo lui même lit de temps en temps les commentaires de ce forum. Il serait plus intéressant pour lui de le faire au lieu de se contenter de ce que lui disent ses faux conseillers là dèh.
Sinon, ce qui est arrivé à L.G. là c’est petit.....
41. Le 2 décembre 2011 à 14:21, par ZUEZIDI En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Ils se soucient tellement du peuple qu’ils ont décidé en Conseil des ministres d’interdire les présentations de voeux et les fetes de décoration. L’objectif de cette mesure est de faire des économies qui pourront servir à acheter des vivres pour la population. A première vue on pourrait etre tenté de crier BRAVO. Mais NON c’est des mesures de campagnes pour le référendum ! Sinon est-ce que le budget pour l’organisation du référundum n’est-il pas plus élevé que les économies faites sur les fetes de fin d’année et de présentation de voeux ??
Ne nous laissons pas distraire !! D’ailleurs on est suffisamment distrait pour qu’un groupe de camarades impus de pouvoir puisse nous amuser.
42. Le 2 décembre 2011 à 14:59, par Jones En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Pourquoi s évertuer à sauver ce regime tout en sachant que la capitale et les autres villes ont deja goutées aux revendications et que les pressions viendront de partout. Tout en sachant que si le President part dans un contexte de trouble cela nuirait gravement à sa quiétude et mettrait en mal tous ses efforts effectués. Vraiment le pourvoir rend aveugle.
43. Le 2 décembre 2011 à 16:47, par unouagalais En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
parce que 80% des burkinabè ne prennent pas part aux élèctions et que la majorité du reste est prete à voter pour un t-shirt ou un pagne. surtout parce que vous, après avoir laissé agoniser la morale au BF, avez décidé de laisser votre raison suivre le même chemin.
44. Le 2 décembre 2011 à 17:02, par Tienfola En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Mr le ministre on voie que vous tabler sur le référendum personne n’est contre un référendum. Mais on sait comment son organisé les élections au Burkina. Vous allez encore mentir au pauvre paysan qui ne comprennent rien dans ce débat politique et remplir les urnes comme l’autre l’a fait au Niger. Quand ça chauffe dans ce pays là vous faite appel au sage maintenant que les sages disent de ne pas toucher à l’article 37 vous ne voulez pas les écouter. Faites attention on vous a à l’oeil
45. Le 2 décembre 2011 à 17:26, par Le quota En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Epargnez nous des dépenses inutiles pour eventuel référendum.
Le président Compaoré est très sage : il laissera l’article 37 en l’état et ira s’occuper de ses animaux en fin décembre 2015 à Ziniaré.
46. Le 2 décembre 2011 à 17:59 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Bognessan oublie en fait que c’est parce que la quatrième république n’a plus de légitimité que le CCRP a été mis en place à la suite de la crise qui a défié toutes les structures de l’Etat. La logique aurait voulu qu’un autre régime vienne faire des réformes parce qu’il y a un problème de confiance au régime actuel dans toutes ces composantes. En fait, nous sommes dans un Etat d’exception sans que cela ne porte ce nom. En conséquence, quelle légitimité aura la décision d’un Blaise Compaoré par rapport à un référendum sur l’article 37 ? Il restera toujours contesté par une bonne partie des acteurs de ce pays, alimentant ainsi les prochaines crises.
Par ailleurs, Bognessan doit savoir qu’on le tient à l’œil parce qu’il a été un des acteurs principaux de la longue durée au pouvoir de Blaise parce qu’en écrivant la constitution de 1991 sous la pression, à défaut de pouvoir constitutionaliser leur Front populaire de l’époque, ils ont verrouillé tout le système politique pour pouvoir rester au pouvoir (les différentes modifications de l’article 37 en témoignent, de même que les violences et les assassinats qui ont ébranlé leur régime à différents moments). Peut-on croire en un pouvoir qui a trompé le peuple plus d’une fois ? N’est- ce pas le même coup de force qu’ils veulent faire avec le CCRP afin de pouvoir maintenir Blaise ou son dauphin au pouvoir pour garantir l’impunité à l’équipe dirigeante actuelle ?
En réalité, je comprends aussi que le grand médiateur de la sous région a envie de sortir de son bourbier de règne parce qu’il ne souhaiterait pas sortir comme un Kadhafi. Ce qui semble plus l’intéresser est l’amnistie. Si oui, alors qu’il le demande franchement et que cela lui soit accordé afin qu’il arrête de verrouiller l’avenir politique de ce pays à cause de la peur mortelle qu’il semble avoir de subir une vindicte populaire comme nombre de dictateur sont en train de le subir actuellement dans le monde arabe.
47. Le 2 décembre 2011 à 18:20, par Diarradougou En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Vous vous souvenez de la prophetie de Blaise Compaore a propos de Lauremt Gbagbo ? "Il terminerait probablement devant la CPI", avait-il dit. Eh bien L’Enfant terrible de Mama est effectivement devant le CPI depuis cette semaine.
Mais, mais, .... l’ironie et le comble de l’histoire est Gbagbo egalement avait predit la meme chose pour le gars de Ziniare. A voir la silhouette du Barbu de Bagassi, ci-devant Sinistre ( Ministre) de l’article 37, qui se faufile avec un referendum .... avec un "oui" massif a la cle ... il y a fort a parier que, in fine, Gbagbo risque de ne s’etre pas trompe.
Ces deux gars risquent de vivre un voisinage prochain a la Haye. Ca n’a rien d’une hypothese farfelue si la machine du referendum marche a plein regime ....
Qui vivra verra ....
48. Le 2 décembre 2011 à 18:21, par Soul tout soul En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Les gars ne vous laissez pas berner : Blaise et son système ne vont jamais, au grand jamais, quitter le pouvoir volontairement et les élections n’y pourront rien. Le retour des Salif, Yonly et autre Juliette au pays est un signe qui ne trompe pas. Il y aura un passage en force si le peuple ne se met pas debout pour dire niet. Il faut se préparer à des choses très graves et à de grandes trahisons de la part de certains partis politiques dits de l’opposition et qui jouent les radicaux en ce moment. De la trahison il en y aura du coté des centrales syndicales et des OSC les plus en vue. Il faudrait une alternative radicale pour nous débarrassez de cette élite politico-maffieuse qui humilie notre peuple depuis un quart de siècle.
49. Le 2 décembre 2011 à 18:48, par Lorenzo En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Tout le monde sait qu’en Afrique un dirigeant qui organise un scrutin ou un référendum s’arrange pour gagner sauf s’il est fatigué. Le peuple est tellement analphabete et passif qu’il ne comprend ni ne réagit que lorsqu’on touche à sa bourse ! Alors si l’on doit aller au référendum, c’est aux intellectuels de descendre sur le terrain pour barrer la route à l’imposture en allant dans les villages, les campements expliquer à leurs parents les enjeux réels et l’importance du choix qu’ils doivent operer
50. Le 2 décembre 2011 à 19:06, par beog-yinga En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Avec tous mes respects, monsieur le ministre, vous croyez que 1500 personnes peuvent trouver un consensus en 3 trois jours de travail soit 8hX3=24h ???? C’est à peine si on aura le temps de distribuer les badges et vérifier les accréditations !!!!!!!!
51. Le 2 décembre 2011 à 20:06, par brak En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Le problème, nous avons des aveugles-sourds muets au pouvoir. Ils ne peuvent voir ni entendre, ils attendent le chaos tout bonnement.
Une très triste réalité
52. Le 2 décembre 2011 à 21:00 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Arrêtons maintenant de trop parler ; Chaque président peut maintenant choisir comment il va finir ;
1°)Finir à la manière des vrais démocrates et jouir toujours des honneurs d’un ancien président comme Alpha Omar Konaré, Rawlings du Ghana, Keroukou du Benin ;
2°)Finir au TPI comme Charles Taylor, Laurent Gbagbo etc
3°)Finir enfin comme Kadhafi
A chacun de choisir et de savoir que les ministres qui vous entoure disparaîtront quand le danger arrivera.
53. Le 2 décembre 2011 à 21:07, par Freeman En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Le pouvoir rend aveugle et sourd. Ces gens-là croient qu’on est encore dans le Burkina des années 80-90. Le réveil sera dur pour eux. Rappelez-vous que le Président Tanja du Niger avait lui aussi organisé son Référendum (qu’il avait remporté à plus de 80%) lorsqu’il a été balayé par les militaires.
A bon entendeur salut !
Que Dieu sauve mon Burkina !
54. Le 2 décembre 2011 à 21:47, par Le Burkinabè En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Arsène tu vas prendre dra. Pour modifier l’article 37 il faudra passer sur nos corps. Et ça si vous regardez bien autour de vous vous verrez que ça se termine à la CPI.
55. Le 2 décembre 2011 à 22:10 En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Finalement, le CCRP est inutile. La majorité de l’opposition a eu raison
56. Le 2 décembre 2011 à 22:31, par Nakibeog-biiga En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Seules les personnes de mauvaise foi croyaient à travers le CCRP, une volonté réelle de faire des réformes démocratiques dont le souci majeur est l’intérêt du peuple.
En s’entêtant, la tenue des débats a eu le mérite de leur enseigner de ne plus douter sur le fait qu’on ne les veut plus. De plus,
1- le simple fait qu’il n’y ait pas eu de consensus sur l’art.37 (en réalité, le fait que l’écrasante majorité ne veuille pas sa modification, prouve qu’on ne les veut plus. En effet, seuls les bonzes du CDP et leurs familles qui sont à la table du festin, sont pour). Et si on ne vous veut plus, cela veut dire que vous avez échoué en 24 ans. Et si vous êtes démocrates comme vous le prétendez, vous devriez en tirer les enseignements et partir. Dignité oblige ; si vous prenez la pub sur l’intégrité en ce moment pour vous-même.
2- Il a été dit que les points non consensuels resteraient en l’état. Persister veut dire que vous voulez l’unanimité ; ce qui est absurde car, même un référendum ne peut vous la procurer. Notez que ceux qui votent ne sont pas plus burkinabé que les autres (pensez à Tanja M.). Rappelez-vous aussi de la présidentielle. 1.8 millions d’inscrits sur 15 millions de burkinabés. Ce rapport indique déjà que c’est peine perdue. A supposer que votre référendum vous donne la même participation, diriez-vous que le peuple s’est exprimé ? C’est se chatouiller pour rire. Ne soyons pas absurdes. Evitez le gaspillage et faites à la limite voter l’assemblée nationale (les représentants du peuple). Vous verrez que même avec votre écrasante majorité, vous n’aurez pas l’unanimité.
En résumé, vos manœuvres ont échoué. Vous n’avez eu l’unanimité ni au CCRP, ni aux consultations régionales (pas même la majorité). Vous ne l’aurez pas aux assises nationales, ni à l’assemblée nationale, ni au référendum parce que simplement, l’évidence vous rattrapera toujours.
Nakibeog-biiga
57. Le 4 décembre 2011 à 22:35, par peuple En réponse à : Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
Touchez l`article 37 du peuple et vous allez voir le peuple.