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Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

Publié le mardi 29 novembre 2011 à 00h37min

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Créée en 1998 avec le soutien de la coopération française, l’association la « Maison de l’aviculture »,(MDA), avait pour missions, de fournir à ses membres, une assistance technique en matière d’organisation, de comptabilité, de formation et d’éducation dans l’élevage moderne. Sous le contrôle strict des partenaires techniques et financiers, la MDA jouissait alors, d’une santé financière et comptable très reluisante. Mais quand ses bailleurs se sont progressivement retirés, la Maison a été rapidement ponctionnée de ses énormes ressources. Devenus « maîtres absolus », certains cadres et personnels d’exécution l’ont accaparée « à des fins personnelles », au point de la faire couler sous le poids des multiples dettes assommantes. La clé de la MDA a été mise sous le paillasson et le personnel mis au chômage technique. La Maison a été poussée dans l’abîme.

La "Maison de l’aviculture", couramment appelée "la MDA" est située à Katré Yaar au secteur n° 29 de Ouagadougou dans l’arrondissement de Bogodogo. Depuis le 21 mars 2011, elle est doublement dans le "noir".D’abord, la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel) y a coupé l’électricité, plongeant dans l’obscurité, le squelettique personnel resté pour jouer aux gardiens des lieux abandonnés. Ensuite, il y a cette triste gestion administrative, financière et comptable de complaisance qui semble avoir définitivement scellé le sort de la MDA, perçue autrefois comme un exemple de vulgarisation technique avicole réussi au Burkina Faso. En quelque 10 ans, les aviculteurs adhérents, les membres-fondateurs et le personnel de la Maison de l’aviculture ont fait chavirer leur propre navire sous le poids des dissensions diverses.

A la date du 31 janvier 2010, la MDA restait redevable de 33 524 096 FCFA aux Impôts (la Maison a été mise sous redressement fiscal depuis). Elle devait verser 4 084 946 FCFA à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Les droits du personnel mis au chômage technique depuis le 30 novembre dernier étaient de 2 587 002 FCFA. Le versement de l’IUTS (Impôt unique sur les traitements et salaires) était estimé à 1 000 000 FCFA. Quant aux dettes dues aux fournisseurs de produits de vente et prestataires de services (commandes de produits vétérinaires, matériels techniques et intrants alimentaires pour poules pondeuses), elles étaient de 9.659.500 FCFA. Le montant global de ces sommes sus-citées était de 49 855 544 FCFA à la date du 30 janvier 2011. Nous avons personnellement participé le 12 mars 2011 à une Assemblée générale de la MDA.

Des relevés bancaires disséminés

A sa création, les membres adhérents de la MDA étaient estimés à 200 aviculteurs (pour y adhérer, il faut être un aviculteur). Outre leur présence dans l’organe dirigeant du bureau de la MDA, des aviculteurs avaient enfilé aussi le manteau de « président du conseil d’administration ». La Maison de l’aviculture est administrée par un directeur technique qui préside et organise les sessions du conseil d’administration fort de 9 membres résidant à la fois à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. La MDA est représentée à Bobo-Dioulasso par une cellule technique mise sous la responsabilité d’un personnel réduit. Les frais d’adhésion à la MDA sont fixés à 5 000 FCFA. Quant aux frais de cotisation annuelle, l’aviculteur payait dans l’ordre de 50.000, 25 000 ou 12 500 FCFA, selon l’effectif de poules possédées. Un aviculteur est un pratiquant d’élevage moderne de poules pondeuses.

Au nombre des attributions de la maison, figure la commande des produits vétérinaires, des intrants alimentaires avicoles et des matériels techniques d’élevage, à l’intérieur et à extérieur du Burkina Faso. Ces produits sont vendus prioritairement aux aviculteurs de la MDA auxquels la structure apporte une assistance technique. Ainsi, certains aviculteurs ont émis des chèques sans provision et des bons d’achat pour rentrer frauduleusement en possession des produits vétérinaires et des intrants alimentaires, d’autres se sont exercé avec succès, à la commande, la passation et l’octroi des marchés parallèles pour l’approvisionnement de ces mêmes produits, d’autres encore se sont octroyé des crédits à l’intérieur de la Maison, d’autres enfin, ont utilisé des quittanciers et des carnets de vente parallèle « pour faire leur deal ». Par exemple, il y a cette somme de 4.000 FCFA qu’on a retrouvée à la fois sur le chèque BOA n° 4 896 189 et sur la souche du carnet chequier dont le relevé bancaire fait, curieusement, état d’un montant de 1.300.000 FCFA à la même période pour les mêmes opérations bancaires.

Il y a aussi le cas de ces chèques ci-dessous avec leur montant correspondant dont les relevés bancaires ont été disséminés : chèque n° 4896428 d’un montant de 3 500 000 FCFA, chèque n° 4896187 d’un montant de 3 000 000 FCFA, chèque n° 4896158 d’un montant de 1 300 000 FCFA, chèque n° 4896409 d’un montant de 3 660 000 FCFA, Il y a aussi cette histoire rocambolesque du chèque barré BOA n° 6064714 du 9 aout 2010 d’un montant de 976 000 FCFA émis par la MDA à l’intention d’un fournisseur de produits vétérinaires. Ce chèque a été rejeté par la banque quand une tierce personne a irrégulièrement tenté de l’endosser. Cette lugubre opération a donné lieu à une polémique entre la Maison et le fournisseur qui a écrit le 22 novembre dernier à la MDA pour exiger « son argent ».

A la date du 30 janvier 2011, les aviculteurs, une partie du personnel de la MDA et quelques membres du conseil d’administration étaient redevables à la structure de 42 184 393 FCFA (ce montant ne reflète pas la réalité car les noms de nombreux débiteurs ont « disparu » des archives). En effet, une liste de 37 « mauvais payeurs »,avec omission volontaire de noms de « camarades » pompeusement appelés « débiteurs divers » a été établie et rendue publique dans l’espoir de les inciter à rembourser. Rien n’y fit ! Après avoir sapé les nobles objectifs de la Maison, ces mêmes aviculteurs, avec la complicité de l’administration, sont devenus aujourd’hui, de grands promoteurs privés d’élevage moderne. A Ouagadougou et à l’intérieur du Burkina Faso, certains d’entre eux sont devenus aujourd’hui, les détenteurs exclusifs des cliniques vétérinaires et boutiques de vente de produits vétérinaires et d’intrants alimentaires.

Tous les audits financiers et comptables commandités, tantôt par la MDA elle-même, tantôt par les initiatives individuelles téléguidées et controversées, sont unanimes : la MDA vit une « situation financière catastrophique ».

Une gestion à la qualité douteuse

En 2006, Abou Ouattara, le tout premier président de la MDA et président du conseil d’administration, est poussé à la sortie par ses pairs et « suspendu à vie » des instances de la structure pour sa « mauvaise » gestion (nous l’avons interviewé le 21 mars 2011 à ses bureaux de la Patte d’Oie). Ces bisbilles donneront l’occasion à Salamata Keita d’assumer provisoirement, la Présidence du conseil d’administration (PCA). Selon Séni Zida (l’actuel PCA toujours en poste), Salamata Keita aurait refusé en 2008 de lui passer le témoin, avec tous les documents y afférents. Un magasinier, Ahmed Coulibaly, sans qualification en matière de gestion, a même été recruté avant l’arrivée aux affaires de l’actuel PCA. Celui-ci a montré son inexpérience dans les « tenues de fiches » de stock et le non contrôle des entrées et sorties des commandes au magasin.

Nous avons rencontré dame Keîta le 28 mars 20011 à ses bureaux de Gounghin pour qu’elle nous confirme ou infirme toutes ces affirmations. Elle les a, en partie, reconnues. Les absences répétées d’Ahmed Coulibaly au service ont été, selon l’actuel PCA, une aubaine pour ses « collègues de mauvaise foi » de s’introduire à tout vent, dans le magasin. Selon une correspondance en date du 15 juillet 2009 du gestionnaire Frédéric Wourougou, adressée à sa hiérarchie, la conséquence de ces fautes de gestion occasionnées par Ahmed est que, de gros écarts ont été constatés entre les stocks physiques et les stocks réels portés sur le papier. Par exemple, le 22 mars 2010, une livraison de produits sans bon de commande, serait entrée frauduleusement, en présence de témoins, au magasin, en l’absence d’Ahmed Coulibaly.

A maintes reprises, le gestionnaire Frédéric Wourougou, le caissier et chargé des ventes, Abdoulaye Koanda ( que nous avons tenté en vain de rencontrer après plusieurs rendez-vous pris par téléphone) et le magasinier lui-même, ont montré leurs divergences face aux urgences administratives. D’ailleurs, Ahmed Coulibaly a abandonné officiellement son poste de travail bien avant la crise et est demeuré introuvable au moment où nous réalisions notre reportage.

Une pratique déplorable !

Les sessions de conseil d’administration de la MDA se tenaient trimestriellement et de façon tournante, à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Outre leur transport, restauration et hébergement, payés par la MDA, les administrateurs exigeaient, selon l’ancien directeur de la MDA de Ouagadougou, Edmond Yéyé, des « jetons de présence » et la couverture de leurs frais de nourriture et de boisson lors de réunions. Dans la pratique, le nombre de jours consacrés à la session est connu à l’avance. Cependant, explique notre source, ils s’arrangeaient pour « gonfler » les jours des réunions dans le but de percevoir des frais supplémentaires.

Notre informateur a affirmé que ceux-ci glissaient aussi des noms de personnes étrangères à la MDA, afin de les associer à des voyages hors du Burkina. Cette gestion pas du tout recomandé a donné l’occasion aux fournisseurs, à une partie du personnel de la MDA et surtout à quelques aviculteurs-maison qui, avec la complicité de ces mêmes administrateurs, ont fait créer intentionnellement, des pénuries des produits vétérinaires et des intrants alimentaires pour inciter les structures concurrentielles à la hausse des prix. C’est par ce jeu de cache-cache, qu’administrateurs et aviculteurs sont parvenus à octroyer parallèlement, les marchés de la MDA à « leurs proches » qui, à leur tour, surfacturaient les commandes passées par la Maison, a déploré notre informateur.

Aujourd’hui, le navire semble définitivement chavirer sous le poids des difficultés organisationnelles et de gestion, ainsi que du non respect des procédures administratives et comptables, de l’absence de programme d’action... Aussi, le tout premier directeur technique de la MDA de Ouagadougou, Edmond Yéyé a été mis à l’étroit pour abus de fonction, suite à ses accointances supposées ou réelles avec une partie des aviculteurs et des fournisseurs. Il a été soupçonné de favoriser la concurrence déloyale entre la MDA et les structures de la place. Pour le mettre « sous contrôle », M. Yéyé est affecté à Bobo-Dioulasso, en remplacement du Docteur Moussa Ouédraogo, lui aussi, sommé de quitter Bobo-Dioulasso pour rejoindre Ouagadougou. Cette affectation-permutation entre les deux directeurs techniques va davantage plomber les ailes de la MDA. « Le PCA, a sorti une note de service m’affectant à Bobo-Dioulasso en qualité de directeur de la cellule technique…

J’ai refusé de m’y rendre, car mon contrat d’embauche ne mentionne pas une clause de mobilité », se plaint Edmond Yéyé. Les relations professionnelles vont alors se détériorer entre Seni Zida, le Président actuel du conseil d’administration (PCA) et le directeur technique de la MDA-Ouagadougou qui marque son opposition, en prenant contact avec l’inspection du travail (PV de non conciliation n° 2009-1858/TRSS/C du 11 novembre 2010). La MDA va alors résilier le contrat de recrutement du docteur. L’affaire est portée devant la justice. Heureuse coïncidence relationnelle ou subtile connivence judiciaire ? Le conseil chargé de défendre les intérêts de la MDA figure, non seulement sur la liste des débiteurs redevables à la structure, mais aussi cet avocat a brigué par deux fois sans succès, le poste de PCA de la MDA. Nous avons tenté en vain de le joindre au téléphone. Nous lui avons même laissé un mot manuscrit à son domicile pour prendre rendez-vous. « Vous me faites rire, écrivez ce que vous voulez… », nous a-t-il affirmé.

Du côté de Bobo-Dioulasso, les serrures des portes ont été littéralement cadenassées pour contraindre le représentant de la cellule de MDA de Bobo-Dioulasso de libérer ses bureaux pour le compte du directeur de la MDA de Ouagadougou dont le refus de rejoindre Bobo-Dioulasso a été catégorique. Profitant de cette guéguerre au sommet de la structure, Daniel Konaté, le caissier de la cellule de la MDA de Bobo-Dioulasso se "fondra dans la nature" avec au moins la somme de 2 500 000 FCFA (une mission effectuée en son temps à Bobo-Dioulasso a confirmé ce détournement de fonds), avec tous les documents comptables et financiers. D’ailleurs, avant cette crise qui secoue aujourd’hui la MDA, la cellule de Bobo-Dioulasso était déjà connue pour son non respect des procédures administratives et comptables. Jusqu’au moment où nous réalisions ce reportage (avril-mai 2011), docteurs Edmond Yéyé et Moussa Ouédraogo (nous avons rencontré docteur Ouédraogo au ministère des Ressources animales pour un bref entretien) n’avaient toujours pas passé service ni à Ouagadougou ni à Bobo-Dioulasso. En attendant, la MDA de Ouagadougou a provisoirement fermé boutique et le personnel cadre est parti.

Idrissa NOGO (idrissanogo@yahoo.fr)


La mort de la poule aux œufs d’or ?

Créée en 1998 avec le soutien financier des partenaires techniques et financiers français, la Maison de l’aviculture (MDA) avait pour missions, de créer une organisation professionnelle de l’aviculture, accroître son assise et favoriser la solidarité et la coopération entre ses membres. Elle se devait aussi de « fournir à ses membres une assistance technique et d’assurer le développement et la promotion de l’aviculture par une vulgarisation technique avicole au Burkina Faso ». Située à Katré Yaar au secteur n° 29 de Ouagadougou (arrondissement de Bogodogo), la MDA est bâtie sur une parcelle de 344 m2 du lot n° 28 (PUH n° 117535/187) qui est sienne. Le directeur technique de la MDA de Ouagadougou, a été longtemps soupçonné d’avoir fait hypothéquer le PUH à des fins personnelles.

Il regrette cependant toutes ses accusations. Il y a aujourd’hui, trois formules alternatives qui se dégagent face à la lente agonie de la MDA : certains aviculteurs estiment qu’il faut abandonner la MDA, avec tous ses biens mobiliers et immobiliers et arrêter de s’émouvoir sur son sort. Pour eux, il faut se frayer un nouveau chemin qui aboutirait à la création de ce qu’ils appellent l’ « interprofession », définie comme une structure représentant toutes les filières avicoles au Burkina. D’autres pensent qu’il faut déclarer la liquidation judiciaire de la MDA, reverser tout son patrimoine à l’interprofession à laquelle la MDA participerait comme une entité autonome. D’autres enfin, proposent plutôt de ressusciter la Maison en lui donnant une dernière occasion de retrouver son rayonnement d’antan. Il y a aussi cette polémique autour des nombreuses commissions de supervision controversées créées dans un climat déjà lourd de soupçons. C’est notamment le cas de ce comité de contrôle qui fait office d’inspection interne, et du comité de réflexion que bien des personnes accusent d’avoir usurpé les attributions et missions des membres statutaires de la MDA. A titre d’exemple, alors que la MDA a signé un contrat avec les cabinets comptables pour organiser des audits comptables et financiers, le comité de réflexion, lui aussi, s’est attaché les services onéreux d’un fiscaliste et d’un huissier pour faire l’état de santé financière de la Maison. Et aussi curieux que cela puisse paraître, c’est à l’assemblée générale de la MDA et non aux dirigeants statutaires de la Maison que le comité de réflexion rend compte de ses conclusions. Cela a encore fait fâcher davantage des membres adhérents de la MDA.

I.N.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 29 novembre 2011 à 01:01 En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

    Je suis un entrepreneur burkinabe resident au USA. Si cet etablissemnt est en vendre ,priere m’en informer . Je peux relever cet institution . C’est dommage ce des non entrepreneurs fasse crouler cette boite .

  • Le 29 novembre 2011 à 02:41 En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

    Quand les blancs étaient là,tout marchait bien et dès que ces blancs ont tournés le dos pour nous laisser nous débrouiller maintenant,les noirs ont commencé a manger et c’est devenu chacun pour soi.Triste histoire mais c’est ce qui se passe dans ce pays qui est résumé dans cette triste histoire de la MDA.Avec de tel comportement,nous pense que nous allons progresser.Mon oeil oui,nous plongeons dangereusement dans le chaos

    • Le 29 novembre 2011 à 12:43, par YA En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

      Car pour toi tout est à vendre sur cette terre ?! Ce sont des tels individus qui sont capables de vendre mêmes les membres de sa famille

      • Le 29 novembre 2011 à 15:32 En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

        Espèce d’inculte que tu es car il faut relire bien ce que j’ai écrit et relire aussi bien l’article si tu sais bien lire mais je doute de tes facultés intellectuelles car il est dit dans l’article que la MDA a été créée en 1998 avec le soutien de la coopération française et que sous le controle strict des partenaires techniques et financiers,la MDA jouissait d’une santé financière et comptable très réluisante.Mais quand ses bailleurs à savoir les Français se sont progressivement retirés,la Maison a été rapidement ponctionnée de ses énormes ressources.Devenus "Maitres absolus" à savoir des rapaces comme toi YA capable meme de prostituer tes enfants et ta femme pour tes bas instincts,il est écrit dans l’article que certains cadres et personnels d’exécution l’ont accaparée "à des fins personnelles",au point de la faire couler.
        En résumé et c’est ce que j’avais écrit,tant que les Blancs sont à côté,le travail marche bien mais dès qu’on laisse des YA seuls gérés une affaire juteuse parcequ’ils sont aussi noirs dans leur coeur et sans vergogne,ils se mettent à tout détourner parceque vous ne pensez qu’a vous et a vous seuls et vous êtes bien la honte de l’Afrique
        Abas ces charognards que vous êtes,capables meme de dépouiller un cadavre parceque la morale a foutu le camp dans ce pays

  • Le 29 novembre 2011 à 10:37, par leon En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

    Mille fois dommages ; c’est ce qui s’appelle ne pas voir plus loin que le bout de son ventre ;
    Et encore et toujours on ne pourra jamais rien faire de bon au Burkina Faso ;
    J’ai personnellement en tant que fonctionnaire essaye de m’investir dans la culture de la banane ;Introduction d’une nouvelle variete ; Deux ans de travail, pres de 04 millions f CFA d’investissement, 06 emplois permanents crees ; j’ai du fuir le village parce que ma recolte a ete un carton de 10 kgs de bananes recolte sur un champ de 02 hectares.
    l’europe nous gruge deja sur tous les plans, reste qu’elle nous revende le mais pour notre to ou qu on lui donne notre or en echange de mais et toujours et toujours on va evoluer de 181 a la derniere place comme le Congo qui est si riche et extremement africainement geree
    Voyagez un peu
    L’argent ne peut pas tout acheter ;

    • Le 29 novembre 2011 à 12:02 En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

      C’est dommage. La pauvreté et la misère viennent plus de notre incapacité à nous gérer que de l’insuffisance de nos ressources. Comme l’a si bien dit un administrateur colonial, "le Noir est si imprévoyant qu’il peut vendre sa natte le jour et ne pas savoir sur quoi se coucher la nuit". Comment peut-on scier une branche sur laquel on est soi-même assis ? J’ai toujour pensé que si l’on devrait organiser un référendum pour savoir si nous voulons à nouveau devenir des colonies ou si nous voulons rester indépendants, ceux ceux voteraient pour les colonies seraient plus nombreux. Je le dit car nos populations des campagnes surtout qui avaient applaudi les indépendances, dans leurs propos aujourd’hui regrettent "le temps des Blancs". Oui il n’est pas rare d’entendre qu’au temps des Blancs ce n’était pas comme ça. Et c’est la faute de nous les prétendus intellectuels. En un si peut de temps chacun veut vire comme le Blanc alors qu’il ne sait rien à la vie et au sens de sacrifice du Blanc.Il faut résolument aller vers l’impunité car on ne peut pas fermer les yeux ou tolérer ce genre de comportement suicidaire pour soi et pour les autres.

  • Le 29 novembre 2011 à 14:18 En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

    Je suis d’avis avec cet burkinabe -americain qui veut achuter cette compagnie . Quand le blanc etait la tout marchait bien . Que c’est -il passe ? Allons nous continuer a vivre avec des excuses to la vie . Laissons ceux qui peuvent faire quelque choses pour le pays le faire .

  • Le 29 novembre 2011 à 15:58, par Brikiba En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

    ho là là là ! qu’arrive t-il à la défunte MDA ?
    J’ai eu personnelemnt la chance en 2003 de connaitre cette petite boite si prometteuse. Certes Abou Simbel OUATTARA n’était pas le meilleur président en terme de gestion (car prenait les produits à credit jusqu’a hauteur de million... mais se débrouillait toujours pour le rembourser à temps.) mais il faisait de son mieux et était très soucieux du devenir de cette boite...
    Sans se voiler la face depuis 2003 la gestion de cette boite a toujours été informel. je ne suis pas réellement surpris de cette chûte de la MDA.
    Encore une mauvaise gestion dans nos pays !!!! hélàs

  • Le 29 novembre 2011 à 16:58 En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

    Bonjour,

    J’APRECIE LA PROPOSITION DU COMPATRIOTE QUI EST AUX USA QUI VEUT INVESTIR SI JAMAIS C’EST EN VENTE. JE POURRAIS M’ASSOCIER A LUI MOI JE SUIS EN FRANCE. NOUS VOULONS JUSTE APPORTER DE NOUVELLES IDEES AU PAYS.

    Désolé d’une telle situation. Je crois ce qui est fait est fait, mais comme il n’y a pas d’impunité dans le pays plus la situation de misère que certains vivent fortement, nous assistons à de telle situation. L’aviculture est une de nos principales sources de richesse qu’il faut développer.

  • Le 29 novembre 2011 à 18:00, par Bénéwindé En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

    Tout marchait bien quand les blancs étaient là, dès qu’ils sont partis, c’est le chaos. Est ce qu’on peut nous respecter et nous faire confiance dans ces conditions ? Et c’est la même situation dans certaines ONG et associations créées et financés par des blancs.
    A quand l’Afrique ? demandait KI ZERBO.

  • Le 29 novembre 2011 à 20:28 En réponse à : Crise à l’association « Maison de l’aviculture » : 42 184 393 FCFA dissipés

    Voici mes coordonnées si jamais le MDA est en vente . Nous voulons pouvions deposer jusqu’à 50.millions de franc cfa et produire du poulet pour tous les burkinabè. tel : 712-258-9474

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