LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

Publié le mardi 29 novembre 2011 à 00h37min

PARTAGER :                          

Ce 28 novembre 2011 dans la matinée, il était impossible d’emprunter l’Avenue des Arts conduisant à la caserne des sapeurs-pompiers du quartier Kalghondin, vers la ZAD. La chaussée était barricadée par des troncs d’arbres, des planches de bois, des pneus et d’objets divers, obligeant les usagers de la voie à rebrousser chemin. Par ce mouvement d’humeur, les riverains de l’avenue et des habitants du quartier Kalghondin exigent des ralentisseurs sur ladite avenue afin de limiter la vitesse et réduire le nombre d’accidents sur la voie.

« L’Avenue des Arts tue ! » ou encore « Des ralentisseurs pour nous sauver ! » C’est ce qu’on pouvait lire sur des pancartes de fortune brandies par une foule en colère. Les usagers étaient systématiquement refoulés à coups de « faites demi tour ! » et de « aujourd’hui vous n’allez pas passer. Nous voulons des ralentisseurs ! ». C’est au milieu de ce tintamarre qu’un des protestataires nous explique que le but de la manifestation était de réclamer des « gendarmes couchés » aux autorités communales. « Il y a trop d’accidents mortels sur cette avenue.

Pas plus tard que hier soir (dimanche 27 novembre 2011, NDLR) deux accidents se sont produits. Deux personnes sont mortes sur le coup » ajoute notre interlocuteur. Selon d’autres informations recueillies sur place, la mairie de l’arrondissement de Bogodogo aurait été interpellée, en vain, sur la situation depuis le mois de septembre 2011. Le mutisme de la mairie et le double accident mortel de la veille aura donc été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Une délégation de la mairie de l’arrondissement, conduite par le maire et escortée par la gendarmerie, a effectué le déplacement afin de désamorcer la tension. Pour parer à toute éventualité, la police anti-émeute était postée à quelques mètres de là. Les échanges ne dureront qu’une quinzaine de minutes entre le maire de Bogodogo, Henri Kaboré, et les manifestants. A l’issue des concertations, ces derniers acceptent de lever le « blocus » avec les promesses du maire de construire les ralentisseurs.

Henri Kaboré estime que « la revendication de la population est légitime », mais explique que « si la demande est restée sans suite, c’est parce que la mairie ne dispose pas du budget nécessaire pour la réalisation des ralentisseurs ». La mairie propose donc, avec l’aide des riverains, de faire appel à des bonnes volontés pour financer la réalisation de ces dos-d’âne. Le maire a également promis, séance tenante, que les travaux débuteront d’ici une semaine. Une équipe technique a été chargée sur le champ d’étudier la faisabilité de ces ralentisseurs et de proposer un budget estimatif au plus tard ce soir ou demain matin. Mais déjà, la mairie a une idée du coût : selon un ancien devis réalisé par l’arrondissement, la construction de quatre ralentisseurs est estimée à environ 7 millions de francs CFA.

En attendant ces « gendarmes couchés », les populations ont demandé la présence de policiers aux heures de pointes et aux intersections à risques, afin de réguler la circulation pour éviter d’autres accidents. Cette dernière doléance a été acceptée par le maire.

Dimitri Kaboré (Stagiaire)

Fasozine

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 29 novembre 2011 à 02:05 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    4 gendarmes couchés ne valent pas 7 millions.Ah oui,j’oublie les pots de vin qui sont compris

    • Le 29 novembre 2011 à 14:00, par vinceremos En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

      4 ralentisseurs a 7 millions ? Ces ralentisseurs seront en acier ou quoi ! Voila, ce sont les surfacturations qui tueront ce pays. Un ralentisseur en beton armé sur cette voie etroite ne coute pas plus de 400 mille cfa. Cette voie a une histoire avec OK. Rappelez-vous qu’elle a meme été reprise par OK apres la CAN 98 et a valu avec d’autres routes mal faites 5 ans de suspension de l’entreprise OK par la banque mondiale. La voie devait etre plus large que ca mais comme on veut dealer… C est toujours ainsi au faso, on crache en l’air et on ne s’attend pas a ce que le crachat retombe. Voila que certains nouveaux rond-points comme celui de Kossodo (EBOMAF) n’a meme pas de panneaux. Donc les usagers s’insultent chaque jour car le tracé au sol dit que celui qui est dans l’anneau (rond-point) est prioritaire mais les usagers sont habitué a la priorité a droite, meme dans les rond-points. Et d’ailleurs pourquoi a certains rond-points la priorité est a gauche (droits humains, echangeurs Est et Ouest) et a d’autres elle est a droite (Sandof, Nations Unies, College protestant) ? repondez-moi Messieurs les conseillers techniques du ministere de l’urbanisme..
      Gouverner c’est solutionner les problemes :
      - declarez que la priorité est a ceux qui sont dans l’anneau (rond-point) sur toute l’etendue du territoire et apposez les panneaux a cet effet.
      Generalisez les ralentisseurs sur toutes les routes a grandes circulation.
      Goudronner urgemment la rue Ronsin qui va de la station Total zone du bois, passe par le LTO, l’Est de l’universite, la clinique Moussa Kone, l’ISIG et aboutit au rond point de Sandof ; et vous degagerez l’avenue Babangida pour de bon, tout comme l’avenue Nana Tigre de Boinsyaare a degagé le blv Charles de gaule pour de bon
      Faites des emissions a la telé et dans les radios pour parler de la securité routiere, ; on est quand meme en fin dannée ! mais faites aussi des spots (TV, radios, affiches, journaux, sms) sur la securité routiere.
      Cessez de voir dans tout projet une occasion de faire un deal comme les surfacturations (Oh Dieu tout puissant !), le mauvais contrôle des travaux ou l’impunité des entrepreneurs.

    • Le 29 novembre 2011 à 15:41, par rama En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

      bonjour, je suis un usager de cette voie, je pense que la revendication à son droit d’être mais le problème est que cette voie est trop étroite comme la plupart de nos routes. La solution serait d’essayer de l’élagir sur les côtés. merci bonne journée à tous.

  • Le 29 novembre 2011 à 06:48 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    faites preuve de professionalisme messieurs les journalistes. Qu’est-ce qui te genait de montrer au moins une pancarte avec les revendications au lieu de nous montrer des gens avec les bras croisés.
    C’est comme ton collègue de la RTB sur un reportage du programme national des volontaires, qui nous dit que les personnes formées avaient des visages radieux, alors que les images nous montraient des jeunes assis avec les mines serrées.
    Courage pour le boulot mais un effort pour la formation continue.

  • Le 29 novembre 2011 à 08:39, par parlepasboku En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    J’habite le quartier , je possede un vehicule et je suis de ceux qui souffre de ce genre de revolte . Mais franchement je leur donne entierement raison car cette fameuse voie est assassine . tous les matins je l’emprunte sur son de priere la peur au ventre de ne pas avoir a tuer quelqu’un (enfant , eleve , cycliste )ou de ne pas me faire cogner non plus par un camion imprudent. Le vrai probleme se situe au niveau de la taille mme de la dite voie . J ne mettrai pas ma main au feu mais je parierai bon solde qu’elle ne’es pas reglementaire pour son statut . Ne faut t’il pas rechercher les responsabilite ailleuir ? Qui est le tueur ? celui qui l’emprunte ? l’entrepreuneur verreux , ou l"etat complice ? enfin 7 millions cest que 2 parcelles de votre gigantesque commune a probleme. Fouiller bien vous les trouverez pas tres loin .... Merci labas

  • Le 29 novembre 2011 à 09:42, par GO En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    on a trop d’accidents mortels à Ouaga. Les autorités tardent à trouver des solutions pour réduire ce nombre qui est vraiment inquiétant. Moi je trouve qu’une des solutions, est d’obligé les exportateurs de motos à amener les fabricants à réduire la vitesse des motos qui arrive ici. On a pas de bonnes voies, on a une population qui ne respecte pas les règles de la circulation. Des motos qui vont du 120, 140 à l’heure dans une ville comme Ouaga.
    Dans ce pays, on ne vient pas vite à résoudre un problème.
    Sinon, vu le nombre de décès par accident, le gouvernement devait bien chercher des solutions.
    C’est bien de faire des gendarmes couchés qui peuvent aussi tuer. Mais des motos qui vont moins de vitesse ferra plus de bien car les fabricants n’auront pas le choix.

  • Le 29 novembre 2011 à 09:46, par Jac En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Tout le mérite est pour le Maire pour avoir prêté une oreille attentive à la demande de la population manifestante. Chose qui aurait permettre d’éviter peut être ce drame si cela s’était fait plus tôt au moment des premières interpellations. Cette route est vraiment dangereuse car trop étroite mais très fréquentée avec une vitesse parfois sans égale. Vivement que ce délai d’une semaine pour le démarrage des travaux soit respecté afin que des vies soient sauvées...

  • Le 29 novembre 2011 à 10:09, par oeil de l’observateur En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Salut à tous,

    Pourquoi tant de vistesse surtout en ville. Il est pourtout bien claire dans le code de la route : que la vitesse en agglomeration est de 50 km/h maximum. Que la Police municipale veuille au grain.

    Prudence.

    • Le 29 novembre 2011 à 11:05, par ded En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

      Les quartiers de ouaga ont atteint maintenant la sortie de la ville (borgo à l’EST, garghin-tenganogo au Sud, kamboinssin au Nord, zaktouly à l’ouest...).En traversant ces endroits, les conducteurs se croyant toujours or de la ville roulent à vive allure avec le cortège d’accidents que l’on connaît.Il est temps que la municipalité trouve des solutions à ce problème soit par la création de gendarmes couchés ou la mise en place de feux tricolores pour sécuriser les populations de ces nouveau quartier périphériques.Ce sera un geste de grande responsabilité du maire de ouaga car une vie n’a pas de prix

  • Le 29 novembre 2011 à 10:23, par Sougri En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Bonjour. Paix aux âmes des defunts. Mes condoléances aux familles éplorées.
    Pas plus tard que le vendredi aux environ de 18h 45 sur la même voie, j’ai été obligé de descendre du goudron pour ne pas être ecrasé par un "conducteur" qui était en dépassement à toute allure, pas moins de 70 à 80 km/h. Il avait occupé entièrement toute la partie réservée à ceux qui vienne en face de lui. Sur le champ j’ai été partisan de la théorie de Koro Yamyellé, si j’avait une arme... Vivement qu’une solution soit trouvée.

  • Le 29 novembre 2011 à 10:54 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Dans cette ville de OUAGA, il faut encore mettre le doigt sur l’indiscipline frisant souvent l’impolitesse, le manque d’éducation civique des usagers des routes.
    Regardez aux feux tricolores:Pendant que vous êtes garés à un feu rouge,vous verrez des personnes de tout âge et de tout genre,qui vous transgressent royalement les règles élémentaires de la circulation routière,sans que personne n’ose dire un mot.
    On a beau construire des "gendarmes couchés" ou qu’on mette ces "gendarmes debout", si le mental des OUAGALAIS ne change pas,les accidents seront le quotidien des USAGERS.
    Parlant de cette voie, l’autorité communale n’a pas vu grand au moment de sa construction.Maintenant que cette voie est dépassée,pourquoi ne pas envisager son élargissement ou bitumer la voie qui part de l’ex JET7, conduisant jusqu’à l’ISIG et rejoignant BABANGUIDA au niveau du rond point des artistes pour désengorger celui-là.IL ya des solutions.IL suffira de creuser un peu la tête et de limiter des dépenses faramineuses inutiles.la vie humaine n’a pas de prix...

  • Le 29 novembre 2011 à 11:01, par DOS En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    on est ou la ????? Vraiment c’est le desordre dans ce pays la. Chacun veut un feu tricolore devant sa porte ou des dos d’anes. Reconnaissons que nos voies ne sont plus adaptées à la situation actuelle et nous aussi ne respectons pas les regles de la circulation. On voit des motocyclistes qui laissent la voie des motos et roulent à vive allure sur la grande chaussée.

  • Le 29 novembre 2011 à 11:01, par maz En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    La question de la vitesse en aglomeration est à prendre au serieux par les autorités de ce pays. voyez vous nos policiers sont toujours postés au Feu pour copter systementiquement les violeurs de feu tricolores alors qu’il y’a d’autres infractions au code de la route encore plus grave notamment l’excès de vitesse qui se passe sous leur nez. L’excès de vitesse conjuguée à l’étroitesse des voies de circulation est la prémière cause des accidents sur nos routes , en tout cas pour ce que moi je pense. Il est donc impératif que la police puisse touver un dispositif pour reprimander l’exès de vitesse comme il le fait au niveau des feux tricolores. Il faut sévir et cela va dissuader plus d’un car la sensibilisation a montré toute ses limites ici au FASO

  • Le 29 novembre 2011 à 11:12, par LOS En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Merci aux internautes. Je pense qu’i y’a aussi deux voies très dangereuses qui sont :
    La route du nouveau BonséYaar au niveau de l’intersection de la voie qui vient de l’Université traversant la Cité 1200grt et qui continue vers le côté ouest de l’Eglise de St Camille.
    Vraiment il faut à ce niveau un feu.
    Ensuite, il y’a la voie qui vient du domicile du Président de l’Assemblée Nationale, côté ouest du Trésor et qui va à Paspanga à la Gendarmerie en traversant les Champs Elisées elle est mortelle. Chaque semaine un accident.
    Il faut aussi voir la vitesse des motos dans la ville et surtout la façon de circuler des motocycliste. Ils vous dépassent toujour du côté droit et pensent avoir raison. La police doit être présente en tout temps comme dans certains pays même s’il faut adjoindre la gendarmerie et pourquoi pas l’armée si toute fois il y’a des problèmes d’éffectif.
    On ne peut pas tolérer que des gens roulent à plus de 60km en ville quelque soit l’engin.

  • Le 29 novembre 2011 à 11:18 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    je suis d’accord que la mairie soit interpellée, mais nous devons interpeller notre conscience. si l’excès de la vitesse est la cause de ces accidents, c’est donc l’incivisme de la population qui est entrain de nous engloutir. qui fait la vitesse ? c’est biensure ces revendicateurs. nous ne savons pas ce que nous voulons. nous voulons des voix bitumées pour mieux faire la vitesse et provoquer des accidents. un peuple inconscient voila ce que nous sommes.

  • Le 29 novembre 2011 à 11:39, par nikbrahima@yahoo.fr En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Vraiment c’est difficile de circuler dans la ville de ouaga.Avant on pouvait noter que nos parents sur leur velos ne metrisaient le code de route mais actuellema,c’es les soit disant intellectuels(étudiants,fonctionnaires,élèves) qui circulent comme des délinquants dans la ville.d’une part , l’Etat est responsable mais d’autre part,les usagers sont indisciplinés.changeons de comportement.

  • Le 29 novembre 2011 à 12:17 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Le problème n’est pas à mon avis lié à l’étroitesse des voies mais au manque de civisme des cityens Burkinabé.Même si on fait des voies large de 100m s’il ya la vitesse,s’il ya non respect du code de facon générale il y aura accident mortel en nombre considérable et plus grave encore. Ouagalais on se connais,vous qui êtes sorti barricader les voies,vous n’êtes pas moins coupables que les auteurs d’accidents de votre quartier.Vous en faîtes autant dans les autres quartiers. sachez que l’autorité ne peut pas tout faire,il ya notre part de responsabilité.

  • Le 29 novembre 2011 à 12:29, par Le Citoyen En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    C’est ce qui arrive dans les Etats sans lois ou du moins là où on peut tout se permettre. La présence des “gendarmes couchés ” construits anarchiquement dans nos rues est une preuve d’irresposablité de nos dirigeants communaux. Il faut protéger les populations contre la poussière et permettre aux citoyens de circuler librement. L’insouciance à ce égard conduit les uns et les autres à se faire soit meme justice. Il faut que ça change.

  • Le 29 novembre 2011 à 12:47, par Jérôme En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Les gendarmes couchés ne sauraient être une panacée à la problématique de l’insécurité routière dans notre pays, tant l’irresponsabilité des uns et des autres est tenace. Rien que le vendredi aux environs de 21 heures, aux feux tricolores de la gendarmerie de Paspanga, un automobiliste inqualifiable venant du côté de Yalgado a brulé le feu et percuté de plein fouet deux motocyclistes qui avaient respecté le feu.
    Juste pour dire qu’à Ouaga, tant que l’on aura des irresponsables au volan ou aux guidons de certaines bolides, l’on aura que nos yeux pour pleurer.
    Là où il y a pas de feux tricolores, on peut comprendre qu’i y ait des accidents. Mais là où il y en a, il y a pas de raisons qui tiennent.
    Il faut sévir, un point, un trait. Je propose même la confiscation pure et simple de l’engin ou de la voiture qui a servi à bruler le feu.

    • Le 29 novembre 2011 à 13:49 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

      Il est exact que nos rues certaines sont étroites.Il est est exact qu’il y a lieu de trouver une solution.Mais que faire ? Meme si toutes nos étaient larges cela n’allait pas résoudre le problème des accidents.
      1)Le burkinabè n’a, dans la circulation aucun respect pour son vis à vis.Ce phénomène on le rencontre aux diffèrents croisements.Pendant qu’un arret de 30 secondes peut permettre aux autres de passer, on verra rarement un arrèt des usagers pour lui céder le passage.On doit d’abord nous aimer,nous comprendre, nous respecter et nous accepter d’abord.Que dire de ceux qui ont des voitures qui souvent ne se rendent pas compte qu’il y a aussi d’autres usagers de la route ?
      2)Le burkinabè aime la vitesse et cela mème s’il doit doubler son voisin pour stoper 50m plus loin.
      3)Aujourd’hui on dit les jeunes sont ceci les jeunes sont cela.(pareusseux,irrespectueux...).Or ces jeunes ne sont que l’image des adultes.Corrigeons chez les adultes et tout ira chez les jeunes.
      A ce problème d’insécurité routière, moi je propose que la mairie se dote de moyens et traque toux ceux qui feront un dèpassement de vitesse car il existe déja une règlementation en la matière.Fixer des contraventions de sorte que en payant cela mème une l’envie ne te prendra plus de rouler à grande vitesse.Ou si les parrents doivent payer qu’ils sachent que leur enfant non seulement se met en danger dans la circulation mais aussi d’autre avec lui.
      Ce gain financier la mairie gagnerait plus que la TDC.

  • Le 29 novembre 2011 à 13:38, par manou En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Mais dans tout ca, pourquoi, on par pas de l exces de vitesse ? Est qu on va mettre des gendrames couches partout ? Commencont a nous discipliner d abors, respectons les regles de la circulation, et les autres et vous verrez que les accidents vont diminues meme sans gendrames couches. Prudence les gars !

  • Le 29 novembre 2011 à 14:42 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Le pb c’est le non respect de la vitesse et des regles basiques de la code de la route et donc pour les résoudre,il faut mettre toutes les forces vives a contribution pour éradiquer le pb.Donc au lieu que l’armée avec ses désoeuvrés passent leur temps a jouer au waré et à se saouler la gueule sous l’arbre a palabres alors qu’ils sont grassement payés a ne rien faire,il faut les déployer pour traquer l’incivisme sinon vous pouvez mettre des gendarmes couchés tout les 100 m,ça sert a rien.Ces fous de la circulation continueront a tuer quand meme

  • Le 29 novembre 2011 à 14:47, par phamous En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    C’est facile de rejeter la faute sur les autres, et nous même que faisons pour minimiser les accidents ? Rien ! Ouagadougou est la ville ou il y a plus d’indiscipline et d’anarchie.
    Il est vraie que les voies sont étroites mal construites sans aucune projection sur les risques d’accidents.
    Mais si on ajoute à cela notre indiscipline, notre intolérance et notre manque de courtoisie on ne peut pas éviter ce qu’on vie de nos jours.
    J’ai eu la chance de voyager un peu, et je vous assure que la circulation de Ouagadougou est la plus dangereuse au monde.

  • Le 29 novembre 2011 à 16:45, par Fanny En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Bonjour à tous,
    le problème n’est pas l’étroitesse des routes à Ouaga mais bien plus l’incivisme et l’inconscience notoire des usagers de la route. La grande majorité des usagers ne respecte pas les règles de la circulation routière en plus du fait que leur engins ou véhicules ont des défaillances qui sont autant de danger pour eux-memes et les autres. L’on me dira certainement qu’il y a peu de signalisation, de routes bitumées, certes mais remarquez que meme sur les grandes voies comme Charles de Gaulle où il y a des feux, il y a pratiquement un accident chaque jour. J’habite dans une ville allemande de 100.000 Habitants, il y a des routes au centre-ville très fréquentées ayant la largeur de la route dont il est question dans l’article, mais c’est rarissime d’y voir un accident, ce n’est pas parqu’il y a des feux tricolores, c’est tout simplement parce que les usagers sont très disciplinés et qu’ils respectent le code de la route. Aussi longtemps que les gens conduiront les engins et vehicules sans permis de conduire, en ignorant complèment le code de la route, on assistera à des drames de ce genre.

  • Le 29 novembre 2011 à 17:47, par Bénéwindé En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Henri Kaboré estime que « la revendication de la population est légitime », mais explique que « si la demande est restée sans suite, c’est parce que la mairie ne dispose pas du budget nécessaire pour la réalisation des ralentisseurs ».{{}}
    }

    Ok, monsieur le maire mais allez vous trouver les 7 millions dans la semaine pour construire. La crise n’a vraiment pas donné les leçons à tout le monde ; vous avez été interpellé par les riverains, même si vous n’avez pas les moyens de réaliser ces ouvrages, allez vers eux régulièrement en renouvelant les promesses. C’est le mépris qui conduit les gens à de telle réaction qui visiblement sont évitable.
    Courage tout de même.

  • Le 29 novembre 2011 à 18:14 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    gendarmes couchés ou pas, si les gens roulent à l’emporte pièce, il y aura toujours des accidents.

  • Le 29 novembre 2011 à 20:13, par akafran@yahoo.fr En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    je constate que tout le monde s’accorde a dire que c’est l’incivisme ,la vitesse mais je pense que si nous a sensibiliser au tour de nous, nos frères, nos sœurs, nos parents tout le monde y gagnerons

  • Le 30 novembre 2011 à 01:33, par Plato En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Bonsoir, je suis usager de l’avenue des arts et moi aussi je vois presque tous les jours les accidents et autres accrochages. Je veux dire que les gendarmes couchés peuvent être utile mais ne constituent pas une panacée. C’est plutôt la vitesse qui tue et c’est je ne sais pas comment trouver une solution pérenne à la vitesse. Je suis au privé et si on me sollicité à 09h45 pour un RDV d’affaires à 10h, je dois faire la vitesse pour être à l’heure. Il y a deux ans, j’étais prof vacataire et il était fréquent que je finisse un cours à coté du SIAO à 9h et j’ai un autre cours à Tanghin qu commence à 9H. Comment faire pour ne pas excéder la vitesse malgré les dangers ? Beaucoup vivent la même situation que moi et comprendront ce que je dis. Pour ceux qui travaillent sur un lieu fixe, ils peuvent dire ce qu’ils veulent mais je suis pas prêt de rater un gombo qui me met à l’abri pour des mois parce que je suis arrivé en retard. Vitesse mais prudencia et prière pour que Dieu nous garde. N’oublions que personne ne souhaite un accident et qu’il faut malheureusement ce genre de cas pour que les assurances vivent. Que dites vous de ceux qui attendent les sinistres dans les compagnies d’assurances ? C’est sans rancune un mélange de sérieux et de légèreté.

  • Le 30 novembre 2011 à 08:34 En réponse à : Chaude matinée sur l’Avenue des Arts de Ouagadougou

    Allez au Ghana, vous pouvez faire un mois sans voir un accident. Pourtant le Ghana a plus de véhicuile que le BF. Allez au Mali, pareil. Et si vous visitez la Chine ou l’Inde ou chaque pays compe plus d’un milliard, en un mois je vous défie de connaitre la couleur de leur ambulance. Pourquoi ? Parce chaque usager est discipliné. Voilà la seule raison. A Ouagadougou, ici, quand un usager par courtoisie laisse passer un autre usager qui manoeuvre difficilement son engin, ceux de deriière le contournent, l’insutent,etc. Meme si l’homme court de Ouaga met des gendarmes couchés devant chaque porte, les Ouagalais, tant qu’il ne seront pas disciplinés, vont s’écrabouiller entre eux ! Les ralentisseurs, c’est pour ralentir... Et la moto ou le véhicule se conduit-il lui-m^me ? Il faut ralmentir d’abord les conducteurs et le problème est règlé. mais comme les Ouagalais ont chassé la police, et insultent malement les enfants de SIMON.... Vous allez allumer des torches en plein jour pour les chercher. Cela ne fait que commencer

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND