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UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

Publié le jeudi 24 novembre 2011 à 01h10min

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Ceci est une déclaration de l’Union pour la République (UPR) sur la situation sociopolitique au Burkina Faso, récemment marquée par une crise sans précédent. Il ressort essentiellement que le pays des Hommes intègres s’achemine vers la croisée des chemins.
Depuis quelques temps, l’un des termes les plus utilisés au Burkina Faso est « Alternance ». Quelle alternance ? Comment ? Avec quels acteurs ? Sous quelle forme ? Nous ne sommes pas sûrs que nous ayons des réponses claires à ces questions à l’heure actuelle, pour combien de temps encore, nous n’en savons pas plus.

Ce dont nous sommes sûrs cependant, est que l’on doit s’inspirer des échecs et des réussites de certaines alternances pour donner un contenu conforme au cas spécifique du Burkina Faso. Pour ce faire, si l’on n’est pas hypocrite ou que l’on refuse de regarder autour de nous, un exemple pourrait nous aider à faire le bon choix. Celui de la Côte d’Ivoire en tirant toutes les leçons y relatives. La question que nous pouvons nous poser pour y parvenir est la suivante : En quoi, la Côte d’Ivoire du Président Houphouët Boigny des années 90 diffère-t-elle du Burkina Faso du Président Blaise Compaoré des années 90 à nos jours ? Pas si différents que l’on peut penser.

En effet, si nous comparons en toute objectivité les deux hommes, ce que l’un a incarné pour son pays et ce que l’autre incarne pour le sien, il y a certes des spécificités propres à chacune de ces personnalités mais le point de jonction des deux hommes est évident à mettre en exergue.

• Le Président Houphouët Boigny, dans les années 90, était la seule personnalité qui fédérait les clans au sein du PDCI/RDA ultra majoritaire à l’époque dans le pays. Quelles que soient les divergences et les ambitions des uns et des autres, l’on se référait à lui pour arbitrer et remettre tout le monde dans le même sens. Les chemins restaient parfois différents mais la destination : stabilité, paix, cohésion sociale, dialogue, était la même.

• C’est cette même situation qui prévaut au Burkina Faso depuis belle lurette car, l’apparente unité de la majorité que nous observons a pour socle le Président Blaise Compaoré. Mais comme l’avait dit le "vieux" « le vrai bonheur, l’on ne l’apprécie que lorsque l’on l’a perdu ». Effectivement les Ivoiriens ont perdu le Président Houphouët et le bonheur avec, le 7 décembre 1993. On se souviendra de l’annonce de son décès sur les antennes de la RTl (ceux qui ont suivi savent de quoi nous parlons). Il fallait vraiment être naïf ou hypocrite pour penser que la Côte d’Ivoire, après le Président Houphouët, ne venait pas d’abandonner « le dialogue arme des forts » comme lui-même le disait, par ailleurs, pour basculer dans la division.

La suite, nous la connaissons tous. Même ceux qui l’ont combattu ont fini par le citer comme modèle. Nous voulons prendre notre part de responsabilité en tant que républicains en sortant de la grève intellectuelle pour nous risquer à comparer le Burkina Faso avec le Président Blaise Compaoré et le même pays sans le Président Blaise Compaoré au moment où l’hypocrisie semble devenir la règle, où les ambitions avérées ou supposées pour lui succéder sont de plus en plus difficiles à cacher. La question que nous nous posons à haute voix est celle de savoir si les conditions de succéder au Président Blaise Compaoré sont réunies en ce moment ou le seront d’ici l’échéance que se fixent les ambitieux de l’ombre sans requérir l’avis du peuple largement favorable au Président actuel.

Objectivement, nous disons qu’elles restent entièrement à envisager car nous ne voyons aucun signe allant dans ce sens au sein de la majorité. Nous nous garderons de parler de l’opposition dont nous ne faisons pas partie et nous consacrer à ceux qui soutiennent le Président même si, par ailleurs, certains opposants du moment doivent beaucoup sinon tout au système en place. A notre sens, autant dans les années 90, il était périlleux de s’exercer à savoir qui était en mesure de succéder au Président Houphouët en maintenant la cohésion au sein du parti au pouvoir à l’époque et du pays, la même équation se pose aujourd’hui dans notre pays. Refuser de se poser les bonnes questions maintenant et surtout de donner les bonnes réponses serait à notre avis faire la politique de l’autruche.

En Côte d’Ivoire, l’on n’a pas à l’époque, poser les bonnes questions au bon moment ou alors l’on a volontairement donné les mauvaises réponses ou, pire, l’on s’est abstenu des deux choses. Là encore, nous savons la suite. Au Burkina Faso, nous avons longtemps cru que certaines choses n’arrivaient qu’aux autres et avons refusé de dire des vérités déjà connues par la majorité de la population. L’implacable réalité nous a rattrapés. Devons-nous continuer avec cette méthode du tout va bien ou l’on n’en parle surtout pas ? Nous disons que la réponse doit être non si nous sommes soucieux de l’avenir du pays. Pour nous, ce qui préoccupe la majorité des populations burkinabè aujourd’hui et qui pose problème est l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail plus que toute autre considération.

L’on a pu s’en rendre compte quand elles sont sorties massivement pour le faire savoir en se gardant de se mêler des questions non liées à ces aspects de leurs revendications. Nous pensons que la plupart de ceux qui ont manifesté sont les plus lucides en ce sens que leurs objectifs étaient clairs et logiques. Il faut moins d’égoïsme, une répartition plus équitable des richesses du pays, que les jeunes accèdent de plus en plus à l’emploi et que les conditions d’études soient améliorées de même que celles des travailleurs. Après ces messages très clairs, devons-nous consacrer plus de temps à parler d’alternance qu’à chercher les voies et moyens pour satisfaire ces demandes légitimes ? Nous pensons que non car, si les solutions se trouvaient juste dans cette alternance, on l’aurait vérifié ailleurs et nous nous en serions inspirés.

Nous pensons plutôt que s’il doit y avoir alternance au Burkina Faso, il faut bien la préparer. Pour nous, il aurait fallu au lendemain de l’adoption de l’actuelle Constitution commencer à en parler. Chose que nous nous sommes gardés de faire tout en sachant que 10 ans, ce n’est pas un siècle. Il est plus que nécessaire de trouver une forme d’alternance préparée à la burkinabè et cela ne peut pas se faire dans la précipitation si nous voulons préserver les acquis. Il faut aller vers un vrai consensus autour de la question car les risques de fractionnement sont énormes si l’on s’en tient aux positions exprimées çà et là. Ces risques se trouvent plus au niveau de la majorité que de l’opposition dont on a, au moins, l’avantage de savoir ce qu’elle veut exactement. La situation du Burkina Faso étant « une photocopie non conforme » de celle de la Côte d’Ivoire du Président Houphouët, il faut être non- conformiste jusqu’au bout en inversant les rôles des acteurs.

Notre Président n’a pas 70 ans, est toujours en pleine forme et le sera pour longtemps encore, nous le souhaitons, prêt à rassembler les filles et fils du pays autour d’une table à travers l’institution du dialogue républicain. Profitons-en pour trouver la meilleure voie pour engager un processus qui nous mènera à l’alternance apaisée. Evitons de l’envisager sous l’angle de la rupture qui peut être douloureuse et cela n’est dans l’intérêt de personne. Enfin, pas dans l’intérêt des Burkinabè ni de tous ceux qui vivent au Burkina Faso en tout cas. Tous les acteurs politiques du moment sont de la même génération et ont, à une période ou à une autre, collaboré. Nous pensons que l’exemple du RHDP pourrait nous servir mais, pour cela, il faut anticiper un RHDP à la burkinabè.

Ne pas se diviser pour ensuite se regrouper mais rassembler toutes les forces qui voient les choses de la même façon dès à présent. C’est un pari que nous devons gagner et qui nécessitera que des intérêts soient sacrifiés pour la cause de la partie. C’est la réflexion dans laquelle nous nous sommes engagés. Elle vaut ce qu’elle vaut mais de notre modeste avis elle est indispensable. Si nous ne la menons pas sereinement pendant que nous en avons la possibilité, tôt ou tard, elle s’imposera à nous. Nous avons fait l’option de réfléchir avec tous les démocrates, les patriotes et les historiens, bref tous les Burkinabè quel que soit leur bord politique et sommes prêts a en débattre dans un cadre républicain où la contradiction sera vue comme une contribution. Certainement que d’autres avis seront différents du nôtre mais nous refusons la grève intellectuelle et l’hypocrisie.

Est-ce un bon choix ? Peut-être pas mais nous préférons assumer et ne pas donner l’impression d’observer la direction du vent parce que le vent lui-même ne souffle qu’après la conjugaison de certains facteurs. La liberté d’expression étant garantie dans notre pays, pourquoi s’en priver ? L’année 2011 a été celle des « jamais vu » alors, dans la même logique, osons poser les vraies questions et y apporter les vraies réponses. Au moins, elle ne nous aura pas porté que des malheurs. Elle aura servi à nous sortir de la léthargie pour nous mettre dans la réflexion permanente en tant que partis et responsables politiques qui n’attendons pas seulement « les dividendes » mais qui contribuons au « capital » par l’animation du débat national pour l’intérêt supérieur du Burkina Faso.

Ouagadougou, le 22 novembre 2011

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 24 novembre 2011 à 02:41 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Onne dit jamais vers la croisee des chemins mais a la croisee des chemins. C’est une expression idiomatique, Maitre.

    • Le 26 novembre 2011 à 15:54, par Le Sage. En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

      Vu les différentes réactions, les choses vont dans le bon sens. Mais l’article 37 résultant de la Constitution de 1991 est bien démocratique. Souvenez-vous que la limitation du mandat était une condition "sine qua non" du retour de la paix après les événements liés à la mort du journaliste Norbert ZONGO et les problèmes inhérents à la mort de David OUEDRAOGO. On ne peut pas nier quand même la mort de ces deux hommes même si les auteurs de ces crimes abominables ne sont pas encore identifiés. On ne peut pas, non plus objectivement, tromper éternellement tout le peuple. De deux choses, l’une : Ou des régles consensuelles sont posées et adoptées par tous pour être respectées, ou on décide de modifier les règles du jeu en cours de route ou de mandat selon le cas et là, ce sera inéluctablement l’anarchie.
      Or, ni le Président COMPAORE, ni la majorité du peuple burkinabé ne souhaitent une telle anarchie. La mutinerie récente qui a secoué tout le pays est là pour nous le rappeler. Et l’arrogance est à banir en cette circnstance. La chute inimaginable des Présidents Kadhafi, Ben Ali, Moubarack, sont également là pour nous servir d’exemple. Mais il paraît que "le pouvoir rend aveugle et le pouvoir absolu, rend absolument fou".
      Et alors, dans ces conditions, pourquoi ne pas respecter tout simplement l’article 37 de la Loi fondamentale, même si le Président COMPAORE avait 25 ans d’âge. C’est une question de principe et de respect des institutions pour garantir la paix sociale au Burkina. Toutes autres solutions bancales d’amateurisme, de guinamori, de prestidigitation devraient être assumées intégralement par leurs auteurs et nul ne pourra pas dire a posteriori que nous ne les avons pas avertis. Pardon, laissez le pays dormir en paix. En 24 ans de règne, le Président Blaise COMPAORE n’a fait surtout que de merveilleuses choses. Négligeons, au nom de l’intérêt Général, les faits négatifs ou insuffisants. D’autres points doivent être améliorés comme le soutient Monsieur Zéphirin DIABRE. Mais quoi qu’il en soit, le pays doit progresser vers l’alternance et le renouvellement des élites et des générations au pouvoir. Et je suis convaincu que le Président a certainement une très grande idée sur cette alternance. Pourvu que certains "Gourus" ne l’induisent pas en erreur. Chacun doit intervenir sur le sujet de l’alternance au nom de la liberté d’expression comme l’a si bien fait Monsieur Toussaint Abel COULIBALY que j’apprécie, personnellement, énormément, sans partager son avis. Ceux qui font des attaques personnelles à l’encontre du Président de l’UPR se disqualifient eux-mêmes d’office et biaisent le débat qui doit être clair autour de la position clairvoyante suivante : Eviter de modifier l’article 37 de la Constitution afin d’éviter de plonger le pays 50 ans en arrière. Le dire sans hésitation ni murmure est une position courageuse et sage. Le Sage.

  • Le 24 novembre 2011 à 04:27 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    J’ai lu avec interet votre écrit mais je m’en vais pour faire remarquer que la Cote d’ivoire est tres differente du Burkina en plusieurs points (économie, culture, sociologie, polique)
    Aussi je suis persuadé que votre analyse n’a qu’un objectif, votre panse ou retardé la descente aux enfers des bonzes du système mais sachez que vous etes jeunes (50 à 60 ans)pour éviter votre future galère malgré les valises d’argent remplies dans vos chambre.
    Mieux vaut partir maintenant pendant que quelques burkinabé ont un peu d’estime pour vous que de finir comme Kadaffi, Gbagbo, Mobutu, sadam hussein, Ben ali, Moubarak

  • Le 24 novembre 2011 à 08:15, par padré En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Tas de griots quant ça vous arrange vous cités des exemples de la Cote D’ivoire pourquoi ne pas prendre L’exemple du Niger Quant votre mentor avais pris la tangente de kossyam quel est celui d’entre vous ses bien aimés qui l’ a défendu vous éties tous terrer dans les non lotis non ? aujourd’hui qui’il y a un calme précaire vous l’incité à rester pas parce que vous l’aimé mais pour vos intérêts personnels. De toute les façons personne ne mourra à la place de Blaise. A bon entendeur salus

  • Le 24 novembre 2011 à 09:22, par Feko En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Voilà un gars qui prend son développement personnel pour celui de tous les Burkinabè. C’est vraiment dommage que ce genre de personnes continuent de faire croire qu’un peuple n’a point de salut en dehors d’un seul homme.

  • Le 24 novembre 2011 à 09:35 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    "Il faut moins d’égoïsme, une répartition plus équitable des richesses du pays, que les jeunes accèdent de plus en plus à l’emploi et que les conditions d’études soient améliorées de même que celles des travailleurs" c’est l’alternance qui peut apporter tout ça.
    De quoi avions nous peur ? même s’il faut sacrifier une génération pour sauver plusieurs ? on le fera et on ira à l’alternance sans BC.

  • Le 24 novembre 2011 à 09:44, par zounosé En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Mais que voulez vous que l’on laisse Blaise nous diriger comme il le veux et pendant tout le temps qu’il voudra sans rien dire. Le président Houphouët Boigny a vraiment œuvré à développer économiquement son pays malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, il a toujours défendu les intérêts de son pays. Compaoré a eu 24 ans dans la stabilité pour le faire, mais je trouve que son bilan est maigre. Est ce que le Ghana, le Mali, ou le Bénin ont eu besoin de préparer une alternance pourtant ces pays ont la stabilité.

  • Le 24 novembre 2011 à 09:52, par mella En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    " La question que nous nous posons à haute voix est celle de savoir si les conditions de succéder au Président Blaise Compaoré sont réunies en ce moment ou le seront d’ici l’échéance que se fixent les ambitieux de l’ombre sans requérir l’avis du peuple largement favorable au Président actuel"
    C’est grave !
    Ces gens là ne parlent que pour leur intérêt égoïste parce que si le président BLAISE COMPAORE n’est plus au pouvoir, c’est fini pour leur carrière.
    La condition, c’est que le nombre de mandat est limité à 2 et en 2015 BLAISE ne doit plus se présenter comme candidat, un point c’est tout.
    Et il parle même de l’après HOUPHOUET. Ce qu’il oublie c’est que si Houphouet avait lâché le pouvoir plus tôt, la Côte d’Ivoire n’allait pas vivre ce qu’elle vit présentement. Blaise Compaoré doit justement s’inspirer de cela (s’il aiment vraiment son peuple) et partir pendant qu’il est temps. Sinon, je paris qu’il va droit dans le béton avec ton soit disant "peuple largement favorable au Président actuel". Qui vivra verra

  • Le 24 novembre 2011 à 09:53, par Le Perdrix En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    S’il vous plait ne comparer Blaise à Houphoët. Comment chacun des deux est il arrivé au pouvoir ? La Côte d’Ivoire d’Houphoët avait à manger, que dire du Burkina de Blaise ?
    Et après tout on sait ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire après le pourvoir à vie d’Houphoët. Le peuple burkinabé ne se laissera plus berner. L’heure est au reveil. L’environnement régional et internationnal nous le demontre.

    • Le 24 novembre 2011 à 18:05, par keitanamaklassana En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

      Oui la Côte d’Ivoire d’Houphouët Boigny n’avait pas faim mais elle a préparé pour le pays la pire des calamités : la guerre civile !Le nombre de morts a dépassé l’entendement ! Le malheur est que les pouvoirs africains en général ne retiennent aucune leçon du passé et du présent ! Ils sont en général aveuglé par l’argent qu’ils ont amassé . Après Thomas , le Burkina est-il resté aux mains des hommes intègres ? Nous devons unir nos voix pour maudire tous les mauvais pouvoirs ! Hier il y avait le syndicat des chefs d’état africains, aujourd’hui non ! L’occident l’a détruit en montrant que la seule force lui revenait.Il détruit et les peuples et les pouvoirs ! D’ici Novembre 2012 combien de pouvoirs africains chuteront encore ? Wait and see !

  • Le 24 novembre 2011 à 09:54, par mella En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    " La question que nous nous posons à haute voix est celle de savoir si les conditions de succéder au Président Blaise Compaoré sont réunies en ce moment ou le seront d’ici l’échéance que se fixent les ambitieux de l’ombre sans requérir l’avis du peuple largement favorable au Président actuel"
    C’est grave !
    Ces gens là ne parlent que pour leur intérêt égoïste parce que si le président BLAISE COMPAORE n’est plus au pouvoir, c’est fini pour leur carrière.
    La condition, c’est que le nombre de mandat est limité à 2 et en 2015 BLAISE ne doit plus se présenter comme candidat, un point c’est tout.
    Et il parle même de l’après HOUPHOUET. Ce qu’il oublie c’est que si Houphouet avait lâché le pouvoir plus tôt, la Côte d’Ivoire n’allait pas vivre ce qu’elle vit présentement. Blaise Compaoré doit justement s’inspirer de cela (s’il aiment vraiment son peuple) et partir pendant qu’il est temps. Sinon, je paris qu’il va droit dans le béton avec ton soit disant "peuple largement favorable au Président actuel". Qui vivra verra

  • Le 24 novembre 2011 à 10:05, par la flèche enflambée En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Je comprend très bien l’inquiétude de ce monsieur/ La peur du lendemain pour lui et ses proches. Monsieur, ce que vous dite n’engage que le CDP et ses partis satellites comme le votre. Si pendant plus de 20 ans vous aviez été incapable de générer un successeur à votre champion cela ne regarde nullement le peuple Burkinabè qui dans sa grande majorité veut tenter autre chose avec d’autres personnes. La paix et la stabilité dont vous parler n’est pas l’œuvre seulement de Blaise compaoré mais d’une culture de comportement de Burkinabè. Souvenez vous que feu sangoulé à stabiliser le pays pendant au moins 16 ans. Au burkina, au regard de notre pauvreté et l’implication de nos chefs coutumiers ont permis de mettre plusieurs fois la balle à terre. Sinon vous savez bien que si l’on s’en tient à la gestion de ce pays par vos champions au pouvoirs , aujourd’hui le BF serait à feu et à sang.Voyez vous Monsieur ce qui est arrivé en RCI était prévisible par des gens clairvoyant comme nous et ceux guidé par l’appât du gain facile ne le voyait pas venir. Aucune longitivité au pouvoir n’augure des lendemains meilleurs mais engendre que la fracture et la désolation. Pour finir, pensez vous que Blaise est l’homme intelligent du Faso en 2010 ? le seul capable de changer nos conditions de vie ? Les statistique de l’INSD le prouve que le Burkinabè en majarité s’est appauvri davantage ces derniers années et il ya plus de pauvre qu’en 84, à méditer. La démocratie surtout franche est le socle du développement

  • Le 24 novembre 2011 à 10:05, par nity En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    on en a marre de ces partis licornes.Que veut encore ce << tout Saint>> ? Va vite te procurer des K7 des Baz Bill( on t’a vu...) et Patience Dabani(on vous connait...)

  • Le 24 novembre 2011 à 10:16 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Messieurs de l’UPR,
    Il est temps d’arrêter les masturbations intellectuelles pour se tourner vers l’intérêt du Burkina. Si le Burkina aujourd’hui est comparable à la Côte d’Ivoire d’Houphouet alors Burkina "yako" ! Car justement le vieux Houphouet à préparer le chaos en n’ayant pas envisager sa sortie de la scène pour rester le seul modèle de paix pour les ivoiriens. C’est donc ce que vous nous préparer au 21ème siècle. Quel amour pour ce pays et quelle gloire d’y contribuer ?
    La nature a horreur du vide et en politique c’est avéré quand la majorité éclate c’est l’opposition qui en profite. Ce n’est que ce qui est arrivé en Côte d’Ivoire. Laurent GBAGBO n’est pas arrivé au pouvoir par hasard comme vous vouler le faire croire. C’était le seul opposant déclarer à Houphouet et il a donc bénéficié des lassitudes des ivoiriens face aux interminables querelles des supposés héritiés d’Houpouet.
    Pour éviter de sombrer comme la Côte d’Ivoire, il faut oser le débat de l’alternance dans toutes ses dimensions : alternance de tous les hommes et l’alternance du système de gouvernance. Refuser ce débat ou le biaiser en prenant en compte des intérêts individuels ou partisants projettera le Burkina d’aujourd’hui sur les sentiers obscure de la Côte d’Ivoire d’hier ce qui serait un gâchis car les défis contemporains ne sont pas ceux passés.
    N’ayez pas peur. Discutons franchement du Burkina et de son avenir.
    Merci

  • Le 24 novembre 2011 à 10:16, par Militant CDP En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    que du n’importe quoi. si l’alternance n’a pas été préparée depuis les 25 ans de pouvoir de notre chère Blaise Compaoré ce n’est pas maintenant qu’il faille le faire. bien au contraire si vous pensez que le peuple est souverain laisser Blaise partir et le peuple se trouvera un président. ce n’est pas au politiciens de réfléchir pour nous s’assurer une alternance quelconque. ce n’est pas une question de débats ni de colloque. créons les conditions pour avoir une liste électorale claire, une structure administrative chargée de gérer les élection compétente, des hommes et des femmes honnêtes ( il y a na encore dans ce pays) et enfin des élection libre et transparente. les tirs des militaires cette année pouvaient bien emporter le président et qu’allait devenir ce pays ? Mr Coulibaly éviter d’avoir des analyses pareilles sinon cela pourra vous rattraper un jour. je suis sur que vous n’avez même pas consulter votre base pour pondre des âneries de ce genre.vous avez assez mangé qu es ce que vous voulez encore ? assurer pour les petits fils ? non je vous en pris. laisser le président ce reposer après 2015. et qui vous dit qui ne sera pas là pour nous faire bénéficier de on expérience. même sans être président Blaise Compaoré continuera d’être utile a son pays et a l’Afrique. Mr le président nous comptons sur votre sagesse et a vous Mr Coulibaly que Dieu et les mandes des ancêtre vous conseil et qu’ils vous garde loin de Kossyam pour le bonheur de notre pays.

  • Le 24 novembre 2011 à 10:28, par Yssif En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Ce type est un véritable opportuniste révélé par feu Norbert Zongo. C’était le brave huissier qui devait remettre la convocation de la justice à François Compaoré pour répondre de l’affaire David Ouédraogo. Il est tellement irréfléchi qu’il ne sait pas qu’il est en train de nous dire que, comme la RCI, le Burkina n’échappera pas à la déflagration après son Blaise préféré (en réalité détesté). En effet, il oublie de nous dire que comme Houphouet, Blaise est mortel, ce qui veut dire que si notre situation sous Blaise est idem à la RCI sous Houphouet, les mêmes choses produisant les mêmes effets, l’après Blaise (dans sa logique Blaise comme Houphouet mourra au pouvoir) devrait être aussi chaude au Burkina. C’est justement parce que les Burkinabé l’ont compris qu’ils ont décidé d’agir contre le cours de leur destin en agissant maintenant. Et puis, à quoi bon attendre demain si la catastrophe que vous nous annoncez si maladroitement est inévitable ? Gagnons du temps pour notre peuple en la précipitant. Ceux qui la survivront bénéficieront de dirigeants forts raisonnables car enseignés par l’histoire. Pour le reste, que vous le voulez ou non vous allez tous (nouveaux comme anciens parvenus) rendre gorge avec votre mentor s’il refuse, sous vos "conseils" intéressés, de débarrasser le plancher comme le consensus national l’avait prévu depuis 1990. Comprenne qui veut.

  • Le 24 novembre 2011 à 10:29 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Monsieur Coulibaly, avec tout le respect que je vous doit, vous aurez dû souligner un passage important quand vous faites la comparaison entre les président blaise Compaoré et Feu Houphouet Boigny. nous aurez dû ajouter que si le président Houphouet avait su a son temps, passer le pouvoir à la jeune génération sans "mourir au pouvoir", la côte d’ivoire n’aurait peut être pas connue la situation que vous savez !Vous démontrer par ce message, l’incapacité de votre parti, et par delà vous même à gouverner le pays ! L’aspiration première de tout parti digne de l’opposition étant la conquête du pouvoir, les citoyens Burkinabé ont compris que vous avez peur de l’alternance de peur que votre fauteuil ministériel ne soit éjecté du conseil des ministres ! mais dites vous une chose, comme Feu Houphouet Boigny, tôt ou tard, Blaise Compaoré finira par partir ! Tôt ou tard !

  • Le 24 novembre 2011 à 10:37, par master En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Une alternace ne se prépare pas c’est une conformité à un système démocratique, voilà pourquoi il faut éviter les longs régnes. Je salue au passage le député Mahama SAWADOGO qui a su se retirer au bon moment, ça c’est une ALTERNANCE, il a passé le temoin à son collègue député et ministre COULIBALY pour nous entretenir sur des âneries. Alors que certains députés et ministres grouillent au sein de la mouvance pour faire construire des routes et des hopitaux et des écoles pour leurs régions, vous vous contentez de vos avantages aveugles. Dans tous les cas vous n’êts pas éternels.

  • Le 24 novembre 2011 à 10:51, par Yssif En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Ils sont tellement fébriles qu’ils ne perçoivent pas le problème et, en conséquence, ne se posent pas la bonne question.

    Il ne s’agit pas de savoir si Blaise est aimé, a fait de bonnes choses et continuent d’en faire A cela en effet, je conviens avec la majorité des Burkinabé (cf. les résultats du vote passé) que face à Blaise il n y a que du maïs pour le moment (pour paraphraser nos cousins d’à côté). Donc la bonne question est plutôt est-ce que parce que nous avons un bon président que nous devons jeter aux oubliettes ce qui fonde les bases de la nation, c’est-à-dire les textes qui la régissent ? Blaise a déjà modifié 2 fois la constitution. Et puis qu’est-ce qui nous dit que nous ne sommes pas en train de rater le meilleur en ne voulant pas essayer autre chose ? Avez-vous une base de comparaison entre le pouvoir de Blaise et un autre régime démocratique et à quelle conclusion avez-vous abouti ? Le bon sens à mon avis c’est que Blaise qui est aimé parte que soit à la Poutine ou à la Lula et qu’il se représente après un intermède. Il n y a pas de doute qu’il sera élu puisqu’il a été bon et est aimé et que celui qui le remplacera sera nul selon vous. Mais je vous vois déjà rejoindre avec armes et bagages son remplaçant et à lui chanter qu’après lui aussi c’est le déluge. Et puis, en quoi les luttes opportunistes au CDP ou à la mouvance à laquelle vous appartenez engagent les Burkinabe et le Burkina Faso ? Vous êtes tellement repus de nos richesses inéquitablement reparties que vous en venez à confondre le pouvoir et le pays ou l’État. La demande des Burkinabe est pourtant simple, 10 ans au pouvoir c’est désormais cela ou rien.

  • Le 24 novembre 2011 à 11:07, par Burkina 16 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Mr le Ministre Délégué, Ne vous trompez pas en comparant Mr Boigny à ton Blaise. Y’a t-il combien de burkinabè qui croient à ton Blaise ? On sait que tu es à la recherche des sous pour battre ta campagne en 2012 mais n’oublie pas une chose.Que tu le veut ou pas, Blaise a beau t’acheter, vous allez tous deux partir un jour. Avant vous, le Burkina a existé et après vous le Burkina nouveau continuera d’exister. Pour l’heure, prend du plaisir en fumant ta cigarette car votre page est arrivée à terme.

  • Le 24 novembre 2011 à 11:20 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Etant donné que Blaise Compaoré n’est pas eternel vous etes entrain de nous dire que le burkina subira le mêm sort que la Côte d’Ivoire quand Blaise ne sera plus.yakoooooooo

  • Le 24 novembre 2011 à 11:28 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Mon type, Blaise va foutre le camp et toi avec !

  • Le 24 novembre 2011 à 11:40 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Ah Abel, c’est quelle réflexion comme ça ? Comment mener une telle réflexion de nos jours,où l’on fait face à des mutations socio politiques de gré ou de force dans tout le monde. L’heure n’est plus de savoir est ce qu’il y’a un individu capable de gérer le pays. Il faut plutôt penser à comment assurer une relève à même de remplacer le Président du Faso après son mandat.
    Si le Président Houphouet avait à l’époque préparer la relève, les problèmes qu’ont connu la Côte d’Ivoire ne seraient pas arrivés. Donc conclure en ces termes n’est qu’un signe de myopie politique ou une volonté manifeste de maintenir le pays dans un système où tu bénéficies des avantages de ton poste de Ministre. En d’autres termes, si je te suis dans ton analyse,tu souhaites que le Président demeure dans son poste jusqu’à sa mort et que le pays sombre dans le chaos. Donc tu es un ennemi du Burkina.Si j’étais le PF, tu serais le premier à être valser au prochain remaniement. Je t’invite par conséquent à faire preuve d’honnêteté intellectuelle et politique sinon tu risques d’entrer tristement dans l’histoire. Pourtant, je suis sûr que tu ne le souhaites pas.
    Courage à toi surtout, tu en as besoin.

  • Le 24 novembre 2011 à 11:47, par somda En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Désolé Toussaint, ta bouffe est presque terminée ! si ton type n’a pas pu resoudre les problèmes légitimement posés par les populations depuis 2 decennies, s’il n’a pas pu comprendre depuis bientot 24ans qu’il devait sortir un jour, il faut maintenant nous épargner vos gérémiades ; vous avez encore 4 ans pour vous en faire à l’idée ; mettez ce laps de temps à profit pour au moins éviter les souffrances des burkinabè à l’image des ivoiriens que vous citez et surtout aussi pour sortir honorablement de la scène ; toi meme tu es là depuis combien de temps ? sache bien qu’il ya des huissiers de justice, des avocats, des medecins, aussi compétents que toi, sinon plus, qui rongent leur frein et attendent de contribuer au niveau ou tu te trouves, à la construction de leur pays ! votre sortie en 2015 est maintenant non négociable
    somda

  • Le 24 novembre 2011 à 12:23, par wilguimam En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    L’UPR me déçoit beaucoup. Et vous ? Vous n’êtes pas un parti politique en quête du pouvoir d’Etat ? Sinon disparaissez et laissez-nous la paix si vous êtes incapables de trouver quelqu’un pour succéder à Blaise ! Bande d’incapables et de gastropodes bénis oui-oui qui ne cherchent qu’à se sucrer à l’abri de Blaise !

  • Le 24 novembre 2011 à 13:07 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Merci Mr Coulibaly pour cette déclaration. C’est pertinent !Vous êtes un visionnaire.
    Un compatriote en Allemagne

  • Le 24 novembre 2011 à 13:15, par Gobinandja En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Si tu n’as pas peur de l’intellectuel, ait peur de l’intellectuel doublé du poltique. Même quand dans son discours, il affiche avec élégance, sollennité, objectivité, désintéressement, sagesse, garde toujours à l’esprit que le mensonge et la vérité portent toujours le même pagne qui n’est autre que l’intérêt. On dit souvent que celui qui parle ne sait pas que celui qui l’écoute est autant doué d’intelligence que lui, si non plus.

    Si nous empruntons la logique de comparaison des auteurs de cette déclaration nous pouvons nous poser la question suivante. Peut on comparer les leaders politiques en oubliant sciemment les régimes politiques qui les a faits ? Assurément non. De ce fait sans entrer dans des détails inutiles, disons tout de suite que la ressemblance de la Côte d’Ivoire au Burkina si elle a existé pour les uns, a très tôt pris fin avec la chute du Président Yaméogo, père de l’indépendance comme l’autre,qui a manqué de longivité politique pour assoir son emprise totale sur des populations relativement vierges comme leurs voisines dans l’exercice de leur souveraineté, le Burkina (ex Haute Volta) n’étant pas la Côte d’Ivoire, la duplication des expériences même après adaptation s’est avérée difficultueuse voire impossible. Si les hommes passent, les peuples demeurrent et leur histoire aussi, tenons en compte.
    Pour les autres à partir de l’acceptation précoce du multipartisme actif dans l’ex-Haute Volta à titre de rappelle le multipartisme n’a eu droit de citer officiel en Côte d’Ivoire qu’à partir des années 90, les deux pays sur le cours de leur histoire démontreront leur différences tant les tempéramments des deux peuples malgré leur voisinage était aux antipodes. Que dire de l’impact des interférences militaires des années 80 qu’a connues le Burkina Faso et dont le semum a été l’avènement de la révolution d’août 83 et de sa rectification d’octobre 87 qui a donné naissance en 1991 au Républicain-Président actuel avec la promulgation de la constitution suivie de la présidentielle la même année. Nous retrouvant dans les années 90 à partir desquelles nos amis de l’UPR ont bâti leur comparaison, qu’en est il exactement dans les grands traits :
    Le planteur d’Abidjan est venu du peuple, mais aussi et surtout d’une corporation qui est celle des planteurs Ivoiriens qui se sont soudés entre eux et avec leur leader dans le cadre de revendications et de défense d’intérêts moraux, matériels et professionnel d’une crporation qui s’étendra à tout un pays. Par extension du combat pour les intérêts du pays,il a aussi construit sa notoriété à partir des luttes politiques Africaines pour l’indépendance et a vite conquis la confiance et l’admiration de ses compatriotes de tous bords qui vont plusieurs fois le plébisté dans la conduite des affaires du Pays. Sur un continent où le droit d’aînesse vaut son pesant d’or, il gagnera le respect et la confiance de ses paires. La richesse personnelle de l’homme et de son pays vont lui permettre d’arriver à faire de l’ivoirien un citoyen acquis plutôt qu’une population conquise. De ce point de vu nous convenons avec l’UPR qu’il su fédérer les clans et les hommes de son parti et même au de-là du parti. Mais cette relative prospérité doublée de stabilité politique n’était en fait qu’une expérience politique en maturation depuis 1960 qui n’avait pas encore révélé ses différentes facettes, jusqu’à l’avènement du printemps africain des années 90. La Côte d’Ivoire échappera à la conférence nationale, mais la contestation et la remise en cause de l’ordre établi imposeront le multipartisme et l’émergence de nouveaux leaders dans l’opposition.
    De l’autre côté, nous avons un capitaine, conquérant, muli auteurs ou co-auteurs de coup d’état dont le dernier dans la terreur et le sang sera la base de la naissance du parti état, de la fédération des clans du Front, puis à l’ouverture démocratique la hantise des autres partis... La fédération par manipulation de la calachnicov et du droit approximatif,la soumission par peur peuvent elles être comparées à l’adhésion par conviction qui elle même s’est effritée à la disparition du promoteur, suivi du sacage du pays, perpétré par les égoïsmes des héritiers. Non.
    D’autre part si nous ne nous trompons pas l’UPR parle de la cohésion au sein d’un parti et des échecs possibles et leurs conséquences si il venait à manquer de sagesse et d’hôneteté de l’élite du parti dans la succession du chef. Mais il oublie qu’il s’agit de l’alternance à la tête du Burkina qui ne saurait se ramener à la gestion d’un parti ou d’un conglomérat de partis. il faut donc que tout parti responsable et sérieux affiche son plan d’avenir pour le Burkina en restant dans la sphère de son parti, et que les référents dans la gestion du pays pour universels qu’ils doivent être doivent se limiter à la constitution et notamment à l’article 37 qui règle la sucession au Burkina soit respectée. Du reste, l’UPR aurait mieux fait d’instruire les lecteurs sur la conjoncture éventuelle en son sein plutôt que de se préoccuper de celle prévalent au sein d’un autre parti fut-il son allié et le parti majoritaire du moment. Si la nature et les principes qui guident leur partenariat l’autorise à porter sur la place publique les contradictions internes à ce parti alors, il devra plutôt parler de la croisée des chemins pour ce parti s’il en vraiment le droit et le mandat.
    Venant à la personne du Président en exercice, l’UPR oublie que la pérennité d’un Etat repose plutôt sur la qualité de ses institutions plutôt que sur la bonne santé de ses chefs. Etant un homme de droit ou à tout le moins un para, il se souviendra de l’histoire de la naisance l’état (le léviathan). La gestion des ambitions,des égoismes, des forces individuelles des individus justifie l’existence de l’Etat institution pour mettre à l’abrit les faibles et réguler la vie sociale et politique. Si nous perdons l’Etat, nous sommes perdus, et si des hommes se perdent par leur égo et ambition anarchiques et perdent dans le même temps l’Etat qu’ils animent à l’image de la soeur Cote d’Ivoire, nous aurons effectivement tout perdu. C’est pourquoi nous devons plutôt faire le distingo entre l’évaluation des forces de nos institutions et celle de nos hommes qui en être humain malgré leur solidité apparente ne sont pas à l’abrit d’une mort subite ce qui ne saurait être notre souhait en tant qu’africain bon teint. Aussi, il faut établir des comparaisons non pas en regardant ceux qui ont échoué mais plutôt ceux qui ont eu un relatif succès et avec un profil plus moins semblable(indépendance, coup d’état, démocratisation, et alternance réussie et nous dire pourquoi pas nous car après tout, tout s’est joué chez eux aussi sur la base d’une constitution qui n’est ni plus mauvaise ni plus bonne que la nôtre. ainsi le Gahna a connu dans les années 90 un parcours se rapprochant du notre, le Benin aussi et dans une certaine mesure le Mali. Du reste le printemps Arabe est venue battre en brêche la logique des hommes d’état forts et fédérateurs de clans ( Dieu seul sait combien la Lybie en comptait et la prouesse inégalée et inégalable du Guide en son temps)

    Les intellectuels honêtes et non hypocrites on les a surtout vus pendant la crise monter au créneau et faire la différence avec ceux qui ont tenu le crachoir à l’avant crise vantant les mérites et la necessité de reviser l’article 37. Vous voulez leur reprendre le flambeau en arguant que le soulèvement n’était nullement dirigé contre un homme mais un système ???

  • Le 24 novembre 2011 à 13:20, par panga En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    C’est vraiment dommage et franchement ridicule un verbiage de cette nature.Mr Abel Coulibaly, votre exemple de la Cote d’Ivoire est justement ce qui prouve qu’il nous faut l’alternance tout de suite.Si Houphouet avait quitté le pouvoir plus tot, tout ce qui est arrivé à la Cote d’Ivoire aurait été évité. Les règnes longs ponctués de corruption et de patrimonalisation sèment les germes des guerres civiles. C’est ce que vous voulez pour le Burkina ?La seule alternance qui peut se préparer, c’est celle au sein des larbins de Blaise comme vous, pour savoir qui peut lui succéder à la tete de son clan.Pour le reste, c’est la démocratie qui doit trancher. Le Mali et le Ghana ne préparent pas l’alternance que je sache.Ils la font !Et ils sont meilleurs que le Burkina sur beaucoup de plans. Depuis que votre role d’huisier de l’affaire Norbert Zongo vous a mis en contact avec François Compaoré, vous n’avez eu cesse de monnayer vos services au régime et de jouer au courtisan.Mais de grace, ne prenez pas les Burkinabè pour des imbéciles.

  • Le 24 novembre 2011 à 13:54 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Houphouet Boigny n’est un bon exemple. C’est un president qui n’avait pas de vision. La crise qu’a connue la CI est en partie dûe au manque de vision et au long règne. C’est un president qui a toujours trahi les autres. Houphouet Bogny a entretenu des relations avec le regime d’apartheid d’Afrique du Sud au moment où l’apartheid battait son plein. C’est plutot un traitre ce president

  • Le 24 novembre 2011 à 17:27 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    C’est la formule du pays,mentir et avoir sa part du gâteau,oser dire la vérité et affronter la pauvreté.Mais Monsieur UPR a malheureusement choisi la voie de la facilité afin de remplir son ventre et on sait très bien de quoi ces politiciens du ventre en sont capables:aujourd’hui ils bénissent et demain ils maudissent.C’est à cause de ces genres d’individus que le pays selon l’IDH en 2012 le pays sera le dernier de la planète avec à son sein des compétents,des intellectuels,des médiateurs et des griots UPRiens.L’hypocrisie et surtout l’égoïsme sont les 2 obstacles à notre développement,voila que d’autres préfèrent conserver leur fauteuil au détriment des intérêts du peuple et en parlant au nom du peupl.Abelé pardon !!!

  • Le 24 novembre 2011 à 17:41, par Al5 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Hâlte au culte de l’indispensabilité. Nul n’est indispensable sur cette Terre.

  • Le 24 novembre 2011 à 17:56, par Guessef Menga En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Remarquons que Mr T Coulibaly s’adresse surtout aux partis de la mouvance ou majorité présidentielle. Si je lis bien entre les lignes, il invite ceux qui sont à la table comme lui à former tout suite une coalition à l’image du RHDP de Côte d’Ivoire pour ne pas perdre le pouvoir. Il craint que son assiette ne se vide tout de suite ou du moins ne se casse à l’improviste. Pourquoi ne faisait il pas ses réflexions et ses déclarations avant son porte feuille ministériel ? Juste une question à Mr TC : il vous faut combien de temps pour préparer la relève en question ? Nous pensons que d’ici 2015 vous avez suffisamment le temps pour présenter un autre candidat que Blaise C.

  • Le 25 novembre 2011 à 14:41 En réponse à : UNION POUR LA REPUBLIQUE : "Le Burkina Faso vers la croisée des chemins"

    Je suis un père de famille. Si c’est au crépiscule de ma vie que je dois commencer à préparer l’avenir de ma famille, c’est que j’ai raté ma vie. Si après plus de 20 ans au pouvoir, BC n’a pas pu préparer sa relève c’est qu’il a été un mauvais politique.
    Dire qu’il n’y a personne au Burkina pour succéder à BC relève d’une "grève intellectuelle". C’est d’autant plus grave lorsque cette analyse vient du premier reponsable d’un parti politique. Quel est l’objectif de votre parti politique ? Soutenir à vie le président qui est en place ou gouverner le Burkina un jour ? Vous en tant que homme politique,n’avez-vous jamais penser gouverner le Burkina ? Moi je ne fais pas de la politique pour le moment mais je rêve souvent diriger un conseil des ministres.
    Il y a un adage qui dit que "quand on mange, on ne parle pas". Vous avez la bouche pleine et malgré tout vous avez voulu parler et voilà que il n’est sorti que du vomis.
    Au président BC, méfiez-vous de vos amis car c’est d’eux que viendra le véritable danger pour vous.Méfiez-vous des dents qui brillent comme le dit Faso Kombat car vous plus que quiconque connaissez tous ces gens qui vous entourent.

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