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AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

Publié le lundi 21 novembre 2011 à 00h11min

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Dans la déclaration ci-dessous, le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) revient sur l’affaire de la femme décédée à la maternité Sylla Sanou de Bobo. Il estime que les sanctions prises contre les agents de santé sont "injustifiées" et exige leur "annulation pure et simple".

Au cours de la garde du 31 août au 1er septembre 2011 survenait un événement douloureux à la maternité Sylla SANOU (CSPS de Colsama) du secteur 21 de la ville de Bobo-Dioulasso, le décès d’une parturiente vers 4 heures. Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTHSA) déplore ce décès et présente à la famille éplorée ses condoléances les plus attristées. Ce triste événement a amené la population riveraine à saccager et incendier la maternité en même temps qu’elle s’en prenait à l’Accoucheuse auxiliaire (AA) et à l’Agent itinérant de santé (AIS) qui étaient de garde du 31 août au 1er septembre.

Et n’eût été l’intervention de gendarmes qui les ont exfiltrés, le pire se serait produit car ils auraient été victimes d’une vindicte populaire. Ils ont été gardés à la gendarmerie pendant 72 heures pour raison de sécurité avant d’être transférés à la maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso. Une certaine presse s’est emparée de l’événement de façon partisane en retransmettant les allégations d’une femme soi-disant parente de la défunte, sur les causes du décès ; ni le gynécologue, ni le médecin chef du district, ni le directeur régional de la Santé des Hauts-Bassins, ni les présumés coupables n’ont été approchés au même moment pour avoir leur version des faits. Le gouvernement, de son côté, révoqua les deux agents dès le conseil des ministres du 7 septembre tout en décidant de leur poursuite en justice. Ils ont été effectivement condamnés suite à un procès qui s’est déroulé le 11 octobre 2011.

Le Bureau national a entrepris les démarches suivantes pour une appréciation juste et sereine de la situation créée par le décès maternel sus- cité : convocation pour le 15 octobre 2011 d’un conseil de direction autour de la question et envoi d’une délégation à Bobo-Dioulasso pour s’informer, sans négliger le moindre détail, des circonstances du décès. Notre mission à Bobo-Dioulasso a coïncidé avec la présence dans cette ville de monsieur le ministre de la Santé qui a eu le 22 septembre une rencontre avec les agents de santé sur le problème de la maternité Sylla Sanou. Des informations que la délégation a pu recueillir au cours d’entretiens avec des responsables sanitaires locaux, ainsi qu’en consultant des documents et observant attentivement des lieux, il ressort clairement que :

La salle de garde, comme d’habitude, n’était pas fermée.
La parturiente n’a jamais été enfermée et ne pouvait d’ailleurs pas l’être puisque la porte de la salle d’accouchement est un va-et- vient ;
Celle-ci a bénéficié d’une surveillance régulière rapprochée ;
Aucune trace sur elle n’indiquait qu’elle soit tombée de la table d’accouchement ;

La réalisation d’une autopsie aurait aidé à établir la cause du décès ; cependant une césarienne post-mortem n’a pas retrouvé de lésions au niveau des organes génitaux ce qui semble suggérer que la cause de ce décès brutal n’est pas obstétricale. S’il s’agit d’une autre cause, il n’est pas juste ni sérieux d’exiger d’une Accoucheuse auxiliaire et d’un Agent itinérant de santé, quelle que fût la surveillance par ailleurs, qu’ils fassent un diagnostic sachant qu’ils n’ont pas été formés pour cela. Nous reviendrons sur ce point.

Le dévouement, la conscience professionnelle dont fait preuve le personnel de la maternité Sylla Sanou (qui, au cours de l’année 2010, a enregistré 2128 accouchements et un décès maternel en consultation prénatale) méritent d’être soulignés.

"Des questions se posent"

Tous ces éléments sont ressortis lors des interventions à la rencontre du 22 septembre qui a regroupé environ 200 agents de santé ; monsieur le ministre de la Santé n’a pas trouvé grand-chose à redire. Il aurait fallu que la presse soit là pour écouter ces vérités afin de s’en faire l’écho. Mais Hélas ! Elle s’est retirée, après le discours introductif de monsieur le ministre de la Santé. Que faut-il, objectivement, dire au sujet des mesures décrétées par le Conseil des Ministres du 7 septembre 2011 ? Des questions se posent d’emblée. Pourquoi avoir pris des sanctions aussi lourdes avec une telle célérité ? Dans tous les cas, le moins que l’on puisse dire c’est que le gouvernement n’a pas fait preuve d’impartialité dans le traitement de ce dossier. Ainsi il n’a même pas cru utile, avant de décréter ses sanctions, d’attendre les fiches d’enquête remises aux deux agents par les inspecteurs des services de santé qui ont fait le déplacement à Bobo-Dioulasso.

Jusqu’à ce jour, ces fiches qui ont été remplies le 6 septembre 2011 n’ont pas été récupérées. Sur quelle base le Conseil des ministres a-t-il donc sanctionné ? Il y a anguille sous roche : parmi les deux agents sanctionnés figure une militante du SYNTSHA dont l’époux est membre de son Bureau national en même temps premier responsable de la section du Houet. Le compte rendu du Conseil des ministres qui a révoqué les deux agents de santé a précisé que les enquêtes se poursuivent pour situer les responsabilités au niveau hiérarchique ; le conseil reconnaît ainsi de façon implicite, comme nous l’avons indiqué plus haut, qu’il n’est pas normal qu’une maternité urbaine, comme c’est le cas ici, soit gérée par des AA et des AIS.

Or, on sait que c’est l’un des ministres de la Santé de la IVe République qui a sommé les directeurs régionaux de la Santé, les médecins-chefs de district de redéployer les sages-femmes au niveau des Centres médicaux (CM), Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) et de ne laisser que pratiquement des agents de première ligne dans les maternités des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS). La responsabilité du ministère de la Santé est donc prouvée et nous estimons que ses premiers responsables doivent être entendus au même titre que les deux agents révoqués. Depuis sa naissance en 1965, le SYNTSHA mobilise les travailleurs de son ressort dans des luttes pour de meilleures conditions de travail notamment une dotation suffisante des services en personnel qualifié.

Le compte rendu du Conseil des ministres du 7 septembre 2011 met à nu la défaillance de notre système de santé que le pouvoir tente aujourd’hui de faire porter par les travailleurs. Dans la plupart des maternités urbaines de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, la garde est assurée par deux (2) agents qui peuvent faire en moyenne une dizaine d’accouchements en une seule garde. Avouons- le, quel que soit le dévouement de ce personnel, quelle que soit sa compétence, des défaillances ne peuvent pas ne pas apparaître à un moment donné surtout dans nos conditions de travail. Des blocs opératoires et bien d’autres services qui devraient être tenus par des médecins spécialistes sont gérés par des attachés de santé qui font un travail remarquable alors qu’il n’y a pas de textes qui les protègent.

Nous citerons en exemple ici le cas du district sanitaire de Boulsa où lors de l’évaluation du financement basé sur les résultats(FBR) du 2e trimestre 2011, on a vu une soixantaine de césariennes non prises en compte au motif que ce sont des interventions faites par des attachés de santé en chirurgie et que, en conséquence, elles ne sont pas de qualité. Cela veut dire simplement que les attachés de santé font un travail qu’ils ne devraient pas faire. Et le ministère de la Santé ferme les yeux là-dessus parce que ça l’arrange. Pourtant, comme on le constate aujourd’hui, il est clair qu’il ne prendra pas ses responsabilités au cas où quiconque des attachés de santé sera confronté à des problèmes dans l’exercice de ses fonctions.

Le nombre de médecins spécialistes (chirurgiens, cardiologues, gynéco-obstétriciens,…) à Bobo-Dioulasso n’a pratiquement pas changé de 1991 à maintenant (c.-à-d. en 20 ans) alors que dans la même période, la population est passée de 350 - 400 000 à 800 000 habitants ! Monsieur le ministre de la Santé a été interpellé à ce sujet par ses collègues médecins lors de sa rencontre du 22 septembre 2011 avec les agents de santé. Le matériel médico-technique est toujours défaillant.

"S’attaquer aux vrais problèmes"

En somme, les agents de santé, généralement, font "l’impossible", de la "débrouillardise", pour sauver des malades. Monsieur le ministre de la Santé l’a également reconnu à l’occasion de la même rencontre. Comme on le voit, plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes, aux vraies causes de la situation sanitaire déplorable, le pouvoir de la IVe République préfère fuir ses responsabilités face à la profonde crise structurelle, sociale que connaît le pays en tentant d’opposer les travailleurs aux populations et même en les sacrifiant. Et ce subterfuge a momentanément atteint son objectif, du moins en partie. Ainsi çà et là, à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koupéla, Dori, etc., les travailleurs de la santé sont constamment menacés, convoqués à des brigades de gendarmerie par des usagers des services de santé, toujours au même motif qu’ils sont mal accueillis. Nous ne nions pas qu’il y ait des brebis galeuses parmi les travailleurs de la santé, mais elles sont loin de constituer la majorité.

Nous sommes persuadés que très rapidement, les populations se rendront compte davantage que la majorité des travailleurs de la santé, mobilisés dans le SYNTSHA, se battent réellement à leurs côtés pour l’amélioration des conditions sanitaires dans notre pays ; pour éviter que des gens désertent les formations sanitaires et meurent dans l’anonymat dans la quasi-indifférence du pouvoir à cause de l’inaccessibilité financière des services de santé et des médicaments. Des preuves convaincantes sont là :
depuis sa naissance, le SYNTHSA ne cesse de revendiquer et de se battre pour une dotation suffisante des hôpitaux et centres de santé en médicaments, vaccins, consommables et matériel de travail adéquat de même que leur renforcement en personnel aux plans qualitatif et quantitatif ;

depuis 1996, le SYNTSHA revendique et se bat pour la gratuité des soins d’urgence et des évacuations sanitaires à l’intérieur du pays ;
les textes sur la nouvelle tarification (augmentation vertigineuse des coûts des actes des professionnels de santé et des hospitalisations) et l’exercice privé de la médecine dans les hôpitaux publics, pris dans le cadre de la réforme hospitalière, ont été suspendus suite à la pression populaire (coalition contre la vie chère, hostilité ouverte des populations) et du SYNTSHA. L’opinion publique s’en souvient certainement. Elle a certainement aussi toujours en mémoire la lutte menée par l’ensemble des travailleurs du CHU-SS de Bobo-Dioulasso sous la direction de la section SYNTSHA du Houet pour contraindre la direction de cet établissement à renoncer à l’application de la nouvelle tarification qui venait d’être suspendue par le gouvernement. Par ailleurs le pouvoir de la IVe République n’a pas définitivement renoncé à sa réforme hospitalière ; seulement il dit rechercher un consensus avec les partenaires sociaux pour sa mise en place. Pour le SYNTSHA, il n’y a pas de confusion possible sur cette question :

• au grand jamais, il ne travaillera à l’exclusion de larges masses de populations de l’accès aux soins de santé ; ce n’est d’ailleurs un secret pour personne. Raison de plus pour le pouvoir de multiplier les plans de liquidation à l’encontre de notre syndicat : les sanctions décrétées précipitamment contre les deux agents de santé visent à apeurer les travailleurs du secteur et les amener à s’écarter du SYNTSHA c’est-à-dire de la voie de la lutte ;

• en sanctionnant aussi arbitrairement et fortement, le gouvernement, manifestement, attendait le SYNTSHA quelque part où il allait tenter de l’abattre. Ces plans sont voués, comme les précédents, à l’échec. Le pouvoir de la IVe République ne parviendra pas à anéantir les premiers obstacles (que sont les travailleurs organisés dans le SYNTSHA) à la mise en œuvre de sa politique d’exclusion des pauvres de l’accès aux soins de santé modernes. Au regard de ce point sur la situation créée par le décès maternel le 1er septembre 2011 à la maternité Sylla Sanou du secteur 21 de la ville de Bobo-Dioulasso, le conseil de direction du SYNTSHA tenu le 15 octobre à la bourse du travail de Ouagadougou,

*dénonce les lourdes sanctions injustifiées décrétées par le Conseil des ministres du 7 septembre 2011 à l’encontre de l’AA et de l’AIS ; *exige leur annulation pure et simple et le rétablissement des agents révoqués dans leurs droits ;

* appelle les travailleurs de la santé à :
ne pas céder à la pression et à la provocation ;

déjouer tous les pièges du pouvoir de la IVe République visant à les fourvoyer et écarter de la voie de la lutte ;

instaurer une communication franche avec les populations sur nos difficiles conditions de travail et le contenu de nos revendications ;
s’imprégner davantage de leurs droits et devoirs et faire preuve de vigilance soutenue dans le travail ;
se mobiliser davantage et resserrer les liens de solidarité pour le renforcement du syndicat, gage du succès de nos luttes pour l’amélioration de nos conditions de vie et de travail ainsi que des conditions sanitaires dans le pays.

Non à la répression des travailleurs dans l’exercice de leurs fonctions !

Tous unis, barrons la route à cette dictature qui ne dit pas son nom !

Vive le SYNTSHA ! Vive la CGT-B

Ouagadougou, le 24 octobre 2011 Pour le conseil de direction

Raphaël NANEMA Secrétaire Général

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 21 novembre 2011 à 01:49, par Madjer En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    On est innocent jusqu’au moment où la culpabilité est prouvée lors d’un procès. La question est où etait le syndicat lors du decret ? Pourquoi avoir attendu jusqu’à maintenant pour agir ?

  • Le 21 novembre 2011 à 02:25, par Dr En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Bon en tout cas a la lecture de votre declaration vous confirmez ce que nous avons toujours redoute, cad que le syntsha est un syndicat d’attaches ou de detaches de sante. c est dommage parce-que quand meme vous avez une histoire de lutte qui vous rendait plus credible. mais a force de ne vous interesser qu aux attaches vous avez fini par demobiliser tous les jeunes medecins integres qui voulaient rejoindre et redynamiser le syndicat en lui donnant plus d’ambition et de tonus. certaines pratiques au sein du syntsha ne sont pas loin des pratiques peu recommandables des hommes de la iveme republique. Alors a quand un veritable syndicat qui prenne en compte les interëts de ts les travailleurs de la sante humaine ? (bon les animaux je ne m’y connais pas alors...!)

  • Le 21 novembre 2011 à 08:23 En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Bravo Messieurs les travailleurs honnêtes de la santé et surtout les millitants du SYNTSHA.
    Votre position est juste et vous avez vous mêmes clairement donné la reponse. Il fallait calmer la population afin de faire oublier la crise et comme par conicidence la femme d’un derrangeur est dans le lot ; y avait donc pas meilleur occasion. Sinon il a eu effectivement des crimes où on a d’abord refusé d’enquêter, ensuite on fini l’enquête et on refuse de condamné les coupables. Les inspecteurs de service de santé ne servent à rien alors. J’ai honte de nos dirigeants.
    Entre-nous, nous devrons tous comprendre que la pression et/ou la repression ne permet pas de faire un travail de qualité surtout administré des soins à un être humain !

  • Le 21 novembre 2011 à 10:01, par weky En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    je ne sais plus ce que synsha veut. si la sanction du gouvernement est jugé lourde. la sanction de la rue aurait été moins lourd. tous les jours ce sont les moyens qui manquent. où passe le matériel, les produits d’urgences, qui les détournent ? ces même appareils se retrouvent dans vos clinique qui de vous a osé lever le petit doigt pour dénoncer quoi que ce soi. nous avons tous une responsabilité. jouer votre rôle avant de crier sur nos dirigeants. on a marre de tous ces mouvement bidon. en tout cas si le gouvernement fait marche arrière sur cette affaire nous n’allons pas laisser passer

    • Le 21 novembre 2011 à 17:15, par Abdoulinho En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

      Mon cher ami, ne t’emporte pas trop et garde tes sensations positives plutôt, car ca allonge la vie. je ne sais vraiment pas qui tu es et qu’est ce que t’as bien pu subir un jour du fait des agents de santé. Je te conseillerai de tirer le côté positif de ce qui a été dit car si les conditions de travail sont meilleures, c’est d’abord pour vous les patients. Je reconnais une part de vérité dans ce que tu dis mais reconnais aussi que notre système de santé a beaucoup de failles qu’il va falloir corriger le plus tot possible sinon,... Je sais ce que je dis car je suis médecin et je sais aussi qu’aucun agent de santé n’osera laisser mourir un patient sans tenter quelque chose. De grâce !!!
      Vous les accompagnants de malades et malades, aidez-nous à vous aider aussi. Je peux te faire rapidement un étalage des problèmes de 1ère nécessité rencontrés par les agents de santé pour la prise en charge des patients mais ca ne servira certainement à rien car malheureusement, il est difficile voire impossible de réveiller quelqu’un qui ne dort pas. Prompt rétablissement !!!

  • Le 21 novembre 2011 à 10:09 En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Vous aussi arrêtez de profiter des situations pour revendiquer.
    Les problèmes subsistent partout ce n’est pas seulement le domaine de la santé qui en fait les frais. C’est partout pareil (éducation, agriculture, services publics administratifs, ...) mais est ce pour autant que les agents ne travaillent pas ? Vous n’avez aucun statut particulier ! Ces femmes n’ont pas fait leur travail un point un trait ! Qu’elle soit du syntsha devrait plutôt les motiver et laisser quelqu’un périr, perdre la vie (quelque soit les condition) est un crime : non assistance à une personne en danger. Arrêter de nous baratiner, elles resteront là où elles sont et je pense même que ce n’est pas suffisant !
    Que chacun prenne ses responsabilités, le pays est pourrit, on le sait. Les laxistes l’aggrave et sont plus responsables de la situation que les acteurs eux-mêmes. « LE PIRE N’EST PAS LA MÉCHANCETÉ DES GENS MAUVAIS MAIS LE SILENCE DES GENS BIEN. » Norbert Zongo.
    Apprenez à agir (en commençant par bien faire votre travail même avec le minimum de moyens) au lieu d’attendre qu’il soit trop tard.

    A bon entendeur, salut !

  • Le 21 novembre 2011 à 10:10 En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Vous aussi arrêtez de profiter des situations pour revendiquer.
    Les problèmes subsistent partout ce n’est pas seulement le domaine de la santé qui en fait les frais. C’est partout pareil (éducation, agriculture, services publics administratifs, ...) mais est ce pour autant que les agents ne travaillent pas ? Vous n’avez aucun statut particulier ! Ces femmes n’ont pas fait leur travail un point un trait ! Qu’elle soit du syntsha devrait plutôt les motiver. Laisser quelqu’un périr, perdre la vie (quelque soit les condition) est un crime : non assistance à une personne en danger. Arrêter de nous baratiner, elles resteront là où elles sont et je pense même que ce n’est pas suffisant !
    Que chacun prenne ses responsabilités, le pays est pourrit, on le sait. Les laxistes l’aggrave et sont plus responsables de la situation que les acteurs eux-mêmes. « LE PIRE N’EST PAS LA MÉCHANCETÉ DES GENS MAUVAIS MAIS LE SILENCE DES GENS BIEN. » Norbert Zongo.
    Apprenez à agir (en commençant par bien faire votre travail même avec le minimum de moyens) au lieu d’attendre qu’il soit trop tard.

    A bon entendeur, salut !

  • Le 21 novembre 2011 à 11:13, par Jamanitgui En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Je voudrais simplement faire remarquer que :
    les deux agents ont été condamné pour leur négligence et non pour la mort de la dame dans la mésure où leur culpabilité dans la mort de la defunte n’a pas été etablie. Par contre dire qu’il n’y pas eu de négligence c’est faire preuve de mauvaise foi.

    De deux, ces deux agents ont perdu leur boulot mais Sita a perdu ce qu’elle devait avoir de plus chère : sa vie. Nous devons donc avoir la décence de respecter sa mémoire. Dire que la révocation des agents est une volonté de démenteler le SYNTSHA ne me paraît pas objectif.

    De trois c’est n’est pas la prémière fois que le gouvernement a pris ces genres de mésures administrative à l’encontre des agents fautifs : en 2007 un pauvre instituteur de brousse a été revoqué en conseil de mministre pour un simple vol de manuel scolaire mais son syndicat n’a pas jugé la sanction excessive en son temps.
    De quatre le problème de nos structures sanitaire n’est pas une simple question de matériel donc de dotation mais aussi d’étique que le syndicat ne fait pas cas. Je l’ai toujours dis ici, même si nous consacrons l’entièreté du budget de l’Etat à fair fonctionner nos hôpitaux tant que la question de la moralité de vos militants ne sera pas résolus aucun résultat probant n’en sortira.
    Nous dessertons le plus souvent nos formations sanitaires qu’on dit sous equipé au profit des cliniques privées qui sont moins nanties que les structures publique : la preuve est que certains médecins refèrent leurs patients dans les hôpitaux pour certains actes médicaux.
    Suis simplement un agent de santé qui souhaiterai que le triste evenement de syla sanou soit déclic pour chacun de nous. Nous pouvons redorrer notre blason par un changement d’approche et nous en sommes capables.

    • Le 21 novembre 2011 à 14:00, par YUAN En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

      Nous pouvons redorer notre blason par un changement d’approche et nous en sommes capables. Non à la négligence, oui. Travaillons pour booster la morbi-mortalité martenelle. Paix à l’âme de la défunte.
      En tant que qu’agent de santé vous conviendrais avec moi en toute logique qu’une charge de travail assez importante (parfois plus de 15 accouchement en une nuit) et tout ceci réalisé par deux agents le plus souvent est vraiment surhumains. Vous conviendrait tout simplement cette triste affaire un appel à réfléchir sur l’organisation du système de santé pour une meilleur prise en charge de nos malade.
      Soyons réaliste, il s’agit la plutôt d’un problème d’organisation du système. En tout cas il est vrai que la négligence on peut en trouver dans tous les corps professoral et à tous les niveaux de postes. Quand le chat est noir il faut le reconnaitre.
      Loin de justifier les pratiques malsains ici et la, mais force est de reconnaitre que le poids économique, réduit les motivations pour des services souvent non appréciées à sa juste valeur. Il est donc difficile de trouver cette fibre patriotique qui pourrait nourrir des actes d’altruiste envers le compatriote qui est face de soi. Analysons plus en profondeurs nos maux pour trouver des solutions. Il y va tous de notre intérêt.

    • Le 21 novembre 2011 à 20:05, par agent de santé En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

      Djamantigui si tu est vraiment agent de santé ,je pari que tu n’a effectivement jamais fais ton travail sinon tu netiendra pas ces propos. Tu ne te fais vraiment pas l’idée de l’enorme travail dont ces agents de maternité ont en charges surtout en brousse . Consultations prénatale,consulataions postnatales,pésée des nourissons sains, palnification familliale,consultations curatives,les accouchements ect.. Pour ma part faire un accouchement aujourd’hui ne constitue plus l’angoise premières des agents de la maternité , mais là ou le bas blesse c’est de nous demendé de pondre des documents financiers soit dissant des pièces justificatifs dans les salles d’accouchements et céci avec l’oeil bienveillant de nos responsables de la direction centrale de la santé de la famille qui elle devrait au moisn comprendre pour plaider en vue de soulager les agents de ce travail en realité qui n’set aps le leur.
      Cher internaute qui me lisez ,chaque ame sensible au fond a tété touché par l’evement maleureux de Bobo Dioulasso, et j’aimerais que tous puisse reflechir afin que des femmes ne ne perdent pas la vie dans notre pays par faute de soins. C’est pourquoi, je souhaite qu’au delà de toutes considerations subjective ,le problème soit analysé au fond pourle bien etre de tous. Certe ce pouvoir cherchera à nous mettre nous agents de santé en confrontation avec notre population car il le savent meme un mouvement collectifs des structures de santé pour reclemer justice ne les ferra pas endurer les memes difficultés de recherches de soins car la plupart ont des medecins personnel ou vont dans d’autres pays avec l’argent du contribuable se soiger . Leur seul objectif c’est de rester au pouvoir.
      Cependant soyer près et endurant car nous entamerons une lutte afin que la vérité jaillisse et que pour une fois l’etat assume sa responsabilité. Beaucoup d’acquis aujourd’hui du système de santé ont été au depend de nos maigres salaires pour faits de grèves.
      Nous avons obligation de resultat donc nous allons donc reclamer de meilleures conditions de travail pour cela. Meilleure sur le plan salarial materiels medico-techniques consommables qu’exige les normes scientifiques.
      Ils pensent que nous sommes en positions de faiblesse mais loin de là . Je sais qui ont des médias mensonges à leur portées mais la vérité elatera un jour. Je suis siderer de voir que plein de scrifices faits par des collègues pour sauver des vies sont balayer aujourd’hui par notre population parce que quelqu’un cherche à s’accroche au pouvoir.

  • Le 21 novembre 2011 à 11:15, par Renard En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Effectivement,je me dis que la sanction est très elevee, et je crois que les 2 agents ont eté victime de la suite de l affaire justin zongo, et de l affaire des militaires. En les punissant, l etat veut faire croire au peuple qu il prend desormais ses responsabité en ce qui concerne l impunité.

  • Le 21 novembre 2011 à 11:18, par joseph En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Mes chers, ce que vous dite est peut etre vrai mais qu’en pensez vous de ces comportements inhumains dont font l’objet les honnêtes citoyens dans les centres de santés ?
    Pouvez vous dire que vous n’êtes pas au courant ?
    Que dites vous de ces sages femmes qui parce qu’elles ont jeunées refusent de toucher le sang ?
    Je crois qu’ils vous appartient de travailler à redorer votre image plus tot que de chercher a condamner le gouvernement.

  • Le 21 novembre 2011 à 13:16 En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    On s’en fous qu’elles aient été entendues ou pas ! C’était le vindicte populaire ou la justice. Si la réaction de la population a été spontanée c’est justement parce qu’elle a tout entendu des comportements inhumains des sages femmes vis à vis de leurs sœurs venues accouchées entre la vie et la mort dans nos maternités. Qu’est ce qu’on a pas entendu nos femmes et nos mamans dirent à propos de leurs agissements. Simplement pour dire que "c’est un seul âne qui bouffe la farine, mais rend coupables tous les autres ânes"
    Cher syndicat, si vous défendez les droits des travailleurs (de la santé), sachez qu’ils sont avant tout des hommes avant d’être des travailleurs. alors sensibilisez vos agents pour éviter des situations semblables dans l’avenir. En attendant que cette sanction serve de leçon à tous les travailleurs de la fonction publique.

  • Le 21 novembre 2011 à 13:17 En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    j’ai accouché le 08 dernier à yalgado ; tous les agents ont été à mes petits soins malgré le manque de matériels. c’est le lieu de leur dire merci. on a entendu aucune injure, plutôt des encouragements. Si la sanction des agents de santé de bobo a quelque peu contribué à amélioré la situation dans certains centres de santé, alors tant mieux.

  • Le 21 novembre 2011 à 13:33, par énervé En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Mr "Joseph" que penses tu du comportement inhumain des maires qui victimisent les administré ? Spoliation de partielle, détournement corruption etc. En réponse le gouvernement y va lentement en faisant des suspensions mais quand il s’est agit des agents de santé, dans la même semaine la chose est passée en conseil de ministre et les agents ont été radiés de la fonction publique et les semaines qui ont suivies, vite et vite un procès a eut lieu. Pourquoi ne pas radier, Séraphine, Seydou Zagré ? Pour leur procès traine etc. Pas de deux poids deux mesures et surtout pas de frappe de petits poisson pendant que les gros peuvent jouir de l’impunité.

  • Le 21 novembre 2011 à 14:13 En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    J’ai beaucou de respect pour les syndicats car bien souvent ils sont porteurs des réalités des populations. J’avoue que sans les syndicats les différents gouvernements feraient se qu’ils veulent sans se soucier des travailleurs. Cela plus est plus vrai pour le SYNTHSA qui, de temps à temps conduit nos autorités à la raison. Cependant, ce qui est déplorable au niveaau des syndicats c’est la défense aveugle des travailleurs ou de leurs militants. Sans remettre en cause la responsabilité du gouvernement dans les problèmes que connaissent nos formations sanitaires, le SYNTHSA doit admettre et reconaître que les agents de santé, de plus en plus nombreux malheurusement, méprisent les patients. Les usagers des formations sanitaires sont directement en contact avec les agents de santé et non avec le gouvernement. Mais quand ils ont le sentiments, à tort ou à raison, que les agents de santé ne font pas leur travail, ne les respectent pas, les méprisent... on peut se poser des questions. Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui indexent les agents de santé comme des personnes peu soucieuses de leur santé, comme des affairistes, etc. Que fait le SYNTHSA pour éduquer ses militants afin qu’ils aient des comportements à la hauteur de leur serment ? Vous exigez aujourd’hui l’annulation de toutes les mesures prises contre les deux agents de santé, cela est de bonne guerre car vous ne faites que faire votre travail. Cependant si le gouvernement accédait à cette exigence, sachez que vous mettez ces deux agents en insécurité car tout peut leur arriver. Les populations les ayant déjà identifiés comme coupables, elles ne les laisseront pas en toute liberté. C’est à vous de voir. Cordialement.CONFIDENCES DU WEEK-END : Côte d’Ivoire , 5 Burkinabè périssent dans un accident
    lundi 21 novembre 2011
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    Dans la première quinzaine de ce mois de novembre, 5 Burkinabè, originaires de la province du Yatenga, ont péri dans un accident de la circulation en terre ivoirienne. Selon nos sources, l’accident s’est produit lors d’une crevaison suivie d’un tonneau. Le véhicule avait à son bord 7 voyageurs dont 5 du même village. Iliassé Bélem, propriétaire du véhicule, réside à Méagui, en Côte d’Ivoire. Il revenait au Burkina pour assister au retour de La Mecque de son père, Mady Bélem. Dans le véhicule, il y avait un de ses fils, un de ses amis ivoiriens, son oncle, son épouse, sa marâtre, un cousin et un voisin. Seuls l’Ivoirien et le propriétaire du véhicule s’en sont sortis avec des blessures. Les autres ont trouvé la mort sur-le-champ.

    Quant aux 2 blessés, ils ont été transportés d’urgence à l’hôpital de Korhogo où ils ont reçus des soins appropriés. Aux dernières nouvelles, Illiassé Bélem et son ami ont regagné Méagui. Le village natal des défunts, Danambara, département de Koumbri, a été particulièrement choqué par le drame. Illiassé est un grand acheteur de cacao, bien connu dans la zone de San Pédro. C’est lui d’ailleurs qui s’occupe des biens de son père admis à la retraite.

    Tougou : l’imam décède à La Mecque

    L’imam de Tougou, dans le Yatenga, a voulu effectuer comme ses coreligionnaires le pèlerinage à La Mecque. Mais le Tout-Puissant en a décidé autrement, car le 12 novembre dernier, il a trouvé la mort à La Mecque suite à une courte maladie. Selon une certaine conception religieuse, mourir à La Mecque lors du Hadj est un signe qui augure le rapprochement avec Dieu.

    Transparence financière : quel bilan en Afrique de l’Ouest

    Un séminaire de capitalisation du projet "Promotion et renforcement de la transparence financière au sein des systèmes financiers décentralisés émergents, en Afrique de l’Ouest" s’ouvre le 21 novembre 2011 à 8h 30 au Pacific Hôtel, à Ouagadougou. Après deux années d’exécution, ce projet, cofinancé par la Commission européenne et l’Agence française de développement, arrive à terme le 17 janvier 2012. Le séminaire permettra d’établir un bilan des activités mises en oeuvre et de capitaliser les leçons apprises afin d’émettre des recommandations sur les bonnes pratiques en matière de transparence financière en Afrique de l’Ouest. Ces recommandations feront par la suite l’objet d’une large diffusion à l’ensemble du secteur de la microfinance.

    Assises nationales du CCRP : les partis d’opposition sont les bienvenus

    Dans ce communiqué, le ministère chargé des Relations avec le parlement et des réformes politiques invite les partis de l’opposition à s’inscrire pour les assises du CCRP.

    "Le ministre d’Etat, ministre chargé des Relations avec le parlement et des réformes politiques remercie les responsables des partis et formations politiques qui ont pris part à la rencontre d’information relative à la préparation des Assises nationales sur les réformes politiques, tenue le mardi 15 novembre 2011. Par ailleurs, faisant suite à la proposition des partis et formations politiques de l’opposition présents à ladite rencontre, il invite tous les partis et formations politiques de l’opposition, ayant pris part ou non à la rencontre, à manifester leur intention de participation en s’inscrivant auprès du Secrétariat permanent des réformes politiques au plus tard le 21 novembre 2011, comme convenu. Il sait compter sur la réaction diligente de tous en vue d’assurer l’établissement de la liste nominative des participants de l’opposition avant la date du 30 novembre 2011."

    Le Japon offre une école à Bagaré

    Dans le cadre de son programme de coopération intitulé "Dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine", le gouvernement du Japon a octroyé, le 29 septembre 2009, un don d’un montant de 44 millions 585 mille F CFA, à la commune rurale de Bagaré, dans la province du Passoré, en vue de contribuer à l’exécution du projet de construction d’une école dans le village de Kalla. Il a été décidé de commun accord avec le conseil municipal de Bagaré de procéder à l’inauguration de ladite école dont les travaux de construction sont achevés en 2010. Cette cérémonie d’inauguration aura lieu le 26 novembre 2011, à partir de 10h00 dans le village de Kalla, en présence de M. Tsutomu Sugiura, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon.

    Groupe GA : Une formation pour les journalistes

    Le Groupe GA a organisé sa première rentrée assurantielle du 12 au 18 novembre 2011. Cette rentrée, placée sous le patronage du ministre de l’Economie et des finances, aura été marquée par des activités culturelles, sociales et sportives. Le thème choisi cette année est "Le groupe GA, une entreprise citoyenne à votre service ”. Pour cette première inédite, le Groupe GA a prévu une session de formation au profit des hommes de médias publics et privés. Cette formation aura lieu le 24 novembre prochain, à Ouagadougou

    AG DE L’AIRF : Ségolène Royal au Burkina

    Le Burkina abritera le 25 novembre 2011 à la salle de conférences de Ouaga 2000 sur invitation de l’Association des régions du Burkina Faso (ARBF), l’assemblée générale statutaire de l’Association internationale des régions francophones (AIRF). Cette AG est placée sous le patronage du président du Faso, Blaise Compaoré. Elle regroupera près de 150 participants venus de 26 pays de tous les continents et sera rehaussée par la présence de Ségolène Royal, présidente de l’AIRF. Cette rencontre des élus locaux sera une occasion pour signer des accords de coopération entre régions membres au profit des populations.

    Gouvernance et Sida : l’utilisation des ressources en question

    L’Institut pour la démocratie en Afrique (IDASA) en collaboration avec l’Alliance des maires et des responsables municipaux contre le VIH/Sida en Afrique (AMICAIL) et le Réseau est-africain des organisations de lutte contre le Sida, organisent un forum sur la gouvernance et le Sida à Dar-es-Salam (Tanzanie) du 22 au 24 novembre 2011. Le forum se focalisera sur l’utilisation des ressources pour la lutte contre le Sida au niveau local et l’efficacité des institutions locales dans la fourniture des services de base aux communautés infectées et affectées par le VIH/sida. Le député Yamba Malick Sawadogo (UNIR/PS), vice-président de la Commission santé, travail et affaires sociales du parlement africain, prendra part à cet important forum qui regroupera des pays de l’Afrique australe.

    Mod’Afrique reportée en février 2012

    La troisième édition de Mod’Afrique, prévue pour se tenir du 15 au 21 novembre 2011, se tiendra finalement du 28 février au 5 mars 2012. L’annonce a été faite le lundi 14 novembre par les organisateurs de l’évènement. L’initiatrice du concept, la styliste modéliste Korotimi Dershef, dit Koro DK, accompagnée à la conférence par les stylistes modélistes Bazemsé et Idé Mava et par Ismaël Bicaba, a expliqué ce report en ces termes : “ Nous avons décidé, de commun accord avec les invités qui avaient confirmé leur participation et des deux présidents d’honneur, de repousser la date de la manifestation pour des raisons pratiques d’organisation. Nous avons reçu plus d’invités que prévu et il nous sera difficile de les gérer en un laps de temps avant l’évènement qui devrait ouvrir ses rideaux le 15 novembre. En fait, nous avons décidé de reculer pour mieux sauter ”. 34 stylistes de l’Afrique et de l’Europe ont marqué leur accord pour participer à la troisième édition de Mod’Afrique. Une progression, dit en comparaison avec les 15 participants de la 2e édition. Du côté des artistes internationaux invités, Papa Wemba et Oumou Sangaré sont attendus. L’invité d’honneur de la 3e édition, à savoir la première dame du Nigéria, a aussi confirmé sa participation selon les organisateurs. Ils ont laissé entendre qu’ils feront tout leur possible pour que tous ceux qui ont confirmé leur participation le fassent pour la nouvelle date.

    Cri du coeur de vingt étudiants en désarroi

    Vingt étudiants, recrutés pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat pour une formation de 24 mois en Inde, sont en train de voir leurs espoirs déçus. En effet, les 20 étudiants lauréats ont postulé et ont réussi à un test qui a été lancé, il y a une année de cela. Il a été porté à la connaissance des lauréats qu’après 24 mois de formation en Inde, ils seront embauchés par un groupe indien qui devait ouvrir une usine de textile à Bobo-Dioulasso. Mais à leur grande surprise, il leur a été demandé de payer leurs visas. Chose qui a, d’ailleurs, été faite par certains des vingt alors que ceci n’avait pas été prévu au départ. Ils ont été convoqués plusieurs fois de suite pour les formalités de départ. Mais, à un moment donné, le ministère du Commerce a fait savoir aux lauréats que le voyage devait être reporté pour certaines raisons. Et de report en report, les lauréats sont en train de voir leurs espoirs s’envoler. Ce qui est encore désolant, c’est qu’ils ont suspendu leurs études depuis qu’ils ont été admis au test. Donc depuis la proclamation des résultats du test jusqu’à nos jours, les lauréats sont en chômage, espérant qu’un jour, le ministère s’occupera d’eux, puisqu’ils ne savent plus à qui s’adresser, étant donné que toutes les portes se ferment devant eux. Alors qu’ils ne demandent qu’une oreille attentive afin de les situer sur leur sort.

    le Pays

  • Le 21 novembre 2011 à 14:28, par kmi En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    ce qui est marrant c’est que tout le monde dit qu’il n’est pas normal que les médecins desertent les structures publiques pour les cliniques, mais personnes ne cherchent les causes !!!
    imaginez un jeune médecins avec son doctorat et après avoir accumulé un gros retard social et economique parce qu’il etait sur les bancs, va se retrouver a sa sortie en SND avec 30000f/mois !!!! pendant 1 an suivit d’un salaire de misère. cela ne choque personne, mais quand il va vouloir arrondir ses fins de mois a l’image de nombreux fonctionnaire( qui se font corrompre dans leur service) on veut crier au scandale !!! parce qu’il s’agit d’un domaine dit social. les gens reconnaissent l’importance de la santé pour les patients mais les principaux cateurs que sont les agents de santé sont laisses pour compte !!!

    • Le 21 novembre 2011 à 22:08 En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

      Deux torts ne font pas un droit, Mr. Le docteur. Retard par rapport a quoi ? Par rapport a qui ? Et quand- est-ce que ce retard sera comble afin que vous vous mettiez au travail du public ? Jamais ce retard ne sera rattrape meme apres bunker apres bunker. Ca s’ appele simplement un manque de vision politique, ca s’ appele la gourmandise bete et mechante. La vie serait- elle une course de vitesse ? Un peu de coeur feriez de vous des hommes avant que vous ne meritiez d’etre des mercenaires a blouse blanche. Vous generalisez la corruption comme si tous les srviteurs de l’etat etaient corrompus. Excuse bien facile. Honte a tous les mercenaires de la blouse blanche.

      LOP

      • Le 22 novembre 2011 à 01:46, par kmi En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

        cher anonyme ce ne sont pas les qualificatifs que vous allez donnez au phenomene qui vont le resoudre !!!

        un medecin qui a faim est un criminel en puissance !!!

        il faut simplement reconnaitre qu’un des noeuds du probleme demeure le traitement salarial des agents de santé en general et des medecins en particulier. aucune mesure disciplinaire ne peut contraindre les medecins a ne pas aller dans les cliniques, car dans le domaine de la santé, il ne s’agit pas seulemnt d’etre present dans son bureau mais on a besoin d’agents "zelés". vous remarquerez que dans de nombreuses structures, les medecins limites le nombre de patients par consultation, pas parce qu’ils ne peuvent pas consulter plus, mais simplement par manque de motivation !!!
        bien on nous dira qu’aucun fonctionnaire n’est suffisament motivé sur le plan salarial, mais il faut reconnaitre une certaine injustice car bien qu’ayant un des plus haut diplome de cette fonction publique (doctorat) les medecins sont loin d’etre les mieux payés. "peut etre parce qu’il n’ont pas de statut particulier !!!"

  • Le 21 novembre 2011 à 14:56, par kmi En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    ce qui est marrant c’est que tout le monde dit qu’il n’est pas normal que les médecins desertent les structures publiques pour les cliniques, mais personnes ne cherchent les causes !!!
    imaginez un jeune médecins avec son doctorat et après avoir accumulé un gros retard social et economique parce qu’il etait sur les bancs, va se retrouver a sa sortie en SND avec 30000f/mois !!!! pendant 1 an suivit d’un salaire de misère. cela ne choque personne, mais quand il va vouloir arrondir ses fins de mois a l’image de nombreux fonctionnaire( qui se font corrompre dans leur service) on veut crier au scandale !!! parce qu’il s’agit d’un domaine dit social. les gens reconnaissent l’importance de la santé pour les patients mais les principaux cateurs que sont les agents de santé sont laisses pour compte !!!

  • Le 21 novembre 2011 à 15:47, par le nuisible En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    tout agent de la fonction publique doit être sanctionné à la hauteur de la faute qu’il acommis et conformément aux textes en vigueur (loi 013). un système d’un poids deux mesures ne doit cependant pas être appliqué. l’agent de santé autant que l’enseignant sont importants pour la société. les conséquences des fautes des uns sont immédiates et celles des autres sont différées. le synstha doit travailler d’avantage à inculquer une conscience professionnelle à ces membres. les agents du CSPS ne devrait les seules à être sanctionées. tous ceux qui interviennent dans les affectations, la supervision des agents aussi bien au niveau local que central doivent l’être.

  • Le 21 novembre 2011 à 17:11, par saapr En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    je pense que les vieux démons ont tendances à se calmer, donc ne les réveillons pas. personne dans dans ce pays n’ose dire que nos agents de santé sont parfait. travaillez à avoir la confiance de la population plutôt que de !!!!!!!!!!!!!!

  • Le 21 novembre 2011 à 17:48, par Le Mogho En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    La population comprendra tard que ce problème n’est pas imputable aux agents de santé.

  • Le 21 novembre 2011 à 19:01, par jean-gabriel taoko, chirurgien urologue libéral En réponse à : AFFAIRE MATERNITE SYLLA SANOU : Le SYNTSHA dénonce de "lourdes sanctions injustifiées"

    Dans les démocraties libérales avancées comme au Burkina Faso,on ne commente pas une décision de justice, en vertu de la séparation des pouvoir et de l’indépendance de celle-ci.
    Je ne commenterai donc pas la décision, mais je poserai des interrogations, car il devient urgent de se poser des questions,les problèmes des prestations de soins pouvant d’un jour à l’autre reproduire des phénomènes aussi graves que ce qui s’est vu en début d’année 2011.
    Il ne faut pas laisser la révolte des populations "grossir" comme cela s’est passé devant cette maternité de la banlieue proche de SIA, deuxième ville du Burkina, ville universitaire et devant une maternité à fort taux de naissances, normalement dirigée par un chef de service qualifié dans la spécialiste,assisté de sages femmes (diplôme universitaire comme on sait).

    Quelle responsabilité confiée à une AA, à un ou une AIS ?

    Surtout que personne ne me contrarie en disant qu’il manque de médecins et de sages femmes ! Les syndicats sont restés aphones lorsque la longue liste des décrets de dégagements iniques alternaient sage femme/médecins comme sur le mien !
    Je commenterai simplement le commentaire comme les chroniqueurs judiciaires du monde entier se sont étendus, en son temps, sur l’arrêt Perruche si emblématique du tournant décisif vers la judiciarisation systématique de tant acte présumé délictueux.
    Les conséquences désagréables n’ont pas tardé : désertion de la spécialité, augmentation vertigineuse des primes d’assurances.
    La maternité Sylla Sanou est une maternité publique.
    Tout acte présumé fautif relève de la responsabilité de l’état jusqu’à ce que le tribunal administratif- habilité à connaître en premier l’affaire- le déclare détachable du service public. Quid de la loi ?
    Au travers des médias on sent un malaise souterrain pas toujours justifié aux yeux d’une population certes peu encline à la réclamation mais qui laisse apparaître un malaise (de victimisation) inexpliquée et inexplicable.

    Les populations, toutes catégories confondues, vivent très mal les dégâts d’un acte médical inconvenant ou mal exécuté, les séquelles laissées à la charges du patient, de sa famille par un professionnel de santé vu comme un nanti, ou un "bienheureux" par opposition à la population en difficulté.

    En général, l’état assure lui même ses agents dont il connaît parfaitement les qualifications et les qualités, dans l’exercice au sein de ses structures, mais pas au-delà.
    Ainsi, un hospitalo universitaire qui affiche son titre hospitalier au cours de son exercice libéral ou sur ses documents de patientèle libérale fait du racolage et sera sanctionné par sa tutelle.
    Ce mode d’exercice nécessitant une assurance professionnelle privée car non couvert par la garantie d’état.Tous les modes d’exercice de la médecine doivent êtres couverts par une garantie de responsabilité civile.
    Dans les pays de démocratie libérale avancée, un fonds national ou régional de garantie protège la patientèle pour les préjudices non fautives.

    Ceci est une exigence des droits des malades et des droits de l’homme en général.
    Cet aspect des choses, m’amène à émettre une opinion sur la nécessité de révision de la constitution (je suis un homme mort ! en raison de l’allergie de certaines personnes à ce mot) en son article 26 dont la brève rédaction en deux phrases courtes traduit une certaine gêne.
    "le droit à la santé est garanti".
    A remplacer par le droit à des soins de santé

    (dans tous les aspects,physique,moral etc.) de qualité et conformes à l’avancée de la science. Nous serions mieux servis.La conversion voir le réveil du SYNTSHA est remarquable et on pourra se réjouir si sa participation à l’amélioration de l’exercice se confirme et si son implication à la défense de l’éthique, de la morale et de tous sans discrimination se confirme dans le temps et l’espace quelque soit le régime en place.jgt

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