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Le pouls de la cité

Publié le vendredi 18 novembre 2011 à 01h30min

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Image de la cité

L’eau se raréfie ! Ce n’est pas les habitants de Tou, village situé à 50 km au Nord de Ouahigouya qui diront le contraire. S’il est aisé pour la population citadine de recueillir de l’eau par un tour du robinet, pour celle de Tou, il faut aller chercher l’eau à une profondeur d’environ 80 mètres avec une puisette à quelques mois seulement après la saison pluvieuse. La profondeur peut atteindre 100 mètres en période de grande chaleur. Pour remonter ce liquide précieux, cette femme est obligée de faire de nombreux va-et-vient sur une centaine de mètres, avec le concours de l’âne dans l’espoir de pouvoir remplir son fût. C’est le seul puits de la localité, qui approvisionne les habitants du village et même ceux de villages environnants.


Le voisin est le premier parent !

Etre humain, c’est accepter de vivre en société avec ses semblables. Vivre ensemble, c’est aussi l’œuvre d’hommes soucieux de partager des valeurs de paix, d’amour, de cohésion et de respect mutuel. Combien de personnes se soucient de l’harmonie autour d’eux ? Le bon sens recommande de se dire bonjour quand on se voit. Et là encore, combien de personnes disent bonjour à leur voisin de quartier et pire, à ceux avec qui ils partagent la même cour, voire la même concession. Dans bien des situations, face à des difficultés, le voisin est le premier « assistant ».

Ne dit-on pas que notre voisin est notre premier « parent ? ». Mais, nous pouvons devenir des « indésirables » pour nos voisins, du fait de notre comportement incivique : bruit à des heures indues, bagarres injustifiées, jalousie sans borne…
Aimons-nous les uns les autres comme les livres saints le recommandent. C’est en cela qu’il faut saluer ceux qui se soucient de leur voisinage dans leurs faits et gestes quotidiens et développent de bonnes relations avec eux. Il nous appartient de tirer la sonnette d’alarme face à ce que nous appelons un frein à l’épanouissement social. Car tout développement passe par le renforcement des relations humaines et des vertus cardinales y afférentes. Soyons de bons « exemples sociaux ».


Le « wak » dans nos rues

Aujourd’hui, les grandes rues de la ville de Ouagadougou, surtout les carrefours sont devenus des sites par excellence de sacrifices de toutes sortes. Qu’est-ce que les usagers n’aperçoivent pas : cauris, poulet, huile rouge, œuf, mil, pattes et têtes d’animaux…Ces offrandes sont souvent déposées tard dans la nuit, et les auteurs sont ni vus ni connus. Ces objets attirent très souvent l’attention, voire indisposent ceux ou celles qui les rencontrent sur leur chemin. Mais, à quelle fin et à quelle divinité sont-elles destinées ? Si c’est pour avoir de la richesse, le bon sens voudrait que l’on s’investisse dans le travail. Aussi, si c’est pour la réalisation de nos vœux les plus chers, n’est-il pas mieux de redoubler d’ardeur dans les actions concrètes à même de conduire vers l’objectif visé ? Les marabouts, les devins, les charlatans qui sont les maîtres à penser de ces pratiques occultes ne sont pas mieux nantis que ceux qui implorent leur aide. Un peu plus de vigilance, car tout homme a en lui, un « wak » qui peut être son courage, son intelligence, sa persévérance… Epargnons nos rues de ces objets maléfiques et prenons notre destin en main.

Sidwaya

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