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Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

Publié le vendredi 18 novembre 2011 à 01h40min

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Aux termes des dispositions de l’article 12 du Chapitre II de la constitution burkinabé adoptée par référendum du 02 juin 1991, « Tous les Burkinabè, sans distinction aucune ont le droit de participer à la gestion des affaires de l’Etat et de la Société. A ce titre, ils sont électeurs et éligibles dans les conditions prévues par la loi ».

Or, en pratique, il est indéniable que depuis l’adoption de cette constitution, (il y a maintenant deux décennies), les Burkinabè de l’étranger n’ont, hélas, jamais été associés aux suffrages organisés dans leur pays d’origine, tant concernant l’élection présidentielle que celles législatives ou municipales. La mise en place des différentes Commissions nationales électorales indépendantes (Ceni) dans les représentations diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger dans la perspective de la présidentielle de 2010, s’est finalement soldée par un report « sine die » de la participation de la diaspora Burkinabè à ce scrutin.

C’est peut-être ce qui pourrait expliquer, le cas échéant, un relatif désintérêt de la classe politique burkinabé dans sa globalité d’une part, pour le suffrage de la diaspora Burkinabè et, d’autre part, de la représentation de cette diaspora dans les instances gouvernementales et institutionnelles de notre pays. En effet, cette diaspora devait, a priori, participer à l’élection présidentielle passée. Hélas, semble-t-il, des contraintes budgétaires n’auraient pas permis ce vote et, finalement, force a été de constater que les Burkinabè de l’étranger n’ont pas pu exercer leur droit de citoyen.

Pourtant, de nombreuses démocraties modernes, africaines, asiatiques et occidentales ont toujours associé intimement leurs populations expatriées aux élections nationales régulièrement organisées dans leur pays respectif. Au Sénégal et au Mali, un Secrétariat d’Etat ou même un Ministère complet est consacré aux préoccupations des expatriés en matière de développement et dans ces deux pays, la participation de la diaspora au développement n’est plus à démontrer. Ces diasporas participent ainsi au choix des dirigeants de leurs pays en exerçant tout simplement leur droit de vote.

Rappelons que de nouvelles puissances économiques émergentes comme l’Inde, la Chine doivent leur essor économique à leur diaspora. Pourquoi le Burkina Faso se priverait t-il d’un tel levier important ?

A ce titre, il n’est pas anodin de souligner que la diaspora burkinabé participe pour plus de 54 milliards de francs CFA aux flux financiers transférés chaque année au Burkina Faso. Le budget de l’Etat burkinabé pour l’année 2012 s’élevant à sept cent soixante cinq milliards six cent millions (765 600 000 000) de Francs CFA en accroissement de quarante sept milliards cinq cent soixante dix millions (47 570 000 000) de Francs CFA en valeur absolue et 6,63% en valeur relative par rapport au budget 2011 révisé. A l’évidence, la cagnotte de 54 000 000 000 de Francs CFA générée par la diaspora est loin d’être négligeable, puisqu’en valeur absolue, elle excède manifestement l’accroissement de 47 570 000 000 francs CFA au titre de l’année 2010-2011.

Dès lors, pour quelles raisons les Burkinabè de l’extérieur seraient-ils laissés en marge de la « gestion des affaires de l’Etat et de la société » et ce, en contradiction flagrante avec les dispositions pourtant impératives de l’article 12 de notre loi fondamentale ? La question mérite d’être posée à tous les concitoyens de la diaspora mais aussi à tous nos frères et sœurs qui travaillent inlassablement au pays et ce, afin de susciter un dialogue constructif ainsi qu’une prise de conscience effective de la classe politique dirigeante, non pas dans les discours et les bonnes intentions avérés, mais dans les faits « in concreto ».

Il est donc opportun de faire des propositions concrètes, en dépit de l’existence des délégués des Conseils supérieurs des burkinabé de l’étranger (CSBE) et, notamment par la mise en place d’une unique structure institutionnelle qui sera chargée de canaliser les idées et la contribution de la diaspora au développement de notre pays. Ce n’est également qu’à cette condition que les idées et les efforts de la diaspora burkinabé seront pris en compte dans le développement de notre pays.

Faute de ce faire, ces efforts intellectuels, financiers et surtout ce droit fondamental constitutionnel résultant de l’article 12 de la Constitution resteront vains. Certes, le président du Faso a appelé au concours de toutes les forces vives du Burkina Faso, sans exclusive pour la mise en œuvre des réformes politiques nécessaires au renforcement de la démocratie et de l’Etat de Droit. Mais, le Décret n° 2011-262/PRES/PM/MPRP du 13 avril 2011, portant création et attributions du Cadre consultatif sur les réformes politiques (C.C.R.P.) n’avait pas, initialement prévu la participation d’un quelconque membre de la diaspora Burkinabè. Fort heureusement, en vue de l’organisation des futures assises nationales sur ces réformes politiques dont la tenue est prévue du 7 au 9 décembre 2011, une trentaine de places provisoires ont été réservées aux Burkinabè de l’étranger. Mais une difficulté en appelle une autre : Comment se fera une telle désignation des membres si l’on sait que le mandat des Conseillers Supérieurs des Burkinabé de l’Etranger est largement expiré depuis belle lurette ? Quelle sera alors, au plan institutionnel, la légitimité d’une telle représentation ?

Autant d’interrogations qui méritent que nous ayons, au sein de la diaspora Burkinabè une seule voix pour faire entendre et valoir nos droits fondamentaux. Il est connu et reconnu que l’exercice d’un quelconque droit et même de nature constitutionnelle n’est effectif que si le titulaire entend le mettre en œuvre. Si, s’agissant de la Commission consultative sur les réformes politiques (CCRP), comme l’a précisé le Ministre d’Etat en charge de ces réformes, Monsieur Arsène YE BONGNESSAN, « ce qui sera arrêté s’appliquera à tous » et si, il est également « dommage que d’autres refusent de participer à ces assises », la diaspora burkinabé, de façon générale, quant à elle, n’entend pas ratiociner sur cette participation et ne demande qu’à participer effectivement à la réussite de ces assises. Elle souhaite donc, légitimement, et à ce titre, être intimement associée à ces propositions de réformes politiques.

C’est pourquoi, il est plus qu’impérieux, qu’en dépit de l’existence des délégués du Conseil Supérieur des Burkinabé de l’Etranger dont l’efficacité normative et la force de frappe décisionnelle restent aussi très limitée, qu’un organe institutionnel soit mis en place aux fins de canaliser les idées et les efforts de notre diaspora en faveur du développement de notre pays. Faut-il le rappeler, la diaspora Burkinabè avoisine approximativement le nombre de nos compatriotes vivant sur le territoire national. C’est donc un incontestable atout et des pays comme Israël doivent leur prospérité et leur génie inventif à l’ensemble de leurs diasporas disséminés à travers le monde entier et, notamment aux Etats-Unis. Les propositions des uns et des autres ne pourront que permettre ainsi d’envisager sereinement, sans passion de mettre en place un organe constitutif d’une structure véritablement représentative de la diaspora burkinabé dont l’objectif sera d’apporter, incontestablement, une plus-value à l’essor socio politico-économique de notre pays. Les idées et les projets de développement ne manqueront pas.

Paul KÉRÉ : Avocat à Nancy (France), Chevalier de l’Ordre National

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Vos commentaires

  • Le 18 novembre 2011 à 06:27, par Tapsoba En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Oui,une injustice à vite corriger.Cependant,pour la représentativité de ceux qui doivent agir au nom de toute la diaspora burkinabè auprès des autorités,c est une autre affaire et pas la moindre.Si à l échelle d un pays(France ,par exemple),les burkinabè n arrivent pas à s intégrer dans un seul groupe homogène dont les leaders défendront les interêts de tous ceux et celles qui y résident,que pourrait-on attendre d un hypothétique accord sur des personnes à même de le faire au nom de 14 millions de burkinabè dispersés à travers le monde ?

  • Le 18 novembre 2011 à 07:03, par Beurk En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Me Kéré,il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs car si sur une superficie de 274 000 km carrés,nous sommes pour le moment incapables d’organiser des élections dignes de ce nom,penses-tu qu’il serait aisé de les faire normalement aux 4 coins du globe ?Alors sur ce sujet si noble soit-il,sois un peu lucide en ne confondant pas vitesse et précipitation.Aussi sur un autre point,j’aimerais attirer ton attention de la diversité des opinions des Burkinabè tant de l’intérieur que de l’extérieur et donc,je ne comprends pas ta propension comme si tu avais reçu un quitus de ces derniers,pour parler en leur nom.Si tu as envie de participer aux assises nationales du Compaoré Cherche à Rester au Pouvoir,c’est ton droit mais ne viens pas embarquer tout le monde dans cette supercherie.En tout cas tu réclames le respect de l’article 12 de notre constitution,je réclame le respect de l’article 37 de notre constitution.
    Vive le Burkina Faso et longue vie à tous les Burkinabè
    La patrie ou la mort,nous vaincrons !

  • Le 18 novembre 2011 à 08:50 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Paul, arrête de nous distraire ! Nous savons tous que tu es avocat à Nancy (France) et que tu es Chevalire de l’Ordre National, comme tu aimes si bien l’écrire. En abréviation, nous écrivons CON (pour chevalier de l’ordre national). Bref, au Burkina, nous sommes sur l’Article 37 et toi tu nous ramène sur l’Article 12. Tu es le seul à poser ce problème. Arrête comme ça !

    • Le 18 novembre 2011 à 15:14, par zegue En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

      Monsieur Kere n’est pas le seul a demander le vote des Burkinabe de l’etranger, cher ami !!

      Lorsqu’on parle de reformes politiques, il faut avoir une vision d’ensemble. Et le probleme qu’il souleve fait bien partie des problemes de fonds que la democratie burkinabe connait. Si le mali, le senegal, la guinnee, la cote d’Ivoire et biens d’autres pays loges dans la meme categorie que le Burkina Faso (PPTE, Jeune democraties, Pays en voie de developpement,....)peuvent organiser des elections partout dans le monde, ce serait honteux pour le Burkina qui pretend etre un pays emergent dans 5 ans ( promesse de campagne du candidats victorieux, Blaise Compaore). C’est essentiel, le vote des Burkinabe de l’etranger.
      Zegue

  • Le 18 novembre 2011 à 09:18 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Monsieur l’avocat, inutile de perdre votre latin à parler d’une mascarade montée dans la plus grande prescipitation pour servir les intérêts d’un groupuscule.

    Même la vraie opposition du pays réprésentative d’ aspirations légitimes du peuple n’y est pas réprésentée, alors pourquoi vous vous étonné que l’on fasse semblant d’associer la diaspora ?

    Ceci n’est pas nouveau, c’est à l’image de l’opposition pré-fabriquée pour avaliser cette mascade.

    Le but de ce CCRP n’a rien à avoir avec l’intérêt général alors pourquoi s’encombrerait - il d’une diaspora qui a vocation à contruire le pays en témoigne les flux financiers en direction de la patrie.
    Sur ce dernier point, faisant moi même partie de la diaspora je sais de quoi je parle.

  • Le 18 novembre 2011 à 09:19 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Tu paies tes impôts au Faso ou à Nancy ? Tu revendiques les mêmes droits que les autres Burkinabè mais apparemment tu ne revendiques pas les mêmes devoirs. Maitre soyons plus sérieux que Bourgi quand même.

    • Le 18 novembre 2011 à 18:36 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

      Cher ami,
      On peut ne pas être d’accord avec la forme, le timing mais arrêtons l’outrance. Me Kéré pose un problème sérieux pour nous de la diaspora qui envoyons 54 milliards au pays. Qui les bouffes, c’est nous ou vous qui êtes au pays ? Élevons le débat et ne restons au messager. On demande simplement d’appliquer les textes de la constitution : articles 37, 12 et autres. Retrouvons la raison et un débat apaisé.

  • Le 18 novembre 2011 à 09:49, par master En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Me KERE pourquoi vous tenez temps à participer à cette comédie. Je vous comprends comme vous êtes en Europe, ce sont vos intérêts qui passent avant les intérêts du peuple. Voilà une occasion pour vous de pouvoir revenir au pays, puisse que vous aurez un billet d’avion aller/retour gratuit, hébergement et restauration gratuits. C’est ce que vous gagnez au CCRP qui vous interesse. Déjà vous avez engagé une bataille inutile au sein de la diaspora pour le choix des 32 participants.
    Quelle honte.....

  • Le 18 novembre 2011 à 10:18 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Monsieur KERE, c’est l’expression « dans les conditions prévues par la loi » qui ne vous donne pas raison.
    Moi j’aime ma patrie et je suis sûr que si je devenais président je vais faire largement mieux que beaucoup, mais j’ai moins de 34 ans et en plus je ne pourrai pas trouver les 5 millions de caution.
    Ça veut dire que notre constitution est violée ? Parce que même avec moins de 35 ans, je reste quand même burkinabè et de surcroit la constitution ne fait pas référence à la richesse (pouvoir mobiliser 5 millions) pour pouvoir être président.
    Il y’a des débats plus importants que cette article 12, si vous voulez réellement participer à un débat constructif, l’article 37 est là, commencer par donner votre point de vue sur ca.
    Quand les moyens nous le permettrons, on ira vers le vote des expatriés.
    Arrêter de nous distraire.

  • Le 18 novembre 2011 à 10:21, par Lucie En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Mon cher, il faut dire que tu veux etre nommé, c’est plus simple comme ça. D’ailleurs, c’est tres facile : un peu de clientelisme, quelques ecrits et voilà. Tu es sur la bonne voie

  • Le 18 novembre 2011 à 10:29, par Vigilent révolutionnaire En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Me KERE d’accord avec vous sur le reste, mais les chiffres que vous avancez à propos du budget de l’Etat burkinabè sont erronnés.Je vous prie de recevoir les bons chiffres ci-après :

    - Total du budget 2011 après adoption de la 2ème loi de finances rectificative non encore promulguée = 1 259 057 167 000 FCFA ; elle se décompose comme suit :
    . Ressources ordinaires (c’est à dire les ressources propres) : 718 036 111 000 000 FCFA ;
    . Ressources extraordinaires (cest à dire les ressources acquises sur financement extérieur) : 541 021 056 000 000 FCFA ;
    - Total du budget 2012 selon le projet de loi de finances en instance à l’Assemblée nationale : 1 207 650 523 000 FCFA elle se décompose comme suit :
    . Ressources propres : 842 197 270 000 FCFA ;
    . Ressources extraordinaires : 365 453 253 000 FCFA.

  • Le 18 novembre 2011 à 11:00, par Le citoyen libre En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Il n’est pas interdit à la diaspora de venir s’inscrire et voter ou de se présenter aux elections. Si la patrie n’a pas les moyens suffisants pour permettre votre participation effective de vos lieux de résidence,mettez-vous à contribution et non attendre tout du gouvernement.Même au pays les gens se déplacent pour voter, personne ne vote à la maison.

    • Le 19 novembre 2011 à 15:16, par Alexio En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

      Avec l insrauration de l internet,je ne vois pas d obstacles qui puisse empecher un burkinabe dans les quatres coins de ce monde a voter.Cette possiblite est deja utiluser en Europe.Un bon programmeur en informatique peut resoudre ce challenge sans utliser des milliards du cfa.La diapora n a plus besoin de se rendre au Faso.

  • Le 18 novembre 2011 à 11:21 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Encore Paul ! Il n’a jamais apporté quelque chose pour la construction du Faso ; du n’importe quoi à chaque intervention

  • Le 18 novembre 2011 à 11:34 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    le griot est encore là kom si la soupe ke blaiso lui a donné ne le suffit pas. dis ce ke tu veux de plus,on va te le donné pour nous laisser la paix. si on écoute des gens kom toi,vous allez couler le pays pcq ce ke vos interet,c’est le gombo mais ps l’émergence du pays avec des propositions a une balle

  • Le 18 novembre 2011 à 11:51, par Koyam En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Dommage Monsieur KERE que vous soyez si loin à Nancy et que de ce fait, vous n’ayez eu qu’à entendre un seul son de cloche, celui de ceux qui sont au pouvoir, qui usent et abusent des média d’Etat dont ils bloquent l’accès aux autres de la classe politique et de la société burkinabé. Sinon l’opposition n’a jamais refusé sa participation au CCRP. Mais parce qu’elle a estimé que cette institution devait adopter la démarche de la CENI (1/3 majorité, 1/3 opposition, 1/3 sté civile) pour donner des gages d’équité, de transparence et d’impartialité au lieu d’un président unilatéralement désigné par le pouvoir, un membre du parti au pouvoir (et pas n’importe lequel svp !) et de surcroît ministre d’Etat de Blaise COMPAORE, elle a été tout simplement contournée et on a pris ceux qui ont accouru sans condition pour les perdiems, pour ensuite claironner et faire reprendre à l’écho que l’opposition a boycotté le CCRP... Comme quoi on ne tire jamais leçon des tribulations du passé.

  • Le 18 novembre 2011 à 13:06 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Paul si tu veux faire de la politique, au BF ca sera vraiment mieux pour toi, rester en France envoyé des lettres signé Paul Kéré barrot de Nancy, ya barrot du BF ou bien ? pardon Paul viens au pays...ou au contraire laisse nous souffrir dignement, en entendant que la vrai lutte commence, si Arsène Yé nous donne l’occasion avec son CCRP.

  • Le 18 novembre 2011 à 14:30, par un frère En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Bonsoir très chers(es),
    Vous savez on ne pourra jamais arrêter le clientélisme, les hommes médiocres existent et ils existeront toujours.
    Moi je pense que l’écrit à part son côté intéressé pose un réel problème qui est la participation d’une partie des Burkinabè de la diaspora. Il ne suffit non plus de battre ne brèche la contribution d’un de nos frère Burkinabè pour la simple raison que celui-ci est intéressé. J’encourage tous les Burkinabè a s’exprimé ceci nous permettra de lever le voile de l’ignorance ,de l ‘incompréhension et de la désinformations (qui est la source de tous nos problèmes de corruption, d’injustice et de mal ou non gouvernance)
    Vous savez voyager instruit et le pouvoir actuel n’a aucun intérêt à contre balancer leur pouvoir de corruption, car l’enjeu ne sera plus le même si tous les Burkinabè (Diaspora inclue) votent, plus simplement que corrompre le paysans du village ne suffirait plus.
    Quelqu’un me disait un jour que Guillotin a inventé sa machine pour guillotiner d’autres personnes mais vous savez tous comment il a fini sous la guillotine, comprenne qui veut.
    etc. College des sage, Mecanisme d’Evaluation par les Pairs, Conseil Consultatif sur les Reformes Politiques etc……………………………………….. Ne sont que des sigles ou des mots qui ne prendront vie que quand leurs instigateurs ou géniteurs décideront de leurs donner de vraies âmes.
    Il ne suffit pas de créer des institutions ou des structures ils faut surtout vouloir que a marche autrement c’est peine perdue

    • Le 18 novembre 2011 à 22:45 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

      Même le "côté intéressé" n’est pas donné à tout le monde. Le "clientélisme" aussi n’est pas donné à tout le monde. si ta chèvre est maigre, tu ne pourras jamais la vendre à "roumsyaaré". Ecris toi aussi un article sur ces maux qui minent tant le burkina faso. tu verras la difficulté.

  • Le 18 novembre 2011 à 18:07, par Nobila En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    L’avocat m’as-tu-vu est de retour ! Encore avec sa meme trompete ! Please, colle-nous la paix. Ce n’est pas tes quelques centaines d’euros que tu envoies a tes parents au pays qui vont faire developper le pays. Si tu veux voter tu rentres au pays. Personne ne t’a envoye en France la-bas (que les autres burkinabe de la diaspora m’excusent).

    • Le 18 novembre 2011 à 22:48 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

      pourquoi s’excuser auprès des autres burkinabé de la diaspora puisque la critique les concerne aussi ? toi tu vois bien que des pays comme le mali, le sénégal, la Côte d’Ivoire font voter leurs ressortissants étrangers et tu veux qu’on te "colle la paix". Qui t’ invité à ce débat si ce n’est toi-même. Cherche ta paix toi-même. et surtout, épargne les internautes de tes piètres niaiseries.

  • Le 18 novembre 2011 à 18:23, par De Chicado En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Kere a vraiment un ega demesure ? Tu as lutte en vain pour etre un consul. maintenant tu veux quoi meme ? Assez de toi. Chaque fois c’est "Avocat a Nancy, chevalier...). tu sais ce que chacun fait sur ce forum ? C’est quoi ce complexe ? tu es trop lourd des fois. stp change un peu. tu passe le temps a te vanter dans ton village d’etre un avocat en france. ca ne te suffit pas ? doucement mon frere. meme si ton frere est bien place et que tu as toujours voulu te comparer a lui nous on s’en fou de ca.
    Ton ami que tu connais bien

    • Le 18 novembre 2011 à 22:54 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

      De chicago, kéré ne se vante pas d’être avocat en france. Il l’est vraiment et va voir sur l’annuaire. on sent vraiment ta haine, ta mesquinerie, ta médiocrité, ta médisance, ta méchanceté qui ne peuvent même pas atteindre me kéré car tu t’es transformé en chicane de Chicago. Et si tu étais honnête avec tes propres propos ou si tu y croyais vraiment, tu aurais dû révéler ton indentité clairement. Chaque fois qu’un internaute ne dévoile pas sa vraie identité en écrivant son article, comment voulez-vous que les internautes le prenne au sérieux ? Soyons sérieux un peu quand même.

      • Le 19 novembre 2011 à 08:55 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

        Pendant que nous y sommes, quelle est ton identité toi ?

      • Le 19 novembre 2011 à 15:29, par de chicado En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

        Tu vois comment toi es sans cervelle ? tu n’as meme pas le courage de mettre ton pseudo. je connais Kere plus que toi et je connais aussi bien Nancy que Pulnoy plus que toi. quand je dis il se vante d’etre un avocat 9et il le fait), je fais allusion a sa propension a croire et a dire a tout le monde que il est un grand avocat parce qu’il exerce en france. et puis mon cher idiot (e) je ne suis pas a Chicago (si seulement tu pouvais lire !!). je ne repond pas d’habitude. c’est la premiere et la derniere fois

  • Le 18 novembre 2011 à 20:37 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Paul dégage !!!

  • Le 19 novembre 2011 à 13:03 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Sacré Paulo l’homme qui ne connait pas la honte,tjrs là a intervenir pour sauvegarder son beefsteack comme tous ces colons qui font semblant de faire quelque chose pour la population africaine alors que,coté invisible,ils sont là pour leur confort.Ce monsieur est pareil et meme pire que les colons car maintenant il se bat pour venir mais il viendra tous frais payés avec la sueur de nos pauvres mamans et papas pour des bidules qui n’en valent pas la peine.Donc c’est pas la peine d’accorder de la considération a ce monsieur Kéré tjrs là a faire son vuvuzela alors qu’il ne vaut rien,juste un profiteur

  • Le 19 novembre 2011 à 19:43 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    pourkoi, vous vous acharnez sur Paul ? le problem qu’il pose est reel et vécu par nous la diaspora. je souhaite une orientation vers un debat plus constructif. c’est frustrant de ne pas pouvoir voter pcq on est à l’etranger. mes freres qui se trouvent actuellement au faso, vous pouvez vous retrouver un jour dans cette situation. Merci

    • Le 19 novembre 2011 à 21:26 En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

      tu es de la diaspo et si tu as la nostalgie de participer a des votes bidon où tout est connu a l’avance avec des fichiers qui ne sont pas valades pour permettre a ce kéré de faire des bourrages des urnes et ensuite il viendra écrire sur lefaso.net que son blaiso est populaire et que sans lui c’est la fin du monde,lui kéré le mange-mil connu et reconnu,c’est ton blème !pourquoi dépenser des milliards de nos maigres ressources pour vous faire plaisir alors que déjà ici les élections ne sont pas fiables ?il faut etre sérieux vous de la diaspo !donc si tu as envie de voter,tu te confectionnes une caisse vide,tu fais tes bulletins avec blaiso blaiso blaiso dessus et tu votes !c’est aussi simple que cela puisque c’est ainsi que ça se passe ici

  • Le 22 novembre 2011 à 11:18, par Burkina nouvo En réponse à : Pour le respect de l’article 12 de notre Constitution !

    Vraiment chers frères, à vous lire, vous faîtes beaucoup rire et à la fois peur.Je comprend la situation au Burkina fait qu’on ne voit de bonnes personnes ni de bonnes idées.Fondamentalent de Me Kéré n’est pas mal.mais à la limite je dirai que beaucoup de chose doit etre revu dans la constitution.Je dirai qu’il va falloir qu’on pense à une autre république car celle en vigueur est bananière.

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