Visite de Madame Compaoré, épouse du chef de l’Etat à Washington : Plaider la cause de la femme auprès des autorités américaines
De retour de Los Angele en Californie, où elle a pris part, du 26 au 28 octobre 2011, à une conférence internationale sur les mariages forcés et précoces, Mme Chantal Compaoré, a effectué, les 1er et 2 novembre 2011, une visite de travail à Washington DC. L’épouse du chef de l’Etat, en compagnie de Mme Nestorine Sangaré, ministre de la Promotion de la femme et de l’ambassadeur Seydou Bouda, a eu des rencontres avec des autorités politiques, administratives et des responsables d’institutions et d’agences américaines de développement.
A Los Angeles, l’épouse du Chef de l’Etat a conduit une délégation du Burkina Faso comprenant les ministres, respectivement en charge de la promotion de la femme, Mme Nestorine Sangaré et Mme Clémence Traoré, de l’Action sociale et de la solidarité nationale, à la conférence internationale 2011 de la campagne mondiale pour l’éradication des mariages forcés et précoces. Après trois jours d’échange, les principales décisions prises à ce sommet, a indiqué la délégation burkinabè, sont, notamment, l’organisation annuelle de la rencontre des acteurs, la mise en place d’un réseau mondial des acteurs et le lancement d’un concours international de production de films documentaires et de chansons sur le thème des mariages forcés et précoces.
Enfin, il a été retenu de faire un plaidoyer auprès des autorités politiques des Etats pour un appui à l’éradication des mariages forcés et de réaliser une collecte de données statistiques plus récentes sur la prévalence du fléau. Au cours de la visite de travail qu’elle a ensuite effectuée du 01 au 03 novembre à Washington DC, la première Dame, accompagnée du ministre de la Promotion de la femme et de l’ambassadeur Seydou Bouda, a eu des rencontres avec plusieurs autorités politiques américaines, notamment du département d’Etat où la délégation a échangé avec, William Fitzgerald, sous-secrétaire d’Etat chargé des Affaires africaines.
Avec aussi Mme Eunice Reddick, directrice Afrique de l’Ouest et enfin, Shelly Porges de l’Office de Global Entrepreneurship Program. La délégation a aussi eu des séances de travail avec des responsables d’institutions et d’agences américaines de développement comme l’USAID, Global Womens Issues, WomenThriveworlwide, l’Institut national démocratique pour les affaires internationales(NDI) et Victoria Secret. A l’issue de ces rencontres, Mme Chantal Compaoré s’est dit pleinement satisfaite de son séjour à Washington et a salué la nouvelle dynamique dans les relations entre le Burkina Faso et les Etats Unis d’Amérique.
Outre ces rencontres de travail, la première Dame, a tenu deux rencontres d’information et d’échange, respectivement dans l’après-midi du mardi 1er novembre à l’ambassade du Burkina Faso avec les membres du bureau de l’Association des Burkinabè vivant dans la région de Washington (ABURWA) et dans la soirée du mercredi 3 novembre 2011, à la résidence de l’ambassadeur, avec une délégation des femmes membres de l’ABURWA. Mme Compaoré a, toutes les fois, adressé ses remerciements aux participants et a saisi l’une et l’autre occasion pour expliquer les raisons et le sens de son engagement pour le bien- être de la femme et de la fille burkinabè. A leur tour, les compatriotes de la diaspora de Washington, que ce soit les membres du bureau nouvellement réélus de l’ABURWA par le biais de leur président, Guy Lingani et la délégation des femmes, par la voie de leur porte-parole, Kadi Traoré, ont tous exprimé leur satisfaction des échanges avec la première Dame.
Ils l’ont, par ailleurs, assuré de leur disponibilité de leur soutien à l’accompagner dans son combat. Enfin, la délégation des femmes a recueilli des conseils avisés, particulièrement auprès de Mme Compaoré et de la ministre de la Promotion de la femme pour une bonne organisation de la cérémonie commémorative de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2012 à Washington DC.
Pierre WAONGO : Attaché de presse, Ambassade du Burkina, Washington DC
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 14 novembre 2011 à 21:55 En réponse à : Visite de Madame Compaoré, épouse du chef de l’Etat à Washington : Plaider la cause de la femme auprès des autorités américaines
Plaider la cause de la femme auprès des autorités américaines ? A mon avis, vu ce qu’elles font en Afrique (Côte d’Ivoire, Libye, Soudan, Somalie...) elles s’en tapent et de la cause et de la femme africaine et burkinabè au singulier. Pas sûr que cette démarche concerne les nôtres ( nos femmes et leurs causes au pluriel)qui ne peuvent compter que sur leurs propres forces et non d’hypothétiques dollars néo-coloniaux américains dont elles ne verront jamais la couleur ; et qu’elles paieront de toutes manières. Les peuples soumis paient toujours pour leur soumission. Tout le reste n’est que de la communication politique pour faire rêver et servir de couverture aux bonnes affaires. C’est bientôt les fêtes de fin d’année ! Et on fait son marché de noël et du nouvel an là où cela se doit ! L’essentiel est de communiquer crédible et que cela rehausse l’image du pouvoir. Oh affairisme quand tu nous tiens ! Et ça dure tant que le peuple avale des bobards !