LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Armistice de la Grande Guerre : la loi des 11

Publié le lundi 14 novembre 2011 à 02h10min

PARTAGER :                          

Marquant la fin de la « Grande guerre », mais surtout « la victoire des Alliés », avec la signature à Rethondes dans l’Oise de l’Armistice de 1918, le 11 novembre a été commémoré au Burkina Faso sous la houlette de l’ambassade de France. Malgré la sobriété dont elle a été empreinte, cette célébration n’a rien perdu de sa valeur historique. Du cimetière français où ils ont commencé à la résidence de France où ils ont pris fin en présence de Chantal Compaoré, l’épouse du Président du Faso, ces moments de souvenir, ont également connu la participation d’anciens combattants et de veuves de nombre d’entre eux qui ne sont plus de ce monde.

Comme si la nature voulait y apporter sa touche particulière cette année, c’est un 11/11/11, c’est-à-dire le onzième jour du onzième mois de 2011, que l’armistice a été commémoré. Et pour rester dans la même logique, l’ambassade de France au Burkina Faso est restée dans le créneau des 11, finissant la cérémonie officielle qu’a abrité cimetière français à 11h, pour offrir le vin d’honneur à la résidence de France à partir de 11h40. Cérémonie des couleurs, remise de décorations, dépôt de gerbes, honneur aux anciens combattants ont constitué les temps forts de cette journée.

« Apparaissant dans l’imaginaire collectif des Français comme la manifestation la plus emblématique d’hommage aux combattants morts pour la Patrie , le souvenir du 11 novembre appelle désormais à une commémoration ce jour-là de tous les morts pour la France , ceux d’hier, d’aujourd’hui et de demain. » Paroles de Emmanuel Beth, ambassadeur de France au Burkina Faso, qui a saisi cette opportunité, pour saluer la mémoire des disparus, mais aussi pour célébrer la paix et la vie qui constituent le socle des relations entre « ses » deux pays, la France et le Burkina Faso.

Joëlle Garriaud D. Maylam, Sénatrice des Français établis hors de France, restera sur la même longueur d’ondes, en soulignant la bonne tenue de la coopération entre les deux pays, tout en relevant au passage, les efforts de Chantal Compaoré dans sa lutte constante pour le mieux-être des enfants et des femmes burkinabè. Ils peuvent également être fiers de ces relations entre la France et le Burkina Faso, le colonel major Moussa Camara, qui a été fait chevalier de l’ordre national du mérite ; le colonel Omer Bambara, le colonel major Boureima Kéré, le colonel Georges Compaoré, décorés de la médaille d’or de la défense nationale et l’adjdant-chef Harouna Tarpaga qui a reçu lui la médaille de bronze de la défense nationale.


- « Le 11 novembre à 11 heures (11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, ndlr), le feu était arrêté sur tout le front des armées alliées. Un silence impressionnant succédait à cinquante-trois semaines de bataille. Les peuples pouvaient entrevoir le rétablissement de la paix dans le monde. Le lendemain, j’adressais un ordre du jour de félicitations aux armées alliées » (Maréchal Foch)

- Le soldat Pierre-Auguste Trébuchon fut tué, sur les bords de la Meuse, à 10 heures 50, dix minutes avant la sonnerie du cessez-le-feu.

- Le soldat canadien, Georges Price, fut peut-être le dernier soldat tué de la Grande Guerre : il tomba à 10 heures 58, près de Mons en Belgique.

- A Tours, près du tombeau de saint Martin, patron de la France fêté le 11 novembre, une plaque signée par le Maréchal Foch rend grâce à Dieu pour la victoire de 1918. Cette guerre commencée en 1914 a fait plus de 18 millions de morts et laissé des millions d’invalides.
Source Internet

Morin Yamongbè

Fasozine

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique