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Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

Publié le lundi 14 novembre 2011 à 02h09min

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Le Premier ministre Beyon Luc Adolphe Tiao a présidé le vendredi 4novembre 2011 l’ouverture de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats. C’était dans la petite salle du dialogue social de l’immeuble Baoghin à Ouagadougou. En marquant sa présence effective au lancement de ces négociations, le chef du gouvernement voulait témoigner de l’intérêt particulier que le gouvernement porte aux préoccupations des travailleurs. Nous vous proposons l’intégralité du discours du Premier ministre à cette occasion.

Tenkodogo abrite du 10 au 12 novembre, le 3è forum international des partenaires sur les questions de handicap. En marge de l’inauguration de l’agence commerciale de la CAMEG de Tenkodogo, le premier ministre a eu une rencontre de travail avec la Fédération burkinabè des associations pour la promotion des personnes handicapées(FEBAH). La présidente Mme Rosalie Bassolé est venue avec sa délégation, exposer les problèmes des personnes handicapées au chef du gouvernement.

Les problèmes d’instruction, de formation et de mobilité et d’accès aux bâtiments publics et d’insertion sont entre autre problèmes évoqués par la présidente de la FEBAH, Mme Bassolé. « Nous sommes surtout plaidés pour un quota de 30% par an des emploi de la fonction publique en faveur des handicapés diplômés » a dit la présidente à sa sortie. Le premier ministre qui a favorablement accueillie la requête a fait la promesse de se pencher sur ces préoccupations pour le plein épanouissement de la personne handicapée.

« Il nous a promis que très prochainement il nous ferait rencontrer le ministre de la fonction publique et celui de l’action sociale et de la solidarité nationale pour voir dans quelle mesure dans les concours de la fonction publique, il peut y avoir une discrimination positive en faveur des personnes handicapées » renchérit la présidente qui est repartie avec repartie avec l’espoir de voir des débuts de réalisation des promesses tenues.

De Tenkodogo, Tiga Cheick Sawadogo( stagiaire) pour lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 novembre 2011 à 02:50 En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    Tès bonne proposition mais je crois qu’il sera difficile de satisfaire cette doléance dans la mesure où moins de 1% des burkinabé sont handicapés.

  • Le 14 novembre 2011 à 12:51, par phebus En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    il faut souvent être sérieux avec soi même... 30% de place dans la fonction publique chaque année. selon les statistique il y a environs 160 000 personnes handicapées au Burkina environs 1% de la population burkinabè. les emplois publics créés chaque année sont d’environ 10 000 postes, j’ai bien peur que cette mesure, si elle est adoptée (chose qui est improbable) n’amène même les personnes valides à s’amputer soit un pied, un bras ou un oeil juste pour avoir un emploi dans la fonction publique... sans rancune cordialement .PHEBUS

  • Le 14 novembre 2011 à 13:01 En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    30% ! on ne doit pas dire un pourcentage à la va vite. y a t il 30% d’handicapés par rapport au recensement général de la population. y a t il 30% handicapés compétents pour occuper lesdits postes ?
    soyons réalistes et non militants tout court car tout cela nous rattrapera un jour.

  • Le 14 novembre 2011 à 13:19 En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    Je ne comprends pas ce chiffre de 30 % pour un quota réservé aux handicapés. Il n’y a pas 30 % de personnes diplômées handicapées dans ce pays. Il faudrait d’abord avant de faire des revendications fantaisistes, être capable d’analyser la réalité et de demander un quota en fonction de la représentativité des handicapés. S’ils sont 5 ou 10 %, le quota sollicité doit être du même niveau pour l’équité et le genre.

  • Le 14 novembre 2011 à 14:25, par Gael En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    La FEBAH et sa présidente doivent être réalistes dans leur revendication. Je n’ai rien contre les personnes handicapées mais s représentent-il quel pourcentage de la population et des diplômés ? Les femmes sont 51% et le quota est de 30%. Il faudrait que madame et son association comprennent qu’un concours est processus de sélection de meilleures compétences et non un processus électoral où on choisi le plus aimable et non le plus compétent. L’accès aux bâtiments publics et mêmes privés est légitime. Mais à aucun moment des concours, ils ne sont disqualifiés à cause de leur handicap. A suppose qu’au niveau de la police, des eaux et forêts et de la gendarmerie, chaque année il y a 30%. Au bout de quelques années nous auront un effectif qui ne peut nous garantir la sécurité déjà qu’a l’heure actuelle elle est insuffisante. Le mieux qu’il y a, c’est de lutter pour une égalité pour tous. La discrimination positive au niveau de la bourse au secondaire est à quel stade actuellement ?

  • Le 14 novembre 2011 à 16:05, par Le sauveur En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    Monsieur Phebus.Je m’adresse à toi particulierement ainsi qu’aux autres qui ne comprennent rien.
    Calcul.
    Nous avons 160 000 handicapés comme tu le dis.A supposé Lors du concours de la fonction publique l’etat veut 1000 instituteurs,donc 100%.Et parmi les 160 000 handicapés 100 handicapés participent au concours.
    L’association FEBAH souhaiterait que parmi les 100 postulants handicapés que l’on prenne 30% soit 30 personnes.
    You know ?

  • Le 14 novembre 2011 à 17:20, par DJELIBA En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    Comme GAEL,je pense qu’il n’y a pas encore de discrimination au niveau des concours de la fonction publique sauf là où on a besoin effectivement de personnes valides comme dans l’armée, la protection civile...
    A vouloir réserver 30% des places aux seuls handicapés, on crée plutôt une discrimination négative car on ouvrira la porte à toutes sortes de magouilles.
    Comme jusqu’à présent, les handicapés ne sont pas interdits aux concours auxquels ils peuvent prendre part avec la plénitude de leurs moyens mentaux et physiques,madame la Présidente, si vous ne visez pas autre chose, alors laissez les choses comme ça.
    Chaque handicapé ira selon sa chance vers le poste auquel sa capacité le destinera. Ce serait plus juste...

  • Le 14 novembre 2011 à 17:27, par leregard En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    S’il est vrai que le gouvernement actuel est la conséquence des révoltes que le Faso a vécues en mars, avril et mai derniers et que ce gouvernent pour desserrer l’étau a, dans un premier temps, dit oui à toutes les revendications matérielles et financières à lui soumises, je crois qu’il faut raison gardée. Un quota de 30% de handicapés à la fonction publique pour quelles raisons ? Pourquoi cette discrimination, fut-elle positive ? Ces personnes ont-elles des difficultés sociales à aller à l’école (comme les filles dans certaines localités du Faso) ? Y-a-t-il 30% de handicapés dans la population du Faso ou parmi les personnes candidates potentielles aux fonctions de la Fonction publique ? Je crois qu’il faut être réaliste. Je suis d’accord qu’une attention puisse leur être accordée, mais ce sera dans le sens de leur faciliter la vie pour accéder à leur poste de travail et assurer correctement ce pourquoi ils ont payés. Il faut éviter cette façon de faire, au risque de transformer la fonction publique qui doit être un lieu des meilleurs au service de la population, en un dépotoir car les 30% réclamés ne sont pas forcément les plus méritants. Si on ajoute 50% pour les filles et femmes, il ne reste plus que 20% pour peut-être les plus méritants. On crée un injustice en voulant corriger une faiblesse !! Mieux ce sera pour combien de temps, cette discrimination ? Car une discrimination positive doit être limitée dans le temps et être accompagnée de mesures à éliminer la discrimination à terme. Ne revendiquons pas tout n’importe comment. Je crois qu’il y a mieux à dire et à demander en faveur des personnes handicapées !!!

  • Le 14 novembre 2011 à 18:05, par wendlamita En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    je suis d’avis avec les précédents intervenants,30% c’est quand même exagéré. et puis je pense que c’est pas à tous les concours qu’on peut ouvrir aux handicapés( les corps habillés par exemple).moi je connais des handicapés qui sont dans la fonction publique par leur talents malgré leurs handicaps. s’ils sont qualifiés ils seront recrutés.a part les recrutements sur entretiens,les copies des autres des concours sont anonymes.
    les parents d’élèves ont laissé passer une discrimination qui touche les élèves des villes en ce qui concerne l’entrée en sixième(6è). pour accéder à ce concours les enfants des villes doivent fournir plus d’effort.parfois ils doivent avoir 20 points de plus que ceux de zones rurales. au lieu de construire les lycées ds les périphéries de villes( banlieues) on prive les enfants des pauvres d’accéder au secondaire parce qu’ils sont en ville.

  • Le 14 novembre 2011 à 21:04, par hello En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    avant de vouloir 30% elle doit d’abord demandé que les locaux actuels soient amenagés pour l’accès des handicapés de la fonction publique, et pour les handicapés qui s’y rendent.
    Faut pas mettre les boeufs avant la charrue...

  • Le 19 décembre 2011 à 03:55 En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    Bonjour a tous,
    Je viens par ce message rectifier l’erreur apparue dans cet article. Nous nous excusons pour le désagrément. Comme vous l’avez tous remarquer ce n’est pas 30% mais plutôt 30 personnes handicapées/An soit 2 personnes par région. Et c’est ce document qui a été remis au Premier Ministre. Dans tous les cas vous pouvez le vérifier.
    En ce qui concerne la loi portant protection et promotion des droits des personnes handicapées, elle stipule que les entreprises employant 50 salariés réservent 5% de places aux personnes handicapées.
    Mais la ne se situe pas le problème, c’est la manière dont les gens conçoivent la notion du handicap ; a peine si on les considère comme des êtres humains. Quand je parcours vos écrits je suis surpris et stupéfait et les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. Je crois que beaucoup ne comprenne pas pourquoi faire cette discrimination positive.
    Voila je suis une personne handicapée, j’ai décroché le CEP BEPC BAC...dans les mêmes conditions que mes camarades et mes camarades ont eu les même diplômes et certificat mais aujourd’hui hui ils travaillent ; et moi je suis avec ma licence sans emploi. Pourquoi ? Certains disent que je ne mérite pas de travailler, d’occuper un poste de travail, eux confondent le mérite et la chance d’être valide.Nous méritons tous d’être le Président du Burkina-Faso, mais seuls les plus chanceux y parviendront ; Mr. Blaise COMPAORE est notre président aujourd’hui hui, il n est ni le meilleur burkinabè, ni le plus méritant mais simplement le plus chanceux ; réfléchissez un peu. D’autres pensent que cela pousserait des personnes a se mutiler, eux ne connaissent pas l’effet que ça fait d’être dans la peau d’une personne vivant avec un handicap. Je voudrais seulement que vous bandiez vos yeux et essayez de traverser la ville de Ouagadougou sans un sous en poche ni emploi et sans guide.Ensuite si cela vous plait demander au bon Dieu de vous arracher les yeux, les membres et vous couvrir de richesse.D’autres encore crois qu’employer une personne en situation de handicap c’est encourager la médiocrité, que l’administration n’est pas un dépotoir, eux, ont atteint le stade suprême du zèle ; ils sont non seulement égoïste mais aussi égocentrique et en plus confondent la démocratie ,que je ne définirai pas pour eux, a l’aristocratie dont le pouvoir est aux mains des meilleurs, ou encore a l’oligarchie.Si c’était le cas peut être qu’eux mêmes n’allaient pas avoir la chance d’écrire ce qu’ils ont écrit. Dans tous les cas celui qui peut m’apporter la preuve qu’il a employé une personne handicapée dans un poste équivalent a sa qualification et qu’elle n’a pas pu exécuter, il n’a qu’a me faire signe. Je lui rembourserai les dommages occasionnés dus a son inefficacité. C’est un engagement ferme que je prends devant tous les internautes du lefaso.net !!!
    Pourquoi nous considérez vous comme des déchets ? Parce vous nous réduisez a notre handicap, notre déficience et vous cherchez toujours a nous réparer plutôt que de vous basez sur nos capacités. La diversité est une richesse et il y a du gout en tout, l’important c’est de savoir l’extraire. Enfin vous refusez d’évoluer car vous n’aimez pas les bels exemples qui sont appliqués ailleurs et tout autour de vous.
    J’espère du fonds du cœur que ces commentaires ne sont pas la vision de tous les burkinabè.Si tel est le cas je serai très triste.

    La meilleure manière de mesurer le progrès moral et social, c’est de voir comment elle traite les personnes handicapées.

    Mr Soumaïla TRAORE dit ISMAEL

    - Président de l’Association des Élèves et Étudiants Handicapés du Burkina (AEEHB),
    - Secrétaire chargé des Droits Humains a la Fédération Burkinabè des Associations pour la promotion des personnes Handicapées (FEBAH),
    - Secrétaire Général de l’Association pour la Défense et la Promotion des droits des personnes Handicapées (ADEPROH),
    - Membre de la Cellule d’Animation du Plaidoyer (CAP) pour l’application de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées dont le Burkina-Faso est partie,
    - Étudiants en licence a l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Juridique et Politique (UFR/SJP)a Ouagadougou.

  • Le 19 décembre 2011 à 10:07 En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    Bonjour,
    Le dernier recensement mondial de la population estime qu’il y a 15% de la population vive avec un handicap !!!
    A bientôt.

  • Le 19 décembre 2011 à 10:15 En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    Bonjour,
    Le dernier recensement mondial de la population estime qu’il y a 15% de la population vive avec un handicap !!!
    A bientôt.

  • Le 27 décembre 2011 à 14:13, par AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    Bonjour. Je trouve que cette demande est irréfléchie. Combien sont les dipomés du BF ? Combien sont les handicapés diplômés du BF ? Combien de postes de la fonction publique peuvent être assuré par un handicapé ? J’ai vraiment pitié de ce premier ministre qui au regard du contexte de sa nomination ne peut que caresser toutes les couches sociales au sens des poils pour ne pas provoquer une montée en puissance des tensions. De toute façon, vous avez trois ans pour vous prononcez par rapport au fameux article 37.
    Très cordialement.

  • Le 27 décembre 2011 à 17:21 En réponse à : Mme Rosalie Bassolé, présidente de la FEBAH : « Nous demandons un quota de 30% des emplois de la fonction publique par an pour les personnes handicapées diplômés »

    tu n’a rien compris, il faudra sortir de ce que tu crois réel mon ami ; je crois que tu as besoin d’un petit voyage dans la sous region(GHANA MALI COTE D IVOIRE) et même au dela pour te rendre compte que ce ne sont pas les diplomes qui travaillent, c’est la capacité, les competences.
    Notre president, Blaise COMPAORE est il le plus diplomé ? autrement dit,penses tu que son diplome qui la mis la ou il est ?
    réfléchi encore plus et tu trouveras !!! sinon tu seras très en retard !
    sans rancune

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