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Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

Publié le vendredi 11 novembre 2011 à 15h50min

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En effet, si l’on y lit que 51% des Burkinabè sont favorables à l’alternance, on y retient également que seuls 48% d’entre eux sont opposés à une éventuelle modification de l’article 37 avec en perspective une nouvelle candidature du Président Blaise COMPAORE. On peut valablement en déduire que pour la majorité d’entre eux : d’accord donc pour l’alternance mais pas celle au forceps et à n’importe quel prix comme certains veulent nous l’imposer.

Faute de reconnaître à l’actuel président du Faso ce mérite de libérateur, il importerait que l’on ne veuille pas en faire l’ennemi d’un peuple pour lequel il a sacrifié une bonne partie de sa vie. Cela d’autant plus qu’on spécule beaucoup plus sur ses intentions qu’on ne table sur des faits pour l’accuser de vouloir se perpétuer au pouvoir « ad vitam aeternam ». Il faut donc que les uns et les autres sachent raison garder. Car à force de vouloir forcer le destin en forçant le peuple, on court droit vers des lendemains incertains. Voilà pourquoi il n’y a pas d’autres alternatives que lui donner la parole. En juge souverain et responsable !.

Maintenant que le processus de consultations engagé avec le Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques (CCRP) est rentré dans une phase plus élargie avec les assises régionales qui viennent de se terminer et les assises nationales qui se profilent à l’horizon, il apparaît de plus en plus évident que l’on pourra difficilement faire l’économie d’un referendum pour départager les uns et les autres tant les positions sont tranchées et les aspirations diverses et diversifiées pour pouvoir satisfaire tout le monde. Une évidence que met à nue la « révélation » du récent sondage du Centre pour la gouvernance démocratique(C G D) qui montre que certains sujets sur lesquels on disait se dégager une majorité claire en sont en réalité très loin.

Sur le premier point, on a constaté que les préoccupations des « régionaux », si elles n’étaient pas aux antipodes de celles du CCRP « originel », exigeaient un profond bouleversement du cadre normatif et institutionnel pour les prendre réellement en compte. En effet, en dehors de la demande sociale qui demeure toujours grande par rapport à la satisfaction de leurs besoins essentiels, (eau, énergie, santé, éducation), les populations ont soulevé des préoccupations que l’armature politico-juridique actuelle ne peut satisfaire. Si l’on devait s’attarder sur l’une d’elles, celle exigeant par exemple que les exécutifs locaux soient élus plutôt que d’être désignés par le pouvoir central, on s’aperçoit que cela nécessitera des réformes en profondeur qui toucheront la constitution. On devra donc forcément en arriver à des modifications constitutionnelles importantes.

A cela il faut ajouter que le CCRP avait lui-même fait des propositions qui remettaient en cause l’équilibre institutionnel, battant en brèches l’opinion selon laquelle il a été uniquement institué pour servir d’alibi à la modification de l’article 37. A propos de cet article justement, il apparaît que l’unanimité est loin d’être faite sur son intangibilité si l’on analyse en tout cas, le dernier sondage du C G D dans certains de ses aspects.

En effet, si l’on y lit que 51% des Burkinabè sont favorables à l’alternance, on y retient également que seuls 48% d’entre eux sont opposés à une éventuelle modification de l’article 37 avec en perspective une nouvelle candidature du Président Blaise COMPAORE. On peut valablement en déduire que pour la majorité d’entre eux : d’accord donc pour l’alternance mais pas celle au forceps et à n’importe quel prix comme certains veulent nous l’imposer. Et, comme ledit sondage a été commandé et exécuté par un organisme « indépendant », ou à tout le moins que personne ne peut suspecter de rouler pour le pouvoir, l’on ne pourra guère alléguer que les tenants de la IVe République ont influencé ses résultats d’une manière ou d’une autre.

C’est le lieu de dénoncer, comme nous n’avons eu de cesse de le faire, cette prise en otage de la politique par une certaine élite qui veut imposer ses vues au nom de la sauvegarde de la paix sociale, une candidature de Blaise COMPAORE en 2015 étant selon elle « attentatoire » à celle-ci pour ne pas dire « crisogène ». Le sondage le montre, s’il y a crise, c’est dans leurs têtes et ils devraient se résoudre à redescendre sur terre. En effet, d’une hypothèse on veut faire une vérité absolue, et cela sans avoir consulté le souverain premier, le peuple, au motif que celui-ci ne connaît pas où se trouvent ses intérêts ! Un manque de considération, une injure que rien ne justifie. Cela d’autant plus que la conversion même des combattants les plus zélés de l’alternance est récente tandis que nombre d’entre eux en ont fait un simple viatique pour beurrer leurs épinards plutôt qu’autre chose.

Des alchimistes donc de la politique que ces messieurs qui mélangent les genres et les concepts, parlent de démocratie quand ça les arrange et n’hésitent pas à appeler au putsch pour peu que dans leurs rêves ils aient une graine de certitude quand à la réunion des conditions objectives et subjectives de leur révolution.

En effet, l’espace politique national est pollué depuis deux décennies de ces tartufes qui rêvent de refaire le Burkina en le débarrassant des « pseudos démocrates » alors qu’ils sont eux-mêmes adeptes de la pensée unique. Que dire d’autre de ces personnages qui identifient leur lutte à une personne, ostracisant du même coup ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur héros.

On le voit, les saints ne sont pas où on le pense, surtout que ceux qu’ils combattent ainsi ardemment sont ceux qui ont apporté la liberté aux Burkinabè et la démocratie qui va avec. N’est-ce pas déjà cette façon de voir les rapports au sein de notre peuple qui les avait poussé à vouloir réduire par la force ceux qui pensaient autrement, conduisant ainsi ceux-ci à devoir se défendre avec toutes les conséquences qui en ont résulté ?

Blaise COMPAORE aurait pu par la suite rester dans le confort douillet d’un système qui lui offrait tous les lauriers, mais sa lecture lucide de la situation politique et du contexte géopolitique international de l’époque, l’ont amené à mettre fin à une expérience condamnée à plus ou moins brève échéance. La R.D.P dont il s’agit aurait pu en effet, difficilement survivre à la chute du mur de Berlin et à l’étouffement des libertés d’une frange importante de la population burkinabè. Faute de reconnaître à l’actuel président du Faso ce mérite de libérateur, il importerait que l’on ne veuille pas en faire l’ennemi d’un peuple pour lequel il a sacrifié une bonne partie de sa vie. Cela d’autant plus qu’on spécule beaucoup plus sur ses intentions qu’on ne table sur des faits pour l’accuser de vouloir se perpétuer au pouvoir « ad vitam aeternam ».

Il faut donc que les uns et les autres sachent raison garder. Car à force de vouloir forcer le destin en forçant le peuple, on court droit vers des lendemains incertains. Voilà pourquoi il n’y a pas d’autres alternatives que lui donner la parole. En juge souverain et responsable !

Alpha YAYA (ilingani2000@yahoo.fr)
L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 11 novembre 2011 à 16:08, par pet En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Vous parlez de quel peuple ? Si c’est le peuple burkinabè,je vous rappelle que c’est de façon souveraine qu’il a décidé d’accorder sa caution à la limitation du mandant présidentiel.Si en 1991 les Burkinabè ne voulaient pas d’un pouvoir à vie,ils ne sauraient le vouloir en 2011,vingt ans après.Tu peux continuer à défendre la modification de l’article 37.Mais le jour où celui que tu prétends soutenir dira qu’il ne le modifiera pas on verra où tu va te cacher.

  • Le 11 novembre 2011 à 16:26 En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Pauvre journaliste ! il faut faire beaucoup attention avec des écrits tordus de ce genre ; Voyez où les longs règnes ont conduit certains présidents qui pensaient être aimés par leur peuple ; le dernier en date est Kadhafi ; En realité on n’a pas besoin de journalisme pour comprendre que tous les peuples ont besoin de liberté et de democratie.Votre journal dessert le peuple Burkina et ses ambitions à être un pays democratique.

  • Le 11 novembre 2011 à 16:37, par Belem Ousmane En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Voila maintenant qui est bien résumé. Cela est une bonne lecture de la situation nationale par rapport au CCRP. Le peuple en majorité ne veut plus de ce pouvoir.
    "Voilà pourquoi il n’y a pas d’autres alternatives que lui donner la parole. En juge souverain et responsable" voila qui est bien dit : Blaise doit quitter dans le flou et s’adresser clairement au peuple

  • Le 11 novembre 2011 à 17:04, par koudka En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Hum ! voilà un message d’un devin qui nous est descendu du ciel artificiel mouvantiste. Vous parler de quel peuple ? celui qui a faim, qui est malade, qui manque d’école et qui ne sait pas de quelle palabre les democrates du faso se disputent ? ou bien le peuple qui a conscience que le changement garanti une nouvelle ère d’espérence, de sursaut et de regain de vitalité et de dynamisme pour la jeunesse jusque là endormie et endoloriée au plus profond des manigances machiavéliques ? SVP dites moi de quel peuple il s’agit et je vous reviendrai pour plus d’échanges. MERCI !

  • Le 11 novembre 2011 à 17:15 En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Mon cher Yaya,peut-être que vous aussi n’avez pas intérêt à ce que Blaise quitte le pouvoir !
    Vos analyses sont toujours aux antipodes de la réalité du pays.
    Chaque a le droit d’avoir des porte-voix.
    Mais c’est toujours mieux de tirer les les leçons de l’histoire !
    Où sont passés les journaux pro-GBAGBO qui ont contribué à mettre la Côte d’Ivoire à feu et à sang ?En toute chose il faut de la mesure.
    Les regimes comme les hommes passent.
    A bon attendeur salue.
    Le sage.

  • Le 11 novembre 2011 à 17:28 En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    On connait la ligne de pensée du journal "l’opinion" ! SVP arreter de nous distraire ! Presi doit ceder la place a quelqu’un d’autre , c’est tout ! il n’a ka sortir par la grande porte en 2015 !

  • Le 11 novembre 2011 à 17:47 En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    ok, ces corbeaux maitres-chanteurs recommencent encore grace à cette accalmie apparente de la situation pour nous pomper l’air. continuez et vous recolterez ce que vous aurez semé.
    à bon entendeur....

  • Le 11 novembre 2011 à 18:26, par L’os En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Mon chère ami yaya, vous avez la mémoire courte ou quoi ? je lisait la semaine dernière dans un quotidien "la petite histoire de Kadafi, à effacé la grande histoire de la l’Lybie". Tous doit savoir que nous avons une nouvelle génération dans ce pays ; une génération qui s’informe, qui écoute, qui entant, qui voit et qui veut la vérité rien que la vérité. On est plus dans les années 80, çà c’est fini çà. Nous voulons le changement c’est tous.
    concernant le peuple dont vous parlez, c’est quel peuple ? Même les députés qui sont à l’assemblé national, combien savent réellement le sens de la loi qu’ils votent. Allez à un referendum au Burkina serait suicidaire. car les gens vote sans savoir pourquoi ils vote.sans oublié le bourrage des urnes qui est une évidence.
    Donc Blaise peu tout faire mais qu’ils n’oublie pas ce qui s’est passé de l’autre coté de la rive. suivez mon regard. Ya des leçons à en tiré. On a plus besoin d’un mot venant d’un opposant.

  • Le 11 novembre 2011 à 18:56 En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Les électios n’ont jamais été justes et transparentes dans ce pays. S’il y a référendum, le OUI l’emporterait sans difficulté. La liste électorale même, n’est pas fiable.
    Tu parles de souveraineté d’un peuple à majorité analphabète. Qui ne sait pas que veut dire le "OUI" ou le "NON".
    Non, mon cher Lingani, nous ne voulons pas de referendum. Le débat sur l’article 37 est clos par le CCRP car, il n’a pas été consensuel.

  • Le 11 novembre 2011 à 19:09 En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Allez au reférendum en consultant le peuple.Vous allez gagner haut la main mais vous allez perdre parceque la rue ne laissera pas Blaiso se représenter en 2015.Ne rêvez pas parceque les temps ont changé.Dites moi où est Kadhafi maintenant ?Faites attention
    Enfin je suis heureux de lire à travers votre torchon d’article que l’assassin de Thomas Sankara est bien Blaiso et ne venez pas dire le contraire lorsque la CPI sera à votre trousse

  • Le 12 novembre 2011 à 13:01 En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Aux cdpistes,attendez vous a l’inattendu si vous persistez dans votre escroquerie dans cette histoire de ccrp à la merde

  • Le 12 novembre 2011 à 15:43, par tlb En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Vous parlez de quel sondage ? Nous connaissons les sondages en Afrique. Tous les dictateurs africains ont le langage à savoir parler du peuple, du peuple. Ils oublient que c’est le même peuple dont ils se refèrent qui va chanter et danser après leur arrestation ou mort. Exemples:RDC, RCI, EGYPTE, TUNISIE, LYBIE...
    On attend de voir pour notre cas

  • Le 12 novembre 2011 à 20:24, par Alberta Désiré En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Ce journaliste n’a pas seulement un problème de mémoire historique,il n’a pas seulement oublié qu’au lendemain de son élection à 99%, Maurice Yaméogo a été chassé du pouvoir.Il a aussi un simple problème de bon sens. Parce que la question qu’on se doit de poser est de savoir qu’est-ce qui va se passer avec ce référendum que les tartuffes du pouvoir nous proposent ? A mon avis, il se passera ce qui s’est passé aux dernières élections présidentielles, c’est à dire 1 million à 1 million 500 000 personnes iront voté pour le oui ou pour le non et la décision qui sera prise va s’imposer aux 15 millions de burkinabè : un non sens appelé democratie.

  • Le 13 novembre 2011 à 22:26, par ZINNIA En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Je savoure une phrase enchanteresse de ce brave journaleux ... il ne faut pas faire de ce président un ennemi quand on sait " qu’il a sacrifié une bonne partie de son existence à son peuple"
    Quelle bouleversante abnégation, il faut rajouter son nom sur le monument des martyrs du pays. D’ailleurs, il suffit de voir Kossyam pour comprendre la grandeur de son sacrifice.

  • Le 14 novembre 2011 à 11:38, par Thomas En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Le CDP et ses propagandistes de tout bord (y compris certains journalistes) ont confiance au referendum parce qu’il savent que leurs désirs de rester au pouvoir à vie sera accompli. Le peuple dont il parle c’est le bétail électoral qu’ils mobilisent à coup de T shirts, d’argent et de riz gras. Ils sont les seuls à pouvoir procéder ainsi et ça marche toujours, puisqu’ils entretiennent la faim et la misère de ces populations en vue de les rendre vulnérables aux achats de conscience. Conscient de cette supercherie, l’opposition et la société civile véritable veillent au grain pour éviter la mascarade. Donc pas de consultation populaire, le CCRP a rejeté le pouvoir à vie, donc sansde consensus, pas d’application.

  • Le 14 novembre 2011 à 11:42, par ben En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Je ne suis pas sûre que le sondage du CGD ne soit pas commandité par le pouvoir donc dénué de toute crédibilité. Son patron Augustin LOADA n’a t-il pas participé au CCRP à titre personnel alors que l’organisation en a décidé autrement ? En parcourant le contenu certains résultats sont inimaginables par rapport à la réalité.

  • Le 14 novembre 2011 à 12:28 En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    Tout ce que vous avez raconté, vous le faite pour vous même, pas pour les défenseurs du CDP et ses coalisés, non plus pour le peuple qui a soit de changement, d’alternance et de paix sociale. L’article 37 est fermé

    • Le 14 novembre 2011 à 14:19, par Toogs-Kii yaa Teng Manegré En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

      Tout citoyen a le droit de dire ce qu’il pense. Oui il faut consulter le peuple pour lui demander de confier son destion à un(e) homme/femme, à une équipe d’hommes et de femmes. Mais de là en déduire qu’il n’ya "d’autres blaises capables de diriger ce pays" est insulter le peuple burkinabè. Pour toute raison gardée pourquoi Balise ne laissera-t-il pas à quelq’un d’autre, un autre citoyen aussi valeureux que lui, de s’essayer. S’il échout, nous l’appelerons encore par les urnes à revenir. Pourquoi avoir vérouillé un mandat pour 2 ans et y revenir après ? Soyons juste et réaliste. Blaise n’est pas le seul fils capable du Burkina Faso. En 2007 quand il prenait le pouvoir, il ne pensait probablement faire 23 ans encore moins 28 ans. Je crois qu’il faut éviter et ne pas avoir la culture de la personnalité dans notre pays. Si j’étais Blaise, j’allais surprendr et de la plus belle manière tous ceux qui pensent qu’ils n’ya plus d’hommes dans ce pays que lui.

  • Le 25 novembre 2011 à 10:58, par un sankariste faché En réponse à : Réformes institutionnelles : Pourquoi il faut aller au peuple

    "alors qu’ils sont eux-mêmes adeptes de la pensée unique. Que dire d’autre de ces personnages qui identifient leur lutte à une personne, ostracisant du même coup ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur héros".

    Là c’est claire, mon cher journaleux,vous parlez de nous les sankaristes. Eh bien, laisse moi te dire que entre vous et nous là c’est le combat jusqu’à la mort. Il n’y a pas et il n’y aura pas de trêves. Et l’article 37 là vous n’allez pas le modivier ici, referendum ou pas.

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