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Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

Publié le vendredi 4 novembre 2011 à 00h15min

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Les fondateurs d’établissements privés de la ville de Bobo et les enseignants vacataires de cette même cité « se bagarrent » sur notre argent, nous parents d’élèves, au détriment de nos enfants et de nous-mêmes qui avons payé. Si le ridicule pouvait tuer ! C’est sans doute dans cette dynamique qu’il faut comprendre l’ingérence de nos enfants dans cette crise, parce que nous sommes les premiers perdants. Aussi, devient-il de plus en plus urgent que les deux parties sachent qu’elles ne peuvent pas nous « prendre en otage » de cette manière, alors que nous avons payé pour que nos enfants aient le savoir.

Mais au juste, que dit l’Etat et ses arrêtés, décrets, ordonnances, Zatu, Koëga, sur la vacation ? Au Burkina Faso, l’arrêté N°94-006/MESSRS/SG portant réglementation de la vacation effectuée par les enseignants des établissements publics dispose en son Article 5 : « la dispense des cours de vacation dans les établissements d’enseignement autres que ceux de leur affectation par des enseignants des établissements publics ou des administrations scolaires au niveau régional est subordonnée à une autorisation annuelle délivrée par le directeur régional de l’enseignement secondaire. Cette autorisation est délivrée par le ministre dans le cas des enseignants en service à l’administration centrale ».

Cela signifie qu’aucun enseignant du public ne doit pouvoir donner des cours dans un autre établissement sous forme de vacation sans une autorisation de sa hiérarchie. Combien respectent-ils cette disposition ?
Auparavant, l’article 2 du même arrêté dispose que « le volume horaire maximum de vacation autorisé par semaine est de sept (7) heures de cours dans les établissements privés en sus du travail correspondant à l’affectation normale des enseignants des établissements d’enseignement public ». Puisque la vacation se fait aussi dans des établissements publics, l’article 3 indique que « le volume horaire maximum de vacation autorisé par semaine pour les professeurs du public est de sept (7) heures de cours dans les établissements publics autres que ceux où ils sont affectés.

La vacation s’entend des cours donnés en plus du volume horaire auquel l’enseignant est astreint par l’Etat : soit par semaine, 18 heures de cours pour les titulaires de la licence (CAPES ou CAPET) et 22 heures pour les titulaires du DEUG (CAP-CEG) ou DUT ».
Et l’article 4 de préciser que « la mise à cheval d’un professeur du public sur deux établissements publics ne constitue vacation que pour les cours dispensés au-delà du volume horaire porté à l’article 2. Le professeur mis à vacation n’est rémunéré que pour les heures de vacation ». Cet arrêté ministériel s’il est respecté, devrait permettre de mettre un peu d’ordre dans les vacations.

Non seulement des professeurs du public ne seraient plus autorisés à faire la course derrière les heures dans les établissements privés avec les mêmes cours ou polycopies vieillis par le temps et mis rarement à jour, mais encore, cela obligerait les établissements privés à disposer d’un personnel permanent. Et sur ce personnel, l’Etat devrait être regardant pour que n’importe qui ne devienne pas professeur parce que son parent a fondé un établissement privé.

En 2006, l’arrêté conjoint N°2006-103/MESSRS/MFB portant fixation des taux horaires minimaux de la vacation dans les établissements d’enseignement secondaire du Burkina dispose en son article 1 que : « Les taux horaires minimaux de vacation dans les établissements d’enseignement secondaire du Burkina Faso sont fixés comme ilsuit sur toute l’étendue du territoire national :
-  professeur de collège et assimilés : 1800 F CFA par heure (CAP – CEG)
-  professeur des lycées et collèges et assimilés : 2000 F CFA par heure » (licence / maîtrise).

L’article indique que « les taux effectifs sont fixés par établissement dans le respect des procédures légales en vigueur. Ils ne sauraient être inférieurs aux taux minimaux déterminés à l’article 1er du présent arrêté ». En clair, la loi fixe les taux horaires minimaux en dessous desquels, il ne faut pas descendre. Mais il n’interdit pas d’aller au-delà. Autrement, il donne la possibilité à des établissements de fixer leur taux en fonction des réalités qu’ils vivent et des accords qu’ils auront pu conclure avec leurs enseignants. Un taux fixe n’est pas autorisé dans ce cas comme l’exigent les vacataires grévistes de Bobo, mais un taux horaire minimum. N’est-il pas vérifié que des établissements avaient déjà conclu des accords ou étaient sur le point de le faire avec leurs enseignants quand tout cela est arrivé ? Pour tout dire, c’est au cas par cas que les taux horaires effectifs devraient pouvoir « se négocier » parce que Bobo-Dioulasso, visiblement ne peut décider de l’augmentation des minimas.

Au regard de tout ce qui précède, les deux parties doivent pouvoir trouver un terrain d’entente afin que nos enfants qui n’y sont pour rien, ou qui n’y ont rien à y voir, puissent retrouver le chemin de l’école. Au cas contraire, chacun portera la responsabilité d’avoir sacrifié cette génération à Bobo-Dioulasso. Pour ses intérêts bien égoïstes.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 4 novembre 2011 à 05:07 En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Les enseignants se bagarrent pour reclamer leur droit.Ils offrent un service et esperent etre payer convenablement pour le service. Ils ont passe plusieurs annees sur les bancs et comme le dit l’adage :"la recompense se trouve au bout de l’effort"

  • Le 4 novembre 2011 à 08:14, par karim En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Je suis d’accord avec le fait que l’etat doit voir de près ce qui se passe dans les établissements privés qui poussent comme des champignons car l’eta burkinabè est incapable de construire des écoles pour ses enfants. Comment comprendre que des gens qui ont le niveau d’enseignants n’arrivent pas á avoir des places d’enseignements permanents dans les lycée privés qui en ont béson et dont les fondateurs utlisent les mercenaires du publique qui ont leur pain bien beurré mais qui cherche la viande. Il faudrait que les privées aient des prof permanents et non des contractuels permanents au lieu de prendre des enseignants du publique qui ne prennent pas le temps de revoir des cours viellent á vec des connaissances dépassés.

  • Le 4 novembre 2011 à 08:59, par Niki En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Non Monsieur, ils ne "se bagarent" pas sur votre argent parce que vous n’avez jamais confié votre argent à un enseignant, mais plutôt à un fondadateur. Le contrat, c’est donc entre vous et votre fondateur. Les fondateurs et les enseignants ont eux aussi, signé un contrat. Et lorsque l’une des parties d’un contrat n’est plus satisfaite des termes de celui-ci, elle la dénonce et en demande la révision. Cette demande prend généralement deux formes, les négociations et en cas d’échec de celles-ci, la grève. C’est cette dernière forme qui prévaut actuellement entre les fondateurs et les enseignants grévistes. C’est ainsi que s’acquièrent les acquis des travailleurs, y compris dans le secteur public.
    Et qui vous dit que les vacataires grévistes de Bobo exigent un taux fixe qui ne serait pas autorisé ? Le taux horaire de 3500 est pour ces derniers un minimum. Si les fondateurs leur donnent plus, il ne seront pas fachés.

  • Le 4 novembre 2011 à 09:44, par bombi fils de boanga En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Bien remontés pour ces fondateurs voraces et ces vacataires véreux. Pendant qu’on y est, est-ce contrôlé toutes ces augmentations des frais de scolarités qui montent vertigineusement chaque année ?
    Est-ce contrôlé et où vont tous ces montants collectés pour le compte de APE et qui curieusement montent chaque année également ?
    Vivement que toute cette boue soit éclaircie

  • Le 4 novembre 2011 à 10:18, par Fanny dao En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Je suis d’accords avec vous mais ce que moi je voulais savoir qu’est ce la ville de Bobo ne fais pas partie du Burkina et bien me faire comprendre est ce que les élèves de Bobo ont le ministre que ceux des autres villes du pays si oui alors qu’il ce fasse entendre un peu. Il a été choisi pour tout le pays donc Mr le Ministre fais ton travail

  • Le 4 novembre 2011 à 11:16, par tièkadiyé En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Moi j’ai toujours été constant depuis le debut de cette supposée crise. Il faut mater cette racaille de profs de Bobo. Merci d’avoir rappelé ces textes que tous les profs connaissent, à l’intention de ceux qui l’ignoraient. On ne peut s’endetter pour honorer les frais d’inscription de beaucoup d’enfants et se taire face à une rapacité aussi rampante de profs dont beaucoup n’ont jamais fait de test pour enseigner.

  • Le 4 novembre 2011 à 11:49 En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Vous avez étudié dans quelle école ?
    On aurait dû vous enseigner qu’il faut chercher suffisamment d’informations avant de publier un article, surtout dans un contexte comme celui de bobo, où a notre avis il semble avoir de l’électricité dans l’aire !
    - Saviez-vous que des fondateurs ont augmenté de 20 000FCFA la scolarité sans pour autant toucher à un(1) FCFA sur le taux de vacation ?
    - saviez-vous que des fondateurs prétendent que les enseignants sont des affamés et misérables qui n’ont même pas la valeur de leurs souliers ?
    - saviez-vous qu’ils en sont pour beaucoup dans leurs misères ?
    Faites l’effort de rechercher les infos SVP !
    Comment peut-on se plaindre de l’insuffisance de profs et en même temps brandir des textes $§@**& qui datent de l’époque de nos ancêtres ? Pensez vous que les écoles pourraient fonctionner si les profs du publique se limitaient aux seuls établissements et aux chiffre 7h ,qui semble revenir dans ce fameux texte ?

  • Le 4 novembre 2011 à 12:03, par l’humble En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Vous faites bien de rappeler les articles relatifs à la vacation au Burkina Faso ! J’aimerais vous demander de faire l’effort de chercher ceux relatifs aux frais de scolarité dans les établissement publics et privés ! Puisque ces enseignants en grève payent la scolarité de leurs enfants qui est augmentée ! Donc il va faloir qu’il gagnent un petit peu plus de ressources pour subvenir à leur besoin !
    En réalité rien ne justifie qu’on puisse augmenter la scolarité sans améliorer les conditions de vie des travailleurs ! et pire cette augmentation a été conserté ! Donc ne demande pas aux enseignants de négocier au cas par cas leur condition de vie ! Pour etre claire il y’a des loi dépassés !
    si tu a une seule raison qui explique l’augmentation concerté de la scolarité, il faut, s’il te plait monsieur le juriste, m’en faire part !
    Cordialement !!!!!!!!!!!!!!

  • Le 4 novembre 2011 à 13:22, par soyez raisonnable. En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    L’Etat ne devrait pas fixer un taux minimum horaire c’est pas juste. car tous les enseignants vaccataire ne sont pas de la même catégorie. par exemple un professeur d’EPS ne doit pas prétendre avoir le même taux horaire qu’un professeur de SVT ou géographie, n’oubliez pas que ces professeurs, avant de donner les cours se préparent la veille, ils ne dorment presque pas, Je pense que le taux horaire devrait se faire par catégorie. Si c’est par taux minimum, aucun fondateur de lycée ne se decidera à augmenter. L’Etat devrait imposer un taux horaire par catégorie des profs. Y’a des professeurs qui ont fait de très longues études et se retrouvent avec des miettes. Vraiment, voyez le cas des professeurs au serieux.
    Dans la fonction publique les fonctionnaires sont payés par catégorie, mais y’a le SMIG, pourquoi l’Etat ne paie pas tous les fonctionnaires par le SMIG car le salaire minimum ? c’est la même chose chez les professeurs aussi, y’a des prof qui peuvent toucher le taux horaire minimum fixé par contre, vous faites du tord à d’autres aussi.
    Merci.

    • Le 4 novembre 2011 à 15:28, par karim En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

      pourquoi l’etat ne devrait-il pas fixer le taux horaire ? les 18 heures et 22 heures sont des heures de présences en classes devant les pauvres elèves qui n’arrivent pas á respirer et les 20 heures et 18 heures ou 40 heurees/donc 22 heures et 18heures selon) pour faire 38heures de travail par sémaine sont reservées á lapréparations, des cours, la corrections des devoirs et autres. Mais les enseignants du public utlisent ces heures vour vaquer ou même divaquer. Je suis syndicaliste et les central doivent voir et ca et pemettre aux enseignats du privé d’avoir des contrat fixe dans certains etablissements car ils ont aussi keurs familles et doivent chercher leur pain d’abord alors que ceux du publique ont le pain et le beurre

  • Le 4 novembre 2011 à 14:13, par laconscience En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Monsieur "soyez raisonnable", je ne suis pas d’avis avec vous. Figurez vous que si c’est le niveau d’effort qu’on devait payer, le manœuvre pourrait réclamer davantage que ce qu’on lui verse habituellement sur les chantiers. Il ya d’autres facteurs qui rentrent en jeu. Pouvez vous prouver que le prof de svt dont vous parlez aurait réussi s’il se présentait pour être prof d’EPS et vis versa ? Non, ce qui compte c’est le niveau d’études, voilà pourquoi on parle de grade, catégorie, classe, etc.

    • Le 4 novembre 2011 à 17:30, par soyez raisonnable. En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

      laconscience, mon raisonnement y va du votre. je n’ai pas parlé du paiement en fonction du niveau fourni. Je vous suggère de prendre la peine de bien lire les commantaires et d’essayer de comprendre avant de répondre.
      Bonne compréhension surtout.

  • Le 4 novembre 2011 à 16:13, par enseignant lucide En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    A Tièkadyé qui traite les profs de bobo de racaille,doit savoir que ceux qui insultent comme lui le plus souvent sont des minables qui manquent d’argument et d’intelligence ou de jugeotte.C’est facile de se cacher derrière un ordinateur pour insulter et proferer des menaces.
    Les profs de bobo t’emmerdent et attendent que tu vienne les mater ;ils sont à la bourse du travail de bobo et attendent que tu vienne les traiter de racaille si tu es aussi garçon que tu prétends.
    Les profs de bobo ont aussi des enfants qui vont à l’école.
    Tièkadyé refléchis avant d’insulter,on se connait au burkina
    Les profs de bobo sont sereins et attendent qu’on vienne les mater.
    Un proverbe africain dit que l’idiot ne sait pas qu’en allumant le foin du voisin c’est tout le village qu’il brûle.
    A bon entendeur...

  • Le 4 novembre 2011 à 18:47, par enseignant lucide En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    A Tièkadyé qui traite les profs de bobo de racaille,doit savoir que ceux qui insultent comme lui le plus souvent sont des minables qui manquent d’argument et d’intelligence ou de jugeotte.C’est facile de se cacher derrière un ordinateur pour insulter et proferer des menaces.
    Les profs de bobo t’emmerdent et attendent que tu vienne les mater ;ils sont à la bourse du travail de bobo et attendent que tu vienne les traiter de racaille si tu es aussi garçon que tu pretends.
    Les profs de bobo ont aussi des enfants qui vont à l’école.
    Tièkadyé refléchis avant d’insulter,on se connait au burkina
    Les profs de bobo sont sereins et attendent qu’on vienne les mater.
    Un proverbe africain dit que l’idiot ne sait pas qu’en allumant le foin du voisin c’est tout le village qu’il brule.
    A bon entendeur...

  • Le 4 novembre 2011 à 19:42, par BARTH En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Les gars, je pense qu’il est grand temps que les fondateurs se mettent au sérieux. lorsque ceux-ci(fondateurs)se donnent le loisir de décider d’augmenter la scolarité sans concerter qui que ce soit, il va de soi que l’on arrive a cette situation si calamiteuse.

  • Le 5 novembre 2011 à 01:34, par contribution d’un parent d’élève En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    à l’évidence des informations manquent à votre article. par exemple quelles sont les obligations d’un fondateur d’établissement en matière de personnel enseignant notamment ?
    ces fondateurs ne sont que des commerçants qui ne cherchent qu’à se faire pleines les poches au détriment des parents, des élèves, des enseignants et de l’État.
    parents d’élèves soyez vigilants car vous payer des sommes faramineuses pour l’éducation de vos enfants , mais dans ces privés les programmes ne sont jamais achevés que dans une classe d’examen ; ils arrêtent les cours une semaine avant les congés et souvent un mois avant les vacances.
    mais dans toute cette cacophonie, c’est l’État qui est le premier responsable. en effet, l’éducation est d’abord la priorité de l’État. mais ce dernier a comme démissionné. voyez, il y a combien d’établissements publics à Bobo, ou sur le plan national ? Au Burkina le privé dicte sa loi à l’Etat et non l’inverse.
    au lieu d’investir à développer le secondaire au même titre que le primaire, l’État concentre tous ses efforts sur le primaire et la formation professionnelle au rabais, je veux parler de ces centres de qualification ( CQP et autres) de grâce, un pays qui veut émerger doit faire des efforts pour développer l’éducation dans son ensemble, et la vrai formation professionnelle (avoir des cadres de conception) et non la formation d’ouvriers. au rythme ou vont les choses, la vrai école , l’université seront réservées aux enfants d’une certaine classe qui emploieront les ouvriers que l’on forme en masse.
    le problème de Bobo me semble complexe aussi, je prie le dieu tout puissant pour vivement que chacun accepte de faire des concessions pour le bonheur de tous les Burkinabè

  • Le 7 novembre 2011 à 20:26, par Somtoré En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Ce que Monsieurs Kani ne dit pas c’est que aucun des fondateurs d’Etablissements privés au Burkina n’est en règles.
    Il considère seulement pour les enseignants Vacataire. Or la loi dit que chaque établissement Privé doit avoir 70 pour cent de ses enengnants la première année d’ouverture et d’ici les trois ans qui suivent il doit avoir la totalité de ces enseignats. Mais quel fondateur a cela. Excepté certains privé confessionels.
    pour finir le journaliste veut donner l’impression de maitriser le domaine alors qu’il se rabat sur des ineptions de documents fourni à lui par des fondateur.
    Pour sa gouverne même le DR du MESS des Hauts Bassins est Fondateurs.

  • Le 7 novembre 2011 à 22:31, par rabin En réponse à : Autant le dire : Ils « se bagarrent » sur notre argent à notre détriment

    Mais entre nous pourqoui ne pas forcer ou obliger chaque etablissement à avoir des permanants en SVT, Physique-Chimie et Maths, cela contribuerait à employer d’avatange et eviter les retards dans les cours et les cours de ratrapages les dimanches et autres jours feriés

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