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BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

Publié le vendredi 28 octobre 2011 à 01h33min

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A travers ces lignes, l’auteur de l’écrit apporte sa lecture sur les remous sociaux que le monde connaît et donne une lecture de la situation nationale du début de cette année 2011 et fait des propositions qui peuvent, de son point de vue, sortir le pays de la spirale des crises de quelques natures qu’elles soient.

Le monde entier est en ébullition. Que ce soit en Europe, en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique, les populations se révoltent pour des causes diverses qui leur sont propres. Chaque révolution a ses propres ingrédients et, en la matière, il n’y a pas de « prêt-à-porter ». Le Burkina Faso qui, soit dit en passant, n’est jamais en retard d’une révolution, n’a pas échappé à la règle. Il ne faut pas oublier que notre pays a eu son « printemps burkinabè » il y a déjà fort longtemps lorsque le peuple s’est rassemblé à la Place d’armes pour réclamer la démission du premier président de la république : c’était le 3 janvier 1966. Près de deux décennies plus tard, notre pays connaîtra une autre révolution, plus sérieuse celle-là, mais qui échouera pour avoir laissé au bord du chemin une grande majorité du peuple, pauvre et déboussolée.

Ainsi donc, le premier semestre de l’année 2011, a vu un Burkina ébranlé dans ses fondements, notamment au niveau de son institution supposée être la plus solide : l’armée. On a cru à une nouvelle révolution. Ce n’était qu’une jacquerie de militaires traumatisés par la pauvreté qui les tenaillait et révoltés par le laxisme et la corruption de leur hiérarchie. Quoiqu’il en soit, cette jacquerie militaire a noyé dans un brouhaha indescriptible des revendications autrement plus importantes lorsque les élèves et étudiants réclamaient une justice plus indépendante et juste ; lorsque la société civile manifestait contre la vie chère et que les syndicats demandaient de meilleures conditions de vie pour les travailleurs. Mais finalement, les manifestations des militaires auront eu le mérite de nous démonter que les justes revendications du peuple ne peuvent avoir d’oreilles attentives que dans un climat de paix et de sérénité et non dans le cadre d’une « chienlit » incontrôlable et incontrôlée.

Afin de juguler la crise, beaucoup de choses ont été faites : une consultation tous azimuts avec de nombreux secteurs de la vie politique et sociale ; la nomination d’un nouveau Premier ministre et la formation d’un nouveau gouvernement chargé de s’attaquer aux problèmes que cette grave crise a révélés. Tout ceci, à la limite, participe de la méthode Compaoré : dialogue et concertation. On a apprécié qu’il n’y ait pas eu de répression aveugle. On a observé même une bienveillante compréhension de la part du président. L’appel de la population civile excédée, à rétablir l’ordre républicain, au besoin par la force, aurait pu donner des armes à une répression tous azimuts qui aurait pu compliquer la recherche de solutions à la crise. Celle-ci a révélé que personne ne s’attendait à une telle situation.

Elle a pris tout le monde de court et on s’est longtemps interrogé sur ses motivations. Quoi qu’il en soit, tous les acteurs ont essayé d’en tirer profit. La Société civile demandait à l’Etat de prendre des dispositions concrètes contre la vie chère, les syndicats voulaient une amélioration des conditions de vie des travailleurs. Malheureusement, l’opposition politique n’a pas su analyser correctement la situation et s’est cru dans un nouveau « printemps burkinabè ». Les conclusions qu’elle en tira furent donc mauvaises. Elle réclamait la démission et le départ du Président Blaise Compaoré alors qu’il eut fallu s’ancrer à ce qui réunissait tout le peuple burkinabè : la lutte contre l’impunité et la vie chère afin de créer une « union sacrée » pour la lutte démocratique. Ce fut donc un « flop » pour elle.

Le thème de la démission de Blaise Compaoré ne fut pas mobilisateur car il était bien loin des préoccupations des burkinabè qui, à l’occasion, ont trouvé que l’opposition était mal placée pour vouloir tirer les marrons du feu. Elle s’en remettra péniblement. Mais pour nous, qui sommes interpellés par les positions des uns et des autres, l’heure viendra sans doute où nous devrons nous prononcer sur la viabilité des différents programmes de société qui nous sont soumis par les partis politiques. En attendant, on peut affirmer que, par sa division en de multiples cellules et son incapacité à s’entendre pour aller au combat politique, notamment pour les présidentielles, l’opposition a montré sa pusillanimité et n’a pas démontré qu’elle était une solution de rechange à Blaise Compaoré. Dans le cadre démocratique, tant qu’elle ne sera pas unie, elle n’a aucune chance de remporter les élections. Le peuple voudra-t-il accepter de « lâcher la proie pour l’ombre » ?

Ceci explique-t-il l’insistance avec laquelle elle réclame le départ de l’actuel titulaire du palais de Kossyam ? Mais on sait qu’en politique, la méthode de la courte échelle n’a jamais payé très longtemps. C’est pour cela qu’il y a lieu d’approfondir la réflexion. Faut-il jeter le bébé démocratique du Burkina avec l’eau du bain ? Il faut le reconnaître : même si le système démocratique dans lequel le Burkina navigue actuellement n’est pas parfait – par définition un processus ne peut l’être – il constitue quand même une avancée significative quant aux libertés individuelles et collectives. Que de chemin parcouru depuis le Front populaire jusqu’à l’adoption de la Constitution de la IVè République ! Nous en connaissons tous les cheminements, les débats houleux et les méandres pour avoir fait partie de cette période mouvementée… dans l’opposition !

Le processus démocratique engagé depuis la rectification n’a pas été de tout repos et il a fallu une sacrée dose de courage politique pour faire évoluer la situation dans le sens des libertés démocratiques. Il faut concéder que le président Blaise Compaoré a eu ce courage politique au milieu de toute une cohorte de cloportes luttant férocement pour garder les avantages acquis. Reconnaissons-le : l’homme est intelligent et tenace. Sous des dehors taciturnes et avec l’air de ne pas y toucher, il a pu faire passer le Burkina Faso d’un état d’exception où toute critique était contre-révolutionnaire, à un Etat de droit où toutes les opinions sont permises y compris celles des assassins potentiels de la démocratie et de la liberté. Un autre acquis de Blaise Compaoré est le fait d’avoir pu réconcilier la Nation avec elle-même.

La révolution a créé une fracture profonde où le « peuple » et les « ennemis du peuple » se regardaient en chiens de faïence. Les journées de réconciliation nationale, la demande de pardon, au nom de l’Etat, à tous ceux qui ont été brimés dans leur chair ou leurs biens, les compensations financières aux victimes de la violence politique et à ceux qui avaient été spoliés durant la révolution, ont été autant d’éléments qui ont permis une catharsis des maux qui divisaient la société burkinabè. Un domaine important aussi est celui de la gouvernance et du leadership. Quoiqu’on dise, le pays des hommes intègres est reconnu pour la solidité de son administration, en tant que corps qui, même s’il n’est pas totalement indépendant du pouvoir politique, peut fonctionner de façon autonome.

Les ministres définissent et mettent en œuvre les programmes de leurs départements, bien entendu dans le cadre du Programme de celui que le peuple a élu. Il est aussi évident que chaque ministère essaie de mettre sur pied un système de prospectives destiné à mettre le pays à l’abri des surprises désagréables. Certes, tout ceci a été bâti sur des expériences douloureuses et même sur des erreurs, mais au moins il existe. Par ailleurs, dans la plupart des domaines, il y a des plans nationaux qui donnent des orientations globales, des lignes directrices qui permettent une certaine visibilité dans la conduite des politiques sectorielles du pays. Les systèmes de contrôle sont mis en place et de façon régulière, des réunions, comme par exemple l’assemblée générale des Sociétés d’Etat, sont organisées. Les Premiers ministres sont actifs et contrôlent le travail de leurs ministres.

En un mot comme en cent, le pays est gouverné. Certes, pour le développement du Burkina, le commentaire général pourrait être : peut mieux faire. En effet, les indicateurs du pays restent désespérément bas quant à la lutte contre la pauvreté. Il faut aussi reconnaître que dans un pays comme le Burkina, ce n’est pas le budget de l’Etat qui apportera une différence significative. Les 1 300 milliards de francs CFA ne représentent pas grand-chose face à l’ampleur des problèmes à solutionner. Mais justement, il faut savoir que des évènements comme ceux que le pays a vécus en début d’année portent forcément préjudice à l’élan de développement qui s’amorce. Il est évident que pendant un certain temps, notre pays connaîtra un ralentissement des investissements, donc des recettes directes de l’Etat comme le montre déjà le budget général de l’Etat pour l’année 2012. Il faut espérer que la situation sera de courte durée et que le Burkina ne rentrera pas en récession économique.

Il connaîtra probablement un ralentissement de sa croissance : on n’investit que dans un pays stable et non pas dans un pays qui détruit les infrastructures économiques. Sur le plan international, le Burkina Faso, passées les périodes de turbulence, a conquis une place enviable sur la scène internationale. Le pays s’est fait « sa place au soleil » dans le concert des Nations. L’un des acquis que la jeunesse du Burkina peut avoir du mal à comprendre, est la lutte acharnée des dirigeants et notamment de Blaise Compaoré pour que le Burkina, et partant l’homme burkinabè, retrouve son honneur et sa dignité.

Il n’en fut pas toujours ainsi et quelques aînés pourraient témoigner que dans les temps passés, il leur arrivait même de cacher volontairement leur identité pour ne pas avoir à expliquer laborieusement que la Haute-Volta ou le Burkina Faso n’était pas une rivière du Ghana ni une marque quelconque de fromage. Reconnaissons-le : la dignité a monté d’un cran et les Burkinabè n’ont plus honte de leur pays. Certes, feu Thomas Sankara, par son charisme, n’est pas étranger à cette mutation, mais reconnaissons que Blaise Compaoré y a aussi sa part non seulement par le rayonnement international qu’il a su cultiver, prenant ainsi une place importante en Afrique, mais aussi par un souci constant de donner une impulsion au développement économique du pays et de consolider l’Etat à tous les niveaux. On s’attend donc à ce qu’un tel pays ait des institutions assez fortes pour faire face à toutes les situations et régler ses problèmes institutionnels.

Les cadres d’expression existent mais ne sont pas assez adéquats pour faire face à toutes les situations. Un seul exemple : quelle perspective offre-t-on à un président burkinabè qui quitte le pouvoir conformément à la Constitution ? Quelles garanties lui donne-t-on qu’il ne sera pas harcelé pour le restant de sa vie par n’importe quel anachorète qui lui succéderait ? Quels sont les moyens d’un ancien président burkinabè de mener une autre vie décente après son passage à la présidence. Les exemples que nous avons eus ou qui sont sous nos yeux ne sont pas bien brillants. Et aussi : quelle garantie donne-t-on aux burkinabè que ce que l’on réclame aujourd’hui en terme de respect de la Constitution, ne sera pas remis sur le tapis avec un prochain président moins à cheval sur les principes ? Autant de questions non résolues qui, si elles ne le sont pas, ne permettront pas au Burkina Faso de connaître une transition constitutionnelle apaisée.

C’est sans doute la raison pour laquelle le président Compaoré a proposé un débat national sur les réformes politiques nécessaires pour ancrer définitivement le Burkina dans la démocratie. Les canadiens l’ont bien compris : pour faire un bon mariage, il faut au préalable régler les détails du divorce. Les burkinabè doivent apprendre à reconnaître les mérites de leurs dirigeants et leur donner quitus au moment opportun avec tous les honneurs dus à leur rang. C’est ainsi qu’on les empêchera aussi de s’accrocher au pouvoir parce qu’incertains pour leur avenir. Un petit pays comme le Burundi a réglé le problème : les anciens présidents comme Pierre Buyoya siègent au Sénat. Cela lui permet non seulement de continuer à rendre service à son pays, mais aussi à peser de son expérience sur le contenu de ses lois et décisions, tout en rendant service à la communauté africaine par ses nombreuses médiations en RDC, au Soudan, au Tchad, etc.

C’est la raison pour laquelle, au stade où le Burkina est parvenu, les appels intempestifs à la démission de dirigeants ne peuvent que ramener le pays à des situations de non droit préjudiciables au processus démocratique à consolider. Certes, tout le monde reconnaît que le respect de la Constitution en l’état, constituera une avancée importante pour notre démocratie à condition qu’on soit sûr que ceux qui succèderont appliqueront la règle. Alors, il faut en discuter. C’est là que les discussions engagées au niveau du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) prennent toute leur importance. Le boycott de ces assises par des composantes importantes de la société burkinabè cause un grand dommage au citoyen dont ces structures sont sensées défendre la vision et les positions. Il n’est pas trop tard : que les grosses pointures des partis politiques d’opposition et de la société civile s’engagent dans le débat.

Le débat sur l’article 37 ainsi que sur d’autres aspects importants de la vie institutionnelle de la nation est encore à venir. Et chacun devra alors prendre ses responsabilités. A cet égard, celles du président Compaoré est de savoir si au-delà de la légalité constitutionnelle (la révision de la Constitution dans les formes prescrites par la même Constitution n’est pas illégale), la décision de révision est légitime, c’est-à-dire en phase avec le sentiment profond de son peuple et surtout de voir son opportunité politique compte tenu de l’environnement national et international. Il faut laisser au temps et aux hommes le temps de la réflexion. En attendant, laissons Blaise Compaoré travailler pour le Burkina Faso et pour l’Afrique. Dans un Burkina Faso sur une pente de turbulence, où la tentation de se rendre soi-même justice, parce qu’on n’a plus peur de la puissance publique, prend de plus en plus corps, il y a lieu de repenser notre approche de la vie publique et de la démocratie. Et ne nous laissons pas distraire par les thuriféraires de l’ancienne puissance coloniale qui pratique maintenant la politique de « deux fers au feu » ou par les soi-disant états d’âme des âmes damnées de la françafrique.

A un titre ou à un autre, nous tirons tous des bénéfices de cette reconnaissance internationale du rôle majeur du Burkina dans la résolution des conflits africains, et du système démocratique en mouvement, ne serait-ce que parce que nous avons la liberté d’en discuter à loisir. Le Burkina Faso n’est pas un pays riche, comparé à d’autres qui ont des ressources naturelles conséquentes. Il nous appartient, par notre organisation collective, notre ardeur au travail, notre inventivité, en un mot, notre génie créateur, mais aussi par notre intégrité, de continuer à transformer petit à petit notre handicap de départ en atout. Alors, sachons raison garder pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

Ki Doulaye Corentin Kissan, Nayala Email : kidekissan@hotmail.com

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2011 à 10:58, par zaaka En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    Mr Ki, l’opposition a peut etre mal analysé la crise que vit le pays, mais vous vous avez encore plus mal analysé la situation que vit le Burkina.A se demander si vous vivez les memes réalités que nous ! On me dit que vous etes à l’étranger depuis longtemps.Je comprends votre myopie.Mais c’est une injure pour les burkinabè que de leur faire croire que votre champion Blaise Compaoré est paré de toutes les vertus et qu’ils devrainet le laisser continuer à piller notre pays pour son frère et sa belle mère, et tripatouiller notre constitution pour se maintenir à vie au pouvoir.Si des intellectuels comme vous tombez si bas dans la flagornerie, ou va ce pays ? J’avais du respect pour vous.Je suis déçu.

  • Le 28 octobre 2011 à 11:06 En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    Ce n’est pas ce genre de discours dont le peuple a besoin actuellement, cela s’apparente à un disque rayé.

    Comme l’a souligné le journaliste et écrivain ivoirien Venance Konan plusieurs fois récompensé par le prestigieux prix "Ebony", "le peuple burkinabè a soif de changement" il ne faut pas aller chercher à ailleurs.

  • Le 28 octobre 2011 à 11:22 En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    M Ki Doulaye Korentin, Nous ne reconnaissons plus le grand diplomate que vous êtes....
    Sur le fond de votre numéro que je qualifie légitimement de fantaisiste, il y a plus à respecter la constitution et l’article 37 (comme au Ghana, au Mali ou au Bénin) qui prohibent impérativement de briguer plus de deux mandats successifs.... De ce point de vue, et avec tout le respect qu’il se doit, rien n’empêchera le Président Blaise COMPAORE de se représenter en 2020. Et alors, si nous ne respectons pas cette règle, pourtant dite loi fondamentale, nous ne pourrions plus nous étonner que de simples citoyens refusent la suprématie de la puissance publique par des pillages et des viols.C’est aussi simple que ça. Et là, la françAfrique et autres "loubards" grincheux de BOURGI n’ont rien à voir avec le fonctionnement démocratique de nos institutions internes au Burkina Faso. Et de ce point de vue, étant de la majorité présidentielle, nous soutenons que l’opposition est tout à fait logique avec elle-même en refusant systématiquement de participer à ce qu’elle qualifie de "mascarade de CCRP". Il est regrettable que des citoyens aussi expérimentés de votre stature puissent prendre de telles positions aussi fantaisistes que rétrogrades. Nous avons besoin d’institutions fortes et pas d’hommes forts car les institutions restent alors que les hommes sont, par essence, mortels. Et je ne vois pas comment vous pourrez me contredire. Le Sage.

  • Le 28 octobre 2011 à 11:34 En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    M Ki Doulaye Korentin, Nous ne reconnaissons plus le grand diplomate que vous êtes....
    Sur le fond de votre numéro que je qualifie légitimement de fantaisiste, il y a plus à respecter la constitution et l’article 37 (comme au Ghana, au Mali ou au Bénin) qui prohibent impérativement de briguer plus de deux mandats successifs.... De ce point de vue, et avec tout le respect qu’il se doit, rien n’empêchera le Président Blaise COMPAORE de se représenter en 2020. Et alors, si nous ne respectons pas cette règle, pourtant dite loi fondamentale, nous ne pourrions plus nous étonner que de simples citoyens refusent la suprématie de la puissance publique par des pillages et des viols.C’est aussi simple que ça. Et là, la françAfrique et autres "loubards" grincheux de BOURGI n’ont rien à voir avec le fonctionnement démocratique de nos institutions internes au Burkina Faso. Et de ce point de vue, étant de la majorité présidentielle, nous soutenons que l’opposition est tout à fait logique avec elle-même en refusant systématiquement de participer à ce qu’elle qualifie de "mascarade de CCRP". Il est regrettable que des citoyens aussi expérimentés de votre stature puissent prendre de telles positions aussi fantaisistes que rétrogrades. Nous avons besoin d’institutions fortes et pas d’hommes forts car les institutions restent alors que les hommes sont, par essence, mortels. Et je ne vois pas comment vous pourrez me contredire. Le Sage.

  • Le 28 octobre 2011 à 11:34 En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    M Ki Doulaye Korentin, Nous ne reconnaissons plus le grand diplomate que vous êtes....
    Sur le fond de votre numéro que je qualifie légitimement de fantaisiste, il y a plus à respecter la constitution et l’article 37 (comme au Ghana, au Mali ou au Bénin) qui prohibent impérativement de briguer plus de deux mandats successifs.... De ce point de vue, et avec tout le respect qu’il se doit, rien n’empêchera le Président Blaise COMPAORE de se représenter en 2020. Et alors, si nous ne respectons pas cette règle, pourtant dite loi fondamentale, nous ne pourrions plus nous étonner que de simples citoyens refusent la suprématie de la puissance publique par des pillages et des viols.C’est aussi simple que ça. Et là, la françAfrique et autres "loubards" grincheux de BOURGI n’ont rien à voir avec le fonctionnement démocratique de nos institutions internes au Burkina Faso. Et de ce point de vue, étant de la majorité présidentielle, nous soutenons que l’opposition est tout à fait logique avec elle-même en refusant systématiquement de participer à ce qu’elle qualifie de "mascarade de CCRP". Il est regrettable que des citoyens aussi expérimentés de votre stature puissent prendre de telles positions aussi fantaisistes que rétrogrades. Nous avons besoin d’institutions fortes et pas d’hommes forts car les institutions restent alors que les hommes sont, par essence, mortels. Et je ne vois pas comment vous pourrez me contredire. Le Sage.

  • Le 28 octobre 2011 à 11:59, par LoiseauDeMinerve En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    Un autre samo curieusement court et réfléchissant comme Bongo. Naturellement c’est un adepte de son tonto de colonel pasteur et tous conjugent le verbe manger à ziniaré.
    Crois-tu que quand tu quitteras ton poste à l’ua il n’y aura personne de capable pour te remplacer ? Il y’an a de même mieux.

    Pauvres samos, faites pas croire que le gnantoro a bousié vos méninges.

  • Le 28 octobre 2011 à 12:44, par madi En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    je n’ai pas lu l’article de cet autre vuvuzela, mais qu’il sache une chose : mauvaise analyse de la crise par l’opposition ou pas, BC doit partir en 2015 ; nous voulons d’autres personnes pour diriger le Burkina, nous sommes lassés de sa présence depuis 1987 tout comme des M. KY Doulaye Corentin : vs devez allez bientôt vous reposer maintenant, l’histoire le lui revaudra de même que le peuple burkinabé

  • Le 28 octobre 2011 à 13:37, par nab En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    M. KI vous avez joué "un rôle" et non "votre rôle". Même ceux qui mangent dans le même plat du président COMPAORE comme toi ont reconnu qu’il y’avait trop d’écart entre les dirigeants et les dirigés.
    Vous faites l’éloge d’un homme et de son régime et vous croyez pouvoir tromper les burkinabès en appelant le Burkina pays des hommes intègres croyez vous que c’est avec ce régime que le Burkina a mérité ce nom ? Pensez vous que ce nom est toujours d’actualité ?
    De grâce laissez les habitants du pays réel dire ce qu’ils vivent et non vous qui suivez le pays sur "TV5" (pour vous dire à l’étranger).

  • Le 28 octobre 2011 à 14:34, par k En réponse à : BURKINA FASO : "L’opposition a mal analysé la crise que le pays a traversée en début 2011

    Blaise doit se debarasser de ces gens la sinon y’aura une autre crise plus grave

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