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Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

Publié le mercredi 26 octobre 2011 à 01h53min

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L’Institut national des sciences de la santé (INSSA) de Bobo-Dioulasso qui est la faculté où on forme les médecins est en crise. Parce que tout simplement, une trentaine d’étudiants, ayant obtenu une moyenne supérieure à 10 sur 20 sans note éliminatoire ont été contraints au redoublement. Pour une raison essentielle : le numerus clausus qui limite le nombre d’étudiants à admettre en deuxième année à trente seulement parce que le Centre hospitalier universitaire de Bobo (CHUSS) ne dispose pas d’assez de lits pour assurer un encadrement (stage qui représente 70% de la formation) à un nombre plus élevé. En clair, le CHUSS de Bobo-Dioulasso permet d’encadrer seulement trente étudiants et pas plus. Et ce depuis 2005.

En effet, depuis sa création en 2005, l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) à son propre siège. Soit 7 ans après, l’Institut national des sciences de la santé ne recrute que trente étudiants par an. L’hôpital Souro Sanou dont le nombre de lits étaient de 530 à la création de l’INSSA n’en dispose que de 490 aujourd’hui. Soit 40 lits en moins. Ce qui signifie en principe que le nombre d’étudiants de la première à la deuxième année doit diminuer. Quand on considère que ce nombre est toujours maintenu, on pourrait dire que la direction de l’INSSA et le CHUSS ont consenti des efforts, au-delà du numerus clausus. A priori, cela n’est pas bien grave.

La principale question dans cette histoire est que depuis sa création, l’INSSA n’a pas évolué dans le sens d’augmenter le nombre de ses étudiants de la première à la deuxième année. La direction explique cela par le fait que l’Etat qui devait construire un Centre hospitalier universitaire contigu à la Fac ne l’a toujours pas fait. Ce qui n’est pas normal dans la mesure où la construction de cette infrastructure fait partie du cahier des charges qui a conduit à la création de l’INSSA. A la décharge de l’Etat, on peut comprendre qu’il a investi depuis lors environ 800 millions de FCFA pour construire la Fac de médecine. Mais malheureusement, cela ne suffit pas. L’Hôpital Sourô Sanou qui devrait pouvoir résoudre le problème des stages, est en décrépitude. Rendant la question beaucoup plus complexe. Que faire donc face à une telle question ?

C’est là qu’intervient le président de l’Université polytechnique de Bobo qui pourrait être compris comme une manière de contraindre l’Etat à prendre ses responsabilités en créant les conditions pour non seulement permettre à l’INSSA d’augmenter ses effectifs, mais d’être aux yeux des partenaires cette Fac qui fait des efforts et qui de ce fait nécessite du soutien. En faisant augmenter le nombre des étudiants en première année, le président de l’Université avait sans doute son plan en tête. On permet à ceux qui remplissent les conditions de passage en deuxième année de passer et on demande à l’Etat de trouver les moyens pour leur formation. Avant tout, c’est l’Etat qui a créé la Fac de médecine de Bobo. C’est donc lui qui doit trouver les moyens.

En outre, on peut bien comprendre la position du doyen de la Fac parce les promesses qui lui ont déjà été faites n’ont toujours pas été tenues. Si bien qu’il se méfie de comprendre d’autres promesses au risque de se retrouver au moment venu seul à faire face à la situation. Ce qui est tout à fait normal pour un homme bien averti. Mais là où son intransigeance devrait trouver sa réponse, c’est au moment où le ministre des Enseignements secondaire et supérieur est venu ici à Bobo-Dioulasso le rencontrer avec d’autres acteurs impliqués pour dire devant tous que des solutions intermédiaires seront trouvées.

Dont entre autres le renforcement des capacités du CHUSS de Bobo qui trouvera là son salut ; la possibilité de renforcer les plateaux techniques des Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) ce qui pourrait être une aubaine pour ces centres mais aussi pour les populations etc. La solution des stages à Banfora est à écarter parce qu’elle n’est pas réaliste. L’important ici est que l’Etat tienne sa parole pour ne pas former des médecins au rabais. Au cas contraire, en temps opportun, la direction de l’INSSA et les enseignants pourraient prendre leurs responsabilités et l’opinion à témoin.

Les propositions faites par les enseignants sont l’idéal. Mais peuvent-elles être toutes remplies, tout de suite et maintenant ? Ce n’est pas évident. C’est pourquoi, il est préférable de s’asseoir, de trouver le juste milieu. Avant tout, il s’agit de former des médecins burkinabé en qualité et en quantité pour s’occuper de notre santé. Où se trouve donc le problème du moment où tout le monde veut la même chose ?

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du faso

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Vos commentaires

  • Le 26 octobre 2011 à 04:00 En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

    Heureusement que beaucoup d’articles avaient déjà abordé le problème de l’inssa sinon votre article n’apporte rien et meme sème la confusion.En fait on sait meme pas ce que vous racontez

  • Le 26 octobre 2011 à 09:03, par toutpetit En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

    ’’Où se trouve donc le problème du moment où tout le monde veut la même chose ?’’ Le probleme se trouve dans le respect des textes. Un jour je crois que sur ce site je lisais un article qui parlait de l’indiscipline de Burkinabes. Et vous pensez que de telles mesures prises par le President de l’UPB vont amener les etudiants a etre disciplines ? Non, bien au contraire. Ces etudiants qui se sont inscrits, connaissaient bien les statuts de l’INSSA avant de s’inscrire, ce ne sont pas des textes qu’on a ecrit en cours de route. Et ce n’est pas parce que le President de l’UPB va cree des problemes qu’on pourra les resoudre necessairement. Le probleme dans notre pays c’est qu’il ya des gens qui aiment creer des problemes aux autres puis apres ils viennent jouer au pompiers. On ne peut pas parler d’incivisme au Burkina quand le premier responsable devient un boulanger au gre de ces interets. Aujourd’hui a l’universite nos etudiants se comporte d’une maniere que je trouve a peine des mots pour qualifier ce comportements. Ils parlent tous le temps du respect des franchises universitaires, mais sont les 1er a les bafouer.Et en cela, ils sont aides par des gens parfois caches dans l’ombre. Dites moi Mme, si on continue avec ce laxisme au Burkina, pensez vous qu’on pourra un jour vivre dans ce pays ? Quand pour un oui ou pour un non, on veut changer les regles de depart, ou va t-on, si ce n’est tout droit dans le mur de l’anarchie. Et c’est la culture de l’anarchie que chaque jour nous cultivons devant notre porte. Si nous ne prenons garde, ce laxisme dans l’application de nos textes va nous conduire un jour dans une situation de non retour (je vous assure que tel n’est pas mon souhait). Si l’Etat ne prend pas ces responsabilites devant ce desordre que vit le BF depuis un certains tenps, je dirais meme si chaque Burkinabe ne prend pas ces responsabilites devant ce desordre, un jour on aura que nos yeux pour pleurer. Ailleurs ces genres de mesures existent, mais c’est pas pour autant qu’on crie a se rompre la gorge. La loi est dure mais c’est la loi et personnellement je suis tres decu du comportement du Pr Bolly. Burkinabe, ce a quoi nous voulons que notre pays ressemble demain, travaillons a cela aujourd’hui. Si voulons laisser un Etat morribond a nos enfants et petits enfants, continuons ainsi a defendre l’indefendable sinon changeons d’attidute. Vu la censure grandissante sur lefaso.net, je ne suis pas sur que ma reflexion paraisse, mais au moins webmasteurs,envoie a cette dame dans sa boite email ma tentative de reponse a sa question.

  • Le 26 octobre 2011 à 11:27, par Ruf En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

    Je pense la présidence de l’UPB est en grande partie responsable de ce qui se passe. Le président n’a fait que tirer sur les ficelles car avec le manteau politique et le manteau universitaire qu’il porte, il fallait peser sur la balance. Les étudiants ont été bien informé que le numérus clausus qui s’applique depuis l’ouverture de l’INSSA sera appliqué. Ainsi, comme toutes les autres promotions, on ne retiendra que les 30 meilleurs.
    Quand je vois le ministre des enseignements secondaire et universitaire ou le Premier Ministre se prononcer sur la question, ce sont vraiment des agissements politiques car ils parlent d’un sujet dont ils ne maîtrisent pas réellement la teneur car ils n’ont pas reçu la bonne information.

    Cherchons donc à préserver la qualité de la formation de nos médecins en réduisant le nombre si nécessité oblige au lieu de former des médecins-tueurs en grand nombre.
    Dans un domaine aussi sensible que la santé, il faut donc privilégier la qualité au détriment de la quantité.

  • Le 26 octobre 2011 à 12:35 En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

    « DECLARATION DES ETUDIANTS DE L’INSSA »

    L’Institut Supérieur des Sciences de la Santé (IN.S.SA) a été créé en 2005, et est le sixième institut de l’Université Polytechnique de Bobo. Depuis lors, le recrutement se faisait sur concours et généralement sur plus de 250 candidats 27 étaient reçus. A ces 27 on ajoutait 3 étrangers afin d’avoir 30 étudiants par promotion. Ce nombre réduit à 30 se justifie par l’impossibilité pour le Centre Hospitalier Universitaire Souro Sanou (CHUSS) d’accueillir un nombre plus élevé d’étudiants afin d’assurer une formation de qualité. Dans le cahier des charges de l’ouverture de l’INSSA, il a été demandé au gouvernement la construction d’un nouveau CHU sur le site de l’INSSA afin de créer un autre terrain de stage et augmenter l’effectif du recrutement.
    Notons que depuis l’arrivée du président de l’UPB, le Pr BOLY, sans attendre de remplir ce cahier des charges, s’acharne à augmenter unilatéralement l’effectif du recrutement sans concertation avec les responsables du CHU Sanou Souro chargés de l’encadrement hospitalier. Il avance la raison selon laquelle la demande de place en médecine est trop forte et qu’il est approché par les autorités dans ce sens. Mais à plusieurs reprises l’administration de l’INSSA lui a expliqué que le nombre de 30 est arrêté par une commission hospitalo-universitaire, sur la base des capacités d’accueil du CHUSS pour le stage hospitalier des étudiants.
    A la rentrée académique 2010-2011, le président de l’UPB fait changer le régime des études par le Conseil de la formation et de la vie universitaire (CFVU) afin de recruter 75 étudiants sur étude de dossiers au lieu des 30 que l’INSSA recrutait depuis 2005. Ce nouveau régime signé par lui-même prévoit que le passage de la première à la deuxième année est conditionné par le nombre de places disponibles pour le stage hospitalier qui débute en deuxième année. C’est ainsi que l’effectif de la sixième promotion est passé à 75 étudiants.
    Le communiqué pour le recrutement de la sixième promotion précisait clairement aux candidats de s’informer préalablement sur le régime particulier des études médicales et que le passage en deuxième année est conditionné par :
    - l’obtention d’une moyenne ≥10/20 toute note dans une matière <6 étant éliminatoire et la validation de tous les Travaux Pratiques,
    - le classement dans la limite des places disponibles pour le stage hospitalier.
    En début d’année universitaire 2010-2011, la délégation des étudiants à plusieurs reprises, a posé le problème de cette promotion à la direction de l’INSSA qui est toujours restée franche et claire sur la question : s’il y a lieu que la capacité d’accueil pour le stage augmente d’ici la fin de l’année on recrutera plus ; dans le cas contraire on s’en tiendra aux 30.Cela pour garantir un minimum de qualité dans la formation.
    En fin d’année universitaire 2010-2011, sans étonnement le jury de délibération proclame les résultats du concours de passage en deuxième année en conformité avec le nouveau régime des études à l’INSSA. Ainsi les 30 premiers étudiants sont admis en deuxième année.
    Durant la période des vacances, 30 autres étudiants ayant eu une moyenne ≥10/20 sans notes éliminatoires mais n’étant classés parmi les 30 premiers et soutenus par le président de l’UPB rencontrent le Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur et réclament leur passage en deuxième année bien qu’ayant été informés des conditions sus citées. Depuis lors, malgré les différentes rencontres et explications de la part de la direction de l’INSSA, mais aussi des autres étudiants, les 30 étudiants persistent dans leur revendication.
    Ce qui est paradoxal et même inquiétant c’est l’attitude des premières autorités qui apparemment soutiennent ces 30 étudiants dans l’irrespect des textes. Elles semblent s’aligner derrière le président BOLY pour saboter la formation des médecins à l’INSSA. Face à cette situation le reste des étudiants ne sauraient se taire et laisser faire. C’est pourquoi tous regroupés autour de la délégation en assemblée générale ont refusé d’être les complices de ce sabotage et déclarent :
    - qu’ils n’admettront aucun effectif exigé sans tenir compte des capacités réelles de formation garantissant un minimum de qualité.
    - qu’ils soutiennent entièrement l’administration de l’INSSA dans sa lutte pour la préservation de la qualité de la formation.
    - Appellent donc les autorités à bien s’informer afin de revoir leurs positions.
    En conformité avec les conclusions de l’assemblée générale des étudiants de l’INSSA tenue le 08 octobre 2011, et considérant que le Pr BOLY président de l’UPB est seul responsable de ces évènements :
    • en contraignant l’administration de l’INSSA à recruter 75 étudiants au mépris des conclusions de la commission paritaire hospitalo-universitaire et du conseil scientifique de l’INSSA ;
    • en ayant nourri des espoirs d’admission durant toute l’année pour tous les étudiants ayant une moyenne supérieure ou égale à 10/20 citons : « Les enfants bosser vous aller passer avec 10 de moyenne » au mépris du régime des études adopté par le CFVU (Conseil de Formation de la Vie Universitaire) et signé par lui-même ;
    • en persistant à vouloir recruter encore plus de 30 étudiants en PCEM1(Premier Cycle d’Etude Médicale 1) en cette rentrée 2011-2012, sans mesure d’accompagnements nonobstant la situation déjà complexe, toute chose qui contribue sans conteste à détériorer la qualité de la formation et à accentuer la crise à l’INSSA,
    Demandent aux autorités de relever le Pr BOLY de ses fonctions pour un retour à la paix à l’INSSA.
    Les étudiants demeurent disposés au dialogue en vue de trouver des solutions pratiques et applicables pour ne pas mettre en péril la qualité de la formation des 200 étudiants actuels et des générations à venir, à cause du refus de 30 étudiants de respecter les textes.

    Tous, ensemble pour une rentrée académique apaisée.

    La délégation générale des étudiants de l’INSSA.

    • Le 26 octobre 2011 à 16:05, par Pacco En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

      Adressez cette déclaration en mains propres au PM et organisez un sit-in pour faire savoir à l’opinion que 200 étudiants sont mobilisés contre les intérêts de quelques 30 autres étudiants. Comme nous sommes dans une période où toutes les révendications sont écoutées et jugées recevables,le PM vous écoutera. Il a donné raison à 30 étudiants au "nom de la paix sociale", il devrait en toute logique donner raison à 200 autres personnes pour la même raison.

  • Le 26 octobre 2011 à 16:40, par Lerebel En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

    Bonjour,
    "Où est le problème" Pour ma part en tant que syndiqué il n y a pas de problème sinon l’ANEB et les autres associations estudiantines seraient déjà montées au créneau. Néanmoins le problème est politique à entendre le MESS et le PM qui tous deux oublient la limitation des places en 2ème année pour une raison de strict minimum de qualité dans la formation et s’attardent sur une notion de moyenne qui est relative et de note éliminatoire qui est aussi relative. Combien de gens ont échoué à un test ou à un concours avec 16/20 de moyenne et plus ? Le MESS parle d’améliorer les conditions du CHUSS et des plateaux techniques des 2 CMA de Bobo c’est que pure duperie : Parle t-il en son nom ou est-il le porte parole du Ministre de la santé, ou coiffe-t-il son collègue de la santé ? Arrêtons la politique dans l’académique et la pédagogie. Enfin le problème c’est le président de l’UPB qui se croit fort politiquement et se croit au dessus de tous ses collègues je crois qu’il faut qu’il revienne sur terre où que ceux qui l’ont améné l’UPB l’ aide à avoir une sortie honorable. Pour terminer au lieu de continuer à écrire je propose un débat télé avec les différents acteurs de l’UPB et en particulier le Conseil Scientifique de l’UPB
    Bonne reception

  • Le 27 octobre 2011 à 02:04, par OUATTARA TANA En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

    J’ai suivi avec beaucoup d’interet les debats et echanges depuis l’avenement de la "soi disante"crise à INSSA de Bobo Dioulasso.Je m’en voudrais de ne pas réagir et apporter ma contribution à ces echanges car médecin et chirurgien urologue en formation, je mesure la gravité de se qui déroule actuellement à Bobo, mais constate avec amertume que cela n’emeuve personne.Certains meme ont poussé l’outrecuidance, jusqu’à proposer de former des médecins dans des CMA ou à former des "médecins tropicalisés".A eux je les souhaite d’etre soigné un jour par ces genres de "médecins".Je les prie d’arreter d’insulter l’intelligence des Burkinabé et cette propension de fouler au pieds les règles de jeu.C’est par de tel agissement que vous allez envoyer le pays à la perte.Comment comprendre que c’est la logique d’un médecin vétérinaire, n’ayant jamais été impliqué dans la formation d’un médecin, non au fait des questions de médecine humaine qui semble vous convenir à la place du Pr Guiguemdé, professeur Titulaire, Dr honoris causa de Bordeaux II.Je ne ferai pas l’insulte de vouloir presenter le Pr Guiguemdé.Demandez seulement à n’importe lequel médecin ou pharmacien formé au Burkina, il vous dira qui il est en terme d’intégrité et de compétence.
    J’avoue que j’ai été très decu du comportement du president de l’UPB et surtout de son entetement à contester la décision d’un jury d’examen, souverain par essence.Il argue d’avoir obtenu un diplome de la faculté de médecine XII, d’etre professeur titulaire,..et j’en passe.Qui il croit intimider avec ce cursus !Meme avec tous ces diplomes, il ne peut soigner que des animaux, pas des humains !
    Si c’etait à Paris XII ou n’importe quelle autre université qui se respecte, il devrait etre contraint purement et simplement à la demission.J’aimerais comprendre en tant que president de l’UPB, avait il promis à des étudiants de passer en classe supérieure ou bien parmis les 30 malheureux, y’ a t-il ses proches ?Y’ a- t-il des conflits d’interets derriere cette crise artificielle qu’il essaye de créer ?Sinon je ne m’explique pas du tout son entetement à faire ce passage en force.
    Souvent il m’arrive à me demander pourquoi les burkinabé ont cette folie ravageuse de detruire en clin d’oeil ce que d’autres ont passer leur temps à construire !Que le Pr BOLY se renseigne comment cette faculté a été portée sur les fonds baptismaux sous la volonté et de la perspicacité d’un seul homme:notre maitre, le Pr Guiguemdé.Pour terminer, je ne puis m’empecher d’appeler au sens de responsabilité du President de l’UPB et surtout du sens de la mesure du MESSRS, qui a fait une sortie très hasardeuse en s’exprimant sur cette situation et lui dire, qu’il n’y a pas de médecins formé à la burkinabé, ni à la française ; il y’a tout simplement des médecins formés.Je suis médecin formé au Burkina Faso, presentement en residanat parmi des médecins béninois, congolais, maliens, centrafricains ; j’en suis très fier et très heureux d’avoir croisé le chémin de ce médecin général, parasitologue, Pr Guiguemdé à l’Université de Ouagadougou à l’amphi DCEMI, un soir d’octobre 1995 ! un exemple d’intégrité et de compétence reconnu par tous.
    Dr OUATTARA T.A.
    Urology resident
    adamsouat1@hotmail.com

  • Le 27 octobre 2011 à 04:39, par OUATTARA TANA En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

    J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les débats et échanges depuis l’avènement de la "soi disante" crise à INSSA de Bobo-Dioulasso. Je m’en voudrais de ne pas réagir et apporter ma contribution à ces échanges car médecin et chirurgien urologue en formation, je mesure toute la gravité de se qui déroule actuellement à Bobo, mais constate avec amertume que cela n’émeuve personne.
    Les un et les autres ont assez rappelé le contexte et toutes les péripéties qui ont présidées à cette situation de blocage artificiel. Quelle éthique voulez vous inculquer à nos futurs toubibs en formation si vous amener un jury d’examen à se dédire. Aucune raison, aucun argumentaire sous prétexte de sauvegarder le climat social ne peut justifier la remise en cause d’un jury d’examen Messieurs le président de l’UPB, le MESSRS et le PM. Si vous doutez de ce que nous disons alors commettez l’irréparable en contraignant le directeur à admettre ces étudiants en deuxième année, et alors vous aurez ouvert la boite de pandore !.
    Ce sont ces genres de pratiques dont vous êtes habitués qui risquent de vous perdre et le pays avec .Voyez vous vous-même dans quel état vous avez mis ce pays ? Le règne de l’arbitraire, de l’incompétence, de la courte échelle ou la compétence n’est guère promûe. Je veux bien m’efforcer d’être impartial mais quel est le rationnel de l’argumentaire du président de l’UPB ? J’ai même lu à quelque part ou il semble dire que le nombre n’influence pas la qualité de la formation ! N’importe quel politicien de la petite semaine est capable de semer le doute chez nos concitoyens et faire admettre des étudiants en année supérieure. Franchissez ce rubicond et vous verrez ce qui adviendra de nos universités déjà très moribondes ; les étudiants décideront à la place de leurs maitres ! Certains même ont poussé l’outrecuidance, jusqu’à proposer de former des médecins dans des CMA ou à former des "médecins tropicalisés". A eux je les souhaite d’être soignés un jour par ces genres de "médecins". Je les prie d’arrêter d’insulter l’intelligence des Burkinabé et d’éviter cette propension de fouler aux pieds les règles de jeu. C’est par de tel agissement que vous allez envoyer le pays à la perte. Comment comprendre que c’est la logique d’un médecin vétérinaire, n’ayant jamais été impliqué dans la formation d’un médecin, non au fait des questions de médecine humaine qui semble vous convenir à la place du Pr Guiguemdé, professeur Titulaire, Dr honoris causa de Bordeaux II. Je ne ferai pas l’insulte de vouloir présenter le Pr Guiguemdé. Demandez seulement à n’importe lequel médecin ou pharmacien formé au Burkina, il vous dira qui il est en termes d’intégrité et de compétence.
    J’avoue que j’ai été très déçu du comportement du président de l’UPB et surtout de son entêtement à contester la décision d’un jury d’examen, souverain par essence. Il argue d’avoir obtenu un diplôme de la faculté de médecine Paris XII, d’être professeur titulaire, et j’en passe. Qui il croit intimider avec ce cursus ! Même avec tous ces diplômes, il ne peut soigner que des animaux, pas des humains !
    Moi aussi je suis titulaire d’un doctorat de l’université de Ouagadougou, d’un diplôme d’université de Paris VII-Didérot, de Paris -Versailles St Quentin en Yvelines, d’un certificat de l’université libre de Bruxelles et de l’Université d’Abomey Calavi .C’est la première fois de mon modeste parcours que j’observe ce genre de pratique de la part d’un président d’Université. Si c’était à Paris XII comme il le dit ou dans n’importe quelle autre université qui se respecte, il devrait être contraint purement et simplement à la démission. J’aimerais comprendre en tant que président de l’UPB, avait il promis à des étudiants de passer en classe supérieure ou bien parmi les 30 malheureux, y’ a t-il ses proches ? Y’ a- t-il des conflits d’intérêts derrière cette crise artificielle qu’il essaye de créer ? Sinon je ne m’explique pas du tout son entêtement à faire ce passage en force.
    Souvent il m’arrive à me demander pourquoi les burkinabé ont cette folie ravageuse de détruire en un clin d’œil ce que d’autres ont passé leur temps à construire ! Que le président de l’UPB se renseigne comment cette faculté a été portée sur les fonds baptismaux sous la volonté et de la perspicacité d’un seul homme : notre maitre, le Pr Guiguemdé. Pour terminer, je ne puis m’empêcher d’appeler au sens de responsabilité du Président de l’UPB et surtout du sens de la mesure du MESSRS, qui a fait une sortie très hasardeuse en s’exprimant sur cette situation et lui dire, qu’il n’y a pas de médecins formé à la burkinabé, ni à la française ; il y’a tout simplement des médecins formés. Je suis médecin formé au Burkina Faso, présentement en résidanat parmi des médecins béninois, congolais, maliens, centrafricains ; j’en suis très fier et très heureux d’avoir croisé le chemin de ce médecin général, parasitologue, Pr Guiguemdé à l’Université de Ouagadougou à l’amphi DCEMI, un soir d’octobre 1995 ! Un exemple d’intégrité et de compétence reconnu par tous. Aux trente futurs confrères qui ont été recalés, je ne nie pas leur courage et le travail abattu durant l’année passé mais ils n’ont été retenus dans le contingent, je les invite eux et leurs parents à se plier à la décision du jury et à reprendre les cours en première année et se remettre vite au travail. Enfin j’encourage notre maitre à garder son sang froid, et à ne pas céder sous la pression de ces fossoyeurs de l’excellence. Qu’il continue d’apporter son expertise et son savoir faire pour la formation des jeunes et le rayonnement de l’enseignement supérieur au Burkina.
    Un médecin formé au Burkina révolté
    Dr OUATTARA A.
    Urology resident
    adamsouat1@hotmail.com

  • Le 27 octobre 2011 à 19:26 En réponse à : Autant le dire… : INSSA, où se trouve donc le problème ?

    Mon cher OUATTARA, tu es vraiement fâché.
    Je suis de coeur avec toi et aussi d’accord avec ton analyse sur la question.
    T’inquiètes mon cher, nous allons faire dans un proche avenir, un pôle d’excellence, la fac de médecine de bobo.
    C’est depuis Paris, de la part de ton collègue et compagnon de bobo, fac de médecine ouaga.

    Dr SISSOKO

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