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Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

Publié le mercredi 26 octobre 2011 à 01h50min

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Je voudrais apporter ma contribution au débat. En effet, je suis médecin, formé à la faculté de médecine de Ouagadougou, à l’époque FSS (Faculté des sciences de la santé), promotion 1993. En fait, la formation de médecin beaucoup d’abnégation et de sacrifice de la part des étudiants et du corps enseignant. Les enseignants, du fait qu’ils sont hospitalo-universitaire cumule en réalité plusieurs fonctions (enseignants, praticiens hospitaliers et chercheur).

Pour la fonction d’enseignant, il est dans l’obligation de donner le savoir aux étudiants à la lumière des données récentes de la science, ce qui suppose, (une documentation riche, mais le hic est que nos universités n’offrent pas cette documentation)et des heures de préparation des cours, souvent tard dans la nuit.

Pour la fonction de praticiens hospitaliers, il est également dans l’obligation de fournir ces services de soins aux malades et aussi d’encadrer les étudiants sur le terrain de stage.
Pour la recherche, il est aussi dans l’obligation de faire des publications, permettant aux décideurs de prendre des mesures efficaces en matières de santé.

Donc, il faut comprendre, que ces tâches ne sont pas aisées. Imaginer un médecin, finir ses consultations ou ses intervention au bloc vers 14h, donner des cours jusqu’à 21h et préparer les prochains cours jusqu’à 3h ou 4h du matin et être le lendemain à l’hôpital ou à l’université à partir de 7h.

De ce fait, pour un meilleur suivi, il a été institué une évaluation tant théorique à la fac que pratique à l’hôpital.
Ce que beaucoup ignorent, c’est qu’un étudiant en médecine en fin de cycle, ne peut pas prétendre soutenir sa thèse de doctorat et présenter son serment, sans passer par une évaluation de l’ensemble de ces connaissances pratiques, c’est ce que qu’on appelle "EPREUVES CLINIQUES DE MALADE".

Ces épreuves se passent à l’hôpital devant un jury constitué de praticiens hospitalo-universitaires. Elles concernent les connaissances de l’étudiant dans tous les domaines de la médecine sans restriction. Je puisse vous assurer que les échecs ne sont pas rares. Donc pour vous dire qu’un médecin qui a son doctorat, n’est pas n’importe qui car connaissant bien le sérieux dans la formation au faso. Je puisse aussi vous assurer qu’étant de la promotion 93, j’ai toujours des camarades qui n’ont pas encore soutenu leur thèse car ils n’ont pas jusqu’à présent valider leurs épreuves cliniques.

Mes chers internautes, il faudra aussi comprendre une chose, ne confondez pas infirmiers et médecins. Les textes en matières de déontologie ne permettent pas à un infirmier de prescrire une ordonnance, c’est une faute grave, passible de peines d’emprisonnement et d’amende. Pourquoi dit-on "ORDONNANCE MEDICALE", c’est du français. La prescription d’une ordonnance est un ACTE MEDICAL qui engage la responsabilité du médecin.

Beaucoup sont dans l’erreur car aucun infirmier ne peut prétendre exécuter une tâche sans les consignes du médecin.
Dans notre pays, analphabétisme aidant, les gens confondent pas mal de chose. Pire, nos politiques se mettent dans ce jeu, mettant à dos la population contre les agents de santé.

Enfin, ce qu’il faut comprendre, pour une formation des médecin, le nombre compte. En effet, dans ma promotion en 1993, nous étions 248 en 1ere année et 60 ont été admis en 2ème année (numerus clausus oblige) et en fin de cycle, c’est à dire en 7ème année, nous n’étions que 54. Donc ce qui me permet de dire que nous n’avons été bien encadrés sur le terrain de stage, comme à la fac.

C’est depuis la refondation de l’université que les choses se sont "gâtées", il faut repenser tout à la base, révolutionner et donner des meilleures conditions de formation pour le bonheur de nos laborieuses et merveilleuses populations, ceci passe par le respect des textes en vigueur.

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Vos commentaires

  • Le 26 octobre 2011 à 09:38, par TRI En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

    Qu’est ce que voulez dire finalement ? Que vous êtes pour la limitation du nombre de places ? Et que les étudiants de bobo qui ont eu la moyenne sans note éliminatoire doivent être recalés ?
    Donc, un médecin dort seulement à 4h et se réveille à 6h (pour être au travail à 7h) ? Vous êtes sûr (vous étant médecin) que 2 heures de sommeil suffissent pour être efficace ? Je comprends maintenant les bavures dans nos hôpitaux et centres de santé. Et puis, vous les médecins, arrêter de croire que vous êtes les seuls à bosser dur, nous également (étant dans plusieurs domaines) on le fait, chacun sait ce qu’il fait, mais personne ne sait ce que l’autre fait.

    • Le 26 octobre 2011 à 19:44, par kmi En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

      slt tes propos envers les médecins sont teintés d’aigreur ! il n’a fait que prendre l’exemple des medecins hospitalo universitaire ! laisses les pauvres medecins tranquille, ils se cherchent. si toi tu trouves que tu bosses dur aussi c’est bien.

  • Le 26 octobre 2011 à 10:28, par S. Toure En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

    Merci pour votre contribution au débat. Je note que vous prétendez être médecin donc de formation universitaire cependant le texte que vous avez produit laisse beaucoup a désirer par les fautes qu’on y decelle. J espère que vos consultations sont au moins plus soignées et professionnelles et moins bâclées que le texte qui n’est pas d’un niveau universitaire.

    • Le 26 octobre 2011 à 15:29, par Lorenzo En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

      Je crois que c’est puéril, votre critique sur les fautes et tout ça. Personne n’a le français comme langue maternelle dans ce pays et cela ne saurait remettre en question les compétences qu’on peut avoir.Sans soutenir la médiocrité, je pense qu’il vaut mieux porter vos réactions sur le fond pour que la débat avance...si débat il y a

  • Le 26 octobre 2011 à 11:39, par Lorenzo En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

    Voila qui est clair et devrait remettre de l’ordre dans l’esprit de certains. 30 places et pas plus, c’est ce qui est convenu dans les textes. Arrêtons de forcer les choses. Je n’ai rien contre ces étudiants qui réclament, mais ils étaient bel et bien informés.Meme dans les pays développés, la fac de médecine, c’est "toujours" comme ça.Et c’est pas parce qu’ils ont suffisamment de médecins. Informez vous bien, vous saurez que meme s’ils sont mieux lotis que nous, ils en ont besoin, de médecins...

  • Le 26 octobre 2011 à 13:25, par tièkadiyé En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

    Quittez dans ça. Quand on veut enrichir un débat en tant que spécialiste, on ne se refugie pas derrière l’anonymat. Du blablabla tout ça. Montrez-moi un seul domaine où ça va au BF. Objectivement, je vous en prie. Votre promotion s’est retrouvée avec 50 médecins (pour faire simple) à la fin, soit. Si Bobo prend 30 et à la fin on a 25, OHG et DDG se retrouvent avec 10 chacun, on aura : 50+25+20= 95 (j’arrondis à 100) médecins chaque année. Et, il ne s’agit là, que de généralistes. Pour une population de 14 000 000 d’habitants, êtes-vous convaincus que l’on pourrait s’en sortir ?

    Moi je préfère mourir par l’incompétance d’un infirmier que de mourir par manque de médecin. D’ailleurs, combien de localités ont des médecins ? Mêmes de grandes communes comme Niangoloko qui ont les infrastructures déjà fonctionnelles et les moyens n’en ont pas.

    Aidez l’Etat à réaliser les objectifs de santé pour le maximum de burkinabè(pas pour tous d’abord)en dépassant votre ego surdimensionné. L’Etat ne peut tout offrir à la fois, car il ne peut tout faire à la fois. Que chacun se batte avec les moyens de bord, tout en revendiquant davantage d’efforts à ceux qui gèrent et qui prennent les décisions.

    Les textes, les normes, et le reste, c’est bien. Mais ça ne nous concerne pas ici au Faso. Nous on veut manger, se soigner, et travailler.

  • Le 26 octobre 2011 à 20:23 En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

    Voici quelque chose de véridique. Au faso, les gens se cantonnent sur la forme et non le fond des problème.
    Ce médecin n’a posé aucun problème, il n’a fait qu’expliquer ce que beaucoup ignorent.
    Pour ceux qui critiquent le français utilisé, d’après mon analyse, ce monsieur est d’une grandeur d’esprit et manie aussi bien la langue de molière. Il a utilisé des termes plus claires "terre à terre" pour se faire comprendre. Comprenez aussi qu’en matières de rédaction de textes sur un ordinateur, on arrive souvent à zapper certains mots.
    Je connais (j’ai été un de ses encadreurs au lycée et on a gardé contact après son Bac) très bien ce brillant médecin (je l’ai eu au téléphone et qu’il l’a fait un peu plus tard dans la nuit, après la préparation d’un article, donc un peu fatigué), son cursus est exceptionnel, du primaire au secondaire (et même au Bac)et à l’université. LE connaissant parfaitement, je puisse vous dire que ce monsieur est un poète, donc la maitrise du français est no comment. Souvent on est dans la difficulté de se faire comprendre en utilisant des mots hors de la portée de compréhension de bon nombre de citoyens, donc il faut trouver les mots "terre à terre" ;

  • Le 26 octobre 2011 à 21:14 En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

    Mr S. Touré. Sans abuser de votre aimable disponibilité et aussi avec toute ma sympathie, je voudrais vous signifier que je suis l’auteur de cet article. En fait, c’est après un long travail de rédaction de mes articles pour des publications, tard dans la nuit que je voulais un peu m’évader en lisant sur le net des informations concernant le Faso. C’est ainsi que je pense apporter ma contribution.
    Quand à ma formation universitaire et aussi professionnelle, je puisse vous dire, n’ayez crainte, je pense les remplir avec l’amour, la passion et la conscience la plus absolue.
    Pour des raisons de complexes de supériorité ou d’infériorité, j’ai toujours adopté un style permettant de me faire comprendre par la majorité de ceux qui ne maîtrisent pas les subtilités de la langue française. J’aime dire aux gens, ne soyons pas plus médicaux (termes techniques employés), utilisons un langage accessible dans la compréhension de tous. Seuls dans mes articles scientfiiques, j’essaye d’adopter un style "moliéresque" ou "Shakespeare". D’ailleurs, je rédige le plus souvent en anglais pour des revues internationales. Vous pouvez consulter des sites de publication d’articles médicaux et vous verrez la participation des médecins burkinabè, une fierté. Avez-vous une idée du taux de réussite des médecins burkinabè dans les différents concours d’agrégation ? renseignez-vous.
    Au fait, vous, qui à mes yeux, semble apprendre le français aux français de la France, selon vos propres mots Merci pour votre contribution au débat. Je note que vous prétendez être médecin donc de formation universitaire cependant le texte que vous avez produit laisse beaucoup a (à ?) désirer par les fautes qu’on y decelle. J espère que vos consultations sont au moins plus soignées et professionnelles et moins bâclées que le texte qui n’est pas d’un niveau universitaire. }
    Donc vous aussi, faites-vous des fautes de français ? (sourire)
    Cordialement

    • Le 27 octobre 2011 à 21:59, par ange En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

      Cher (e) médecin,
      Je voudrais apporter quelques réflexions à certaines parties de ton point de vue même si tu l’as rédigé tard dans la nuit (De toutes les façons ça ne constitue pas une excuse pour un médecin qui rédige des articles pour des revues internationales et même en anglais). Tu dis :
      1.« Pour la fonction de praticiens hospitaliers, il est également dans l’obligation de fournir ces services de soins aux malades et aussi d’encadrer les étudiants sur le terrain de stage. Pour la recherche, il est aussi dans l’obligation de faire des publications, permettant aux décideurs de prendre des mesures efficaces en matières de santé.
      Donc, il faut comprendre, que ces tâches ne sont pas aisées. Imaginer un médecin, finir ses consultations ou ses intervention au bloc vers 14h, donner des cours jusqu’à 21h et préparer les prochains cours jusqu’à 3h ou 4h du matin et être le lendemain à l’hôpital ou à l’université à partir de 7h. »

      Il y a une incohérence dans ce que tu dis : autant le médecin est surchargé, autant il ne pourra pas donner des cours corrects ni encore être efficace le lendemain matin à l’hôpital. S’il a une famille dans tout ça, comment va-t-il se débrouiller ? Il sera un mauvais père ou une mauvaise mère de famille. Ou bien tu es partisan aussi du cumul de fonctions dont semblent être doués les gens de la santé ?
      Pour des futurs médecins qui sortiront d’un tel enseignement assuré par quelqu’un qui est surement surmené, est-ce qu’on pourra dire qu’ils sont plus efficaces que les autres qui viennent de sortir du nouveau système où il n’y a pas de notes éliminatoires.
      Tu dis encore :
      2. « Donc pour vous dire qu’un médecin qui a son doctorat, n’est pas n’importe qui car connaissant bien le sérieux dans la formation au faso. »
      J’ai l’impression que le médecin au Burkina a un sérieux complexe. Son « Moi » est tellement au-devant de toute chose qu’il rencontre beaucoup de difficultés sur le terrain : il a horreur de la contradiction, c’est lui seul qui connait tout parce qu’il n’est pas n’importe qui, il regarde toujours le ciel en marchant avec la poitrine toujours bombée. Quand il regarde quelqu’un, il le voit toujours en bas de lui. Conséquence c’est toujours des querelles dans les services avec les infirmiers, dans les districts avec tout le monde et souvent entre eux c’est toujours des mesquineries.
      Il faut apprendre et vous mettre dans la tête que tout le monde sait déjà qu’avec un doctorat, tu n’es pas n’importe qui ! Si tu sais ça, tu n’as pas besoin de montrer que tu n’es pas n’importe qui. C’est comme enfoncer une porte déjà ouverte. Je comprends pourquoi, il ne veut pas qu’on forme beaucoup de médecins. S’ils sont en nombre réduit ils seront toujours « très occupés » et « demandés » partout, incontournables même. C’est dommage mais j’ai vu beaucoup de professeurs en médecine qui étaient très fiers d’être seuls dans leur domaine. Si ces professeurs t’enseignent et t’encadrent sur le terrain de stage, tu ne pourras que penser comme lui sans jamais te remettre en cause un jour. Il faut laisser on va former beaucoup de médecins ! Quand vous serez nombreux, cela va créer la concurrence et les médecins seront obligés de faire tout pour être parmi les meilleurs. On aura des médecins de qualité comme celui que tu penses être.
      Tu dis enfin :

      3. « Enfin, ce qu’il faut comprendre, pour une formation des médecins, le nombre compte. En effet, dans ma promotion en 1993, nous étions 248 en 1ere année et 60 ont été admis en 2ème année (numerus clausus oblige) et en fin de cycle, c’est à dire en 7ème année, nous n’étions que 54. Donc ce qui me permet de dire que nous n’avons été bien encadrés sur le terrain de stage, comme à la fac. »
      Je ne sais pas si nous avons la même compréhension du numerus clausus qui désigne un nombre fixe (nombre fermé en latin) d’étudiants par exemple admis chaque année. Le numerus clausus est règlementé. Je ne pense pas que c’est ce qui se passait en médecine. Je ne suis pas au courant d’un texte de ce genre parce que ça serait connu de tous à l’UO. C’est la sélection qui était surement dure lors des examens avec les notes éliminatoires. Tu pouvais redoubler avec la moyenne si tu avais une note éliminatoire. Ça ce n’est pas un numerus clausus. Les enseignants s’arrangeaient seulement pour contingenter les étudiants selon leur bon vouloir. J’ai appris que certains enseignants trouvaient leur plaisir en faisant échouer un certain nombre d’étudiants. Si bien que quand le nouveau médecin au Faso sort, c’est tout juste s’il n’est pas amorti déjà !
      Juste pour terminer et dire que le numerus clausus de Bobo a été mal pensé dès le début. Vous ne pouvez pas dire à quelqu’un dans un pays comme le nôtre où c’est un privilège presque de faire la médecine à cause de la durée et des contraintes, de payer beaucoup pour redoubler pendant ce temps le pays manque de médecins. Est-ce que tu connais actuellement le nombre d’habitants pour un médecin ? Essaye de trouver le chiffre pour 2010 et fais le rapport par rapport à 2000 et 2005. Comme tu écris des articles ça ne doit pas être difficile.
      Pour t’orienter un peu, si tu prends le rapport de la revue du secteur de la santé pour l’année 2009, tu trouveras qu’il y a un médecin pour 13 000 habitants (la norme de l’OMS est de 1 médecin pour 10 000 habitants), un infirmier pour 1945 habitants (la norme de l’OMS est de 1 infirmier pour 5 000 habitants). De plus, les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso regroupent à elles seules 53,7% des médecins, 57,3% des sages-femmes, 59% des pharmaciens et 33% des infirmiers toutes catégories confondues, alors qu’elles n’abritent qu’environ 10% de la population du pays.
      Avec une situation pareille, comment tu ne veux pas que les infirmiers prescrivent ? Vous ne voulez pas aller en brousse et vous ne voulez pas qu’on forme plus de médecins sous prétexte qu’ils ne seront pas de qualité. A cette allure, les infirmiers que vous semblez ne pas considérer prendre vos places sans que vous ne compreniez quelque chose. Prendre la place veut dire simplement que les patients iront plus facilement vers l’infirmier que vers le médecin qui est souvent inaccessible et qui exigence souvent que chaque malade passe d’abord chez l’infirmier avant de venir chez lui.
      Cher médecin réveillez-vous sinon vous serez surpris quand vous prendrez connaissance de la réalité. Plus vous serez nombreux plus vous aurez plus de poids ! La formation de médecin se poursuit sur le terrain et même avec les infirmiers on apprend. Il faut plutôt soutenir tes futurs collègues de Bobo qui ont réussi à retourner une situation qui était mal pensée et mal mise en œuvre depuis le début. Est-ce que la même situation s’observe à Saaba plus près de Ouaga ?

  • Le 28 octobre 2011 à 05:08 En réponse à : Réponse à l’article Crise à l’INSSA Bobo par un internaute

    Cultivez -vous monsieur le docteur. Personne ne detient le savoir qu’ il pourrait donner. Departisez - vous de la conceptuion bancaire du savoir ou on poiurraity deposer le savoir dan la tete de l’ apprenant comme le client depose l’ argent dans son compte qu’ il reclame a tout moment. Si vous etes docteur vraiment, cultuivez- vous davantage avant de vous lancer dans des debats de fond de ce genre. Vite, qu’ on revoie les curricula dans pour medecins si tant est qu’ il est vrai que cet auteur est medecin. Il pue l’ esprit carre et sur de lui en tant que "docteur". Arrete de regarder les autres d’ en haut. ce copmplexe devait etre fini, du moins pour les ames raisonnables.

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