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Autant le dire… : Vous au moins vous avez osé !

Publié le vendredi 21 octobre 2011 à 02h26min

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Le faso.net, qui apparaît comme la première tribune burkinabé en ligne a fêté le 19 octobre son huitième anniversaire. A l’occasion, il a sans doute reçu beaucoup de messages d’encouragement, de félicitation. En même temps, certains internautes en ont profité pour le « fouetter » comme on dit dans notre jargon. C’est de bonne guerre mais ce dont lefaso.net doit être fier, c’est d’avoir osé, c’est d’avoir donné un espace à quelqu’un pour le « fouetter ». Il n’y a pas assez de gens suffisamment courageux pour l’accepter. Ce dont il doit être également fier, c’est ces nombreux messages de Burkinabé ou non, de l’intérieur comme de l’extérieur, qui ont avoué qu’il est la première source d’information à laquelle ils recourent tous les matins.

En tout cas pour ce qui concerne les informations sur le Burkina Faso. Dont il porte très loin le nom.
En vérité, le monde est ainsi fait. Il y en a qui travaillent, qui libèrent leur génie créateur, font au moins quelque chose. Puis, il y en a qui ne font rien. Ils ne savent rien d’autres que de passer leur temps à décourager, médire et à pourfendre les initiatives des autres. Si on devait tenir compte de ces gens qui, heureusement ne sont pas les plus nombreux, personne ne ferait rien. C’est pourquoi, il faut toujours faire quelque chose. Quand on échoue, il faut avoir le courage de reprendre et surtout de persévérer. Lefaso.net est entré dans les habitudes des lecteurs en ligne. C’est une avancée notable.

Vous avez vu quand le Premier ministre a fait l’état de la nation, le lendemain, des gens ont dit qu’il n’a rien fait. Mais ce n’est pas pour autant qu’il a démissionné, ce n’est pas pour autant qu’il s’est découragé. Au contraire, et c’est ce que nous croyons, il en a bien pris bonnes notes et s’est sans doute résolument engagé à faire mieux. Car, il le sait très bien, il est attendu pour son discours de politique générale.
Blaise Compaoré, qui a passé une trentaine d’années de sa vie consacrée à son pays reçoit tous les matins les « ingratitudes » de certains de ses compatriotes qui estiment qu’il n’a rien fait pour le pays. Alors que si les mêmes étaient là où il est, peut-être qu’ils n’auraient pas fait mieux. Qu’on le veuille ou non, il a fait ce qu’il a pu pour son pays.

Le Burkina Faso qui était très peu connu sur le plan international est aujourd’hui devenu une plaque tournante où ont convergé et continuent de converger tous ceux qui sont à la recherche de la paix, de la tranquillité. On ne l’indique plus, le Burkina Faso en faisant référence au Ghana, au Nigeria ou encore à la Côte d’ivoire ou même au Liberia. Tout est une question de temps, de génération et de ressources. Mais, une fois de plus, ce dont il faut être fier, c’est avoir la conscience tranquille parce qu’on a osé quelque chose pour soi-même, mais également pour son pays. Tout le reste, c’est du bruit.

Dans le mouvement Lions, on enseigne aux membres qu’on ne devient pas quelqu’un tant qu’on n’apprend pas à faire quelque chose pour quelqu’un. Autrement, on n’a pas besoin de disposer de moyens colossaux pour venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Plus clairement, c’est une invite pour que chacun dans sa vie, fasse au moins quelque chose qui rapporte, ne serait-ce que de la satisfaction pour lui d’abord et ensuite pour les autres.

Notre confrère Le Pays a fêté ses vingt ans il y a quelques semaines. C’est une prouesse d’avoir, dans un contexte aussi difficile que celui de nos pays, publié pendant vingt ans un journal, de surcroit un quotidien. C’est un mérite d’avoir offert autant de pages, d’avoir contribué autant à l’expression plurielle et démocratique pendant vingt ans. Toute modestie mise à part, il faut saluer ces exemples et surtout les encourager. Car, ça fait école.

Tiens, j’oubliais. Le quotidien bobolais, L’Express du Faso que vous tenez entre les mains a soufflé hier 20 octobre sur ses 13 bougies. Très longues, mais courtes années au cours desquelles, il a lui aussi fait ce qu’il a pu. Pour accompagner le Faso dans sa marche vers un bonheur partagé.

Dabaoué Audrianne KANI

L’express du faso

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Vos commentaires

  • Le 21 octobre 2011 à 03:58, par Nongodo du Faso En réponse à : Autant le dire… : Vous au moins vous avez osé !

    Cettte journaliste zélée commence à m’agacer. Elle est d’une arogance doublée d’un mepris de l’intelligence de ceux qui osent critiquer l’action gouvernementale que ca commence à me taper les nerfs. Tous les articles "bidons" portent sa signature. Qui est-elle meme ?

    • Le 21 octobre 2011 à 13:44, par zinta En réponse à : Autant le dire… : Vous au moins vous avez osé !

      Vous allez vous énerver davantage, tant que vous n’allez pas apprendre à vous maitriser et à considérer que les autres ont le droit de penser autrement que vous. Ayez un peu le sens du discernement et de la raison. Si vous êtes contre le gouvernemùent, allez-y le lui dire. Mais ne demandez pas aux autres d’être forcément comme vous.

    • Le 21 octobre 2011 à 21:27, par Ahouseny En réponse à : Autant le dire… : Vous au moins vous avez osé ! OUI, Cyriaque a osé. Merci à toi

      Bonjour,
      Je repète : AU reveil, je m’empresse pour lire les alertes de lefaso.net. C’est ma source première d’info sur le Burkina.
      Je dis tout simplement, MERCI et Bravo pour ce travail.

      Je suis fier d’avoir lefaso.net comme page d’accueil sur mon smartphone.

      Bonne continuation.

      Répondre à ce message

  • Le 21 octobre 2011 à 09:39, par askiasanou En réponse à : Autant le dire… : Vous au moins vous avez osé !

    Bravo et Bon courage à lefaso.net et à l’Express du Faso. Encore merci pour les efforts fournis pour informer les burkinabé et les non burkinabé ; pour ne pas dire le monde entier. Tous nos encouragements !

  • Le 21 octobre 2011 à 13:17, par Beurk En réponse à : Autant le dire… : Vous au moins vous avez osé !

    Mieux vaut tard que jamais,je présente mes voeux les meilleurs à fasonet et incontestablement vous faites oeuvre utile même si le site n’est pas assez interactif et que la censure est aussi récurrente.Bon vent à fasonet.Alors mme Kani,ainsi ainsi fasonet,je ne crois pas qu’il m’a offert un fouet pour se faire fouetter comme le prétend votre blablatisme.Aussi ce que vous oubliez,c’est que quand on critique quelqu’un,c’est parcequ’on le connait et pour le connaître,il faut l’aimer,l’apprécier.Donc s’il y a des critiques,c’est parceque les Burkinabè de l’intérieur et surtout de l’extérieur aiment leur fasonet et il souhaiteraient qu’il soit encore plus performant.Par contre quant à vous mme Kani,je n’oserai même pas vous critiquer parceque cela serait une vraie perte de temps.Avec vos articles souvent obtus,vous vous écartez très souvent du journalisme pour emprunter le chemin boueux de la politique partisane.C’est ainsi que chaque fois que je tombe sur vos écrits,j’ai l’impression de lire un point de presse du porte parole du gouverment par ailleurs ministre de la communication,monsieur Alain Traoré.C’est dire que fasonet n’a pas intérêt à écouter des gens comme mme Kani sinon ils vous mèneront à la tombe

  • Le 21 octobre 2011 à 14:07, par Elco En réponse à : Autant le dire… : Vous au moins vous avez osé !

    Tout d’abord joyeux anniversaire à fasonet et mes V de progrès.Je salue l’opportunité que nous donne votre tribune de réagir sur des questions d’interet général voir stratégique(developpement économique,gouvernance...).Toutefois je vous exorte à redoubler d’efforts pour la mise à jour de votre site et la dynamique de l’information ;Il faut aussi revoir la fluidité de votre reseau.Quand aux journalistes soyeux professionnels et eviter de vouloir nous imposer vos points de vue souvent passionnels !!!
    Merci

  • Le 21 octobre 2011 à 17:00, par simpos En réponse à : Autant le dire… : Vous au moins vous avez osé !

    Non mais Zinta tu es un grand. Belle replique a cette kyrielle de vauriens qui ne savent rien faire d’autres que de parler mal de ceux qui travaillent. Vous pensez que tout le monde doit avoir des idées noires et optus comme vous ? Que nenni.

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