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Attaques contre l’aviation civile : L’aéroport international de Ouagadougou se dote de moyens de riposte

Publié le jeudi 20 octobre 2011 à 00h39min

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Il s’est tenu le mardi 18 octobre 2011, à Ouagadougou, un point de presse relatif à l’exercice de gestion de crise en sûreté de l’aviation civile, dénommé "EXOGA2". Ladite conférence a eu lieu, en présence du chef de l’équipe de gestion de crise, le général Gilbert Diendéré.

Le jeudi 13 octobre 2011, s’est déroulé à l’aéroport international de Ouagadougou, un exercice de gestion de crise en sûreté de l’aviation civile. La tenue du point de presse le mardi 18 octobre 2011 à Ouagadougou, visait à échanger avec les journalistes sur cet exercice de gestion de crise. Cet exercice a été organisé dans le cadre de la mise aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et la certification de l’aéroport international de Ouagadougou.

La réalisation de cet exercice, deuxième du genre après celui de 2006, s’est faite avec l’appui de la Banque mondiale, à travers le Projet de sécurité et de sûreté du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre (PSSTAOC), à en croire les organisateurs. Pour le directeur général de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), Issouf Traoré, l’exercice de gestion de crise est une mise à l’épreuve du plan de mesure d’urgence conçu pour riposter à un acte d’intervention illicite survenant sur un aéroport.

Les questions des hommes des médias ont porté sur le pourquoi de cet exercice de gestion de crise, son déroulement et les enseignements tirés dudit exercice.
"L’organisation de cet exercice s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions correctrices, issu de recommandations de l’audit OACI de sûreté en 2006, qui préconise la révision du plan de mesures d’urgence de l’aéroport de Ouagadougou", a expliqué Issouf Traoré .Le but de cet exercice est, selon lui, de traiter essentiellement de la réaction générale des différents partenaires appelés à intervenir dans la chaîne de commandement.

A l’entendre, dans cet exercice de gestion de crise en sûreté de l’aviation civile, "EXOGA2", il a été question d’un scénario élaboré par le personnel de planification de l’exercice, qui a débuté par une prise d’otage au salon VIP ministériel. Il note cependant, que la mise en œuvre de l’ensemble du scénario qui devrait durer 3 heures, a été écourtée en raison d’une intervention armée. Pour ce qui est des raisons de cette intervention, l’ensemble des conférenciers ont souligné que la confidentialité dans le domaine de la sûreté ne leur permet pas d’en parler. Toutefois, ils indiquent que cet exercice qui constitue avant tout, un jeu, a permis de tirer un certain nombre d’enseignements fort utiles pour les acteurs qui participent à la sûreté de l’aviation civile au Burkina Faso.

Le chef de l’équipe de gestion de crise, le général Gilbert Diendéré, a mentionné la nécessité de multiplier ces genres d’exercices, afin qu’ils soient réguliers pour mieux préparer les personnes œuvrant à la sûreté dans le domaine de l’aviation.
Abondant dans le même sens que Issouf Traoré, il a reconnu que s’il n’est pas possible d’empêcher de commettre un acte d’intervention illicite, il n’en demeure pas moins vrai que l’on puisse réduire les conséquences néfastes de ces actes. Et cela, à travers une organisation efficace et efficiente de la riposte.

Pour répondre à la préoccupation des hommes des médias désireux de savoir pourquoi l’EXOGA2 a mis cinq ans avant de se tenir pour une deuxième fois, le consultant. Jean Martin a expliqué qu’il s’agit d’une question de temps et de moyens pour mener à bien un tel projet.

Vamoussa OUATTARA & Zalissa SORE

Sidwaya

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