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CEDEAO : Toujours pas de président pour la Commission

Publié le jeudi 20 octobre 2011 à 00h38min

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Le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la répartition des postes au sein de l’institution qui a eu lieu à Abuja le mardi 18 octobre n’a pu trouver un élu pour la présidence de la Commission. On se rappelle que la participation de Blaise Compaoré qui y avait été annoncée a été annulée à la dernière minute.

Un comité ad’hoc présidé par le président sierra-leonais, Ernest Bai Koroma, devait fixer les règles pour la rotation des postes au sein de l’institution. Il ressort de son rapport que deux pays, le Benin et le Burkina Faso sont éligibles au poste de président de la Commission de la CEDEAO qui est actuellement détenu par le Ghana.

Sur le choix définitif, il n’y a pas eu d’accord, le Burkina qui soutient la candidature de l’ambassadeur Kadré Désiré Ouédraogo au poste depuis quelques années déjà, ayant maintenu sa prétention.

Les deux pays ont été appelés à se rapprocher pour trouver un terrain d’entente. Par contre la vice-présidence de l’institution actuellement occupée par notre compatriote Jean-de Dieu SOMDA a été attribuée au Liberia.

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Vos commentaires

  • Le 19 octobre 2011 à 21:35, par Malick En réponse à : CEDEAO : Toujours pas de président pour la Commission

    Je crois que nous avons cette qualité à détruire tout ce qui marche relativement bien.
    A cause d’une impossible entente entre le Niger et le Sénégal, Soumaïla Cissé est obligé de jouer les prolongations à la tête de l’Uemoa. Ce qui n’est pas sans conséquences négatives pour cette union qui est un modèle de réussite. Ayant déjà occupé la présidence de l’Uemoa avec un bilan loin d’avoir satisfait, je pense que le Sénégal pourrait désister, dans l’intérêt de l’Union.

    La CEDEAO, malgré sa lourdeur, a des résultats. Il suffit de faire un tour en Afrique centrale et l’on est édifié. Et voilà que là encore, les chefs d’Etats s’entendent pour tout bloquer. Actuellement, ce sont les Nigerians qui profitent pour multiplier la présence de leurs cadres dans cette institution.

    Ni l’Uemoa, ni la CEDEAO n’est la Belgique, capable de fonctionner sans tête. Vivement donc que les gens se réveillent.

  • Le 20 octobre 2011 à 10:02, par S. DIOP En réponse à : CEDEAO : Toujours pas de président pour la Commission

    Il faut pour éviter ces situations regretables que les états se dotent de système de designation des responsables qui ne souffre pas d’amiguité. Le consensus comme mode de designation ne peut que conduire à ces situations malheureuses. Au FMI à la BM à la BAD à l’ASECNA il n’y a pas de consensus : on passe au vote et le sufrage des urnes s’impose à tous. Pourquoi ne pas proceder ainsi quand on aspire à la democratie ? A defaut, au cas ou l’acsession au poste doit être tournant il faut l’appliquer par odre alphabetique en prenant le soin de sauter au premier tour de rotation alphabetique les pays qui ont dejà beneficié du poste : à la commission de l’UEMOA le Sénégal et le Mali ayant dejà exercé la présidence seraient disqualifiés et devraient attendre la seconde rotation de l’ordre alphabetique. Idem pour la CDEAO : Ghana, Guinée Conakry, (j’en oublie).. diqualifiés juqu’à la prochaine rotation. Avec la multiplication des organisations sous-régionales il y’a lieu que le mode de designation de chaque organisation soit claire sans interference avec celui des autres sinon on ne se retrouvera pas : ainsi un même pays pourrait se retrouver à la tête de 2 organisations si célà decoule des règles édictées. Ainsi on ne vivra plus la situation des monstres sans tête.

  • Le 20 octobre 2011 à 12:52, par Yakka En réponse à : CEDEAO : Toujours pas de président pour la Commission

    A l’intention de la presse. Le Sommet n’a pas eu lieu à Lagos, mais à Abuja.
    Merci.

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