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Autant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

Publié le mardi 18 octobre 2011 à 02h32min

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Le Conseil consultatif sur les reformes politiques et institutionnelles se décentralise à partir d’aujourd’hui dans les treize régions du Burkina. Pour recueillir les propositions, les suggestions et les amendements des populations à la base. Afin d’envisager des reformes beaucoup plus démocratiques auxquelles tout le monde aura pris part. C’est pourquoi, quand bien même il faut respecter le boycott prôné par des partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile, il faut le déplorer. Car, pour une fois, non pas à travers un référendum, les Burkinabè sont appelés à se prononcer directement sur des reformes politiques et institutionnelles qui touchent directement à leurs conditions de vie dans une communauté.

Une belle occasion, en même temps qu’une belle tribune pour contribuer à la consolidation de l’Etat de droit dans son pays. Malheureusement, certains Burkinabé, pour des raisons qui leurs sont propres ont décidé de travailler autrement. L’essentiel et le plus important est que tout cela concourt à l’enracinement de la démocratie, de la gouvernance politique et économique.

Car en effet, si tous les Burkinabé sont unanimes qu’après une vingtaine d’année d’exercice de la démocratie dans notre pays, il fallait faire une halte, regarder dans le rétroviseur et projeter l’avenir, la forme ne devrait pas trop l’emporter sur le fond. Puisque, tout compte fait, il y a des points de convergence sur lesquels tout le monde s’accorde. En dehors du CCRP. C’est le cas par exemple des reformes judiciaires ; de l’équilibre des pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif ; c’est aussi la création d’un Senat et la gouvernance électorale. Ce sont des questions si importantes que les noyer dans le seul article 37 pour justifier sa non-participation, pour lequel d’ailleurs il n’y a pas de consensus, c’est refuser tout simplement de participer à la construction de la démocratie dans son propre pays.

Dans tous les cas, il est loisible à ceux qui veulent participer de le faire. Et à ceux qui ne le veulent pas, de ne pas le faire également. Mais, un homme politique a dit : « il ne faut pas se leurrer, car on ne reviendra pas sur ce qui sera fait ». A le comprendre, les conclusions de ces assises apparaissent comme des avancées démocratiques sur lesquelles, il ne sera pas question de revenir immédiatement. Est-ce que les autres l’entendent de cette oreille ?

Ce qui parait important, est que les participants fassent un travail à tout point de vue irréprochable. Autrement, il ne faudra pas que dans leurs propositions, suggestions et amendements, ils donnent raison à ceux qui ont décidé le boycott. Plus clairement, il revient à faire en sorte que les conclusions qui sortiront de ces assises soient des conclusions qui reflètent effectivement les préoccupations du plus grand nombre de Burkinabé. Et qu’elles aient été faites en toute connaissance de cause, sans pression et sans aucun calcul purement politicien. Car en fait, en filigrane, les boycotteurs voudraient bien expliquer leur décision de boycott par le fait que les conclusions pourraient être tout simplement politiciennes dans le seul but de confisquer le pouvoir entre les mains d’un seul individu. A savoir Blaise Compaoré.

Bobo-Dioulasso qui accueille la cérémonie officielle nationale d’ouverture de ces consultations au niveau régional, va une fois de plus inscrire son nom dans l’histoire politique de notre pays. C’est pourquoi, il faudra une participation responsable, bien adaptée pour assurer à notre pays, un avenir politique, démocratique certain.

Dabaoué Audrianne KANI

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 18 octobre 2011 à 04:41, par Nongodo du Faso En réponse à : Autant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

    Bobo n’a pas besoin de ca. Bobo a besoin de developpement economique pas de blablabla. Comme on le dit "malgre la longueur de la nuit le jour arrivera"

  • Le 18 octobre 2011 à 05:32 En réponse à : Autant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

    quand la naïveté et la mauvaise foi se télescopent,on ne sait plus s’il faut en rire ou pleurer parceque à lire ce journaliste,les prétendues réformes du ccrp feront le bonheur des Burkinabè mais il oublie de souligner que ça sera pour le bonheur d’une infime minorité des Burkinabè à savoir les politiciens.en tout cas je persiste et signe que je vois pas l’intérêt de la création d’un sénat au Faso si ce n’est pour caser des politiciens grassement payés sur le dos des contribuables et c’est un exemple par tant d’autres.alors pour moi,le ccrp est une forme d’escroquerie intellectuelle pour faire croire que les réformes préconisées vont dans l’intérêt supérieur du peuple,ce qui est totalement inexact

  • Le 18 octobre 2011 à 10:13 En réponse à : Autant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

    vous êtes trop partisane et article est truffé de fautes

  • Le 18 octobre 2011 à 12:51, par Metapri En réponse à : Autant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

    Je suis confus quand je lis de tels articles qui ne font pas de l’analyse mais du verbiage ronflant. A commencer par le titre " Autant le dire..." Je pense que le journaliste doit faire l’effort de trouver autre chose, chaque jour c’est le même plat froid et sans personnalité qui nous est servi, de grâce, un petit effort d’écriture. Quand au fond, il est intéressant de faire une analyse croisée des deux positions, sans être politologue, je pense que chaque camp a donné les raisons profondes de son attitude et cela peut ou non se justifier. Pourquoi vouloir coute que coute innover ? quand les recommandations du collège des sages n’a pas connu un début d’application ? Madame KANI, conseiller bien votre candidat de respecter son peuple, il tient sa légitimité de nous.

  • Le 18 octobre 2011 à 13:20, par ladji En réponse à : Autant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

    il faut que les internautes comprennent que les journalistes ouvrent souvent les débats. Ce sont des hommes comme tout le monde et n’ont pas le monopole de la vérité ou encore des analyses. C’est pourquoi il faut relativer souvent les critiques à leur endroit. surtout critiquer le papier et nont la personne qui l’a écrit, personnellement. Je pense que c’est souvent bien indécent de s’en prendre comme certains le font à des gens qui, quoi qu’on dise nous permettent tous les jours de lire et de donner nos points de vue. Je crois bien que le forum est plutot un espace d’échanges et non d’attaques personnalisées. Ces attaques peuvent se régeler ailleurs.

  • Le 18 octobre 2011 à 13:21 En réponse à : Autant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

    Le CCRP c’est de la mascarade. Comment peut on laisser passer des idées comme l’augmentation du nombre de deputés et la création d’un sénat. c sont des idées saugrenues. Je ne sais pas s’ils prennent les gens pour des idiots. Certains députés sont là pour voter mécaniquement des lois bidon comme la TDC !!

  • Le 18 octobre 2011 à 13:41, par Tiéba En réponse à : aAutant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

    Messieurs, la politique de la chaise vide n’a jamais payé ; je ne suis ni du pouvoir en place, encore moins de l’opposition, mais un simple citoyen qui aime son pays et qui ne voudrait pas voir des pyromanes de tout bord le réduire en cendres. Que les gens fassent une coalition digne de ce nom pour contrecarrer ces réformes en y participant au lieu de crier leur incapacité à s’unir. La chair à canon que vous utilisez souvent, c’est fini. On a tout compris !

    • Le 18 octobre 2011 à 19:05 En réponse à : aAutant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

      Vaut mieux la politique de la chaise vide que la politique de la chaise pleine où tout le monde se précipite pour passer à la caisse.Tiéba,dis moi a quoi sert un tel débat ?je veux savoir ta position stp
      Ils ont fait leur ccrp,il y a eu des points consensuels et des points non consensuels.Maintenant qu’est ce qu’il recherche encore à faire des assises régionales et ensuite des assises nationales ?C’est pour nous jouer du djembé sans fin parcequ’il ne peut jamais y avoir d’unanimité dans ce genre de débat national.Meme le plus grand mathématicien du monde n’arrivera jamais à faire converger des opinions de la population burkinabè.Alors il cherche quoi avec leurs assises de meeeeeerde ?A divertir le peuple.C’est tout

  • Le 18 octobre 2011 à 22:43 En réponse à : Autant le dire… : Reformes politiques et institutionnelles :Pour un Burkina plus démocratique

    Combien de fois il faut ruser avec le peuple ? Vous ne faites pas du journalisme mais du clientelisme ;

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