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Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

Publié le mercredi 5 octobre 2011 à 02h53min

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C’est inquiétant ! Il ne se passe pas un seul jour, sans que les populations ne posent un acte d’incivisme et de taille. Au mois de septembre 2011, trois faits marquants ont attiré notre attention. Un médecin du CMA du secteur N°21 de Bobo-Dioulasso a eu maille à partir avec le fils d’une patiente qui trouvait que le praticien prenait trop de temps avec un autre malade que sa mère. A Sidéradougou (65 km de Banfora), une infirmière a été giflée par un enseignant, parent d’un malade, parce qu’elle était dans les toilettes, alors que les patients l’attendaient. Comme si le personnel soignant n’éprouvait pas de besoins naturels !

On se demande si un tel enseignant peut être un bon exemple pour les enfants de sa classe. Ces faits qui semblent anodins, ajoutés à la mutinerie militaire au non respect des feux tricolores, des panneaux « Stop » et même du sens giratoire des ronds-points montrent, s’il en était encore besoin, que le civisme, socle de toute société viable, a mal à sa peau au Pays des hommes intègres. Le civisme, selon le dictionnaire Larousse, désigne le respect du citoyen de la collectivité dans laquelle il vit, et ses conventions, dont notamment sa loi. Ce terme qui s’applique au respect de la « chose publique » et à l’affirmation personnelle, relève aussi du respect d’autrui dans le cadre des rapports privés.

Le respect dont il est question ici est celui des principes collectifs, en conformité avec les lois. Il n’y a pas de doute aujourd’hui que la grandeur d’âme du Burkinabè est fortement altérée, au regard des actes d’incivisme posés çà et là quotidiennement, par des populations qui, pour la plupart, ignorent leurs devoirs et leurs responsabilités vis-à-vis de leur collectivité. Peut-on encore parler dans notre pays de sérieux, de dignité, de respect de la chose publique, d’honnêteté, de sobriété, de sens de la responsabilité qui étaient autrefois, reconnus au Burkinabè ? Malheureusement hélas, la dérive sociale a atteint nos villes, nos campagnes et est entrée dans les écoles. Combien de fois, avons-nous appris que dans les lycées et collèges, un élève a insulté et même porté la main sur un professeur ?

Les enfants ne respectent plus leurs parents à la maison, à plus forte raison ailleurs. Une situation qui interpelle tout un chacun. Comment alors arriver à appliquer une thérapie de choc à cette plaie béante, profonde et nauséabonde qui est en train de s’infecter, quand on sait que la vie chère et la crise financière internationale ont mis les pays du Sud, tel que le Burkina à genou ? Le gouvernement semble avoir compris et a vite pris le taureau par les cornes. Le premier acte était de restaurer l’autorité de l’Etat, mais à quel prix ! Par exemple au même mois de septembre 2011, des populations du secteur n°6 de Bobo-Dioulasso ont réussi à empêcher la gendarmerie d’arrêter un suspect, au motif que la personne incriminée n’était pas fautive.

Cela est une entrave à la justice et intervient après la sanction des policiers dans l’affaire Justin Zongo. Pour dire qu’en tentant de restaurer l’autorité de l’Etat, c’est une méfiance résiduelle qui s’est installée entre autorités et forces de l’ordre. Personne ne veut prendre ses « responsabilités ». On ne réprime plus et on laisse faire comme quoi, « s’il y a bavure, je serai sanctionné à mon tour ». Même si vous ne marquez pas l’arrêt aux feux tricolores, le policier ne vous dit plus rien. La sensibilisation peut-elle venir à bout de quelqu’un qui ne veut faire les choses qu’à sa tête ? La société peut-elle être ainsi laissée à elle-même, sans repère moral ?

Combien de temps encore cette situation d’incivisme et de fuite de responsabilité de part et d’autre, va-t-elle durer ? En plaçant la Journée du nouvel enseignant sous le thème « Civisme et citoyenneté, quelles contributions des enseignantes et enseignants à un Burkina émergent ? », le gouvernement a mis le doigt sur la plaie. Conscient que nous (Burkinabè) sommes en train de creuser le lit d’une dérive sociale sans précédent, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao a appelé au sens de la responsabilité des éducateurs pour inverser cette inquiétante tendance. Le retour au comportement citoyen est-il encore possible, quand on connaît les difficultés à faire changer les mentalités ?

Outre le gouvernement qui doit insister sur le volet sensibilisation de toute la communauté, il s’agira aussi d’impliquer fortement les parents dans l’éducation de leurs progénitures à la citoyenneté et aux valeurs que doit incarner le Burkinabé intègre. Une telle démarche renforcée avec le retour de l’éducation civique dans nos écoles va, sans nul doute, élever le sens de responsabilité des enfants pour un Burkina responsable et prospère. Cela est encore possible, pour peu que la volonté y soit et que chacun s’y mette.

Issa SOMA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 5 octobre 2011 à 10:27, par SIDPAYETE En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Merci pour cet article qui décrit une situation très inquiétante. c’est dommage que notre navire soit sur cette direction. un adage à mooré dit : " le petit céphalophe suit les pas de son géniteur". Diriger c’est orienter, guider et n’oublions pas nos gestes les plus banaux sont interprétés par nos sujets. Ces comportements ne sont que des répliques sur notre manière de gouverner, de projeter l’avenir de notre peuple. Merci

  • Le 5 octobre 2011 à 10:55 En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Ce n’est pas de l’incivisme, les services publics doivent savoir que les temps ont changé. Je suis d’accord avec ce sursaut de la population burkinabé. Il faut que nous commençons à chifler ces praticiens de nos formations sanitaires, sinon nos filles ou nos femmes vont toujours mourir sur les tables d’accouchement (exemple de bobo et du CMA du secteur 30).

    • Le 5 octobre 2011 à 11:28, par DD En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

      Toi tu travailles ou ? Si quelqu’un vient te giffler sur ton lieu de travail ça va te plaire ? On est plus à l’age de pierre. Tout le monde rencontre un jour ou l’autre des problèmes, mais ce n’est pas pour ça qu’on doit se comporter comme des sauvages !
      Respect de l’autre et respect de la société (c’est à dire sois même et tout le monde) !!! Le développement c’est aussi ça !!

    • Le 5 octobre 2011 à 11:59, par vieu En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

      Idiot giffler vos praticiers et vous serez guerris. GARDEZ vos patients a domicile pratiquer l automedication et en cas de complication demander leur des miracles

  • Le 5 octobre 2011 à 11:39, par francislaroche09 En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    salut, votre constat est réel.je pense que l’incivisme et dû à un problème d’éducation.Les parents ont failli à leurs rôle d’éducateur et cela est à l’origine de beaucoup de problèmes de nos jours.Cela explique aussi pourquoi l’incivisme se situe à tous les niveaux.
    Que ce soit chez l’enseignant ou chez l’élève,ils ont tous été des enfants et un enfant qui grandi avec une mauvaise éducation,cela va ressentir dans l’avenir.Comme le disait un philosophe, l’enfant est le père de l’homme.
    Alors ensemble veillons à l’éducation des nos enfants.Ne nous contentons pas de les nourrir,ne les laissons pas à la merci des médias.
    Jouons nôtre rôle et bien ,nous verrons que l’incivisme prendra du recul.

  • Le 5 octobre 2011 à 11:58 En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    JE REMERCIE L AUTEUR DE L ARTICLE POUR AVOIR LA MAIN UNE PLAIE DE LA NOUVELLE SOCIETE BURKINABE CAR QUE CEUX SE CACHENT DERRIERE CES DERIVES SERONT LES VICTIMES UN JOUR ILS GOUVERNERONS ILS AURONS LEURS ENFANTS DANS LES SERVICES PUBLIQUES AUSSI.MERCI SYDWAYA. LASKI

  • Le 5 octobre 2011 à 12:42, par boureima En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    ce n’est pas de l’incivisme,nos cendres de santé ne respectent plus nos malades dont la vie est en danger.comme les autorités de la santé ne santionnent pas les agents qui n’ont aucun respect pour de la vie humaine ,il faut que la population se rende justice.voici un corps dans lequel les agents ne travaillent pas bien et où la corruption et l’enrichissement illicite deviennent de plus en plus galopants.les gestionnaires de santé gerent des fonds publics comme s’ils gerent l’argent de leur propre entreprise.il y’a delit d’apparence qui fruste la population qui est préte à se rendre justice lorsque l’occasion se présente.a bon attendeur

  • Le 5 octobre 2011 à 13:38, par Regis En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Que sais tu de ce qui s’est passé au cma du 30 et à la maternité de bobo ?Rien que ce qui t’a été rapporté par les journalistes qui ne vont malheureusement plus à la source de l’info.Nous sommes tous coupables de cet incivisme grandissant.Des journalistes qui écoutent les plaignants sans écouter les accusés ;des gens comme toi et moi qui sommes assis devant nos ordi pour juste mettre le feu aux poudres.De toute façon un jour dis toi que tu peux etre a la place d’une sage femme,d’un policier qu’on acccuse injustement et ce jour j’aimerais savoir si tu pourras etre fier de ce soit disant sursaut de la population burkinabe.NB:Je ne suis ni sage femme ni policier.

  • Le 5 octobre 2011 à 15:08, par le bon citoyen En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Bonjour à tous,

    Tout ce que vous avez décrit est le résultat de la malgouvernance dans lequel le pays a pataugé pendant les 10 dernières années. On peut tromper une partie du peuple tout le temps, on peut tromper tout le peuple pendant un certain temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple pendant tout le temps.

    Ramenons la situation au niveau micro, c’est-à-dire au niveau familiale, quand un chef de famille est responsable c’est-à-dire s’occupe des membres de la famille sur le plan sanitaire, vestimentaire, éducation, alimentaire etc. … il n’y a pas de raison que les membres de la famille ne le respecte pas. Mais si un chef de famille abandonne une partie de la famille, il faut s’attendre un jour à ce que cette partie se révolte.

    La nation est un ensemble de peuple quoi met ensemble ses ressources humaines et matérielles pour que chaque membre en bénéficie. C’est-à-dire qu’il ne doit pas avoir des citoyens de 2nd zone. Mais on a négligé cela dans ce Burkina. C’est la frustration qui amène tout ce comportement d’énervement à flaire de peau.

    C’est à nos autorités de continuer les réformes pour amener la confiance, car ceux qui ont ce comportement ne sont pas tous des enfants, ni des gens mal éduqués, mais seulement des citoyens qui ne savent plus sur qui compter.

    Combien de foi des honnêtes citoyens ont lancé des SOS pour soigner des proches alors que des citoyens de ce pays partent en France au frais de l’état pour soigner leur palu ?

    Combien de burkinabè mangent à leur faim dans un pays où on construit des échangeurs ?
    Combien de burkinabès ne peuvent pas terminer leur cycle à l’université par manque de bourses ?

    On ne peut respecter les lois d’un pays qui ne te respect pas.

  • Le 5 octobre 2011 à 16:26, par un educateur En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Il faut sortir pour savoir que le BURKINA est bien partir pour disparaitre si on jette pas un regard serieux sur notre propre comportement.
    Ailleurs les gens aiment leurs travails, au BF les gens travaille pour avoir leurs sous ; point !
    Ailleurs les gens s’entreaident, au BF les gens sont prêt à tuer leur frère pour l’argent !
    Ailleurs les gens n’ont pas de complexe, au BF chaque classe possède des soit disant merite en terme d’habillement, de nouriture, etc...
    Ailleurs les gens respectent leur ETAT, au BF, les gens veulent que l’ETAT les respecte ;
    Tout celà fait des burkinabé, vous et moi, des gens ingrats, parce que l’on est jaloux de l’autre, on veut que l’enfant de l’autre soit ainsi pour qu’on s’en moque ; mais on oublie que les enfants s’immitent et que ça peu venir chez nous aussi !
    Je pense donc que la responsabilité est du coté du peuple pour un BF meilleur dans les années à venir !!!!!!!!!!

  • Le 5 octobre 2011 à 16:33, par aliende En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Tristes vérités !!!
    On se trouve parfois tout seul au feu tricolore comme un "con" qui ne comprend rien à la civilisation.
    Le pire, c’est que ce n’est pas seulement les ados qui le font. Les personnes âgées sont tellement enclin à ne pas respecter les règles élémentaires qu’on se demande qui dira la vérité aux plus jeunes.
    Tenez un papa qui remorque son enfant et qui brûle le feu, ne pourra pas convaincre ce dernier que c’est dangereux pour sa santé et qu’il est en infraction.
    Il faut un vrai sursaut de responsabilité et de patriotisme ; le minimum, c’est de se respecter en respectant sa vie et celle des autres. Et respecter les lois de son pays c’est avant tout démontrer son patriotisme. Ne le faisons pas pour ceux qui nous dirigent. Faisons le pour le Burkina, le pays d’où personne ne pourra jamais venir nous chasser.

    • Le 7 octobre 2011 à 13:37, par SS En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

      C’est effectivement triste. En fait ce n’est pas une nouvelle plaie, c’est une vielle plaie qui est devenue plus grande. On dirait que le burkinabé est devenu comme un animal, un mouton. Les feux tricolores ne sont pas faits pour des animaux à ce que je crois ! Tout le monde, tout âge et tout sexe confondu quelque soit le moyen de locomotion utilisé, brule allègrement les feux comme s’ils étaient des moutons (s’ils étaient des Hommes ils allaient s’arrêter ! Le burkinabé ne sait même plus que quand on veut virer à gauche ou à droite on doit signaler ou simplement tendre le bras. Quand on le klaxonne parce qu’il circule comme un mouton, il ne se retourne même pas et de surcroit vous fait un signe voulant faire comprendre d’aller te faire f... Quand la police les arrête, il négocie, il soudoie le flic ou il passe par quelqu’un d’influent pour aller retirer son engin et là, il ira se vanter partout qu’il est môgô puissant. Comme quelqu’un l’a dit, il faut qu’on change nos armoiries et au lieu des 2 chevaux, on met 2 ânes pour montrer que le burkinabé est un âne. En fait ça traduit l’état d’esprit même du burkinabé : il est égoïste, égocentrique, mal élevé et méchant. Allez y dans une boutique au quelque part où vous voulez payer quelque chose ou faire quelque chose, vous allez voir quelqu’un qui rentre après vous qui crie au boutiquier de lui donner ce qu’il veut comme s’il était le seul sur la terre ; vous êtes alignés vous trouverez des gens qui vont trouver le moyen pour doubler ce qui sont devant parce qu’il ne veut pas attendre. Les exemples sont nombreux, il faut les observer simplement.
      Comme Kôrô Yamyelé l’a dit, le burkinabé ne comprend que le langage de la violence : il faut lui mettre le feu au cul. C’est ce qui s’est passé quand les enfants mettaient le feu partout dans le pays. Si quelqu’un porte la main sur ma fille, ma sœur ou ma femme dans l’exercice de son travail, je le cherche, je le retrouve et je lui chauffe le cul. Si quelqu’un brule un feu et vient me cogner, je lui chauffe le cul en attendant que la police vienne faire le constat. Un constat pour rien parce qu’ils sont en plus pauvres comme des rats d’église. Je pense qu’il faut que certains burkinabé qui ne sont pas de moutons s’organisent pour régler le compte à ses moutons. Un mouton brule un feu, fait de l’excès de vitesse ou circule carrément comme un âne, on le poursuit, on le rattrape et on lui colle une raclée même s’il demande pardon. Avant de laisser continuer, il faut qu’il jure qu’il ne va plus recommencer.
      Si on dit à la police de gérer ces moutons, nous allons encore assister à des courses poursuites et des accidents mortels. Si on laisse la situation comme tel, c’est le même scénario qui se poursuit : des accidents de circulation tous les 2 ou 3 Km, des moutons qu’on écrase ou qui écrasent d’autres moutons, des montons qui prennent le frelatés comme des ânes, qui roulent comme de vrais cons malgré souvent les dos d’ânes et qui vont aller s’écraser comme de vrais cons.
      Peut être qu’à force de les écraser, leur nombre va diminuer et on sera plus en paix. Que Dieu nous sauvent.

  • Le 5 octobre 2011 à 18:32 En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Un adage populaire ne dit-il pas que le poisson pourrit par la tête ? Votre article fait de bons constats mais évoque de fausses causes et par consequent ébauche de fausses solutions.Il est clair que dans un pays où des ministres sont pris en flangrants délits de copulation en plein air ou enceinte des femmes légalemment mariées et celà dans une totale impunité il ne faut pas s’attendre à autre chose. Le peuple burkinabè n’est pas ce que vous décrivez dans votre article.

  • Le 5 octobre 2011 à 19:03, par DOFINI En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Bonjour a l’auteur de cette reflexion.Je suis vraiment tres heureux de voir que le sujet de maintes de nos discussions trouve des lignes dans les pages de votre site.S’il vous plait faites a ce que beaucoup de citoyens de tous ages puis sent lire ces genres de sujet car d’un point de vue analyse c’est la premiere plaie de notre developpement comme ca et il est plus qu’urgent de la soigner.Merci a tous pour vos commen taires,j’en ai ete profondement touche et quelque peu soulage de mes souffrances sur la question.Merci.

  • Le 5 octobre 2011 à 19:19, par rendak En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    voici un article à saluer.si c’est un fait qu’il y a beaucoup à reprocher aux agents dans beaucoup de services il faut reconnaître que les gens exagèrent aussi.la situation nationale a eu un revers pervers qui est qu’elle a donné à l’incivisme l’occasion de régner désormais en maître. c’est vraiment dommage ce qui se vit à ouaga !les gens fonctionnent comme des schizophènes et incapables de refréner leurs désirs. ils vivent sans tenir compte des autres et cela m’inquiète beaucoup. aucune politesse et respect de l’autre en circulation. on insulte et on menace les agents dans les services alors que tout n’est pas toujours de leur pouvoir. il n’y a aucune patience, les gens veulent tout, tout de suite et maintenant. on oublie qu’il faut un agencement et une compréhension mutuelle pour cohabiter générer le moins de frustration possible.
    la responsabilité est collective mais incombe davantage à l’Etat qui doit revoir l’éducation à l’école mais aussi créer des cadres pour toucher tout le monde surtout ceux qui sont dans l’informel par rappor tà ces questions de civisme

  • Le 5 octobre 2011 à 19:55, par ZAS En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Tout à fait d’accord avec vous sur la montée de l’incivisme dans notre pays. Il faut en parler certes mais n’occultons pas les causes. Quand dans un pays, on cultive l’impunité, il faut s’attendre à ce que le peuple réclame justice un jour sous quelque forme que ce soit. Et c’est ce qui se passe actuellement au Faso. Malheureusement cela se présente sous forme d’incivisme. En outre, il y’a les indisciplinés notoires qui ne respectent rien ; ils sont à tous les échelons de la société et leurs indisciplines prennent différentes formes. Quand des conducteurs de véhicules font deux files dans un même sens sur une voie à double sens, où veulent-ils que les usagers en sens contraire passent ? ça aussi, c’est de l’indiscipline.
    Vivement qu’on recommence l’enseignement du civisme dans nos écoles.

  • Le 5 octobre 2011 à 21:03, par NINJA En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    Félicitation mon cher journaliste ; pour une des rares fois fois je suis satisfait d’un écris car je partage entièrement votre point de vue ;il ya un des intervenant qui disait qu’il faut sortir pour voir la différence.C’est juste , rien qu’au Ghana à côté,le civisme une grande fierté de cette nation,une mentalité du respect du bien public, l’espace public.Un ghanéen ne fume pas n’importe où ; jamais en public.
    Personnellement j’ai toujours déclaré que le Burkinabè est un incivique en puissance à qui veut l’entendre ; C’est dommage mais il faut que ça change sinon on est perdu pour à jamais.

  • Le 7 octobre 2011 à 13:28, par Alter Ego En réponse à : Il faut le dire : L’incivisme, plaie de la nouvelle société burkinabè

    "Ce que nous sommes parle plus fort que ce que nous disons".

    Cela est d’autant plus vrai que quand, au feu on voit un père de famille en moto ou en voiture, avec ses enfants et qui se permet allègrement de bruler le feu, vous conviendraient avec moi que ces derniers ne feront pas mieux. Ils feront m^me pire car eux ignore que c’est mal de le faire, du moment où papa le fait tout le temps.

    Concernant les gens de la santé, nul besoin de tergiverser : faites un tour dans les mourroirs, heu pardon dans les hopitaux et vous serez édifié.

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